D’ici au 12 octobre 2018, un nouvel étiquetage des carburants va apparaître dans toutes les stations-service et dans les trappes des réservoirs des voitures.

Harmonisation européenne oblige, un étiquetage des carburants unique va apparaître dans toutes les stations-service de l’Union européenne et même au-delà (Islande, Liechtenstein, Norvège, Macédoine, Suisse, Turquie). Objectif : faciliter la vie des automobilistes, surtout quand ils se rendent à l’étranger.

Au plus tard le 12 octobre, la nouvelle signalétique devra avoir été mise en place tant sur chacune des pompes de carburant que sur les pistolets. De même, à compter de ce jour-là, tout véhicule neuf (du cyclomoteur au poids-lourd) devra disposer des sigles des différents carburants acceptés au plus près du bouchon de réservoir, dans les manuels de bord (papier ou numériques), chez les concessionnaires.

Rond pour les essences et carré pour les gazoles

Si l’idée est bonne en soi, on ne pourra cependant qu’être surpris par les appellations retenues pour désigner les carburants. Heureusement, elles ne feront que cohabiter avec les actuelles « Super E10 » ou « Diesel », sans les remplacer au moins pour le moment.

Jugez plutôt : les essences sont désignées sous forme d’un code correspondant à leur taux maxi d’éthanol, ce qui donne « E5 » pour les sans-plomb classiques SP95 et SP98, « E10 » pour le sans-plomb 95-E10 et « E85 » pour le super-éthanol (facile).

Pour les gazoles, ça se complique, puisqu’ils sont désignés par la lettre « B », comme… « bio »!
Là encore, l’appellation correspond au pourcentage maxi de biodiesel. Le seul gazole en vente actuellement est le « B7 » (même s’il est de qualité supérieure comme l’Excellium), mais viendra bientôt le « B10 » pour 10%, et un jour le « XTL », désignant le diesel synthétique.

Un bon point : la forme des étiquettes varie selon le type de « fuel » : ronde pour les essences, carrée pour le gazole, enfin losange pour les autres. C’est-à-dire les différents gaz (« LPG » pour GPL, « GNC » pour gaz naturel comprimé, « GNL » pour gaz naturel liquéfié) et l’hydrogène « H2 ». En ce qui concerne les véhicules électriques, une signalétique spécifique sur les bornes de recharge est en cours de conception.

Autre but affiché par les promoteurs de cette harmonisation : informer « les clients sur la pertinence d’un certain carburant pour une utilisation dans leur véhicule ». En clair, grâce aux différents sigles présents dans la trappe à carburant, les rassurer sur la possibilité d’utiliser tel ou tel carburant dit bio, en général moins cher.

 

Source: Autoplus

PV transfrontaliers, la traque s’élargit à la Hongrie et la Slovaquie

Deux nouveaux pays viennent de signer avec la France un accord d’échanges transfrontaliers d’informations sur les infractions routières. Il s’agit de la Hongrie et de la Slovaquie.

Ces accords permettent de poursuivre les propriétaires des véhicules qui commettent des infractions routières sur le territoire français. Réciproquement, les ressortissants français commettant des infractions routières sur les routes hongroises et slovaques pourront être poursuivis par les autorités de ces deux pays.

Au cours des 12 derniers mois, les véhicules immatriculés en Hongrie ont déclenché 39 394 fois les radars automatiques en France. Pour les véhicules slovaques, le total est de 26 443 sur la même période.

35% des infractions Hongroises et 46% des infractions slovaques sont des excès de vitesse commis par des poids lourds et constatés par des radars discriminants.

Désormais, ce sont donc 12 pays qui sont concernés par ces accords transfrontaliers: Hongrie, Slovaquie, Belgique, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Italie, Luxembourg, Autriche et Suisse.

En 2015, les contrevenants étrangers ont payé 64 millions d’euros d’amende issues de radars automatiques. Ce chiffre sera encore en hausse en 2016 notamment avec la verbalisation des véhicules immatriculés en Italie…

La pastille Crit’Air est-elle vraiment sécurisée et infalsifiable? Pour le savoir, certains petits malins ont tenté de la pirater. Y sont-ils parvenus? Verdict!

Présenté comme un document « sécurisé qui permet de limiter tous types de fraude », le fameux certificat qualité de l’air est – ça ne vous a pas manqué – doté d’un flashcode. Sa vocation ? Tout simplement permettre aux forces de l’ordre de valider l’authenticité du document.

Or, aussi étonnant que ça puisse paraître, ce « tag » peut-être lu par n’importe quel smartphone équipé d’une application (gratuite) permettant de le scanner ! Nous avons tenté l’expérience avec 100 % de réussite : à tous les coups, est apparue une suite de caractères cabalistiques que nous avons pu (en partie) décoder.

Un flashcode carrément indiscret

Concrètement, n’importe qui peut consulter, en quelques secondes, l’immatriculation, la marque, le modèle, le numéro de châssis, le carburant et la catégorie de vignette de n’importe quel véhicule ! Anodin ? Oui pour certaines infos. En revanche, le numéro de châssis, lui, peut être considéré comme une donnée sensible. Pas pour les marques françaises, qui l’inscrivent systématiquement en bas des parebrises, mais pour Audi, BMW, Fiat ou encore Mercedes, qui l’ont retiré depuis longtemps, probablement par peur des usurpations !

Alors, oui, ce numéro est également présent sur le macaron du contrôle technique. Mais pour qui voudrait le dissimuler aux yeux de tous (rappelons que l’affichage du macaron « CT » n’est pas obligatoire), c’est raté : en quelque secondes, la vignette Crit’Air révèle l’information.

Falsifiable l’écopastille ?

Plus problématique, des petits malins se vantent d’avoir trouvé la faille pour se fabriquer une pastille « maison » plus avantageuse que celle à laquelle ils ont droit. Sans révéler leur « truc », disons qu’ils ont réussi à générer un flashcode bidon, qui leur permet de choisir la classe Crit’Air qui les arrange. Cela étant fait, il leur reste juste à fabriquer une fausse vignette, à y coller ce code bidouillé, et hop, emballé c’est pesé : en cas de contrôle, les forces de l’ordre n’y verront, a priori, que du feu.

Raté ! Le document est bel et bien sécurisé

Gare à vous, hackers du dimanche ! Contrairement aux apparences, le tag en question n’est pas un flashcode comme les autres : il s’agit en fait d’un code-barres « 2D-Doc » doté d’un cryptage asymétrique complexe. En clair, une protection (également présente sur les courriers de retrait de points) qui rend toute falsification impossible. Mais au fait, comment les forces de l’ordre pourront-elles authentifier ce 2D-Doc ?

Tout simplement grâce à l’appli 2D-DocReader (photo), qui décode les informations inscrites dans le cryptogramme et repère illico les faux. Essayez-la, elle est gratuite sur Android et iOs

François Tarrain / auto plus

La maintenance opérationnelle des radars automatiques est un élément essentiel de la chaine du contrôle sanction automatisé (CSA) puisqu’elle permet de maintenir en état de fonctionnement les différents radars.

Jusqu’à ces derniers jours, la maintenance opérationnelle des radars automatiques fixes était encore réalisée dans le cadre de deux marchés public attribués à deux entreprises différentes: SPIE et le groupement SATELEC/INEO. Alors que SPIE est l’opérateur historique de la maintenance opérationnelle depuis la mise en service des premiers radars automatiques en 2003, SATELEC/INEO l’avait en partie remplacé depuis 2013. Un changement de prestataire mal préparé qui avait entrainé une forte baisse de la disponibilité des radars et du nombre de flashs enregistrés en 2013.

Mais cette cohabitation est désormais terminée puisque depuis le 15 mars 2017, la maintenance opérationnelle de tous les radars automatiques fixes en France métropolitaine et dans les Départements et Régions d’Outre-Mer (DROM) est désormais regroupée dans un seul marché public afin d’optimiser les ressources utilisées et leur efficacité.

Le Ministère de l’Intérieur a attribué le marché au groupement SATELEC/INEO pour un montant de 62 millions d’euros.

Le contrat est conclu pour une période de 24 mois et pourra être reconduit deux fois pour une période de 1 an.
Les prestations de maintenance

La maintenance opérationnelle des radars automatiques comporte trois axes principaux: la maintenance de terrain, la télémaintenance et l’installation des cabines.

1- La maintenance de terrain

radar fixe dégradé

La maintenance de terrain comprend la maintenance préventive (remplacement des pièces soumises à vérification réglementaire et des pièces d’usure, nettoyage des équipements) mais également la maintenance corrective dont le remplacement des pièces défaillantes ou encore remise en état suite à dégradations (nettoyage, remplacement de vitres, etc) et le stockage des pièces nécessaires pour assurer la maintenance de niveau de terrain.

2- La télémaintenance

Centre National de Traitement Rennes

La télémaintenance est effectuée à distance depuis le Centre National de Traitement de Rennes. Elle permet la détection des défaillances ou des dégradations sur les équipements à l’aide de plusieurs sources (signalement à la permanence téléphonique, remontée et analyse des alarmes, analyse des MIF produits par les équipements, etc.). Les divers outils de télémaintenance et de supervision sont également utilisés pour le diagnostic des défaillances et le dépannage à distance des équipements.

3- L’installation des cabines

remplacement radar fixe

En plus des travaux de maintenance, le marché public comprend également les tâches d’installation, de dépose ou de remplacement de radars dans le cadre d’opérations de vie du parc mais également l’entretien des équipements associés (barrière de sécurité, poteau d’installation, etc).

Les radars concernés en métropole

Les prestations de maintenance opérationnelle sont différentes en fonction du type de radar concerné et de sa localisation géographique. En effet, dans tous les DROM, la maintenance opérationnelle concerne l’ensemble du parc de radars automatiques alors que dans les autres départements, la maintenance opérationnelle ne concerne que les différents modèles de radars fixes et feux rouges.

Voici dans le détail les types des radars concernés en métropole et les opérations de vie du parc prévues dans le cadre du marché public entre 2017 et 2020.

1- Les radars fixes de type MESTA

Le marché comporte la maintenance opérationnelle de tous les radars fixes de type MESTA, c’est à dire les MESTA 210, les MESTA 210C et les MESTA 210D. La zone concernée est la France Métropolitaine et les DROM.

En 2017 est prévu le remplacement de 50 radars fixes par des radars double sens.

En 2017 et en 2018 est prévu le remplacement de 200 MESTA 210 par des MESTA 210C.

2- Les radars fixes de type LYNX

Le marché comporte la maintenance opérationnelle des radars fixes de type PARIFEX LYNX, c’est à dire les 36 radars installés sous le tunnel duplex de l’A86.

En 2020 est prévu le démontage de l’ensemble des 36 radars PARIFEX LYNX du tunnel duplex de l’A86.

3- Les radars fixes de type FALCO

radar discriminant

Le marché comporte la maintenance opérationnelle des radars discriminants de type PARIFEX FALCO. Ces radars sont installés uniquement en France Métropolitaine hors Corse.

Au cours du marché, une nouvelle version du PARIFEX FALCO sera mise en service, il s’agit des radars double face.

En 2018 sont prévus le remplacement de 100 radars fixes par des radars double face et la modernisation de 150 radars discriminants en radars double face.

En 2019 est prévu la modernisation de 150 radars discriminants en radars double face.

4- Les radars feux rouges

Le marché comporte la maintenance opérationnelle des trois modèle de radars feux rouges et des radars passages à niveau. Ces radars sont installés uniquement en France Métropolitaine hors Corse.

En 2018 et en 2019 sont prévus le démontage de tous les radars feux rouges et leur remplacement par les radars multifonctions MESTA FUSION de type tourelle.

5- Les radars tronçons

Le marché comporte la maintenance opérationnelle des radars tronçons. Ces radars sont installés uniquement en France Métropolitaine hors Corse.

En 2019 et en 2020 est prévu l’installation de 50 radars tronçons de nouvelle génération adaptés à des tronçons multiples.

En 2020 est prévu le remplacement de 50 radars tronçons par des modèles de nouvelle génération.

Les prestations spécifiques dans les DROM

Les DROM sont équipés de radars automatiques mais actuellement seulement de radars fixes et de radars mobiles classiques qui seront concernés par des prestations spéciales effectuées par le titulaire du marché.

1- Les radars fixes


Au cours du marché est prévu le démontage de tous les radars fixes installés dans les DROM et leur remplacement par des radars tourelles en multipliant le nombre d’emplacements par un facteur de 3 à 5. Les remplacements sont prévus au cours des années 2018 et 2019.

Lorsque les remplacements et les nouvelles installations seront effectués, le titulaire du marché devra également assuré le déplacement des radars entre les différentes tourelles.

2- Les radars mobiles

Au cours du marché est prévu le remplacement de tous les radars mobiles classiques type MESTA 210C par le nouveau radar mobile dénommé Equipement de Terrain des Forces de l’ordre. Les remplacements sont prévus au cours des années 2018 et 2019.

3- Les radars autonomes


Au cours du marché est prévu le déploiement de plusieurs radars autonomes dans les DROM ainsi qu’en Corse. Le titulaire du marché sera chargé de ce déploiement.

J’aurais juré sur la tête de n’importe lequel d’entre vous que c’était obligatoire!!! et bien non, on nous l’à simplement fait croire !!!

Ce qui fait que si tous les automobilistes, qui en ont ras la casquette d’être pris pour des vaches à lait ,des pollueurs, des assassins en puissance, etc … ( ils sont nombreux et j’en suis) enlevaient ce macaron de leur pare brise, les forces de l’ordre passeraient pas mal de temps à vérifier que le véhicule contrôlé est bien à jour de son contrôle technique

Défaut de vignette du contrôle technique = PV ?

Gare à l’absence de vignette du contrôle technique sur le pare-brise, les forces de l’ordre ont l’ œil et vous risqueriez de vous faire « allumer » bêtement…

Qu’importe qu’un agent vous menace de vous verbaliser pour absence de vignette de contrôle technique (CT) sur le pare-brise. Légalement, vous ne risquez rien à ne pas l’apposer. Ce n’est pas obligatoire. Ce qui l’est en revanche, c’est d’être en règle dans vos visites. Et là, pas de quartier si vous êtes pris à défaut…

Pas de vignette = pas de PV

Si un agent zélé vous verbalisait pour absence de vignette -ça arrive bien qu’assez rare-, vous pourriez contester, l’amende étant non avenue. Dans tous les cas, le classement sans suite est assuré d’emblée.

Risque d’interpellations doublé

En réalité, le seul risque encouru à ne pas apposer la vignette, est de vous faire intercepter par les forces de l’ordre qui vérifieront si vous avez bien effectué le contrôle technique du véhicule. La vignette limite les contraintes d’une interpellation, (temps de perdu, présentation des papiers…) surtout si vous n’êtes pas en tout point en règle (papiers pas à jour, pneus et lumières non conformes…). Et d’avoir à contester un éventuel PV sur ce motif, toujours possible ne serait-ce que lors d’un stationnement.

Contrôle technique obligatoire dès les 4 ans de l’auto

Il est obligatoire d’effectuer le CT en temps et en heure. Soit la première visite aux 4 ans du véhicule, puis un contrôle périodique renouvelable tous les deux ans.. Pour les véhicules de collection (+ de 25 ans) le contrôle périodique est porté à 5 ans.

Des délais à respecter impérativement

Vous bénéficiez d’un délai de 6 mois avant chaque date d’anniversaire pour vous mettre à jour. Un oubli ou report et vous courez le risque d’un PV. En réalité, vous êtes passible d’une amende dès le lendemain de la date d’anniversaire, la date limite extrême. Idem si vous n’avez pas effectué la contre-visite dans les deux mois suivant le premier contrôle lorsque des réparations obligatoires sont prévues.

Pas en règle avec le CT, amende assurée

A défaut de ne pas être en conformité avec la loi, la sanction est la même dans les deux cas de figure : 135 € minorés à 90 €, ainsi que l’obligation de se mettre en règle dans les sept jours et d’en apporter la preuve. L’immobilisation du véhicule est aussi possible, quoique rare à moins qu’il ne soit jugé dangereux ou polluant.

L’amende est pour le conducteur…

Si vous n’êtes pas à jour, dépêchez-vous. Coût de l’opération entre 55 et 70 € selon que vous êtes en province ou région parisienne. Et attention, c’est le conducteur qui est verbalisable, pas le titulaire du certificat d’immatriculation !

Crédit photo : NICOLAS SOLER/AUTO PLUS

Rouler et se déplacer autrement

Du 18 au 26 mars dans toute la France

Semaine internationale de la Courtoisie sur la route
Et si pendant une semaine, on mettait notre mauvaise humeur de côté sur la route, pour la partager entre automobilistes, motards, cyclistes et piétons avec courtoisie ? C’est ce que propose la semaine internationale de la courtoisie sur la route, qui incite les usagers de la route à modifier leur comportement au volant et réduire le nombre d’accidents de la route.

A l’initiative de l’Association Française de Prévention des Comportements sur la route et en ville, elle sera accueillie pour la 4e fois au Salon Vivre Autrement, qui se déroulera du 17 au 20 mars 2017 à Paris, au Parc Floral. Sur place, l’AFPC animera l’espace « Conduire et se déplacer autrement » avec comme thème la pédagogie de la sécurité routière. Sur place, les jeunes conducteurs pourront se sensibiliser à une conduite responsable et partager leurs expériences d’apprentissage à la conduite. Leurs parents pourront s’informer sur les évolutions des cours donnés en auto-école.

Sur place, les visiteurs pourront également découvrir la bande dessinée « Brèves de volant », qui regroupent des histoires courtes d’automobilistes. Adaptée de la série télévisée éponyme diffusée sur M6 cet automne, la bande dessinée sera proposée en dédicace au salon Vivre Autrement.

Avec des hauts et des bas, la sécurité sur la route annonce des lendemains qui chantent à des familles qui pleurent.

Notre Semaine Internationale de la Courtoisie sur la route n’a d’autre vocation que de contribuer à élever le niveau de conscience de chacun : « Et vous, qu’est-ce que vous faîtes ? »

Cependant, toutes les études le montrent, l’individualisme gagne. « être arrivé avant d’être parti » (le syndrome de la catapulte ) semble le nec plus ultra d’une époque ou l ‘instantané l’emporte.

La conduite abimé du modèle dominant a tôt fait d’emporter dans ses flux ceux des récents conducteurs les plus influençables, en dépit des efforts fait par les auto-écoles, lieu essentiel de l’éducation des jeunes, dans le cadre de la réforme de Juillet 2014…

Deux études, parmi d’autres, ont retenues notre attention :

La première traite de la transgression :

Réalisée par l’Institut d’études VIAVOICE pour La Revue civique, en partenariat avec l’Express, sur la perception qu’ont les Français des réglementations, contraintes, interdits et libertés individuelles.

Ainsi, pour 67% des Français, il existe aujourd’hui « de plus en plus d’interdits, de contraintes et de surveillance ». Ils pensent en premier lieu (35%) aux règles et messages de sécurité routière. 71%des français estiment que « il faut faire davantage confiance aux citoyens, les informer et les responsabiliser ». 68 % des Français plaident pour des mesures de « prévention », permettant de faire évoluer les comportements nuisibles (par exemple à la santé ou la sécurité routière), plutôt que pour des mesures répressives

La deuxième… des effets positifs de la courtoisie sur la route.

Elle a été menée à la demande du Groupe DUNLOP GOODYEAR, par la London School of Economics, auprès de près de 9 000 conducteurs dans 15 pays européens :

A l’inverse de l’Effet Papillon (« Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? » [1972]), sous l’appellation « Effet Domino », cette étude vient à point pour renforcer, après 16 éditions de la Semaine Internationale de la Courtoisie sur la route, un des maîtres-mots les plus anciens de l’AFPC : « La Courtoisie sur la route, un Etat d’Esprit ».

87 % des conducteurs ont reconnu qu’une attitude de courtoisie peut les encourager à l’être aussi ; qu’un simple geste de courtoisie ou d’agressivité peut être le déclencheur d’une succession d’évènements qui créera un climat agréable et plus sûr ou stressant et plus dangereux.

Ainsi, une fois encore, si nous sommes bien, en matière de sécurité routière « Tous responsables », souvenons-nous, souvenez-vous, souviens-toi : dans le droit fil du Concept de Courtoisie sur la route, en réalité, piétons, conducteurs à 2/3/4/6/8 Roues, lorsque nous sommes sur la voie publique, la route ou la rue, nous sommes bien RESPONSABLES, CHACUNS.

Régis CHOMEL DE JARNIEU

Président

Association Française de Prevention des Comportements sur la route.

Un rapport qui met en avant le manque d’entretien et le risque d’augmentation des coûts

Il était temps qu’ils se réveillent, depuis des années la FFMC le clame haut et visiblement pas assez fort !!!!

Le Sénat alerte sur la dégradation des routes Le Sénat tire la sonnette d’alarme sur l’état du réseau routier. La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat vient de publier un rapport dans lequel elle pointe du doigt la dégradation de plus en plus importante du réseau routier national.

Le réseau de routes français comporte aujourd’hui plus d’un million de kilomètres, dont 11.560 km d’autoroutes, 9.645 km de nationales, 378.973 km de départementales et 673.290 km de routes communales.

S’il faut reconnaître que le maillage français est un véritable atout, l’état des infrastructures poursuit peut à peu sa dégradation. Entre 2010 et 2012, 85% des routes étaient jugées dans un état correct, en 2015 ce chiffre chutait déjà de 2%.

Certes, cette évolution reste lente, mais comme le rappelle le président de cette commission Hervé Maurey, l’objectif est de « Donner l’alerte avant qu’il ne soit trop tard, pour éviter de reproduire les mêmes erreurs que pour le réseau ferroviaire ».

Dans ses conclusions suite à la table ronde qui réunissait des représentants des gestionnaires des réseaux routiers, des entreprises du secteur et des usagers, la Commission estime que ce sont les baisses des crédits d’entretien alloués par l’Etat ainsi que l’abandon de l’écotaxe (qui devait apporter 1,2 milliards d’euros) qui ont grevé les budgets liés à l’entretien. Une situation qui s’accentue également par la diminution de 30% depuis 2008 des dépenses des départements dans l’entretien routier.

La commission met également en garde les gestionnaires des coûts que cela va induire, car une dégradation plus importante en raison de la baisse des budgets induira forcément une hausse des coûts dans le futur et une mise à niveau plus compliquée et plus chère des infrastructures. Le serpent qui se mord la queue…

Parallèlement, le rapport incite l’Etat à effectuer un contrôle précis des concessionnaires d’autoroutes quant au respect de leurs engagements pris lors du plan de relance autoroutier.

On pourra cependant regretter que seul l’aspect financier soit mis en avant dans les conclusions et pas du tout la sécurité des usagers. Car un réseau routier qui se dégrade et une cause d’augmentation de l’accidentologie ???.

Si vous souhaitez lire le rapport du sénat c’est là :
http://www.senat.fr/rap/r16-458/r16-458_mono.html

Apprendre la piste aux jeunes: une bonne initiative

L’éducation routière CRS et Attitude prévention proposent aux jeunes de toute la France des journées d’initiation aux deux-roues. Le but est de leur transmettre les règles de la conduite en sécurité.

Toute l’année, des spécialistes de la sécurité routière accueilleront gratuitement les plus de 14 ans. Les jeunes suivront des ateliers et des cours théoriques sur la sécurité en deux-roues. Les initiations seront ouvertes chaque semaine, du lundi au vendredi. De plus, une remise de prix sera organisée en présence des autorités locales.

Le programme

Le programme se divise en deux parties : la théorie, rappel des règles du code de la route et spécificités du deux-roues. Puis séance de « home-trainer », un simulateur de moto fixe destiné à la découverte de ses commandes et de leur utilisation. Deuxième partie, la pratique sur la piste : d’abord en « double commande » avec un moniteur en place arrière puis en solo, afin d’acquérir les bons gestes et les réflexes vitaux.

Pour accéder à la piste, il faudra être équipé d’un pantalon long et de chaussures fermées (gants, blouson et casque fournis).

Les dates et lieux (planning sous réserve de modifications)

•Agde (34) : du 6 au 10 mars
•Béziers (34) : du 13 au 16 mars
•Avignon (84), salon de la moto : du 24 au 26 mars
•Les Pennes Mirabeau (13) : du 28 au 31 mars
•Tulle (19) : du 10 au 14 avril
•Angers (49) : du 24 au 28 avril
•Guilherand-Granges (07) : du 9 au 12 mai
•Mende (48) : du 15 au 19 mai
•Soultz (68) : du 29 mai au 2 juin
•Grenoble (38) : du 6 au 9 juin
•Annecy (74) : du 12 au 16 juin

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet d’attitude prévention.

http://www.attitude-prevention.fr/sur-la-route.html

Les sliders, éléments incontournables des combinaisons cuir, sont bien souvent considérés comme des pièces d’usure… à juste titre d’ailleurs.

Pourtant, la majorité des grandes marques ayant pignon sur rue continuent à proposer des modèles en matière synthétique, qui, il faut le reconnaître, s’usent à vitesse grand V, notamment lorsqu’il fait très chaud ou que le revêtement est particulièrement abrasif.

Pour palier à ce problème, la marque Power-Face, importée en Suisse par MRPS, propose des sliders naturels puisqu’ils sont en bois. Le choix des coloris est vaste, mais ceci n’est pas le plus important, puisque l’atout principal se situe du côté de la longévité, ces derniers résistant jusqu’à deux fois plus longtemps que des sliders conventionnels !

Deuxième avantage, le ressenti sur la piste est plus « fluide », le glissement étant meilleur qu’avec des sliders conventionnels tout en limitant l’effet de « saccades ». Et, en plus, ça sent bon le bois brûlé pour celui qui vous suit…

Dernier avantage et non des moindres, le prix est généralement plus bas que la concurrence synthétique, alors pourquoi s’en priver ? Il vous faudra débourser CHF 49.- pour une paire en coloris naturel, CHF 51.- pour les versions noires ou rouges et CHF 55.- pour les coloris plus flashy.

Vous trouverez les sliders Power-Face sur le site de l’importateur MRPS.