Les ports OBD, vous savez ce que sait ? Dans le monde de l’automobile, c’est déjà bien connu. Il s’agit de la prise diagnostic qui révèle tout ce qu’il y a à faire sur l’engin mécanisé. Un système déjà incontournable mais qui arrive seulement dans la moto. Une moto qui va devoir vite s’adapter car le dispositif va être obligatoire dès le 1er janvier 2017. Un accès aux informations et sa machine qui va aussi libérer le marché de l’entretien.
Les ports OBD donneront accès direct au bulletin de santé de votre moto. Une opportunité qui va révolutionner le secteur de l’après-vente dans un univers où le concessionnaire a encore prise sur le déroulé de la vie du brêlon. Une nécessité lorsque l’on sait que la rentabilité de nos concessionnaires repose beaucoup sur les ateliers de réparation.
Or, avec ces ports OBD, quiconque pourra brancher un ordinateur sur la machine pour établir son bulletin de santé, et savoir quelles réparations effectuer le cas échéant. Et impossible d’y couper : la démarche sera obligatoire sur les nouveaux deux-roues dès les 50 cm3, à compter du 1e janvier 2017. Bientôt, un mécanicien multimarque pourra tout faire.
Mieux, la moto pourrait voir surgir des Norauto et autres Feu vert dédiés, ce que connaît déjà l’automobile. On rappellera que ces enseignes prennent déjà l’entretien des scooters. Pour le moment, l’emprise des Dafy et autres Moto-Expert restent confidentiels. Mais ça pourrait vite changer.
Face à cette libéralisation du marché de l’entretien annoncé, les marques s’organisent. Les LOA se multiplient, ce qui oblige une virée chez le concessionnaire pour l’entretien. On augmente la plage d’ouverture des ateliers, et on réduit les délais de réparation et les constructeurs jouent sur le savoir- faire et la bonne réputation de son réseau.
Mais au final, ce qui emportera la décision, c’est le prix. Les OBD offrent une opportunité à une attaque d’envergure d’une puissant groupe déterminé à rafler la mise…