Depuis le 1er janvier 2016, les motos de plus de 100ch correspondant à la norme euro 4 peuvent être immatriculées en France. En revanche, les motards possédant, ou souhaitant acheter, des motos de plus de 100ch en norme euro 3 ou inférieure devront attendre ! Selon nos sources, l’arrêté permettant de débloquer cette situation devrait paraître très prochainement.

La fin du bridage à 100 chevaux des deux-roues motorisés est la réalisation d’un long travail de la FFMC auprès des instances européennes.
Depuis le 1er janvier 2016, le règlement européen 168/2013 permet aux motards français d’immatriculer une moto neuve, correspondant à la norme euro 4, sans qu’elle soit limitée en puissance.
Par ailleurs, le gouvernement s’est engagé à permettre aux motos neuves correspondantes à la norme euro 3 d’être immatriculées « en full » et à mettre en place un rétrofit (remise en configuration d’origine) pour les motos immatriculées avant le 1er janvier 2016, à la condition qu’elles soient équipées d’un ABS.

Malheureusement, ces deux dernières catégories de moto ne peuvent toujours pas bénéficier légalement de leur pleine puissance.
Cette situation, très inconfortable pour les motards concernés, mobilise l’attention de notre fédération. Ainsi, nous avons sollicité nos partenaires afin de trouver une issue rapide à cette affaire.
Selon nos sources, l’impossibilité de procéder à un rétrofit incomberait à un arrêté en attente de validation…
La FFMC, a saisi les services ministériels concernés qui lui promettent une signature et une publication au Journal officiel imminentes.

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Chaque année, la FFM et la FFMC organisent, en partenariat avec Moto Magazine et la Mutuelle des Motards, 26 week-ends de roulages gratuits sur le Circuit Carole. L’objectif principal est de permettre à tous les motards d’accéder à la piste, dans des conditions de sécurité optimales.

Géré par des motards, pour des motards

Arrivé sur le circuit, le motard est accueilli par les bénévoles de la FFMC qui vérifient que son équipement est adapté à la pratique de la piste (bottes de moto, combinaison ou pantalon et blouson de cuir, gants, casque intégral). Après l’inscription auprès du personnel ou des bénévoles du circuit, il accède à la piste pour des sessions de 15 minutes renouvelables plusieurs fois, si la fréquentation le permet.
Accueil et Animations

Situé dans la partie centrale du circuit, le local du mouvement FFMC (Motothèque), est ouvert à tous. Cet espace de 60 m² entièrement rénové est équipé d’un grand écran TV, d’ordinateurs et de tout le matériel nécessaire pour recevoir le public. Ce qui en fait un lieu d’accueil dédiée à la convivialité, ainsi qu’une boutique Moto Magazine (vente de livres, DVD, BD, T-shirts et autres produits dérivés FFMC) et un point d’information FFMC (documentations, adhésions, conseils, etc…).
Un circuit unique en France

Deuxième équipement le plus visité de Seine-Saint-Denis après le Stade de France, le Circuit Carole, a été créé en 1979 sous la pression des motards qui dénonçaient les nombreuses victimes des « runs » sauvages de Rungis et voulaient pouvoir s’adonner à leur passion en toute sécurité. Son nom lui a été donné en hommage à Carole Le Fol, motarde décédée lors d’une de ces courses, à l’âge de 18 ans. Dès lors, le circuit a toujours gardé sa vocation initiale et la conserve aujourd’hui grâce à ces 26 week-ends de roulages gratuits.
Jours et horaires d’ouverture de la piste lors des weekends gratuits

De 13h à 17h en horaires d’hiver et de 13h à 18h en horaire d’été les vendredis, samedis et dimanches.
Calendrier des week-ends gratuits

 Du 8 au 10 janvier
 Du 15 au 17 janvier
 Du 22 au 24 janvier
 Du 29 au 31 janvier

 Du 5 au 7 février
 Du 12 au 14 février
 Du 19 au 21 février
 Du 26 au 28 février

 Du 4 au 6 mars

 Du 8 au 10 avril

 Du 13 au 15 mai

 Du 17 au 19 juin

 Du 22 au 24 juillet
 Du 29 au 31 juillet

 Du 19 au 21 août

 Du 9 au 11 septembre

 Du 14 au 16 octobre
 Du 21 au 23 octobre
 Du 28 au 30 octobre

 Du 4 au 6 novembre
 Du 11 au 13 novembre
 Du 18 au 20 novembre
 Du 25 au 27 novembre

 Du 2 au 4 décembre
 Du 9 au 11 décembre
 Du 16 au 18 décembre

Comme expliqué dans le mail que vous avez recu , vous trouverez ici les courriers à envoyer au député de votre circonscription .

Pour chaque député il suffit de telecharger la lettre qui vous concerne , de l’ouvrir et modifier ce qui est ecrit en rouge en haut de la page et d’envoyer la lettre soit par la poste (conseillé) soit par mail à une des adresses que vous trouvez ci dessous .

Ceci sera pour nous le début des hostilités qui vont durer jusqu’a l’été si rien ne change . A vous de jouer maintenant !

 

Circonscription N° 1 :

(Cantons de : Bourg-en-Bresse Est, Bourg-en-Bresse Nord-Centre, Ceyzériat, Coligny, Montrevel-en-Bresse, Pont-d’Ain, Pont-de-Vaux, Saint-Trivier-de-Courtes, Treffort-Cuisiat, Viriat)

Député Mr Xavier Breton (LR)

Adresse (permanence) : 27 Rue du Docteur Hudellet 01000 Bourg-en-Bresse

Mail : xavier.breton@assemblee-nationale.fr  ou  contact@xavierbreton.fr

Courrier à envoyer : http://www.ffmc01.fr/spip01/IMG/UserFiles/Files/Xavier Breton (1ere circ).docx

 

Circonscription N° 2

(Cantons de : Lagnieu, Méximieux, Miribel, Montluel, Reyrieux, Trévoux)

Député : Mr Charles de la Verpillière (LR)

Adresse (permanence) : 4 Rue du Docteur Mehier BP 49 01152 Lagnieu Cedex

Mail : charles.delaverpilliere@assemblee-nationale.fr  ou charlesdelaverpilliere@orange.fr

Courrier à envoyer : http://www.ffmc01.fr/spip01/IMG/UserFiles/Files/Charles de la Verpillere (2ieme circ).docx

 

Circonscription N° 3

(Cantons de : Bellegarde-sur-Valserine, Belley, Collonges, Ferney-Voltaire, Gex, Seyssel)

Député : Mme Olga Givernet (LREM)

Adresse (assemblée nationale) : 126 Rue de l’Université,
 75355 Paris 07 SP

Mail : olga.givernet@assemblee-nationale.fr

Courrier à envoyer : http://www.ffmc01.fr/spip01/IMG/UserFiles/Files/Olga Givernet (3ieme circ).docx

 

Circonscription N° 4

(Cantons de : Bâgé-le-Châtel, Bourg-en-Bresse Sud, Chalamont, Châtillon-sur-Chalaronne, Péronnas, Pont-de-Veyle, Saint-Trivier-sur-Moignans, Thoissey, Villars-les-Dombes)

Député : Mr Stéphane Trompille (LREM)

Adresse (permanence) : 515 Rue Léopold le Hon
 01000 Bourg-en-Bresse

Mail : stephane.trompille@assemblee-nationale.fr   ou stephane.trompille@en-marche.fr

Courrier à envoye: http://www.ffmc01.fr/spip01/IMG/UserFiles/Files/Stéphane Trompille (4ieme circ).docx

 

Circonscription N° 5

(Cantons de : Ambérieu-en-Bugey, Brénod, Champagne-en-Valromey, Hauteville-Lompnes, Izernore, Lhuis, Nantua, Oyonnax Nord, Oyonnax Sud, Poncin, Saint-Rambert-en-Bugey, Virieu-le-Grand)

Député : Mr Damien Abad (LR)

Adresse (permanence) : 158 Rue Anatole-France
 01100 Oyonnax

Mail : damien.abad@assemblee-nationale.fr  ou contact@damien-abad.fr

Courrier à envoyer :http://www.ffmc01.fr/spip01/IMG/UserFiles/Files/Damien Abad (5ieme circ).docx

 

 

Suite aux attentats du 13 novembre dernier à Paris et à la mise en place par les pouvoirs publics de l’état d’urgence, le Bureau national de la FFMC a pris la seule décision qui lui semblait adaptée sur le moment : appeler ses militants à ne pas entraver l’action des forces de l’ordre mobilisées sur le terrain par des manifestations ou actions dont les tenants et aboutissants pouvaient paraître bien dérisoire en un pareil moment.

Or depuis, la FFMC constate un « état d’urgence » qui permet, sous couvert de lutte contre le terrorisme, de tracer, surveiller, interpeller et emprisonner des militants de la société civile, quels que soient leurs domaines d’action.

Par conséquent, au nom de ses statuts en faveur de la Liberté et des solidarités, le Bureau National de la FFMC appelle chacun à agir selon sa conscience et non selon les ordres d’un état policier qui en tant que tel, bafoue les valeurs républicaines dont il se prétend le dépositaire et le garant.

La FFMC considère plus que jamais nécessaire de reprendre le cours de ses actions dans le strict respect de ses statuts (extrait ci-dessous).

 « La FFMC agit également pour promouvoir les valeurs de solidarité, d’égalité et de liberté, visant à permettre au plus grand nombre la pratique du deux ou trois roues motorisés (du cyclo au gros cube) dans un esprit de responsabilité et d’entraide.

 Elle se prononce contre le racisme et tout ce qui tendrait à instaurer des discriminations, que ce soit l’origine ethnique, le niveau social, les choix politiques ou religieux, l’âge, le sexe ou les préférences sexuelles.

 Elle fonde son action sur la responsabilisation et la tolérance. »

Le Bureau national

Bonjour,

Une fois n’est pas coutume, la FFMC appelle ses antennes à la retenue quant aux actions de terrain et autres mobilisations fortes suite aux attaques terroristes qui ont secoué la France et le monde ce vendredi 13 novembre 2015.

Si ces dernières semaines, le National encourageait les militants à se mobiliser contre le contrôle technique moto et les interdictions de circulations, l’actualité récente doit nous inciter à une certaine retenue et à mettre de côté, du moins temporairement, certains modes d’actions, dont les manifestations de terrain que juridiquement, l’état d’urgence rendraient de toute façon pratiquement impossibles.

De plus, les médias sont focalisés sur ce drame et ses conséquences. L’opinion publique est profondément touchée et scandalisée, et les motards en colère doivent prendre leurs part de responsabilités et pour ne pas ajouter ce qui pourrait être considéré comme du chaos et de l’affolement à une situation déjà très compliquée.

A circonstances exceptionnelles, décision exceptionnelle. Cela ne signifie pas du tout que la FFMC est paralysée, mais que pour les prochains jours, elle se concentrera plutôt vers les institutionnels. La FFMC continue à œuvrer pour la défense des usagers de 2 et 3 RM, mais elle est avant tout solidaire d’une actualité lourde et dramatique.

FEMME et MOTARDE. Nouveau, c’est le premier magazine féminin dédié à la pratique de la moto et du scooter… Pour toutes celles qui rêvent de franchir le pas comme pour celles qui roulent depuis longtemps.

Les femmes conduisant un deux-roues motorisé sont de plus en plus nombreuses et ça se voit partout sur la route et dans le monde. Conscients de cette tendance, les équipementiers et constructeurs se sont pencher sur la question alors que les acteurs du milieu cosmétique loupent le coche pour le moment…

Dans ce numéro 1 de FEMME et MOTARDE, découvrez cette féminisation du monde du deux-roues motorisés au travers de conseils pratiques, de pages mode, d’essais de machines mais aussi de portraits et témoignages de femmes passionnées, anonymes ou non.

Ce numéro a été réalisé avec la participation de plusieurs utilisatrices de scooters et passionnées de motos. Elles ont largement contribué à enrichir ce numéro et apportée une aide précieuse à nos rédactrices et rédacteurs.

Le projet du Gouvernement : la mise en place d’un contrôle technique à la revente
Le 2 octobre 2015, le Comité interministériel de la sécurité routière, présidé par le Premier ministre Manuel Valls, a présenté 22 mesures dont l’objectif revendiqué est de réduire le nombre de morts sur les routes pour descendre sous la barre des 2000 tués en 2020.
Ce « plan d’action interministériel en faveur de la sécurité routière » intervient alors que, après douze années de baisse continue, la mortalité routière, toutes catégories confondues, a augmenté de 3,5 % en 2014 et de plus de 4% en 2015.
Dans ce contexte, et bien que les usagers de 2 et 3 roues motorisés (2 et 3 RM) aient connu une baisse de 11% de leur mortalité depuis 2010, 3 mesures les visent spécifiquement, officiellement pour « mieux les protéger ».
Parmi elles, la mesure n°13 consiste à instaurer, dans les 2 prochaines années, un contrôle technique lors de la vente des 2 et 3 RM d’occasion pour « sécuriser le parc d’occasion et protéger l’acheteur ».
Une mesure sans lien avec la sécurité routière
Calée sur ce qui existe déjà pour les voitures de plus de 4 ans, la mesure n’a pas vocation à protéger le conducteur de 2 ou 3 RM en tant qu’usager de la route mais simplement en tant qu’acheteur d’un véhicule. On est alors très loin des objectifs affichés par le gouvernement au point de se demander ce qui a motivé une telle décision.
La question est d’autant plus légitime que la présentation de cette mesure ne s’est accompagnée d’aucun élément concret, d’aucune statistique, qui aurait permis d’en comprendre l’intérêt.
Pour la FFMC, ce contrôle technique à la revente n’a aucun sens puisqu’il se bornera à effectuer, contre rémunération, une vérification visuelle des éléments de sécurité du véhicule que l’usager un peu informé peut tout à fait réaliser lui-même, gratuitement.
Il apparait clairement que cette mesure vient satisfaire l’appétit des enseignes de contrôle technique qui lorgnent depuis 10 ans sur l’importante source de profit que représenteraient les 3 millions de 2 et 3 RM aujourd’hui en circulation.
Une mesure qui cache un futur contrôle technique périodique
Il y a fort à parier que, dès que le réseau de centres de contrôle sera en place, ce même lobby obtiendra, toujours au prétexte de la sécurité routière, l’instauration du contrôle technique périodique pour le rentabiliser.
C’est aussi contre ce futur contrôle technique périodique que la FFMC se mobilise dès à présent en refusant ce qui en est les prémisses : le contrôle technique à la revente.
Par le passé, elle a déjà démontré que le contrôle technique périodique des 2 et 3 RM serait sans effet sur leur accidentalité.
Le rapport MAIDS (Motorcycle Accident In Depth Study), publié en 2005 après une étude approfondie de près de 1000 accidents de 2RM dans 5 pays d’Europe, a clairement établi que seul 0.7% de ces accidents avaient été directement causés par une défaillance technique du véhicule.
En 2007, le Conseil général des Ponts et Chaussées reconnaissait également, dans un rapport officiel sur le contrôle technique des 2RM, qu’il était « difficile d’établir une corrélation entre l’état du véhicule et la survenance des accidents ».
Au contraire, les chiffres de l’ONISR (Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière) établissent que ce sont les véhicules les plus récents, et donc ceux qui sont en bon état, qui sont les plus impliqués dans les accidents de la circulation. Cela n’a rien d’étonnant lorsqu’on sait que la majorité des accidents impliquant des 2RM ont pour origine des défaillances humaines.
De fait, un contrôle périodique de l’état des 2 et 3 RM s’avèrerait complètement inutile du point de vue de la sécurité routière. Ce serait une mauvaise réponse à une question qui ne se pose même pas !
Mobilisons-nous !
Dans un contexte économique de plus en plus difficile, les usagers de 2 et 3 RM refusent de payer, même quelques dizaines d’euros, une prestation dont ils n’ont pas besoin pour assurer leur sécurité. Et si le contrôle technique devait maintenir l’activité, et donc la rentabilité, des grandes enseignes de contrôle, elle condamnerait à terme celle de tous les préparateurs et accessoiristes moto puisque leurs clients ne pourraient plus « personnaliser » leur véhicule, même pour lui apporter des améliorations, qu’elles soient techniques ou esthétiques. Ce serait alors la fin de la « culture moto » telle qu’on la connait depuis toujours.
Pour qu’elle survive, mobilisons-nous, en signant la pétition et diffusant notre message sur les réseaux sociaux : stop au contrôle technique !

Plus de 50 000 manifestants contre les interdictions de circulation des 2RM
Le 10 octobre 2015, la FFMC organisait 34 manifestations qui ont rassemblé plus de 50 000 personnes venues protester contre les interdictions de circulation des deux-roues motorisés (2RM) dans les villes.


Ségolène Royal : « il faut sortir de ce problème par le haut et essayer de trouver des solutions tous ensemble »

En déplacement dans le Puy de Dôme, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a commenté, dans le quotidien La Montagne, les manifestations de la FFMC : « Les motards manifestent un peu partout, oui, mais il ne s’agit pourtant pas de prôner l’extinction des deux-roues. Pour réduire la pollution, tous les moteurs doivent s’améliorer, y compris ceux des deux-roues même s’ils ne sont pas les plus polluants. Au lieu de manifester, il faut sortir de ce problème par le haut et essayer de trouver des solutions tous ensemble », a estimé Ségolène Royal.


La FFMC demande à être reçue par la ministre de l’écologie

Nathanaël Gagnaire, délégué général de la FFMC, se réjouit de cette déclaration. Il indique : « bien que les spécificités deux-roues motorisés soient rarement prises en compte dans les plans de déplacement urbain (PDU), nous souhaitons que cela évolue et qu’une réelle concertation ait lieu afin de trouver des solutions pour lutter, avec toutes les parties prenantes, contre les problèmes de pollution dans les villes ».
Il ajoute, « malgré une demande de rendez-vous envoyée en février dernier, qui a visiblement été ignorée, nous restons prêts à discuter avec Madame Royal afin de trouver une issue positive à ce problème. Si elle le souhaite, nous sommes dès à présent à sa disposition pour convenir d’un rendez-vous ».


Pour une réelle prise en compte des 2RM

Pour conclure, Nathanaël Gagnaire déclare : « si Madame Royal accepte de nous rencontrer, […] nous serons vigilants à ce que cette discussion avec la ministre de l’Écologie ne tourne pas au simulacre de concertation, comme celui que nous avons subi ces dernières années avec le ministère de l’Intérieur en matière de sécurité routière. »

 

Les dernières mesures annoncées par le CISR du 2 octobre confirment des méthodes politiques indignes d’une démocratie. En annonçant un contrôle technique des deux-roues motorisés, le port obligatoire des gants et un énième durcissement du permis moto, le gouvernement de M. Valls vient de s’asseoir sur trois années de concertation avec les représentants de la FFMC que l’actuel locataire de Matignon était pourtant allé chercher pour légitimer la remise en selle du Conseil national de sécurité routière (CNSR).

Les commissions du CNSR auxquelles participe la FFMC ont examiné et retoqué ce qui vient d’être annoncé lors du CISR du 2 octobre qui nous ressort par la fenêtre ce qui avait été gentiment reconduit à la porte du CNSR. Alors qu’il devient vital d’associer durablement les usagers de la route aux enjeux de sécurité routière, le gouvernement fait un pas de plus dans une surenchère réglementaire et punitive qui ne fait qu’éloigner les gens non seulement des questions de sécurité routière, mais plus grave, de la politique en général en ce qu’elle peut avoir de plus noble.

A l’heure ou M. Valls et ses conseillers nous annoncent des « radars leurres », on voit déjà que les concertations et autres « tables rondes » avec eux sont aussi des leurres… c’est en tout cas le message que ce CISR nous envoie et les Motards en colère ont reçu le message 5 sur 5.

La suite, on la verra dans la rue, rendez-vous le 10 octobre dans plusieurs villes de France.

Opposés à la mise en œuvre dogmatique des plans de lutte contre la pollution à Paris et dans les autres grandes villes de France, la FFMC et la FFM appellent les usagers à manifester le 10 octobre 2015 pour que les deux-roues motorisés puissent accéder aux zones à circulation restreinte.

Le 17 aout dernier, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte a été adoptée et a permis aux communes de mettre en place des zones à circulation restreinte. La ville de Paris a déjà annoncé son plan de lutte contre la pollution en intégrant les deux-roues motorisés au dispositif de restriction au même titre que les voitures. La FFMC et la FFM regrettent cette manière dogmatique de lutter contre la pollution atmosphérique au regard du faible impact de ces véhicules dans la pollution et des impacts sociaux négatifs engendrés.

Une politique mal ciblée
Pour la FFMC et la FFM, interdire les 2RM en ville est un non-sens étant donné la faible part de ces derniers dans la pollution atmosphérique urbaine et compte tenu que ce mode de transport contribue à la fluidité de circulation et à l’optimisation de l’espace urbain dédié au stationnement. Ce constat est partagé par le Parlement européen qui a rappelé récemment l’intérêt des 2RM pour la mise en place d’une mobilité durable.

Une politique trop contraignante
La pollution atmosphérique a été occultée durant de nombreuses années par les pouvoirs publics. Ils ne peuvent aujourd’hui vouloir rattraper leur retard en restreignant de manière disproportionnée les libertés des usagers. Aussi, pour le trafic routier, des progrès notables sont déjà là grâce à l’évolution des normes antipollution, permettant au renouvellement naturel du parc de véhicules d’avoir un effet très positif sur la qualité de l’air.

Une politique antisociale
Le besoin de mobilité des personnes ne peut être sacrifié sans une réflexion en amont sur l’organisation économique et sociale des territoires. La mise en place de zones à circulation restreinte, basée sur l’année de mise en circulation des véhicules, discrimine les plus bas revenus qui ne pourront pas se payer de véhicule neuf alors qu’ils ont un besoin vital de se déplacer.

Toutes les informations sur les lieux et horaires de rendez-vous très prochainement.

Contacts presse :
Fédération Française des Motards en Colère – 01 48 18 03 20
Fédération Française de Motocyclisme – 01 49 23 77 24