A l’heure des interdictions de circulation, les arguments en faveur de l’usage de deux-roues motorisés (2RM) ne manquent pas. Mais un argument est rarement abordé : le plan économique ! On sait en effet que les embouteillages coûtent cher. Selon les études réalisées, si les chiffres peuvent être discutés dans le détail, le principe est évident. Plus de temps passé dans les bouchons coûte directement et indirectement à l’ensemble de la société ! Directement par les coûts en carburant et en temps perdu, et indirectement par la répercussion sur les prix des biens et services vendus par les entreprises. Une évidence : si je suis dans les bouchons, je ne suis pas en train de travailler, donc pas en train de produire de la richesse !

Une addition très lourde !
Selon une étude des anglais cebr (cebr.com) publiée sur le site www.planetoscope.com , qui reprend les données collectées par la société Inrix, Paris serait la 35ème ville la pire du monde, la 5ème d’Europe et bien entendu la pire de France. Le parisien moyen passerait ainsi deux semaines par an coincé dans sa voiture ! Le coût total français en 2013 serait de 17 milliards d’Euros, et une projection estime à 22 milliards le coût prévisible en 2030 ! Et à ce facteur économique, aucun remplacement de moteur thermique par un moteur électrique, à hydrogène ou à poudre de Perlimpinpin n’apporte de résolution.
Deux semaines perdues dans les bouchons, c’est aussi (surtout ?) autant de temps qu’on ne passe pas en famille ou entre amis. C’est du temps de repos en moins, du confort de vie « volé » par les embouteillages. Autant de temps que nous rend l’utilisation de 2RM pour s’occuper de nos enfants plutôt que les faire garder, pour consacrer ce temps à notre famille, nos amis, notre vie sociale. Autant de temps que rend l’usage d’un deux-roues motorisé au lieu d’une voiture à l’ensemble de la société. Autant d’argent dilapidé en moins dans les embouteillages.
Conclusion ? Le 2RM en ville permet donc non seulement à son usager de s’affranchir des bouchons, aux autres usagers d’en connaître moins, à l’ensemble de la société de faire baisser les émissions polluantes, mais aussi de produire mieux en couter moins, et de retrouver une qualité de vie perdue dans les bouchons !

Et on veut nous interdire de circuler au prétexte de l’utilisation de véhicules trop vieux ? Les chiffres et le vivre-ensemble disent le contraire : Mesdames et Messieurs nos gouvernants, tenez-en compte !

La FEMA, fédération européenne des associations motocyclistes, a organisé à travers l’Europe des tests comparatifs de mobilité entre différents modes de transport. Transports en commun, voitures, deux-roues motorisés (2RM), vélos ont été comparés sur des trajets identiques dans 7 pays d’Europe à des heures de pointe du trafic. La FFMC montre une forte participation à ces tests : 7 antennes ont réalisé ce test dans 7 grandes agglomérations françaises.

Sans surprise, c’est encore et toujours le deux-roues motorisé qui fait la preuve de son efficacité ! Le trajet est en moyenne 1.5 fois plus lent en voiture, cyclo ou vélo, et 2 fois plus lent en transports en commun, de loin le moins efficace. Le test souligne également le coût, qui là encore sans surprise est le plus élevé pour la voiture.
Au-delà des coûts liés à la dépréciation du véhicule, aux taxes, assurances, entretien et carburant, le conducteur en voiture devra s’acquitter de péages citadins dans plusieurs cas. Le coût des transports publics est très variable d’un pays et même d’une ville à une autre. Ainsi, les transports en public sont parfois les plus économiques devant vélos et 2RM, mais pas toujours. Reste à considérer les nuisances en matière de pollution, dont les transports en commun en sont pas exempts ! (Note : voir les taux de particules fines du métro parisien par exemple).
Ce que prouvent nos tests est surtout que le deux-roues motorisé reste une solution efficace contre les problèmes de congestion des villes. Ils ne restent pas bloqués, et ne tournent pas pour chercher un stationnement. Du point de vue économique, une étude basée sur les données de la société Inrix montre qu’un conducteur anglais passe en moyenne 44 heures par an pour chercher une place de stationnement ! (Note : en France, un conducteur perd en moyenne l’équivalent de deux semaines ouvrées dans les encombrements d’après cette même étude).
Les 2RM ont besoin de beaucoup moins d’’espace que les voitures ! Une étude allemande de la société Apcoa montre qu’un conducteur de voiture allemand perd en moyenne 10 minutes pour trouver une place de stationnement, 15 minutes pour un italien. L’impact global de cette recherche de stationnement représente 30% du total des émissions ! Le 2RM est donc là aussi une solution crédible en matière de lutte contre la pollution, puisqu’il ne participe pas à ce supplément de pollution lié à la recherche de place.

Une fois encore, les tests européens de mobilité de la FEMA et de la FFMC démontrent que les 2RM sont une partie de la solution à l’encombrement et à la pollution des villes.

 Voir sur le site de la FEMA (en anglais)

La Fédération Française de Motocyclisme (FFM), partenaire de la FFMC, édite un beau livre sur l’histoire qui a mené à la création du circuit Carole. Cette histoire est importante dans celle de la FFMC, car les mouvements qui ont conduit à la création de Carole et à celle de la FFMC sont parallèles. On y retrouve nombre de thématiques de défense de notre passion. Une histoire qui commence au début des années 70, et qui continue de nos jours, on l’espère encore longtemps !

Mercredi 7 juin, à l’invitation de la FFM, la FFMC représentée par Didier RENOUX, chargé de communication et Philippe Guérin, mandataire national FFMC circuits et relations FFMC/FFM, est bien présente sur le site du circuit Carole à Tremblay-en-France pour la présentation du livre qui retrace son histoire édité par la FFM.




Le président de la FFM, Jacques BOLLE (à droite sur la photo), nous présente avec Zef Enault (au micro), qui l’a écrit, toute l’histoire de ce circuit mythique. D’entrée, et pour ceux qui le ne sauraient pas, rappelons que le mouvement motard que nous sommes vient en grande partie de la lutte des motards pour la création en 1979 de ce circuit après le décès de Carole Le FOL. La FFMC naitra de ce combat, ainsi que celui de la vignette moto et bien d’autres encore.

La chronologie récente : en 2006, la FFMC s’inquiète de la possible disparition du circuit Carole et contacte la FFM à ce sujet, en effet, il nous parait inamissible que cet emblématique circuit disparaisse.
Après d’âpres discussions, les deux fédérations, unies sur le sujet, engagent le combat et en 2011, aboutissent à la remise aux normes du circuit (deux millions d’euros de travaux). En parallèle, le Conseil Général de Seine Saint-Denis jette l’éponge, et la gestion du circuit est confiée, suite à un appel d’offres, à la FFM. Grand bien leur en a pris, car aujourd’hui, l’équilibre financier est atteint, ce qui n’était jamais arrivé depuis la création du circuit, qui perdait aux alentours de 350000 euros par an, tout en conservant son aspect social d’origine, à savoir l’ouverture de 26 W.E. par an, et ce gratuitement, aux motos immatriculées, c’est-à-dire vous et moi.
Un circuit de motards, gérés par des motards passionnés, c’était donc bien la solution !
Cet objectif, n’aurait jamais pu être atteint, sans une forte cohésion au sein de la FFMC, Guillaume CHOCTEAU du Bureau national de l’époque en premier, a confié cette lourde tâche de mandataire Circuits à Philippe Guérin, confirmé ensuite par France WOLF, actuelle coordinatrice du Bureau national, et bien sûr, tous les bureaux nationaux de la FFMC, sans oublier les éditions de la FFMC, toujours à nos côtés.
Notre force est dans ce dossier, comme dans bien d’autres, est donc notre union et non notre division. Nous arrivons à tout quand nous sommes unis.
Vous noterez également quand vous verrez ce livre que le logo de la FFMC est présent sur la couverture et que de nombreuses références à notre fédération y sont inscrites.
Si vous souhaitez vous procurer ce livre, il est disponible sur le site de la FFM au tarif de 39 € port compris (voir lien sous l’image du livre).

Philippe GUERIN – Mandataire national circuits et relations FFMC/FFM
Didier RENOUX – Chargé de communication à la FFMC

Pour commander le livre sur le site de la FFM

LE SUPPORT POUR LA DIFFUSION DES VALEURS DE LA FFMC ACTUALITÉS

Zones à circulation restreinte : Paris de plus en plus seule, des avancées en régions page 10 1er Electric Night Ride à Anvers (Belgique), un rassemblement de motos électriques page 18 Portrait : Mickaël Roux, auteur de BD page 22 SPÉCIAL SALON Nouveautés moto et équipement 2017 Sport-tourisme page 28 Hypersport page 32 Néorétros page 36 Roadsters page 40 Routières page 45 Trails page 46 Équipements page 50 ESSAIS NOUVEAUTÉS Moto Guzzi MGX-21 page 54 BMW G 310 R page 60 MATCH ROADSTERS SPORT BMW S 1000 R / Yamaha MT-10 page 64 NOSTALGIE Triumph 900 Thunderbird Sport page 74 SOCIÉTÉ Des tasses pour un Bol, des ados en 50 cm3 en route vers le Castellet page 80 ÉQUIPEMENTS 10 paires de gants mi-saison page 86 Les produits du mois page 96 REPORTAGE Morning Rides, des virées matinales dans Paris page 98 PRATIQUE Occasion : Suzuki SV 650, nouveaux ou anciens modèles ? page 104 Cote de l’occasion, prix du neuf & petites annonces page 108 Mécanique : Mécanique : l’échappement, pourquoi, comment page 110 Vos droits : litige pour 2 euros, faut-il laisser tomber ? page 112 Tourisme : balade dans le Cantal page 114

La seule revue spécialisée qui nous défende et nous explique la motophobie ambiante, des essais, et un reportage sur la concentration des chamois

Cette concentration emblématique de toute une génération de (vieux motards).Des souvenirs encore vivaces et un contexte enjolivé avec le temps.

retour sur la renaissance d’un rassemblement  qui ne sera jamais plus comme avant mais qui ne demande qu’à faire sa place.

Dans l’agenda la 01 annonce sa prochaine soirée test code de la route une initiative qui reçoit beaucoup d’encouragements, le résultat ne dépend que de vous tous

L’A.F.D.M. est à l’origine de la mise en place de stages de perfectionnement à la conduite moto dès le début des années 80. De nombreux motards, même prudents, roulent en ayant peur car ayant déjà été victimes d’une situation qu’ils n’ont su analyser et gérer correctement. Certains, très expérimentés, se posent des questions sur leur pratique. D’autres encore débutent et sont conscients de leurs lacunes et des limites d’une formation initiale bien courte et parfois bâclée. Un complément de formation, quel que soit l’âge et l’expérience, est donc toujours le bienvenu.