Les dernières mesures annoncées par le CISR du 2 octobre confirment des méthodes politiques indignes d’une démocratie. En annonçant un contrôle technique des deux-roues motorisés, le port obligatoire des gants et un énième durcissement du permis moto, le gouvernement de M. Valls vient de s’asseoir sur trois années de concertation avec les représentants de la FFMC que l’actuel locataire de Matignon était pourtant allé chercher pour légitimer la remise en selle du Conseil national de sécurité routière (CNSR).
Les commissions du CNSR auxquelles participe la FFMC ont examiné et retoqué ce qui vient d’être annoncé lors du CISR du 2 octobre qui nous ressort par la fenêtre ce qui avait été gentiment reconduit à la porte du CNSR. Alors qu’il devient vital d’associer durablement les usagers de la route aux enjeux de sécurité routière, le gouvernement fait un pas de plus dans une surenchère réglementaire et punitive qui ne fait qu’éloigner les gens non seulement des questions de sécurité routière, mais plus grave, de la politique en général en ce qu’elle peut avoir de plus noble.
A l’heure ou M. Valls et ses conseillers nous annoncent des « radars leurres », on voit déjà que les concertations et autres « tables rondes » avec eux sont aussi des leurres… c’est en tout cas le message que ce CISR nous envoie et les Motards en colère ont reçu le message 5 sur 5.
La suite, on la verra dans la rue, rendez-vous le 10 octobre dans plusieurs villes de France.