En 2017, il devra y avoir plus d’amendes rédigées qu’en 2016. Exactement 25%, au minimum. C’est une volonté de nos gouvernants qui vont mobiliser tous les moyens pour arriver à leurs fins.
L’annonce a été faite avant le résultat peu encourageant de la mortalité routière relevée en septembre. Comme quoi, cette dramatique comptabilité n’est pas si déterminante que ça dans les décisions gouvernementales sur une sécurité routière aux airs de fiscalité indirecte. De quoi s’agit-il ? En 2017, il devra y avoir plus d’amendes rédigées qu’en 2016. Exactement 25%, au minimum.
C’est une information relayée par le quotidien Les Echos : le gouvernement espère engranger l’an prochain 844 millions d’euros d’amendes contre 672,3 millions en 2016. En incluant les amendes majorées suite à un non-paiement, les recettes attendues montent jusqu’à 991 millions d’euros. Encore un petit effort, et le milliard sera d’actualité.
Nos politiques anticipent une multiplication des amendes en raison de l’augmentation du parc radars ainsi que le déploiement de nouveaux dispositifs de contrôle plus performants. Le parc de radars automatiques passera de 4 450 équipements cette année à environ 4 600 à la fin de l’année 2017 et jusqu’à 4 700 fin 2018.
Les radars autonomes suivront la même courbe. Sévissant dans les zones de travaux, ils seront portés à 250 fin 2016, avec un objectif de 500 équipements d’ici fin 2018. Le parc de radars sera aussi modernisé en 2017 avec notamment la mise en double-face de radars discriminants, soit les appareils fixes permettant de distinguer automatiquement les catégories de véhicules.
Les radars autonomes suivront la même courbe. Sévissant dans les zones de travaux, ils seront portés à 250 fin 2016, avec un objectif de 500 équipements d’ici fin 2018. Le parc de radars sera aussi modernisé en 2017 avec notamment la mise en double-face de radars discriminants, soit les appareils fixes permettant de distinguer automatiquement les catégories de véhicules.
Bien plus inquiétant encore, le gouvernement va accélérer son projet d’externalisation de la conduite des voitures banalisées embarquant un radar. Dès le premier trimestre 2017, des sociétés privées pourront prendre le volant de ces véhicules afin de permettre aux forces de l’ordre de se concentrer sur d’autres missions.