La FEMA, fédération européenne des associations motocyclistes, a organisé à travers l’Europe des tests comparatifs de mobilité entre différents modes de transport. Transports en commun, voitures, deux-roues motorisés (2RM), vélos ont été comparés sur des trajets identiques dans 7 pays d’Europe à des heures de pointe du trafic. La FFMC montre une forte participation à ces tests : 7 antennes ont réalisé ce test dans 7 grandes agglomérations françaises.
Sans surprise, c’est encore et toujours le deux-roues motorisé qui fait la preuve de son efficacité ! Le trajet est en moyenne 1.5 fois plus lent en voiture, cyclo ou vélo, et 2 fois plus lent en transports en commun, de loin le moins efficace. Le test souligne également le coût, qui là encore sans surprise est le plus élevé pour la voiture.
Au-delà des coûts liés à la dépréciation du véhicule, aux taxes, assurances, entretien et carburant, le conducteur en voiture devra s’acquitter de péages citadins dans plusieurs cas. Le coût des transports publics est très variable d’un pays et même d’une ville à une autre. Ainsi, les transports en public sont parfois les plus économiques devant vélos et 2RM, mais pas toujours. Reste à considérer les nuisances en matière de pollution, dont les transports en commun en sont pas exempts ! (Note : voir les taux de particules fines du métro parisien par exemple).
Ce que prouvent nos tests est surtout que le deux-roues motorisé reste une solution efficace contre les problèmes de congestion des villes. Ils ne restent pas bloqués, et ne tournent pas pour chercher un stationnement. Du point de vue économique, une étude basée sur les données de la société Inrix montre qu’un conducteur anglais passe en moyenne 44 heures par an pour chercher une place de stationnement ! (Note : en France, un conducteur perd en moyenne l’équivalent de deux semaines ouvrées dans les encombrements d’après cette même étude).
Les 2RM ont besoin de beaucoup moins d’’espace que les voitures ! Une étude allemande de la société Apcoa montre qu’un conducteur de voiture allemand perd en moyenne 10 minutes pour trouver une place de stationnement, 15 minutes pour un italien. L’impact global de cette recherche de stationnement représente 30% du total des émissions ! Le 2RM est donc là aussi une solution crédible en matière de lutte contre la pollution, puisqu’il ne participe pas à ce supplément de pollution lié à la recherche de place.
Une fois encore, les tests européens de mobilité de la FEMA et de la FFMC démontrent que les 2RM sont une partie de la solution à l’encombrement et à la pollution des villes.