Nombre de décès dus à l’excès de sel en France

 Les industriels du sel contestent le chiffre de 35 000 décès.

Le Comité des Salines de France a intenté un procès au chercheur de l’Inserm (et a perdu).

Les Français consomment 4 fois plus de sel qu’ils n’en ont besoin et, selon le chercheur de l’Inserm,Pierre Meneton, l’excès de sel serait responsable de 35 000 décès par an en France, soit 96 décès par jour du fait d’une alimentation trop salée !

L’excès de sel est responsable d’hypertension et se niche dans tous les aliments modernes : le pain, le fromage, la charcuterie, les plats préparés, le ketchup, etc.

Depuis le 1er janvier 4 494 Décès dus au sel !!!

 Toujours trop dans l’alimentation ! Combien de décès dus à l’excès de sel en France ? Les industriels du sel contestent le chiffre de 35 000 décès.

Le Comité des Salines de France a intenté un procès au chercheur de l’Inserm (et a perdu). Bien que les Besoins Nutritionnels en sel ne soient que de 1 à 2 g/jour, Les objectifs des Programmes Nationaux Nutrition Santé (PNNS 1 et 2) successifs, et du dernier, le PNNS 3 (2011-2015) est d’atteindre l’objectif fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : 5 grammes de sel par jour ! La consommation réelle de sel des Français en 2012 10g/jour pour les hommes 8g/jour pour les femmes

Face à une telle hécatombe,va falloir mettre des salières leurres sur les tables !!!!!

Plus d’un mois et demi après la fin des 100 chevaux en France, le Gouvernement reste muet sur le calendrier de sa mise en place. Cette attente impacte très négativement un secteur de l’économie française et laisse les usagers dans une situation insupportable.
La FFMC et la FFM demandent à madame Royal de réagir rapidement.

Le bridage à 100 chevaux devrait être de l’histoire ancienne depuis le 1er janvier 2016. Mais deux actes manquent à l’appel : la publication d’un décret modifiant le code de la route et la signature, par madame Royal, d’un arrêté ministériel. Cependant, ni l’un ni l’autre ne semblent prêts, plongeant la filière professionnelle et de nombreux usagers dans une incertitude totalement inédite !

Seule une minorité de motos de plus de 100 ch et répondant à la directive 168/2013 (norme euro 4) peuvent être immatriculées en toute légalité.
Pour les autres véhicules, conformes aux directives 92/61/CEE et 2002/24/CE et équipées d’un freinage ABS, c’est le vide juridique.
Cette inertie du ministère de l’environnement a des conséquences lourdes sur tout un secteur économique en bloquant la délivrance de certificats d’immatriculations pour des milliers de véhicules depuis près d’un mois et demi.

La FFMC et la FFM condamnent fermement cette situation inacceptable pour les usagers causée par les Pouvoirs publics. Les deux associations demandent à Ségolène Royal de communiquer immédiatement un agenda précis pour la fin des 100 chevaux.

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PROGRAMME SORTIES 2016

LA SARDAIGNE : 29/04 au 08/05

GLACIER 3000 : 24/06 au 26/06

LES DOLOMITES : 14/07 au 18/07

LE DESERT DES BARDENAS : 09/09 au 11/09

EN SOUVENIR DE PHIL : 01/10

En 2016 nous sortons des balades, pour entreprendre ce que nous pouvons appeler des voyages, pas de panique quand même, nous continuerons à sillonner nos régions le temps d’une journée, voir d’un weekend, vous en serez avertis par mail assez longtemps à l’avance de façon à pouvoir venir enrouler des kms en notre compagnie.

 

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La pollution du transport maritime plus dangereuse que celle du transport automobile

Le Monde.fr | 22.07.2015 à 15h29 • Mis à jour le 23.07.2015 à 10h30 | Par Laetitia Van Eeckhout

Des études révèlent que le carburant des navires, qui émet beaucoup d’oxydes de soufre, est à l’origine de 60 000 morts prématurées en Europe.

Mardi 21 juillet, tandis que la ministre de l’écologie Ségolène Royal décidait de reporter ses annonces pour lutter contre la pollution de l’air, des associations environnementales mettaient les projecteurs sur une source méconnue d’émissions de polluants :

France nature environnement (FNE) et l’ONG allemande NABU lançaient, depuis le port de Marseille, une campagne de sensibilisation sur la pollution générée par le transport maritime.

Une pollution plus dangereuse que celle du transport automobile.

Les navires marchands comme les bateaux de croisière utilisent essentiellement comme carburant un fioul lourd, sous-produit du pétrole, qui émet en grandes quantités de particules fines, des oxydes d’azotes, et surtout, des oxydes de soufre.

Ce polluant est l’un des principaux facteurs à l’origine du problème d’acidification des pluies et se révèle très toxique pour la santé humaine.

Dans une étude publiée début juin, l’université de Rostock et le centre de recherche sur l’environnement allemand Helmholtz Zentrum Munich établissent un lien sans équivoque entre les gaz d’échappement des cargos et des maladies graves. A l’origine de maladies pulmonaires et cardiovasculaires sévères, les émissions du transport maritime, selon cette étude, provoquent 60 000 décès prématurés par an dans l’Union européenne.

Coût pour les services de santé européens : 58 milliards d’euros.

Combustibles non taxés Les habitants des régions côtières courent le plus de risques, selon ces chercheurs qui estiment que la moitié de la pollution de l’air liée aux particules dans les zones côtières et portuaires provient des émissions de bateaux.

Des données provenant des services de surveillance de la santé publique de Long Beach dans le district de Los Angeles (Etats-Unis) révèlent que les populations vivant à proximité de l’enclave portuaire connaissent des niveaux d’asthme, de maladies cardiovasculaires et de dépression supérieurs de 3 % en moyenne à ceux des autres habitants de la ville. Si des mesures ont été prises pour réduire les polluants issus du diesel utilisé par les voitures et camions.

les carburants maritimes, bien plus toxiques, restent étonnamment peu réglementés.

« Les carburants maritimes ont une teneur en soufre plus de 3 000 fois supérieure à celle des carburants utilisés par les voitures et les camions.

Pourtant, le transport routier paie des taxes sur les carburants et le transport maritime utilise des combustibles non taxés », souligne Adrien Brunetti, coordinateur du réseau santé environnement de FNE. « La priorité doit être de changer le carburant des bateaux commerciaux. Même si le transport maritime passait au diesel utilisé pour les voitures, on réduirait déjà sensiblement leur pollution », relève Adrien Brunetti, de France nature environnement

La réglementation dans ce secteur est essentiellement internationale. La convention Marpol (pollution marine) établie par l’Organisation maritime internationale a mis en place des zones d’émissions contrôlées dans lesquelles les teneurs en soufre des carburants sont réglementées (Sulphur Emissions Control Areas, SECAs). Ainsi, depuis le 1er janvier, en Manche, dans la mer Baltique et la mer du Nord, comme dans presque toutes les zones côtières américaines et canadiennes, les navires ne peuvent plus utiliser de carburant contenant plus de 0,1 % de soufre. « En Méditerranée, où les taux peuvent s’élever jusqu’à 4 %, ce seuil ne s’appliquera qu’à partir de 2020 ou 2025 », déplore France nature environnement, dénonçant le manque de volonté des Etats participant à la convention Marpol, et notamment de la France. La France mise en demeure Le 29 avril, l’Hexagone s’est d’ailleurs vu adresser par la Commission européenne une mise en demeure pour retard dans la transposition de la directive « soufre » réglementant les émissions dégagées par les navires.

Déclinaison de la convention Marpol, cette directive, adoptée en octobre 2012, impose aux Etats membres de faire respecter les seuils limites prévus dans les SECAs. Sa transposition devait être achevée le 18 juin 2014. Il a fallu attendre la loi de transition énergétique pour que la France prenne une première initiative pour lutter contre cette pollution des navires.

Ce texte qui doit être définitivement voté ce mercredi 22 juillet, prévoit que « l’Etat favorise, notamment en soutenant des opérations pilotes, l’installation de systèmes de distribution de gaz naturel liquéfié et d’alimentation électrique à quai dans les ports pour les navires et les bateaux ». « Coûteux pour les finances publiques, ce type d’installations ne vise qu’à limiter les émissions des navires à quai. Il ne s’attaque pas au cœur du problème. La priorité doit être de changer le carburant des bateaux commerciaux. Même si le transport maritime passait au diesel utilisé pour les voitures, on réduirait déjà sensiblement leur pollution », relève Adrien Brunetti, qui observe qu’un peu partout dans le monde, des initiatives sont prises par les autorités portuaires pour encourager la diminution de soufre dans les carburants.

Dans les ports de Seattle ou de Houston par exemple, une compensation est versée aux armateurs pour le surcoût qu’entraîne le changement de carburant. Le port de Singapour, lui, module ses taxes portuaires en fonction du type de carburant. Il serait déjà possible de limiter les émissions de soufre émises par les cargos en filtrant leur gaz d’échappement. Les navires de croisière notamment circulent en effet sans aucun système de filtration.

« Des filtres à particules sont bien installés sur les véhicules automobiles. Pourquoi, interpelle encore Alain Brunetti, n’en va-t-il pas de même pour les navires, alors que les carburants sont beaucoup plus polluants ? » En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/22/la-pollution-du-transport-maritime-plus-dangereuse-que-celle-du-transport-automobile_4694015_3244.html#o5z4EqZS9kY7SJ7E.99

Un cargo pollue autant que: tenez vous bien!!!!20 000 000 de voitures et il y a 60 000 cargos qui sillonnent les mers

Quand je pense que l’on veut m’interdire l’usage de ma 600 fazer au prétexte qu’elle pollue, laissez moi rire !!!!

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Qui n’a pas rigolé en écoutant une histoire belge ???

Personne je pense. Nous nous sommes tous bien moqué de nos amis belges, qui nous le rendent bien d’ailleurs .

Mais, lorsque vous aurez vu ce petit clip vidéo sur l’apprentissage de la conduite en voiture , vous serez certainement moins rigolard lorsque vous croiserez un Belge.

Voilà une façon intelligente de faire toucher du doigt la dangerosité du téléphone au volant .

https://www.youtube.com/embed/p7RnH5W_NrY

Si nos « gouvernants » étaient aussi intelligents que cette vidéo, ils seraient peut être possible de réduire le nombre de morts et blessés sur la route .

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Depuis le 1er janvier 2016, il devrait être possible d’acheter une moto de plus de 100 cv en toute légalité en France.

Hors le décret d’application de cette réglementation (qui met fin à 30 ans d’idiotie motophobe ) n’est à ce jour toujours pas publié.

Cela emmerde le monde motard dans sa totalité.

Les concessionnaires qui ne peuvent livrer les motos neuves.

Les acheteurs potentiels qui hésitent.

Les autres qui voudraient savoir ce qu’il advient du rétrofit.

Tout le monde attend le bon vouloir de nos « gouvernants » qui trouvent plus urgent de faire changer les normes de pollution de voitures (afin qu’elles rentrent dans le cadre vertueux de l’écologie restrictive) que de ce mettre en conformité avec la réglementation Européenne.

J’en profite pour exprimer ma colère au sujet de cette modification des normes de pollution des voitures.

Nos  » gouvernants » (principalement les maires des grandes villes de France) veulent limiter nos droits à nous déplacer ou et comme bon nous semble dans les centres villes sous prétexte de pollution. Et on double le droit à polluer des voitures neuves !!! De qui se moque-t-on ???

Si vous voulez participer au combat, voici un moyen simple :

écrivez votre colère au ministère de « l’écologie » sois disant responsable de ce dossier.

Pour cela :

1/ rendez vous sur le site du ministere http://www.developpement-durable.gouv.fr/

2/complètement en bas de la page cliquez sur coordonnées

3/renseignez votre adresse mail, vous allez recevoir un mail de confirmation

4/remplissez les cases et écrivez votre colère, vous trouverez plus bas la façon dont j’ai respectueusement exprimer la mienne

Vos actions feront bouger les choses ,car plus nombreux, plus forts

 

 

Bonjour
Je suis sur le point de commander une moto chez mon concessionnaire.
Mais avant je voudrais être certain de pouvoir disposer de mon véhicule en version 2016 c’est à dire libérer de la contrainte du bridage à 106 chevaux.
Je sais que depuis le 1er janvier 2016, c’est possible, mais vos services tardent à publier le décret d’application qui permettra enfin de rouler comme tous les Européens.
Quand est-il de la publication de ce décret que le monde motard attend avec une impatience légitime ?

Et ci dessous la suite de l’histoire

 

Je viens de recevoir une réponse au mail envoyer hier au ministère de l »écologie ».

Ils se foutent de notre gueule. Des copains qui ont commandé des motos chez BMW modèle 2016 sont toujours dans l’attente des papiers permettant l’immatriculation de leur motos.

Le constructeur n’a rien lui permettant de référencer une moto de plus de 100 cv aux services des mines ou en préfecture.

Ils annoncent une réponse dans 2/3 mois pour le rétrofit.

je crois vraiment qu’il faut agir vite et fort

voilà la réponse:

« DGEC/SCEE/SD6 (Sous-direction de la sécurité et des émissions des véhicules) emis par GEHIN Murielle (Chargée de mission) – DGEC/SCEE/SD6/6C » <murielle.gehin.-.sd6.scee.dgec@developpement-durable.gouv.fr>

15:32 (Il y a 20 minutes)

À moi
Bonjour,

Le règlement UE 168/2013 du 15 janvier 2013 ne permet plus à un Etat membre de limiter la puissance des motocyclettes immatriculées sur son territoire.
La France applique cette disposition et les quelques modèles de motocyclettes aujourd’hui réceptionnés selon ce règlement sont immatriculés en France même si leur puissance est supérieure à 100Cv.

Cela ne concerne pas les motocyclettes neuves ou usagées homologuées selon les directives 92/61/CE ou 2002/24/CE pour lesquelles la France peut légalement en limiter la puissance.
Pour autant et suite à la demande des professionnels et des utilisateurs, les autorités françaises ont travaillé sur un projet de texte qui permettrait de débrider les motocyclettes équipées d’un ABS et ont engagé la modification du code de la route.

Compte tenu de l’avancement de ce dossier, il est raisonnable de prévoir un délai de 2 à 3 mois.

Cordialement

La sous-direction « sécurité et émissions des véhicules »

Le 04/02/2016 14:58, « Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie (par Intranet, dépôt depot-sve.medd-mletr.csexterne2@developpement-durable.gouv.fr) » a écrit :
> Bonjour,
>
> Ci dessous détails d’une nouvelle demande :
>
> Mode de réponse : Courrier électronique
> Nom : Ecochard
> Prénom : Michel
> Courriel : mecocoche@gmail.com
> Adresse : 1878 chemin du mas cottier
> Code postal : 01370
> Ville : TREFFORT CUISIAT
> Pays : France
> Thème : Transports – Réglementation technique des véhicules
> Zone géographique : France
>
> Texte du message de l’usager : Bonjour
> Je suis sur le point de commander une moto chez mon concessionnaire.
> Mais avant je voudrais être certain de pouvoir disposer de mon véhicule
> en version 2016 c’est à dire libérer de la contrainte du bridage à 106
> chevaux.
> Je sais que depuis le 1er janvier 2016, c’est possible, mais vos services
> tardent à publier le décret d’application qui permettra enfin de rouler
> comme tous les Européens.
> Quand est-il de la publication de ce décret que le monde motard attend
> avec une impatience légitime ?

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« Il y a le froid, et puis il y a le froid en moto. Avoir froid en moto, c’est comme se faire frapper par de froids marteaux tout en prenant des coups de pieds de bottes froides, c’est un froid qui vous brise les os.

Les grandes mains du vent pressent la chaleur hors de mon corps et le balayent d’un revers ; piégé par une pluie froide d’octobre, les gouttes ne ressemblent pas à de l’eau. Elles sont comme des tessons d’os tombés des cieux de l’enfer pour me transpercer le visage.

J’attends d’arriver avec mes joues et mon front maculés de sang, mais ce n’est qu’une illusion, la misère d’un système nerveux qui n’est pas conçu pour des vitesses d’autoroute.

Malgré cela, il m’est difficile de renoncer à ma moto à l’automne, et je me presse de la remettre sur la route au printemps ; de tels moments de folie sont normaux parmi les motards. Quand vous introduisez une moto dans votre vie vous êtes changé à tout jamais.

Les lettres « MC » sont inscrites sur votre permis de conduire à côté de votre sexe et votre poids, comme si « motocyclette » était un autre de vos traits physiques, ou peut-être bien une condition mentale. Mais quand finalement arrivent les beaux jours, toutes les gouttes froides et les averses sont remboursées intégralement, car un été n’a pas de prix.

Une moto n’est pas simplement une voiture à deux roues ; la différence entre conduire une voiture et chevaucher une moto est comme la différence entre regarder la télévision et vivre votre vie. Nous passons tout notre temps enfermés dans des boites, et les voitures ne sont que les boites roulantes qui nous passent de la boite-maison à la boite-boulot puis à la boite-supermarché et retour ; tout le temps englouti dans de l’air rance, avec une température régulée, isolés du bruit, et dans l’odeur de tapis. Sur une moto, je sais que je suis vivant.

Quand je pilote, même le quotidien me paraît étrange et glorieux. L’air a du poids et de la substance lorsque je le pourfends, et son toucher est aussi intime que celui de l’eau pour un nageur. Je sens les masses d’air froid qui stagnent sous les arbres et les et les rayons chauds du soleil qui les transpercent. Je vois tout dans un arc de 360 degrés, en haut, en bas et tout autour, plus large que le Pana Vision et que l’IMAX, et sans les restrictions d’un plafond ou d’un tableau de bord.

Parfois j’entends même de la musique. C’est comme entendre des téléphones fantômes sous la douche, ou de fausses sonnettes quand on passe l’aspirateur ; le cerveau, féru de logique, cherche des signaux dans le bruit, fait surgir des présences acoustiques du rugissement de l’air. Mais en moto j’entends des chansons entières : du rock’n’roll, de sombres orchestres, des chœurs de femmes, toutes cachées dans l’air et libérées par la vitesse. A partir de 50 kilomètres à l’heure, les odeurs deviennent étrangement vives. Toutes les senteurs uniques d’arbres, de fleurs et d’herbes volètent tels des notes chimiques d’une immense symphonie végétale.

Parfois les odeurs évoquent des souvenirs si puissants qu’il semble que le passé flotte, invisible, dans l’air qui m’entoure, ne voulant que la plus rudimentaire des machines à remonter le temps pour le déverrouiller. La quantité et la variété des stimuli sont un bain pour mon système nerveux, un massage électrique pour mon cerveau, une révision de systèmes pour mon âme.

Cela m’arrache des sourires : il y a un instant, j’étais maussade, déprimé, apathique, insensible ; mais maintenant, sur deux roues, de grands sourires ébouriffés battent contre mes joues, émanant de moi tel l’air d’un avion en décompression. Le transport n’est qu’une fonction secondaire.

Une moto est une machine à plaisir. C’est une machine merveilleuse, un oiseau de métal, une prothèse motorisée. Elle est claire et sombre et brillante et crasseuse et chaude et froide tout à la fois ; c’est un conduit de grâce, un catalyseur pour joindre le graveleux et le sacré. Je me considère encore comme un poireau de la moto, bien que j’ai eu une flopée de bécanes au cours d’une demi-douzaine d’années et que j’ai dormi sous des ponts plus d’une fois. Je n’échangerais pas une seconde des bon temps ou de la misère.

Apprendre à faire de la moto est une des meilleures choses que je n’ai jamais faites. Les voitures nous mentent et nous disent que nous sommes en sécurité, puissants dans notre maitrise. Les turbines de la climatisation murmurent de fausses assurances et chuchotent, « Dors, dors ». Les motos nous racontent une vérité plus utile : nous sommes petits et exposés, roulant probablement plus vite qu’il le faut, mais ce n’est pas une raison pour ne pas apprécier chaque minute du parcours. »

Auteur anonyme.

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Le bilan annuel 2015 de la sécurité routière annonce une hausse de 2,4% de la mortalité. Avec 80 morts de plus que l’année précédente pour un total de 3 464 personnes décédées, cette hausse concerne principalement les automobilistes (+8%). Pour les 2RM, la baisse est de -1% chez les motards (+125 cm3) et -10% chez les cyclomotoristes (-125 cm3). En Pères fouettards habituels, les responsables politiques fustigent la vitesse et annoncent plus de sévérité, plus de radars, plus de contrôles, plus, plus, plus…

Au ministère de l’Intérieur, la grille de lecture est restée bloquée sur le même régime qui carbure à la culpabilisation des usagers et les annonces de fermeté. Ça ne fonctionne apparemment pas si bien que ça puisqu’ils nous annoncent que les « mauvais chiffres » sont en hausse et qu’il va falloir sévir… Evidemment, nos hauts-fonctionnaires nous rabâchent que la méchante vitesse est la cause primaire de tous ces maux pour resserrer encore la ficelle du paquet répressif à grands renforts de radars leurres et de drones… les policiers et gendarmes en chair et en os étant déjà fortement sollicités par les tas d’urgences de Vigipirate.

A la Fédération française des motards en colère, nous qui sommes vraiment dans la circulation, nous constatons que l’usage des distracteurs embarqués (téléphone, GPS, écrans…) et le non-usage des rétroviseurs et des clignotants sont des dangers sur lesquels il faudrait communiquer… mais comme ces « oublis » ne sont pas exploitables par les machines à cash du contrôle-sanction-automatisé, la prévention est encore reléguée au second plan.

En ce qui nous concerne, le délégué interministériel est tout content d’annoncer le port des gants obligatoires et un futur contrôle de conformité à la revente d’un 2RM qui relève plus de la protection du consommateur que de la sécurité proprement dite. Mais il a l’air convaincu que ça va « sauver des vies »… Ah au fait, la moitié des 80 morts supplémentaires de ce bilan 2015 sont les 43 victimes de l’accident d’autocar de Puisseguin.

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Encore un machin inventé par notre gouvernement pour surveiller l’état des routes ????

Non, non je ne rigole pas, Valls vient d’inventer un truc qui va permettre de voir si nos routes sont ou pas en bon état !!!

Ce bidule va coûter du pognon, alors qu’il lui suffirait :

Soit de prendre la route normalement ,et pas entre quelques motards qui ouvrent la route au lieu de s’occuper des délinquants.

Soit de demander aux usagers (les motards par exemple) pour savoir ou et quand faire des travaux sur nos routes.

Pour plus d’info, motomag.com

Ne rigolez pas , c’est vos impôts qui partent en conneries.

C’est là ou on peut juger des « compétences » de nos dirigeants.

Bon , on se bouge quand ???????

Le 2 octobre 2015, lors d’un Conseil Interministériel à la Sécurité Routière, Manuel Valls a annoncé vouloir imposer un contrôle technique à la revente pour les deux-roues motorisés (2RM) sous prétexte de faire baisser la mortalité routière.

Une mesure sans lien avec la sécurité routière Calée sur ce qui existe déjà pour les voitures de plus de 4 ans, la mesure n’a pas vocation à protéger le conducteur de 2 ou 3 RM en tant qu’usager de la route mais simplement en tant qu’acheteur d’un véhicule.

On est alors très loin des objectifs affichés par le gouvernement au point de se demander ce qui a motivé une telle décision. La question est d’autant plus légitime que la présentation de cette mesure ne s’est accompagnée d’aucun élément concret, d’aucune statistique, qui aurait permis d’en comprendre l’intérêt. Pour la FFMC, ce contrôle technique à la revente n’a aucun sens puisqu’il se bornera à effectuer, contre rémunération, une vérification visuelle des éléments de sécurité du véhicule que l’usager un peu informé peut tout à fait réaliser lui-même, gratuitement.

Il apparait clairement que cette mesure vient satisfaire l’appétit des enseignes de contrôle technique qui lorgnent depuis 10 ans sur l’importante source de profit que représenteraient les 3 millions de 2 et 3 RM aujourd’hui en circulation.

Une mesure qui cache un futur contrôle technique périodique Il y a fort à parier que, dès que le réseau de centres de contrôle sera en place, ce même lobby obtiendra, toujours au prétexte de la sécurité routière, l’instauration du contrôle technique périodique pour le rentabiliser.

C’est aussi contre ce futur contrôle technique périodique que la FFMC se mobilise dès à présent en refusant ce qui en est les prémisses : le contrôle technique à la revente.

Par le passé, elle a déjà démontré que le contrôle technique périodique des 2 et 3 RM serait sans effet sur leur accidentalité. Le rapport MAIDS (Motorcycle Accident In Depth Study), publié en 2005 après une étude approfondie de près de 1000 accidents de 2RM dans 5 pays d’Europe, a clairement établi que seul 0.7% de ces accidents avaient été directement causés par une défaillance technique du véhicule. En 2007, le Conseil général des Ponts et Chaussées reconnaissait également, dans un rapport officiel sur le contrôle technique des 2RM, qu’il était « difficile d’établir une corrélation entre l’état du véhicule et la survenance des accidents ». Au contraire, les chiffres de l’ONISR (Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière) établissent que ce sont les véhicules les plus récents, et donc ceux qui sont en bon état, qui sont les plus impliqués dans les accidents de la circulation. Cela n’a rien d’étonnant lorsqu’on sait que la majorité des accidents impliquant des 2RM ont pour origine des défaillances humaines.

De fait, un contrôle périodique de l’état des 2 et 3 RM s’avèrerait complètement inutile du point de vue de la sécurité routière. Ce serait une mauvaise réponse à une question qui ne se pose même pas !

Mobilisons-nous ! Dans un contexte économique de plus en plus difficile, les usagers de 2 et 3 RM refusent de payer, même quelques dizaines d’euros, une prestation dont ils n’ont pas besoin pour assurer leur sécurité. Et si le contrôle technique devait maintenir l’activité, et donc la rentabilité, des grandes enseignes de contrôle, elle condamnerait à terme celle de tous les préparateurs et accessoiristes moto puisque leurs clients ne pourraient plus « personnaliser » leur véhicule, même pour lui apporter des améliorations, qu’elles soient techniques ou esthétiques.

Ce serait alors la fin de la « culture moto » telle qu’on la connait depuis toujours. Pour qu’elle survive, mobilisons-nous, en signant la pétition et diffusant notre message sur les réseaux sociaux : stop au contrôle technique !