Voilà un peu plus de six ans maintenant que l’évaluation de l’activité des forces de l’ordre se base sur les chiffres. L’obligation de résultats liée à chaque intervention induit une pression qui se répand comme une trainée de poudre sur l’ensemble de la hiérarchie, du Ministère jusqu’aux brigades, en prenant de l’ampleur au passage de chaque échelon. Impossible alors de déroger à la règle mathématique définissant si un officier est suffisamment rentable ou non. Les quotas sont instaurés, le procès verbal est légion. Naissent alors les vagues de répression, opérations « coup de poing » et autres « tolérance zéro » pour répondre aux exigences gouvernementales, et surtout en remplir les caisses. Récit d’un week-end de juin 2008 qui montre que la déferlante ne s’essouffle pas et que l’on n’est pas prêt d’en voir le bout…

Après quasiment deux mois de ciel breton, ce samedi 14 juin semblait décidé à redonner au Sud-Est le soleil qui fait sa réputation. Ca tombe bien, j’ai rendez-vous à 9h chez Chomat à Manosque pour la révision de titine. Quelque chose me dit que je ne vais pas être le seul à emmener ma moto se dégourdir les gommes.

Ca sent la journée motard à plein nez. A moitié réveillé, je fais quelques bornes sur l’autoroute, je réussi à ne pas manquer la sortie « Pertuis », qui se matérialise par une longue ligne droite en dévers… et là, qu’est-ce qu’on trouve tout en bas : deux gendarmes avec une paire de jumelles.

Autour d’eux, c’est désert, à part le panneau « 50 » qui les précède. Eh oui, forcément, passer de 130 km/h à 50 dans une ligne droite en descente, c’est pas évident. L’Alfa Roméo qui est devant moi n’y échappera pas. Du coup, je passe entre les gouttes : ouf ! En fin de matinée, je récupère ma belle toute pimpante et me voilà reparti dans le sens inverse.

Peu pressé, je rêvasse en admirant le paysage sur la longue et rectiligne D 4096, je passe le petit hameau de Corbières (700 habitants), je continue paisiblement quand tout à coup, d’un buisson sur le bas-côté, surgit un gardien de la paix. Il me demande mes papiers, j’en déduis alors que c’est un contrôle de routine. Mais non, très vite, je comprends qu’il veut que je le suive dans les bois, retrouver son acolyte, pour qu’il puisse alléger mon chéquier de quelques deniers et mon permis de plusieurs points. Intrigué et n’ayant absolument rien vu sur le bord de la route en venant, je me permets d’être curieux sur la position du radar : « A 2 km d’ici, en contrebas de la route ».

Abasourdi, j’ose la remarque : « Juste après Corbières ?!? C’est un endroit où il y a des accidents fréquents, ça ? ». Il me répond avec un calme blasé et déconcertant : « Non non, pas particulièrement, mais il y a du passage le week-end ».

Je ne me suis pas attardé, j’ai reconnu l’infraction et salué les deux policiers. Je n’ai pas eu le temps de ranger mes papiers qu’un autre motard se faisait épingler.

Et quand je suis reparti, c’était le tour d’un couple au volant d’une Citroën Berlingo… Quel rythme ! Je rentre donc gentiment, l’œil focalisé sur le compteur et le poignet rigide pour éviter toute imprudence.

Arrivé au niveau de l’embranchement de l’autoroute, je retrouve les mêmes gendarmes, qui regardent avec leur laser dans l’autre direction maintenant. Le lendemain, le hasard des fêtes paternelles dominicales a fait que je me suis retrouvé encore une fois à Manosque.

Décidemment. Pour en repartir, nous décidons de prendre cette bonne vieille D 4096. Au passage de Corbières, toujours ce petit village calme et paisible, les phares des voitures que l’on croisait se sont mis à scintiller comme des stroboscopes. Ca sentait le contrôle à plein nez.

La traversée du village se termine par une petite bute au milieu de rien. Enfin presque, puisque juste là, à côté du panneau de fin de limitation à 50 km/h, se trouve une jeune gardienne de la paix,

déguisée en radar automatique derrière sa paire de jumelle laser. A côté d’elle, ses collègues qui tentent de tuer le temps, en tirant à pile ou face le tour de celui qui dressera le prochain PV. Heureusement, la solidarité des usagers de la route a permis de limiter la casse, seuls les plus distraits se faisaient avoir. Un peu plus loin, c’est un camion de gendarmes que l’on croise.

Juste après le Pont-de-Mirabeau, ce seront trois gendarmes sur leur moto, prêts à partir à l’action. Et enfin, toujours au niveau de l’embranchement d’autoroute à Meyrargues, les policiers auront toujours leur laser fixé sur la sortie en dévers.

Si on fait le calcul, il y avait ce dimanche dans cette petite région tranquille des Alpes de Hautes Provence, à peu près autant de forces de l’ordre que si l’Al Qaida y avait annoncé l’atterrissage forcé d’un Boeing 757. Je ne pouvais m’empêcher de penser à tous ces policiers, placidement disposés derrière leurs jumelles. Ils avaient forcément signé pour autre chose.

Ils avaient du souhaiter servir leur pays et protéger les citoyens. Ils se lèvent maintenant le matin en sachant qu’il faut faire du chiffre, qu’il faut distribuer du PV coûte que coûte, qu’il faut être à l’affût du moindre écart et frapper sans arrière pensée, avoir la main lourde parce que ça rapporte, parce que son poste en dépend, parce que l’évaluation de la brigade est en jeu, parce qu’on ne se détourne pas des ordres.

N’y a-t-il pas mieux à faire que cette mobilisation dantesque focalisée sur les délits de manque d’attention ?

Quand on pense au nombre de personnes qui ont, sur ce week-end, étaient affectées au contrôle de la route, on se dit qu’ils auraient certainement étaient beaucoup plus utiles ailleurs.

Bien sur que la sécurité routière est importante, mais le matraquage excessif n’en sert en rien la cause. A ce propos, quand les radars automatiques ont été installés un peu partout, il y a eu en parallèle une diminution du nombre de morts sur la route et le gouvernement s’en est très vite appropriée la raison.

Au mois de mars dernier, alors qu’il n’y a jamais eu autant de radars sur le territoire dans l’histoire du pays, on note une augmentation de 7,5% de tués sur la route. D’autre part, si le nombre de mort tend à baisser depuis plusieurs années, le nombre de blessés graves ne suit pas.

Alors, jusqu’à quand va durer l’hypocrisie ? L’Etat policier, où la répression est le maître mot dans l’action menée par le gouvernement.

Le contrôle, absolu et systématique. Huxley et Orwell l’avaient imaginé, le petit Nicolas et ses acolytes l’ont mis en place. « On ne peut plus rouler », voilà ce que disent les motards blasés comme la plupart des usagers de la route. Et je crois que ce week-end m’a convaincu.

Voilà pourquoi j’ai décidé de mettre en vente mon CBR et d’arrêter la moto.

Tant pis pour les belles balades, rouler la peur au ventre vous enlève vite le goût de l’exercice.

Je suis lassé d’être pris de panique quand je vois quelque chose de bleu. Tout ceci ne rime plus à rien. Alors tant pis… Eh non, bien sur que non, je ne vais pas arrêter la moto. Comment le pourrais-je ? Oui, je vais continuer d’assouvir cette passion qui me dévore et qui m’enivre dès que je tiens un guidon entre mes mains.

Bien sur je vais continuer à user les gommes de mes pneus sur les routes sinueuses de ma région.

Plus de jamais, je veux ressentir l’adrénaline de la juste trajectoire, le plaisir d’une sortie avec ma douce, la joie des virées entre potes. Mais je ferais tout ça en développant discrètement une paranoïa psychotique rivée sur mon tachymètre, en regardant plutôt le bas-côté que le point de fuite, en ayant toujours peur qu’il soit là, partout, tout le temps. Puisque c’est dans l’air du temps…

Entre le projet de Zone de Circulation Restreinte dans les cartons à Arras, la nouvelle réglementation sur les plaques d’immatriculation, l’obligation de port de gants « homologués » et le contrôle technique qui revient sur le tapis… Les motifs de la grogne sont multiples. Et la FFMC compte bien les faire entendre

Par CELINE DEBETTE | Publié le 30/12/2016 LA VOIX DU NORD

La fédération française des motards en colère (FFMC) a beau faire partie de la commission interministérielle de sécurité routière, « les décisions sont prises sans prendre en considération ce que l’on dit », estime Lionel Saussé. « On nous écoute mais on ne nous entend pas. » Le trésorier de la FFMC 62 en veut pour preuve les différentes mesures « pondues par le gouvernement ».

À commencer par les plaques d’immatriculation qui doivent toute mesurer 210 x 130 mm d’ici le mois de juillet. Une mesure destinée à mettre tout le monde (cyclos, deux roues motorisés, quads…) à la même enseigne puisque plusieurs formats existaient jusqu’alors. Une aberration pour les motards. « Les plaques actuelles sont faites pour ne pas avoir de prise au vent trop importante et là, on les agrandit encore… » Leur colère est d’autant plus forte que le changement de système d’immatriculation pour les voitures, en 2009, s’est montré bien plus souple. En effet, les véhicules achetés avant cette année-là peuvent encore présenter des plaques de l’ancien format. « Là on oblige tous les motards qui en ont déjà une à en acheter une nouvelle. » Seule exception : les bécanes de collection qui devraient bénéficier d’une dérogation.


« On a toujours l’impression d’être les dindons de la farce et de se faire plumer »

Autre grief : l’obligation, depuis novembre, du port de gants homologués pour les deux roues motorisés. Bien sûr, les motards comprennent bien que cette mesure vise principalement les conducteurs de scooters et autres qui souvent s’affranchissent de cette règle de sécurité. Néanmoins, « pour nous, motards, qui portons tous des gants, cela nécessite un sacré investissement ». Car ces derniers disposent pour la plupart de trois paires (hiver, mi-saison et été). « C’est un budget de 300 à 350 €. C’est pas rien. » Bref, « on a toujours l’impression d’être les dindons de la farce et de se faire plumer », râle Christian Bertin, coordinateur de l’antenne FFMC62.

Si on ajoute à ça le projet de décret officialisant le contrôle technique obligatoire à la revente qui pourrait être prêt pour octobre… Ça commence à faire lourd. Et c’est sans parler des ZCR (Zone de Circulation Restreinte) : 27 métropoles seraient sur la liste. « Dont Arras ou plutôt la communauté urbaine », assurent les motards qui n’ont pas hésité à manifester en octobre dernier contre ce qui n’est, selon la CUA, qu’un projet dont les contours restent à définir.

En tout cas, 2017 s’annonce « sportive », avertit Lionel Saussé. Car la FFMC 62 ne compte pas rester les bras croisés. « C’est une année électorale… Les candidats vont faire leur campagne. On ne manquera pas de les interpeller comme il se doit », lâche-t-il. Un appel qui devrait être largement entendu par les motards qui sont plus que prêts à se mobiliser.

Des combats aussi au quotidien

« Le problème, c’est qu’on a tendance à être oubliés pour ne pas dire méprisés », estiment les membres de la FFMC62. À commencer par les élus « qui ne prennent pas conscience qu’on existe ». C’est justement pour se rappeler à leur bon souvenir que l’opération Motard d’un jour a été lancée. Le principe : faire monter ces derniers sur une moto pour qu’ils se rendent compte par eux-mêmes. A Carvin, par exemple, ça a été l’occasion de pointer du doigt les « plots en bois saillants à l’embout pointu » destinés à empêcher le stationnement des voitures « sauf que si on tombe dessus, on peut se faire très très mal ».

Ou encore les dos-d’âne beaucoup trop hauts. « La norme c’est 10 cm, or, il y en a plein qui les dépassent. Depuis, certains dans la commune ont été abaissés… Pas tous. » Récemment, un Varois s’est lancé dans une lutte acharnée contre les ralentisseurs illégaux, n’hésitant pas, avec le soutien de la FFMC du département, à traîner les communes devant les tribunaux. Démarche déjà engagée dans l’Hérault en 2013 et qui avait porté ses fruits.

Autre cheval de bataille : les glissières sur les autoroutes, « qui devraient être doublées car lors d’un accident, le motard glisse souvent en dessous et s’il rencontre un piquet… ». C’est d’ailleurs pour connaître les premiers gestes à porter aux motards lors d’accident qu’une formation avait été proposée par la FFMC 62 début décembre une formation de secours. Un coup d’essai réussi qu’elle compte bien reconduire l’an prochain.

Trop peu d’adhérents

Si la Fédération Française des Motards en colère a été créée en 1980, son antenne dans le Pas-de-Calais est, quant à elle, née sur le tard. « Elle a été remise en route en 2009 après avoir connu une période de flottement suite à son lancement en 2002 », explique Lionel Saussé, le trésorier. Depuis, son nombre d’adhérents varie d’une année sur l’autre… en fonction des combats à mener. « L’année où on a dû batailler contre l’instauration du contrôle technique, on était 92, une fois qu’on a gagné, on en a perdu 20 % l’année suivante », remarque-t-il. Aujourd’hui, ils sont 54 sur les 10 000 à l’échelle nationale, « ce qui reste relativement faible compte tenu du nombre très important de motards dans le département et même dans la région qui est une terre de motards ». D’ailleurs, ils sont très nombreux dans les clubs qui proposent une adhésion souvent un peu plus chère que celle de la FFMC (39 €/an, sa seule source de financement) « mais les objectifs ne sont pas les mêmes ».

peut entrainer de graves conséquences.

Voici ce qui est mis en avant par le réalisateur Anglais Peter Watkins-Hughes à la demande de la police de la ville de Gwent dans ce court métrage destiné à être prochainement diffusé dans les écoles du Royaume-Uni.

Une sensibilisation « trash » afin de marquer les esprits.

Rappelons que l’usage d’un téléphone au volant réduit d’environ 60% les capacités de notre cerveau à analyser ce qui se passe sur la route …

Les caméras devaient servir à votre sécurité, finalement elles serviront surtout à mieux vous pruner quant à la garantie d’être tous couverts par une assurance … ben ça peut attendre, ce qui importe c’est rentrer de la tune dans les caisses


AFP, publié le vendredi 30 décembre 2016 à 14h57

Sécurité routière: les conducteurs pourront désormais recevoir des amendes éditées à partir de la vidéosurveillance

Les conducteurs pourront désormais recevoir des amendes éditées à partir de la vidéosurveillance et être verbalisés sur des infractions au port de la ceinture, au respect des distances de sécurité ou liées à l’usage du téléphone au volant, selon un décret paru vendredi au Journal Officiel.

Le décret « modifie le code de la route afin d’étendre le champ des infractions pouvant être constatées par le biais du contrôle sanction automatisé et de la vidéoprotection ».

Ces appareils de contrôle automatique devront en outre avoir fait l’objet d’une homologation.

A partir de samedi, date d’entrée en vigueur du décret, pourront être constatées « les infractions effectuées par ou à partir des appareils de contrôle automatique ayant fait l’objet d’une homologation » relatives notamment: au port de la ceinture, à l’usage du téléphone au volant, au stationnement sur les bandes d’arrêt d’urgence, à l’usage des voies réservées à certaines catégories de véhicules, au respect des distances de sécurité, au franchissement des lignes continues, au port du casque pour les deux roues à moteur et, bien sûr, aux vitesses maximales autorisées.

Enfin, l’infraction à l’obligation d’être couvert par une assurance garantissant la responsabilité civile « pour faire circuler un véhicule terrestre à moteur » entre également dans cette nouvelle catégorie mais cette disposition n’entrera en vigueur qu' »au plus tard le 31 décembre 2018″.

A force de faire monter la pression, la soupape va sauter

De l intox, rien que de l intox pour mieux racquéter les Parisiens. Quant aux Touristes, ils ne viendront plus sur Paris qui pue le sale socialisme et le sale écolo.

VOSGESPAT (privé) – Il y a 9 heures

Comme d’habitude nos bobos de politiques avec en tête nos barjos d’écolos, c’est haros sur la voiture alors que l’on sait ces dernières ne représentent que 12% de la pollution, on refuse de voir les vrais problèmes, tous ça pour nous faire mieux avaler les taxes et tous les prélèvements sur les carburants et les véhicules, nos politiques sont assoiffés de ces prélèvements en tous genres afin de boucher le gouffre qu’ils creuse dans les finances publiques.

bigeard (privé) – Il y a 9 heures

Pollution oui mais il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles ,les gesticulation de nos écolos ne font pas assez de vent pour changer l’air ,mais pour cette bande (Hidalgo etc…)l’objectif est politique .

giloma – Il y a 10 heures

Pollution: mesures contraignantes à Paris mais pas de circulation alternée ????
Je n’entends pas parler de ces mesures en Chine – en Amérique – En Russie ! alors que ce sont les pays qui polluent le plus et même l’Allemagne qui nous envoie ses particules de centrales au charbon pour avoir voulu suivre les écolos et arrêter les centrales nucléaires !! pourquoi alors toutes ces mesures qui rythmes à RIEN !

Bouzbirmachina – Il y a 10 heures

Dans 30 ans les décès par les maladies pulmonaires dans grandes capitales se compterons par millions à cause des pollutions dues au chauffage aux diesels et surtout à nos politicards véreux aux ordres depuis plus d’un siècle aux lobbys pétroliers et du tabac qui les ont achetés ! ! !

mari995 – Il y a 10 heures

C est terrible, on fait gober n’importe quoi aux gens ! la planète a toujours subi des transformations et ça continuera jusqu’à sa fin ! ensuite, il y a très peu de camions qui polluent, ils sont tous contrôlés comme les autos, à présent il y a très peu de gens qui se chauffent au bois par rapport au gaz et à l’électricité, etc … on nous em….e, tout va mal les dingos mettent le feu aux puits de pétrole (par ex) et on n’en parle pas ou très peu, cela ne pollue pas peut-être ? des tonnes de pétrole brûlés à l’air libre ! vraiment c’est honteux et on nous colle des robots partout bientôt plus de boulot pour nos enfants … on nous enfume, par contre, pépère pose ses pions un peu partout et on laisse faire comme des moutons, à quand une bonne Révolution ?

dd13 – Il y a 10 heures

On nous aura tout fait et tout raconté comme bobards !!! entendu ce jour le maire de Chamonix raconter que sa ville est très polluée et qu’il faut arrêter les camions et les chauffages au bois !!! on se chauffait avec quoi dans le temps ? à présent, presque tous on est chauffé au gaz ou à l’électricité ! bientôt on va nous interdire de péter comme les vaches ! ensuite, entendu il y a quelques minutes sur LCI que Paris est moins pollué ??? on se demande bien comment et pourquoi ? ce n’est quand même pas grâce aux 2 ou 3 jours de circulation alternée ?

minnie-moocher (privé) – Il y a 10 heures

CE qui est injuste aussi est qu’il y a plus de jours impairs que de jours pairs.

Mandrake – Il y a 10 heures

Intégristes écolos voilà comment je qualifie tous ces bobos écolos…. Les avions sont toujours en l’air( aller voir sur flightradar) les stations de skis attendent les vacanciers avec leurs polluantes voitures….. Trop facile de culpabiliser une fois de plus l’automobiliste.

chico – Il y a 11 heures

Juste pour mémoire : depuis 2001 Paris est administrée par les socialistes Delanoë puis Hidalgo . Et par ailleurs – mais ça c’était avant – quelle idée de faire passer les autoroutes en ville ! Ils n’ont donc rien vu venir nos brillants technocrates ?

Décisions iniques, restrictions en tous genres, dogmatisme borgne…

Résultat : Paris toujours aussi encombré et pollué

Les Oscars 2016 du Repaire : Hidalgo et Nadjovski, les tocards de l’annéeQue les choses soient claires : l’écologie est une préoccupation majeure et l’avenir de notre vie en collectivité en dépend. C’est justement pour cela qu’il faut la confier à des gens compétents, avec une vision globale des enjeux et non pas à des personnalités animées par des réflexes corporatistes, des décisions à courte vue et des prises de décision ou le dogme l’emporte sur le dialogue.

En ce domaine, la palme des « Gérards » ou Razzie awards revient aux duettistes parisiens Hidalgo et Najdovski. Retracer l’intégralité de leur oeuvre serait leur donner trop d’importance, mais on appréciera la logique des décisions concernant les restrictions de circulation : qu’une Suzuki Bandit immatriculée le 01/01/99 ne puisse pas rouler alors qu’elle est identique à celle cartegrisée le 01/07/99 est d’une logique implacable. Que, lors de la dernière mise en place de la circulation alternée, un collaborateur du Repaire a pu rouler en petite couronne avec son bicylindre 2-temps (immatriculé 546) qui doit lâcher 2 tonnes de C02 au kilomètre, alors que son petit mono injecté (immatriculé 189) devait rester au garage est frappant d’intelligence. Et en pleine bataille de chiffres entre la droite et la gauche, tout les franciliens ont constaté que les blocages sur le centre de Paris avaient des répercussions dans toute l’Île de France (résultat : plus d’embouteillages et donc plus de pollution), alors que l’offre de transport en communs est déjà surchargée et s’accompagne de retards, annulations et horaires malmenés.

L’action politique consiste aussi à mettre en place des transformations d’écosystème et à s’assurer de leur pérennité. On appréciera donc à ce titre la gestion d’Autolib, ce système supposément vertueux (en dépit d’une techno préhistorique puisque les BlueCar consomment de l’électricité même à l’arrêt). Dans ce domaine, la Mairie de Paris s’enorgueillit d’avoir financé à perte le plan de Bolloré (qui n’est toujours pas rentable), alors que l’industriel breton n’a pas rempli sa part du contrat en n’installant aucune des bornes de recharges publiques qui auraient dû bénéficier à la collectivité en permettant d’accélérer le processus d’électrification (à propos duquel personne ne se pose de questions sur le recyclage des batteries). C’est sûr que c’est plus simple d’embêter le citoyen de base que de faire tenir leurs engagements aux requins de la finance.

A ce niveau d’incompétence, le ridicule ne tue plus : à ce titre, on savourera donc le communiqué de presse de nos Gérards de l’année, se félicitant, en pleines vacances de la Toussaint, d’une réduction temporaire du trafic routier (savent-ils au moins qu’il y a plus d’un million d’élèves en Ile de France et que les laisser à la maison a un impact certain sur le trafic ?).

Encore merci pour ce moment (d’immobilisme) : ça valait bien le Gérard du Repaire de l’année.

Les Victoires moto et le Gérard 2016 du Repaire ont été distingués à l’issue d’un vote par un collège international de personnalités du monde de la Moto.

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Plus d’infos sur Les Victoires motos 2016 du Repaire
Site : www.paris.fr
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Commentaires

Tetegti

Et encore c’est faire insulte aux Gérard. Les blaireaux me semble plus approprié.
Soit ces deux zigotos sont bêtes soit ils sont malhonnêtes. Laissons -leur le bénéfice du doute en considérant la première solution.

Rackham

Gérard 2015, Gérard 2016…

Et vous n’avez rien vu pour gagner le Gérard 2017, étiquetage obligatoire des vignettes « eco » à porter sur le casque afin d’être bien identifier par les caméras, brassard « je pue et je le paye cher, voter Hidalgo » en jaune fluo obligatoire.

En 2018: Interdit si pas Euro5 (En off: Ça n’existe pas!!! je m’en fou il faut toujours être en avance sur son temps).

2019: Électrique obligatoire pour tous. (En off: Heeuu je fais comment pour partir en Grèce? T’inquiète Bolloré à tout prévus tu payes, on t’expliquera après ou pas…)

CLEW

Pauvres Gérard, ils en prennent plein la g.eule…

moi j’aime bien
– (à propos duquel personne ne se pose de questions sur le recyclage des batteries) mais il manque aussi la provenance de l’électricité…

– C’est sûr que c’est plus simple d’embêter le citoyen de base que de faire tenir leurs engagements aux requins de la finance. C’est tellement vrai

roadsixsix

a l’origine les écologistes étaient plutôt sympa, mais celui-ci c’est une tète a claque de première catégorie, le haut du panier.
quand a Mme, son orgueil a la manière de cet ex premier ministre devenu candidat rends son « règne » insupportable, ses décisions sans compromis ou consultations prouvent bien que c’est une despote non éclairée.
si j’habitais cette ville je ferai une campagne très énergique contre ces individus.

tropiques64

..et pendant ce temps, the boss (la Royale) était á Cuba pour prendre des cours d’écologie Castriste
(ni autos,ni pétrole,ni électricité,viva la révolution!)…qu’elle compte bien appliquer chez nous
…ce qui lui a fait rater sa nomination au Gérards!! damned!!…
mais elle pose des jalons pour l’an prochain grâce au fameux km. (á 5 millions d’euros le bout!!)de route solaire, nouvelle méthode écolo pour faire disparaitre les trous qui enorgueillissent nos nationales..Et hop!..on cache tout ça sous des panneaux solaires!!
dis-moi Ségolaide, ça glisse pas trop, tes panneaux, j’espère?
pour en revenir á nos joyeux vainqueurs du jour, j’espère simplement qu’ils ne se reproduisent pas!!…manquerait plus qu’on se retrouve avec une portée de Hidalgovski!!..

L’iguane

Pour se reproduire, encore faudrait-il que la mâle ait des testicules…

CLEW

Citation
tropiques64
…qu’ils ne se reproduisent pas!!…manquerait plus qu’on se retrouve avec une portée de Hidalgovski!!..

Y’a pas déjà du Hidallande ?

Parait que c’était une rumeur

La mairie de Paris, vient de lancer aujourd’hui son enquête publique sur les ZCR. Nous pouvons y répondre jusqu’au 10 janvier !!!

A n’en pas douter, les écolos et autres nuisibles, vont rameuter en masse dans leurs réseaux pour obtenir le maximum d’avis positifs.

Nous en appelons à tous les adhérents du mouvement FFMC et à tous ceux qui ne veulent pas se retrouver avec ces ZRC qui vont fleurir partout en France pour utiliser tous les moyens de communication à leur disposition, afin de diffuser très largement dans les réseaux motards et autres

Nous ne pouvons pas manquer cette occasion de nous exprimer et de rejeter les ZCR de la mairie de Paris !!!

Merci de bien vouloir lancer ce lien sur tous vos face book, twitter, sites, news letter, etc… http://www.paris.fr/stoppollution

Qui ose vaincra !!!

La Mairie de Paris lance une consultation publique sur son site internet dans le but de boucler son dossier de Zone à circulation restreinte. C’est le moment d’exprimer son désaccord face à cette politique d’écologie punitive

La Mairie de Paris a fait installer les panneaux ZCR aux entrées de la ville en juillet 2016. La ZCR ne pourra pourtant être officiellement créée qu’après consultation publique, mi-janvier 2017 !

La mairie de Paris lance, du 19 décembre 2016 au 10 janvier 2017, une consultation publique sur la Zone à circulation restreinte (ZCR) qu’elle met en place à partir du 15 janvier 2017. L’antenne parisienne de la Fédération française des motards en colère (FFMC-PPC) et la Fédération française des automobilistes citoyens (FFAC), qui ont partagé le bitume lors des Nuits 2-roues et manifestations à Paris, appellent leurs adhérents et sympathisants à y répondre nombreux afin de défendre la voix des conducteurs lésés par les interdictions.

Grands débuts de la ZCR à Paris le 15 janvier 2017
La Mairie de Paris entend mettre en place une ZCR à compter du 15 janvier 2017 qui interdira la circulation entre 8 heures et 20 heures, sauf les week-ends et jours fériés :

 aux automobiles essence et diesel antérieures au 1er janvier …….
la suite c’est ici : http://www.motomag.com/Interdiction-de-circulation-a-Paris-participez-a-la-consultation-publique.html#.WFqpkGciw6Y

PAR Clémence Dupont Mis à jour le 13/12/2016 à 15:40

Publié le 23/12/2016 à 07:00 VAR MATIN

La Fédération française des motards en colère a introduit un recours auprès du tribunal administratif pour obtenir la destruction ou mise aux normes des ralentisseurs installés à La Garde. Une première étape.

Thierry Modolo, quinquagénaire domicilié à Solliès-Ville et dont l’épouse est installée à La Garde, s’est lancé dans une lutte acharnée contre les ralentisseurs illégaux. Ce Varois est à l’initiative d’une pétition, « Pour que les maires respectent la loi sur les ralentisseurs », qui a recueilli près de 8.000 soutiens sur la plateforme change.org. Il a aussi créé une page Facebook, « Mon maire est autophobe », une communauté de près de 1.300 abonnés, où les exemples de ralentisseurs varois, présentés comme illégaux, se multiplient.
La raison d’un tel combat se trouve dans la passion de Thierry Modolo, ancien instructeur pilote, pour l’automobile. « J’ai été obligé de vendre ma voiture de sports, à force de la voir endommagée par les dos d’âne. C’était un véritable enfer », explique-t-il.
Rien dans ces ouvrages ne trouve grâce aux yeux de ce banquier. Ils seraient générateurs, à la fois, d’une « surconsommation de carburant due à la ré-accélération », d’une « pollution aux particules fines causée par l’usure des plaquettes de frein », de « nombreux problèmes mécaniques pour les véhicules (usure prématurée des organes d’amortissement, de freinage, déformation des châssis etc.) », de « danger pour les motards » et de maux pour la colonne vertébrale des automobilistes.
« A chaque passage sur un dos d’âne, le passager reçoit deux chocs verticaux. C’est encore pire pour les enfants, qui n’anticipent pas le choc », argue-t-il. La liste des griefs ne s’arrête pas là. Thierry Modolo pointe les retards causés aux véhicules de secours et aux forces de l’ordre, et évoque aussi le calvaire des conducteurs de bus de l’agglomération. « Un chauffeur de la ligne 98 passe 272 fois par jour sur un dos d’âne. Soit environ 59.000 fois par an!, aurait calculé l’un d’eux. Imaginez ce qu’il subit, ainsi que les usagers! ».
« De Sanary à Bandol, aucun n’est légal » Il met aussi en avant des situations ubuesques, comme celle de ce minibus, à La Valette, resté coincé, à cheval, sur un dos d’âne trop haut.
Le minibus nouvelle génération de la ligne 121 ne peut franchir le ralentisseur de l’avenue Sainte-Cécile, entre l’arrêt Minimes et le carrefour à La Valette Son action ne se base cependant pas sur cette liste de reproches.
Thierry Modolo s’accommoderait sûrement des ralentisseurs s’ils respectaient la loi, qui réglemente à la fois leur hauteur et leur lieu d’implantation. « C’est simple, de Sanary à Hyères, aucun ralentisseur n’est légal. Ils ont tous au moins en commun le fait d’être trop hauts.
A cela s’ajoute, pour certains, le fait d’être implantés dans une zone limitée à 50 km/h, ou d’être installés dans un virage, des pratiques interdites ».
Il affirme avoir vérifié lui-même quarante ralentisseurs construits (de type dos d’âne ou de type trapézoïdal, excluant les coussins berlinois) à La Garde, La Crau, Hyères et Toulon. Sa conclusion? « Ils mesurent entre 18 et 25 centimètres, au lieu de 10 ».
Le Varois accuse les élus de multiplier les ralentisseurs illégaux, « en toute connaissance de cause, pour répondre aux demandes des riverains qui se plaignent de la vitesse, sans penser aux conséquences ».
Quid des impératifs de sécurité routière? « C’est comme les radars.
Leur utilité est prouvée aux abords des écoles et des points dangereux.
A force d’en mettre partout, les gens freinent fort avant et redémarrent fort après ».
Le combat de Thierry Modolo a notamment trouvé écho auprès de Bernard Darniche, grand pilote français de rallyes automobiles, et de la Fédération des motards en colère du Var (FFMC83).
L’association a introduit un recours auprès du tribunal administratif de Toulon.

Objectif: obtenir la destruction de tous les ouvrages non conformes à La Garde, et la mise aux normes de ceux installés aux abords des écoles ou des lieux touristiques.
S’il obtient gain de cause, José Loubry, coordinateur de la FFMC83, n’exclut pas de s’attaquer aux autres communes, à l’agglomération TPM (Toulon-Provence-Méditerranée), et au Département…
« Nous avons ouvert le dialogue avec M. Haslin, qui n’a rien voulu savoir. Nous sommes obligés d’en arriver là, regrette-t-il.
On demande aux usagers de respecter le code de la route, quand les élus se permettent de ne pas respecter la réglementation ».
Un précédent existe en la matière. La Fédération des motards en colère de l’Hérault avait obtenu satisfaction auprès du tribunal administratif de Montpellier, qui, par un arrêt en date du 21 juin 2013, avait renvoyé la commune de Saint-Drézery à ses responsabilités sur la mise aux normes des ralentisseurs.
Le décret n°94-447 du 27 mai 1994 réglemente les caractéristiques et conditions de réalisation des ralentisseurs de type dos d’âne ou de type trapézoïdal.
Le recours s’appuie sur ces normes pour mettre en cause les ralentisseurs de La Garde. Ils seraient construits: « Largement au-delà de la norme de hauteur de 10 cm maximum ».
« Sans aucun respect de la norme de longueur de 2,5 à 4 m maximum ». « Dans des zones à 50 km/h » « Dans des zones à 30 km/h à peine plus longues que les ralentisseurs et inventées spécialement pour l’implantation de ces derniers »  »
En entrée et sortie de rond-point ce qui constitue une installation en virage et dont l’intérêt reste à démontrer »  »
Dans des zones desservant des services d’intervention d’urgence (pompiers et police) et sans leur autorisation préalable » « Dans des zones desservies par des transports en communs et sans leur autorisation préalable. »
Il est à noter que la responsabilité d’une collectivité locale peut être engagée (article 223-1 du code pénal), en cas d’accident sur la voie publique dû à un ouvrage.
« Ils ont été rabotés » Jean-Pierre Haslin, premier adjoint à la mairie de La Garde, assure que le bureau municipal a pris la décision de ramener les ouvrages aux normes.
« Tous les ralentisseurs ont été rabotés ces six derniers mois ». Il n’y aurait donc plus lieu à engager un recours, ce que réfute sans hésiter Thierry Modolo: « Ils ont seulement allongé les rampants de quelques ralentisseurs, ce qui ne change absolument pas le problème de respect de la loi ».
S’il assure que la situation est aujourd’hui régularisée, l’élu assume avoir opté pour des ralentisseurs hors-normes pendant des années.
Un choix dicté par des impératifs de sécurité routière, en réponse aux demandes des habitants, et qui aurait prouvé son efficacité avec une « baisse de 67% de l’accidentologie en 15 ans ».
« Il y a quinze ans, on a multiplié les signalétiques, sans résultat. On a ensuite installé des plateaux « aux normes », sans résultat.
Leur installation plus élevée s’est révélée d’une efficacité flagrante pour baisser la vitesse », explique le premier adjoint.
C’est ainsi que la loi aurait été délibérément bafouée. « Dépenser 20.000€ dans un plateau aux normes de seulement 10 centimètres, ça ne sert à rien », justifie encore Jean-Pierre Haslin, qui appelle à revoir les normes légales. « On peut faire procédure sur procédure, mais le résultat est là: depuis que les ralentisseurs ont été rabotés, on constate une augmentation de la vitesse, et les habitants s’en plaignent. C’est regrettable », fustige-t-il.

ci dessous le lien du reportage de TF1 (aller à 10ml20 ou chapitre 7)

http://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/13-heures-28-decembre-2016.html