La privatisation des radars mobiles, c’est pour l’été prochain
par Cindy Belpalme, le 14/12/2016[Réglementation]
Le gouvernement va bientôt lancer une expérimentation puis un appel d’offre afin de privatiser les radars mobiles. Explications.
L’année 2017 ne va pas tarder à arriver, et avec elle, de nombreux changements. Par exemple, la privatisation des radars. Une expérimentation débutera au début de l’année. Une fois cette expérimentation terminée, à la fin du premier semestre 2017, un appel d’offres public sera donc fait par le gouvernement.
Cette privatisation avait été annoncée par Manuel Valls, il y a un an. Il avait expliqué que cette privatisation serait mise en place suite à une augmentation du nombre des accidents de la route.
La privatisation des radars mobiles, c’est pour l’été prochain
La privatisations des radars : rouler plus longtemps pour flasher plus de véhicules
Concrètement, le problème rencontré par le gouvernement, c’est que les policiers n’ont pas assez de temps pour rouler au volant des voitures possédant des radars mobiles. Aujourd’hui, ces 383 voitures ne roulent qu’environ 1h30 par jour. Le but, c’est qu’à l’avenir, elles roulent 8 heures par jour. Bien évidemment, qui dit rouler plus longtemps, dit flasher plus de fois. Un appel d’offres public qui devrait donc être rentable pour le gouvernement.
Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière
“Nous sommes en train de faire évoluer les logiciels de nos radars mobiles pour qu’ils ne nécessitent aucune intervention humaine. Nous ne privatiserons que leur déplacement. La société qui sera désignée aura un prix fixe qui ne dépendra pas du nombre de voitures flashées. Les conducteurs suivront un trajet défini à l’avance et ne déclencheront pas les flashs. Nous voulons que les voitures roulent plus car aujourd’hui il n’y a pas assez de policiers pour les conduire toute la journée.
l’avantage c’est que ça devrait permettre de diminuer nettement le nombre de véhicules sur les routes une fois tous les permis de conduire retirés, ou alors bonjour les fausses plaques l