La municipalité parisienne a présenté, le 29 novembre, une campagne de communication indiquant que la nouvelle vignette Crit’Air devenait obligatoire à Paris à partir du 15 janvier 2017. Une communication erronée qui révèle les incohérences de ce plan antipollution

La nouvelle vignette est-elle obligatoire pour rouler à Paris à partir du 15 janvier 2017, comme indiqué sur le flyer de la ville publié et distribué à partir du 29 novembre 2016 ? C’est faux !

Cette communication révèle les incohérences du plan anti-pollution parisien, et on vous explique pourquoi :

Le certificat pour la qualité de l’air Crit’Air n’est pas obligatoire
En l’état actuel de la législation française, rien n’oblige un conducteur à acquérir une vignette antipollution Crit’Air.
« On ne pourra pas laisser la vignette non obligatoire ad vitam æternam », avouait même Christophe Najdovski, l’adjoint à la maire de Paris chargé des Transports le 29 novembre, traduisant en creux que sa propre campagne de comm’ était fausse !

La ville de Paris avance en précurseur avec des interdictions draconiennes, qui hélas seront inefficaces sur la pollution car les émissions nocives qui pourraient ainsi être évitées représentent un faible volume en rapport avec la circulation.

Tant que la vignette ne sera pas obligatoire partout en France, cela n’aura aucun impact sur la pollution. Et d’ici à ce que le gouvernement l’impose… Avec les élections, présidentielle et législatives qui se profilent, c’est peu envisageable. L’impact sur les urnes d’une telle mesure pourrait être considérable.

Crit’Air en chiffres
Le ministère de l’Environnement avance quelques chiffres sur la vente de vignettes Crit’Air depuis l’arrivée du site internet dédié :

 Environ 120 000 vignettes ont été vendues en France,

 dont 45 000 en Ile-de-France,

 et 10 000 dans Paris.
Une quantité peu représentative en regard des 600 000 véhicules légers, dont 100 000 2-roues motorisés (2RM) circulant chaque jour dans la capitale (d’après la mairie de Paris).
Les véhicules interdits à Paris représentent 2 % de la circulation et 5 % des émissions polluantes.

Moto et scooter : pas d’emplacement fiable pour l’autocollant
Nous avons demandé à un représentant du ministère de l’Environnement où on devait apposer sa vignette sur une moto ou un scooter. Sa réponse a été évasive : « sur la face avant, comme le papillon d’assurance ». C’est clair ? Non… « Le disque est autocollant sur les deux faces », précise le fonctionnaire, pour qu’il puisse être apposé derrière une vitre, ou sur un tube de fourche, un garde-boue…

Et si on se la fait voler ? « La vignette s’autodétruit, elle ne peut être réutilisée ». Super, mais le propriétaire doit-il en racheter une ? « Oui ». Dans une voiture, on colle le certificat à l’intérieur de l’habitacle. Sur un deux-roues c’est impossible. Mais……….

Suite de l’article cliquez sur le lien

http://www.motomag.com/Vignette-antipollution-Crit-Air-de-nombreuses-incoherences.html#.WD_HrWfrs6Y

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Obligation du port des gants : doit-on acheter une paire neuve ?

Depuis le 20 novembre, conducteur et passager d’un deux-roues motorisé doivent porter des gants. Une obligation qui peut créer la confusion chez les motards entre conformité, homologation et étiquetage.
Devez-vous changer vos gants ?

Acheter une paire neuve ?

On fait le point.
Porter des gants à moto est obligatoire pour le conducteur et le passager d’un deux-roues motorisé depuis le 20 novembre dernier. Nombreuses sont les interrogations des motards : dois-je changer mes gants ?
Quelle différence entre « certifié CE » et « homologué » ? Quelle étiquette dois-je avoir sur mes gants ?
Voici notre éclairage. Dois-je acheter une paire neuve si je possède déjà des gants de moto ?
Non. Les gants doivent être « conformes à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle » : concrètement ils doivent être conçus pour limiter les risques de blessures en cas de chute.
Un organisme de contrôle s’assure que les modèles des fabricants correspondent à différents ….. la suite sur:

http://www.motomag.com/Obligation-du-port-des-gants-doit-on-acheter-une-paire-neuve.html#.WDq-_mfrs6Y

Port des gants obligatoire : la fausse « bonne idée »

mardi 20 septembre 2016

Droits dans leur bottes qu’ils ne portent pas même quand ils circulent sur leur scooter, les « Père fouettard » de la sécurité routière gouvernementale viennent de publier le décret qui rendra le port des gants obligatoire d’ici deux mois pour tous les usagers de véhicules à deux et trois roues motorisés. La FFMC regrette à nouveau qu’une mesure de bon sens soit gâchée par un énième règlement qui va transformer un peu plus les usagers en gibiers de police.

Circuler sur un deux-roues motorisé est une chose risquée… on le sait. Non pas que le véhicule soit dangereux en soi, mais son conducteur (et passager éventuel) est à cheval dessus et ne bénéficie d’aucune protection en cas de chute, de choc, d’éjection, bref en cas d’accident de la circulation. Donc, tout le monde est d’accord pour dire que sur un deux-roues, on est vulnérable et qu’il faut donc se pro-té-ger ! Les motards (ceux qui ont passé un permis moto et qui circulent le plus souvent possible à moto) le savent bien : alors que le casque est le seul équipement obligatoire, les motards portent en grande majorité un blouson renforcé, du cuir, des gants de moto, de bonnes chaussures ou des bottes.

Autrement dit, les motards font d’eux-mêmes des choses qui ne leur sont pas imposées par un texte réglementaire… ça alors ! Faut dire que les motards ont de la chance : ils aiment rouler à moto, ils lisent des journaux qui ne parlent que de ça et ça ne les dérange pas de ressembler à des motards puisqu’ils se définissent comme tels.

Mais il n’y a pas que des « motards » qui circulent à deux-roues. Dans les grandes villes où les gens sont désormais confrontés à des questions de « mobilité », il y a aussi plein de femmes et d’hommes qui circulent sur des deux-roues et qui ne sont pas des « motards », au sens passionnel du terme… en général, ils se déplacent sur des scooters correspondant à des catégories administratives auxquelles ils ont accès avec leur permis auto et une petite formation validée par une attestation. Ils portent un casque parce qu’ils savent que c’est obligatoire et aussi parce que c’est indispensable (tout de même !). Les plus avertis adoptent une veste renforcée et parfois, des gants. Pour le reste, c’est souvent le costard-cravate et les chaussures de ville (ou les escarpins) qui complètent une panoplie d’abord conforme aux codes vestimentaires en vigueur au bureau où l’on se rend à deux-roues uniquement parce c’est le mode de transport qui permet de ne pas trop perdre de temps sur des journées déjà bien chargées. Reste les ados sur leurs cyclo ou scooter… souvent en survêtement-baskets parce que les parents font peu cas de l’équipement de leurs mômes et que de toute façon, il n’y connaissent pas grand-chose non plus sur la question (faute d’information).

Brain-storming au ministère

A force de réfléchir sur la question de la sécurité des usagers en deux-roues motorisés et au terme de centaines de réunions et la publication de quelques rapports d’experts, les fonctionnaires de la Sécurité routière sont arrivés à la conviction que le port d’un équipement « adapté » permet de réduire la gravité des blessures dans les accidents de deux-roues. Avec quelques études encore plus poussées validées par des avis scientifiques (indispensable, sinon c’est pas sérieux ), les représentants des Pouvoirs publics sont également arrivés à l’hypothèse certainement probable que les motards (ceux qui ont le permis moto pour utiliser un « gros cube ») sont généralement bien équipés… en tout cas plus que ce que la réglementation ne l’exige. Admettre que des gens qui semblent aimer prendre des risques au point de s’obstiner à circuler sur ce qu’il y a de plus dangereux, puissent d’eux-mêmes se préoccuper de limiter leurs risques sans qu’une loi ne les y oblige, ça n’a pas été chose facile chez les ingénieurs de la Sécurité Routière dont le premier réflexe consiste à foutre la trouille aux gens pour leur inventer des lois supplémentaires… mais bon, ils ont fini par en convenir : les motards sont bien équipés.

Mais pour les autres, les employés de bureau en scooter et les ados, comment faire ? Ils ne lisent pas la presse moto, ils sont peu sensibilisés à leurs propres enjeux d’exposition aux risques et de toute façon, les Pouvoirs publics n’ont jamais consacré autant de moyens à leur expliquer l’intérêt de bien s’équiper qu’ils en mettent habituellement pour nous convaincre que les radars ont sauvé des vies grâce à la menace du retrait de points sur le permis.

Chassez le paternel, il revient au galop : « on va o-bli-ger les gens à s’équiper ! Ça a marché pour la ceinture en voiture, ça marchera pour les deux-roues ! Et toc ! mon p’tit Pascal, appelez le service de la réglementation, qu’ils nous concoctent un bon p’tit décret de derrière les fagots ! » Voui mais par quoi va-t-on commencer ? Le casque, c’est fait depuis longtemps… le blouson ? Hummm, ça coûte cher et puis y’a des normes, c’est compliqué, sans parler de la concurrence asiatique qui nous fait un tort terrible… les bottes alors ? Pas pratique et puis les moto-taxi ne vont pas pouvoir demander à leurs clients d’enfiler des bottes, sans compter les problèmes de tailles… Faut tenir compte de la clientèle des moto-taxi, ce sont parfois des députés ou des grands chefs d’entreprise. « Et les gants ? » « Ah, bravo Pascal ! C’est parfait, ça ! Pas trop cher, facile à transporter… et vu que les motards en portent déjà, les braillards de la Fédération des motards en colère ne vont pas nous embêter, n’peuvent pas être contre quelque chose qu’ils ont adoptés d’eux-mêmes, d’autant plus qu’ils préconisent l’équipement de protection dans toutes leurs publications… même sur leurs forums Internet, y’en a qui sont déjà d’accord. Les gants, c’est vraiment bien, ça faire une belle annonce au Jité de la télé, le ministre sera content. »

Tout de même… imaginer une loi pour imposer le port d’un équipement qui relève avant tout du simple bon sens ? N’y aurait-il pas un truc de cassé au fronton de la République, là où l’on peut lire la devise qui commence par « Liberté » ? Les fonctionnaires ministériels, garants par principe de nos valeurs républicaines répondent « qu’il n’y a que les obligations qui fonctionnent », que « la prévention ça ne marche pas » ! Mais jusqu’à présent, a t-on fait de la prévention en direction d’usagers qui ne se retrouvent pas dans les catégories habituelles, automobilistes ou motards, parce qu’ils sont justement entre les deux ? Non : rien n’a été entrepris en direction de cette catégories d’usagers de la route que les Pouvoirs publics continuent à ignorer au point de ne même pas les prendre en compte dans les plans de déplacements urbains. Et pourtant, la prévention, ça fonctionne chez les motards dont on se plait à a dire qu’ils seraient réfractaires à tout ! La preuve, ils portent des gants alors que rien ne les y obligent, sinon la conscience établie chez eux que c’est tout simplement indispensable. Les motards démontrent ainsi qu’un individu convaincu reste convaincu… alors qu’un individu simplement contraint se relâche en même temps que la pression réglementaire se relâche également, façon « pas vu pas pris ».

Si l’on veut vraiment que les gens s’approprient durablement les enjeux de sécurité routière, vaut-il mieux convaincre ou faut-il contraindre encore ?

A la FFMC, ça fait longtemps qu’on a la réponse ! Preuve en est que les motards portent des gants, des bottes, des blousons renforcés et tout le tremblement.

A partir de dimanche 20 novembre, ne pas protéger ses mains en portant des gants lorsqu’on circule sur un deux-roues motorisé sera passible d’une amende de 68 € et du retrait d’un point sur le permis de conduire. La FFMC regrette à nouveau que le simple bon sens (mettre des gants) adopté naturellement par la majorité des usagers soit gâché par un énième règlement qui va transformer un peu plus les motards en gibiers de police, tandis que le manque d’entretien du réseau routier qui se dégrade inexorablement n’a jamais été si préoccupant.

 

Ce n’est pas contre le port des gants que la FFMC proteste, mais contre le fait qu’ils deviennent « obligatoires » sous la menace d’une verbalisation et d’un retrait de points sur le permis de conduire (alors que le non port des gants ne menace pas l’intégrité d’autrui). Tout en reconnaissant que les motards sont plutôt bien équipés, le gouvernement prétend que cette mesure va protéger ceux qui sont peu conscients de leur vulnérabilité… mais avant de brandir à nouveau le bâton de la répression, ne vaudrait-il mieux pas renforcer l’information et la formation en direction des publics les moins bien informés plutôt que de durcir encore la législation ?
Nous pensons qu’en matière de sécurité routière, il vaut mieux inciter qu’obliger, suivant l’idée qu’une personne convaincue sait ce qu’elle a à faire pour se protéger et qu’elle va également en convaincre d’autres (ce qu’a toujours fait la FFMC), alors qu’une personne contrainte a tendance à refuser la contrainte, surtout quand elle est énoncée par des gens qui décident à notre place sans même écouter nos propositions (voir http://www.ffmc.asso.fr/IMG/pdf/manifeste-BD.pdf)

D’autre part, si le gouvernement se montre si préoccupé par la vulnérabilité des usagers en deux-roues, que fait-il pour infléchir la dégradation du réseau routier ? Avant de donner des leçons de sécurité aux gens, l’Etat ferait bien d’assumer ses propres responsabilités en balayant devant sa porte !

En fait, cette obligation du port des gants est surtout une mesure « cosmétique » pour le ministère de l’intérieur qui veut faire croire qu’il agit pour la Sécurité routière.

Orange avec AFP, publié le dimanche 02 octobre 2016 à 10h38

C’est une histoire de « gros sous » sur laquelle les autorités judiciaires ont quelques soupçons. Selon Mediapart, une enquête pénale pour « favoritisme et prise illégale d’intérêts » sur l’attribution de certains marchés publics a été ouverte le 29 mars dernier. Les zones d’ombre concernent des contrats passés pour le fonctionnement du parc des radars automatiques.

La procédure fait suite à une plainte initiale de « Anticor », déposée en novembre 2015. Cette association anti-corruption est connue du grand public pour avoir déjà conduit à des actions en justice dans des affaires médiatisées comme les frais de taxi de l’ancienne directrice de l’INA Agnès Saal, les sondages de l’Elysée, ou encore celle de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin.

Dans une enquête révélée samedi 1er octobre, Mediapart indique que les motifs énoncés dans la plainte ont été considérés comme « suffisamment sérieux » par la justice et son parquet national financier (PNF), qui s’intéresse aux « conditions d’attribution de quatre juteux contrats passés entre l’Etat et des sociétés du groupe Atos » entre 2003 et 2011. L’entreprise française spécialisée dans l’informatique est soupçonnée d’avoir été favorisée au détriment d’éventuels firmes concurrentes. Selon la même source, les noms de deux anciens ministres de l’Economie et des Finances ressortent dans le dossier : Thierry Breton, patron de Bercy sous Jacques Chirac entre 2005 et 2007, et Francis Mer (2002-2004).

Les deux auraient, selon Mediapart, auraient joué un rôle « dans l’attribution de certains de ces marchés et dans les commandes de prestations réclamées d’une manière générale dans le cadre du nouveau système de contrôle-sanction automatisé ». Ils avaient ensuite été nommés dans les instances dirigeantes de deux des entreprises fournissant l’Etat : Atos, et Safran (dont sa branche « Morpho » fabrique des radars)..

Circulation et pollution : les maires franciliens montent au créneau jeudi 29 septembre 2016 Tandis qu’un député de Seine-et-Marne, M. Oliver Faure, demande la tenue « d’un Grenelle de la circulation », des maires d’Île-de-France appellent la population à rejoindre la FFMC dans sa lutte contre les interdictions de circuler et dénoncent les méthodes d’exclusion auxquels se livrent des élus parisiens au prétexte de purifier l’atmosphère. De notre côté, nous continuons d’affirmer qu’en ville, les deux-roues motorisés sont une solution à la pollution. Dans le débat des « zones à circulation restreinte » (ZCR) qui va mobiliser la FFMC ce week-end avec nos manifestations dans toute la France, Olivier Faure, député de la 11è circonscription de la Seine-et Marne, vient de publier une tribune dans Le Monde et demande un « Grenelle de la circulation », voir : http://www.olivierfaure.fr/2016/09/26/tribune-dans-le-monde/ : il critique les méthodes des élus parisiens qui sanctuarisent la piétonisation de Paris et rejettent les véhicules motorisés au-delà du périph’. Il alerte sur les difficultés de transport des banlieusards. Olivier Faure a été l’un des tous premiers élus de la grande couronne parisienne à s’inquiéter des difficultés de mobilité des habitants de l’Île-de-France et il a déjà rencontré la FFMC à ce sujet. Ses inquiétudes sont également partagées par l’Association des maires franciliens qui vient de publier un communiqué de presse pour dénoncer la fermeture des voies sur berges parisiennes (voir http://fpelletant.free.fr/AMF2/cariboost_files/communiqu_C3_A9_20fermeture_20voies_20sur_20berges_20260916-page-001.jpg) et qui appelle la population à manifester les 1 et 2 octobre avec la FFMC et les collectifs de défense des automobilistes concernés par les interdictions de circulation. Au lieu de supprimer la pollution, Paris la déplace Par ailleurs, le bilan de la Journée sans voiture qui s’est déroulée à Paris dimanche 25 octobre montre que cette opération a fait baisser le niveau des émissions polluantes dans le secteur piétonnisé (-30% de dioxyde d’azote), mais que les émissions ont augmenté sur les grands axes et le périphérique (+ 35% des dioxydes d’azote en banlieue). Cela démontre qu’enlever les véhicules dans une zone ne fait que déplacer la pollution. Voir http://www.moto-net.com/article/journee-sans-voiture-ni-moto-a-paris-un-bilan-pollution-contraste.html et http://www.rtl.fr/actu/environnement/journee-sans-voiture-un-bilan-positif-a-nuancer-7784999846 D’autre part, la promesse de l’électro-mobilité chère à Christophe Najdovski (l’écologiste maire adjoint à Paris en charge des déplacements) est également à nuancer si l’on considère le véhicule électrique dans sa globalité (voir http://www.consoglobe.com/voiture-electrique-ou-thermique-le-bilan-environnemental-complet-cg), en considérant les polluants induits par la production des batteries, l’origine de l’énergie électrique et l’abandon de véhicules à essence finalement pas si polluants que ça si l’on considère leur durée de vie et leur usage. Rappelons aussi qu’un 2RM de moyenne cylindrée (300 à 650 cm3) ne consomme que peu d’essence, en moyenne 3.5 L/100 km, soit la moitié de la consommation d’une automobile moyenne confrontée aux embouteillages. La moto est une solution Quant aux 2RM motorisés, c’est toujours le meilleur moyen pour se déplacer sans perdre de temps et sans embouteillages, selon ce tableau comparatif publié sur ce même site « consoglobe » qui classe les motos dans le mode de transport moins émetteur de Co2 et de « bilan énergie » devant l’auto, le bus ou l’avion. Seul le train fait plus propre, voir : http://www.consoglobe.com/pg-comparateur-transports?menu=true. En terme de gains en temps de trajet, la Fédération européenne des associations motocyclistes l’a démontré en 2014 en réalisant un test comparatif dans plusieurs villes européennes, lire http://www.motomag.com/Europe-que-de-temps-gagne-en-ville-grace-aux-motos.html#.V-0PdiQZMqI. Enfin, les embouteillages coûtent énormément chers à la société (17 milliards €/an, selon Centre for Economics and Business research) et là encore, les 2RM sont la meilleure réponse, selon cet article de motonet.com http://www.moto-net.com/article/la-moto-permettrait-d-eviter-de-gaspiller-des-fortunes-dans-les-bouchons.html Reste le vélo à propulsion musculaire, mais pour aller de la banlieue à Paris ou de banlieue à banlieue, ça devient compliqué au-delà de 10 km de trajet. L’auteur de ces lignes en témoigne, je parcours 17 km à vélo pour me rendre à mon bureau de la FFMC, ce qui me prend 65 mn contre 25 mn quand je fais le trajet à moto.

François Pelletant » Prises de positions » Fermeture de la voie Georges Pompidou :

appel à la mobilisation et au blocage des livraisons dans Paris Fermeture de la voie Georges Pompidou :

appel à la mobilisation et au blocage des livraisons dans Paris 26 septembre 2016 Arborez l’affichette « Paris, sans la banlieue tu n’es rien ! » sur la lunette arrière de votre véhicule :

www.mairesfranciliens.fr Le Conseil de Paris vient d’adopter la fermeture des voies sur berges de la Seine.

Aussi, l’Association des Maires Franciliens que je préside, appelle à la mobilisation et bloque les livraisons de marchandises dans Paris les 3 et 4 octobre 2016. Comme ce fut le cas pour la ZCR ou toutes les restrictions de circulations mises en place ces dernières années dans la capitale, cette décision a été prise au mépris du reste de la région Ile-de-France et de la France.

L’Association des Maires Franciliens rappelle que la voie sur berges est un des axes qui pollue le moins à Paris et que cette mesure vise uniquement à satisfaire un petit groupe de résidents. Devant l’égoïsme de la municipalité parisienne, soutenue par l’Etat,

l’Association des Maires Franciliens appelle à une mobilisation de tous, les 1er, 2, 3 et 4 octobre 2016 afin de contrecarrer ce projet et protester contre la politique de circulation mise en place à Paris intra-muros. Action N°1 :

l’Association des Maires Franciliens appelle la population à participer, avec leurs véhicules, aux manifestations organisées par l’Association des Motards en Colère,

l’Association des Automobilistes Citoyens et autres collectifs, le 1er octobre 2016 en province (horaires à voir avec la FFMC dans chaque département) et le 2 octobre à Paris (rendez-vous à 14 heures au Château de Vincennes, pour ceux qui partent du 91, 12H30 parking de la Préfecture).

Action N°2 : les Maires Franciliens vont édicter des arrêtés de circulation dans les communes de Petite et Grande Couronne, interdisant durant les journées du 3 et 4 octobre 2016 le transit des transports de marchandises à destination de Paris. Les entreprises de transports, informées depuis la semaine dernière par leurs fédérations, sont invitées à décaler leurs tournées dans Paris, qui pourront reprendre le 5 octobre 2016. Action N°3 : chacun est appelé, là où il se trouve, à participer et proposer toute action visant à exprimer le caractère interdépendant de Paris et sa banlieue.

Dès à présent, l’Association des Maires Franciliens invite les franciliens à arborer l’affichette « Paris, sans la banlieue tu n’es rien ! » sur la lunette arrière de leur véhicule. .. .

Port des gants obligatoires à moto : la FFMC dénonce une surenchère réglementaire

mardi 20 septembre 2016

Droits dans leurs bottes qu’ils ne portent pas même quand ils circulent sur leur scooter, les « Père fouettard » de la sécurité routière gouvernementale viennent de publier le décret qui rendra le port des gants obligatoire d’ici deux mois pour tous les usagers de véhicules à deux et trois-roues motorisés. La FFMC regrette à nouveau qu’une mesure de bon sens soit gâchée par un énième règlement qui va transformer un peu plus les usagers en gibiers de police.

La FFMC s’est toujours opposée à l’obligation du port des gants… tout en préconisant depuis toujours le port complet d’équipements de protection. En d’autres termes, ce n’est pas contre le port des gants que la FFMC proteste, mais contre le fait qu’ils deviennent « obligatoires » sous la menace d’une verbalisation et d’un retrait de points sur le permis de conduire (alors qu’aucune vie n’est en jeu et que le non port des gants ne menace pas l’intégrité d’autrui).
Nous pensons en effet qu’en matière de sécurité routière, il vaut mieux inciter qu’obliger, suivant l’idée qu’une personne convaincue sait ce qu’elle à faire pour se protéger et qu’elle peut également tenter d’en convaincre d’autres (ce qu’a toujours fait la FFMC), alors qu’une personne contrainte a tendance à refuser la contrainte, surtout quand elle est énoncée par des gens qui décident à notre place sans même écouter nos propositions.

En fait, cette obligation du port des gants est surtout une mesure « cosmétique » pour le gouvernement qui veut faire croire qu’il agit pour la Sécurité routière… et voici pourquoi.

En revanche, les motards de la FFMC portent des bottes, ce qui peut s’avérer utile aussi pour décocher quelques coups de pieds électoraux le moment venu.

A bon entendeur…