LE SUPPORT POUR LA DIFFUSION DES VALEURS DE LA FFMC ACTUALITÉS

Zones à circulation restreinte : Paris de plus en plus seule, des avancées en régions page 10 1er Electric Night Ride à Anvers (Belgique), un rassemblement de motos électriques page 18 Portrait : Mickaël Roux, auteur de BD page 22 SPÉCIAL SALON Nouveautés moto et équipement 2017 Sport-tourisme page 28 Hypersport page 32 Néorétros page 36 Roadsters page 40 Routières page 45 Trails page 46 Équipements page 50 ESSAIS NOUVEAUTÉS Moto Guzzi MGX-21 page 54 BMW G 310 R page 60 MATCH ROADSTERS SPORT BMW S 1000 R / Yamaha MT-10 page 64 NOSTALGIE Triumph 900 Thunderbird Sport page 74 SOCIÉTÉ Des tasses pour un Bol, des ados en 50 cm3 en route vers le Castellet page 80 ÉQUIPEMENTS 10 paires de gants mi-saison page 86 Les produits du mois page 96 REPORTAGE Morning Rides, des virées matinales dans Paris page 98 PRATIQUE Occasion : Suzuki SV 650, nouveaux ou anciens modèles ? page 104 Cote de l’occasion, prix du neuf & petites annonces page 108 Mécanique : Mécanique : l’échappement, pourquoi, comment page 110 Vos droits : litige pour 2 euros, faut-il laisser tomber ? page 112 Tourisme : balade dans le Cantal page 114

Orange avec AFP, publié le dimanche 02 octobre 2016 à 10h38

C’est une histoire de « gros sous » sur laquelle les autorités judiciaires ont quelques soupçons. Selon Mediapart, une enquête pénale pour « favoritisme et prise illégale d’intérêts » sur l’attribution de certains marchés publics a été ouverte le 29 mars dernier. Les zones d’ombre concernent des contrats passés pour le fonctionnement du parc des radars automatiques.

La procédure fait suite à une plainte initiale de « Anticor », déposée en novembre 2015. Cette association anti-corruption est connue du grand public pour avoir déjà conduit à des actions en justice dans des affaires médiatisées comme les frais de taxi de l’ancienne directrice de l’INA Agnès Saal, les sondages de l’Elysée, ou encore celle de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin.

Dans une enquête révélée samedi 1er octobre, Mediapart indique que les motifs énoncés dans la plainte ont été considérés comme « suffisamment sérieux » par la justice et son parquet national financier (PNF), qui s’intéresse aux « conditions d’attribution de quatre juteux contrats passés entre l’Etat et des sociétés du groupe Atos » entre 2003 et 2011. L’entreprise française spécialisée dans l’informatique est soupçonnée d’avoir été favorisée au détriment d’éventuels firmes concurrentes. Selon la même source, les noms de deux anciens ministres de l’Economie et des Finances ressortent dans le dossier : Thierry Breton, patron de Bercy sous Jacques Chirac entre 2005 et 2007, et Francis Mer (2002-2004).

Les deux auraient, selon Mediapart, auraient joué un rôle « dans l’attribution de certains de ces marchés et dans les commandes de prestations réclamées d’une manière générale dans le cadre du nouveau système de contrôle-sanction automatisé ». Ils avaient ensuite été nommés dans les instances dirigeantes de deux des entreprises fournissant l’Etat : Atos, et Safran (dont sa branche « Morpho » fabrique des radars)..

Circulation et pollution : les maires franciliens montent au créneau jeudi 29 septembre 2016 Tandis qu’un député de Seine-et-Marne, M. Oliver Faure, demande la tenue « d’un Grenelle de la circulation », des maires d’Île-de-France appellent la population à rejoindre la FFMC dans sa lutte contre les interdictions de circuler et dénoncent les méthodes d’exclusion auxquels se livrent des élus parisiens au prétexte de purifier l’atmosphère. De notre côté, nous continuons d’affirmer qu’en ville, les deux-roues motorisés sont une solution à la pollution. Dans le débat des « zones à circulation restreinte » (ZCR) qui va mobiliser la FFMC ce week-end avec nos manifestations dans toute la France, Olivier Faure, député de la 11è circonscription de la Seine-et Marne, vient de publier une tribune dans Le Monde et demande un « Grenelle de la circulation », voir : http://www.olivierfaure.fr/2016/09/26/tribune-dans-le-monde/ : il critique les méthodes des élus parisiens qui sanctuarisent la piétonisation de Paris et rejettent les véhicules motorisés au-delà du périph’. Il alerte sur les difficultés de transport des banlieusards. Olivier Faure a été l’un des tous premiers élus de la grande couronne parisienne à s’inquiéter des difficultés de mobilité des habitants de l’Île-de-France et il a déjà rencontré la FFMC à ce sujet. Ses inquiétudes sont également partagées par l’Association des maires franciliens qui vient de publier un communiqué de presse pour dénoncer la fermeture des voies sur berges parisiennes (voir http://fpelletant.free.fr/AMF2/cariboost_files/communiqu_C3_A9_20fermeture_20voies_20sur_20berges_20260916-page-001.jpg) et qui appelle la population à manifester les 1 et 2 octobre avec la FFMC et les collectifs de défense des automobilistes concernés par les interdictions de circulation. Au lieu de supprimer la pollution, Paris la déplace Par ailleurs, le bilan de la Journée sans voiture qui s’est déroulée à Paris dimanche 25 octobre montre que cette opération a fait baisser le niveau des émissions polluantes dans le secteur piétonnisé (-30% de dioxyde d’azote), mais que les émissions ont augmenté sur les grands axes et le périphérique (+ 35% des dioxydes d’azote en banlieue). Cela démontre qu’enlever les véhicules dans une zone ne fait que déplacer la pollution. Voir http://www.moto-net.com/article/journee-sans-voiture-ni-moto-a-paris-un-bilan-pollution-contraste.html et http://www.rtl.fr/actu/environnement/journee-sans-voiture-un-bilan-positif-a-nuancer-7784999846 D’autre part, la promesse de l’électro-mobilité chère à Christophe Najdovski (l’écologiste maire adjoint à Paris en charge des déplacements) est également à nuancer si l’on considère le véhicule électrique dans sa globalité (voir http://www.consoglobe.com/voiture-electrique-ou-thermique-le-bilan-environnemental-complet-cg), en considérant les polluants induits par la production des batteries, l’origine de l’énergie électrique et l’abandon de véhicules à essence finalement pas si polluants que ça si l’on considère leur durée de vie et leur usage. Rappelons aussi qu’un 2RM de moyenne cylindrée (300 à 650 cm3) ne consomme que peu d’essence, en moyenne 3.5 L/100 km, soit la moitié de la consommation d’une automobile moyenne confrontée aux embouteillages. La moto est une solution Quant aux 2RM motorisés, c’est toujours le meilleur moyen pour se déplacer sans perdre de temps et sans embouteillages, selon ce tableau comparatif publié sur ce même site « consoglobe » qui classe les motos dans le mode de transport moins émetteur de Co2 et de « bilan énergie » devant l’auto, le bus ou l’avion. Seul le train fait plus propre, voir : http://www.consoglobe.com/pg-comparateur-transports?menu=true. En terme de gains en temps de trajet, la Fédération européenne des associations motocyclistes l’a démontré en 2014 en réalisant un test comparatif dans plusieurs villes européennes, lire http://www.motomag.com/Europe-que-de-temps-gagne-en-ville-grace-aux-motos.html#.V-0PdiQZMqI. Enfin, les embouteillages coûtent énormément chers à la société (17 milliards €/an, selon Centre for Economics and Business research) et là encore, les 2RM sont la meilleure réponse, selon cet article de motonet.com http://www.moto-net.com/article/la-moto-permettrait-d-eviter-de-gaspiller-des-fortunes-dans-les-bouchons.html Reste le vélo à propulsion musculaire, mais pour aller de la banlieue à Paris ou de banlieue à banlieue, ça devient compliqué au-delà de 10 km de trajet. L’auteur de ces lignes en témoigne, je parcours 17 km à vélo pour me rendre à mon bureau de la FFMC, ce qui me prend 65 mn contre 25 mn quand je fais le trajet à moto.

Airparif, l’organisme chargé de contrôler la qualité de l’air à Paris, livre son bilan de l’opération « Journée sans voiture » organisée dimanche dans le centre de la capitale. Alors, on respire mieux dans une ville sans moteur ? Pas tout à fait… Explications

Comme annoncé sur le Facebook officiel MNC, Paris organisait dimanche sa deuxième « Journée sans voiture » avec une zone de 38 km2 interdite à tous les moyens de transports motorisés, y compris bien sûr les motos et scooters mais aussi les véhicules électriques (!).

Sans grande surprise, Airparif constate une baisse moyenne de « 20 à 35% » de la teneur en dioxyde d’azote dans ses stations de mesure situées dans la zone interdite d’accès dimanche aux voitures, motos et scooters : « – 35% sur les stations du quai des Célestins (Paris 4ème) et des Champs-Elysées (Paris 8ème), -20% place de l’Opéra et boulevard Haussmann (Paris 9ème) », mais aussi « -13% au pied de la Tour Eiffel », selon l’organisme.

En revanche, le bilan est nettement moins positif à l’extérieur de cette zone contrôlée, par ailleurs cinq fois plus importante qu’en 2015. Comme l’an dernier, Airparif constate un transfert de la pollution en dehos de la zone interdite, notamment sur certaines portions du périphérique qui enregistrent une hausse de « +38% de teneur en dioxyde d’azote » par rapport à un dimanche ordinaire ! Et encore faut-il souligner l’arrivée d’une averse au début de l’opération, qui a « naturellement » participé à dissiper plus rapidement les émissions polluantes…

« Une augmentation des niveaux est constatée sur des grands axes, du fait du report probable de trafic ou du contournement par les automobilistes : Boulevard Soult (Paris 12ème), avec une augmentation de l’ordre de 30 % des niveaux de dioxyde d’azote, ainsi que sur le boulevard périphérique Est (entre la Porte Dorée et la Porte de St Mandé, à l’est de Paris), avec une hausse de 38% », dévoile Airparif.

En d’autres termes, Anne Hidalgo – maire de Paris jusqu’en 2020 – a déplacé la pollution de « sa » ville de l’intérieur vers l’extérieur, sans se soucier des conséquences de ce transfert toxique sur les personnes vivant extra-muros… Par ailleurs, on note qu’aucune mesure visant à promouvoir les transports en communs ou « propres » n’a été prise lors de cette « Journée sans voiture », ne serait-ce qu’une baisse exceptionnelle du prix du RER, du métro ou de la location de Vélib.

Les taxis parisiens, autorisés à circuler à l’image des véhicules d’urgence, sont finalement les principaux bénéficiaires de cette mesure. Et sinon, à quand une « Journée deux-roues à Paris », avec circulation réservée aux motos et aux scooters ? Périphériques sans bouchon, circulation fluidifiée, stationnements aisés, rejets d’émission moindres : une telle initiative réunirait une foule d’avantages…

Alexandre BARDIN – © WWW.MOTO-NET.COM

La seule revue spécialisée qui nous défende et nous explique la motophobie ambiante, des essais, et un reportage sur la concentration des chamois

Cette concentration emblématique de toute une génération de (vieux motards).Des souvenirs encore vivaces et un contexte enjolivé avec le temps.

retour sur la renaissance d’un rassemblement  qui ne sera jamais plus comme avant mais qui ne demande qu’à faire sa place.

Dans l’agenda la 01 annonce sa prochaine soirée test code de la route une initiative qui reçoit beaucoup d’encouragements, le résultat ne dépend que de vous tous

Manifestations FFMC du 1er et 2 octobre : les rendez-vous ville par ville

Manifestations FFMC du 1er et 2 octobre : les (…)

La FFMC appelle à une grande mobilisation des motards, les 1er et 2 octobre prochains. Des manifestations seront organisées dans toute la France contre les Zones à circulation restreinte (ZCR). Motomag.com vous livre la liste complète des rendez- vous

La mobilisation des motards organisée par la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), les 1er et 2 octobre, promet d’être sans précédent. De nombreuses manifestations sont organisées dans les villes de France qui sont, ou pourraient prochainement, être concernées par l’instauration de zones à circulation restreinte (ZCR), par les antennes départementales de la FFMC. D’autres se réuniront en cortège et se rendront vers un point de manifestation plus important.

Motomag.com publie la liste des rendez-vous, qui sera réactualisée régulièrement. Restez connectés !

Les départs de manifestation par antenne FFMC

(actualisée le 28/09/2016)

FFMC 01 – Cortège vers ANNEMASSE
Rendez-vous le 1er octobre à 8h30 ; parking Conforama (ancien supermarché Leclerc), route de Ceyzériat à Bourg-en-Bresse.

prévoir le picnic pour le midi

François Pelletant » Prises de positions » Fermeture de la voie Georges Pompidou :

appel à la mobilisation et au blocage des livraisons dans Paris Fermeture de la voie Georges Pompidou :

appel à la mobilisation et au blocage des livraisons dans Paris 26 septembre 2016 Arborez l’affichette « Paris, sans la banlieue tu n’es rien ! » sur la lunette arrière de votre véhicule :

www.mairesfranciliens.fr Le Conseil de Paris vient d’adopter la fermeture des voies sur berges de la Seine.

Aussi, l’Association des Maires Franciliens que je préside, appelle à la mobilisation et bloque les livraisons de marchandises dans Paris les 3 et 4 octobre 2016. Comme ce fut le cas pour la ZCR ou toutes les restrictions de circulations mises en place ces dernières années dans la capitale, cette décision a été prise au mépris du reste de la région Ile-de-France et de la France.

L’Association des Maires Franciliens rappelle que la voie sur berges est un des axes qui pollue le moins à Paris et que cette mesure vise uniquement à satisfaire un petit groupe de résidents. Devant l’égoïsme de la municipalité parisienne, soutenue par l’Etat,

l’Association des Maires Franciliens appelle à une mobilisation de tous, les 1er, 2, 3 et 4 octobre 2016 afin de contrecarrer ce projet et protester contre la politique de circulation mise en place à Paris intra-muros. Action N°1 :

l’Association des Maires Franciliens appelle la population à participer, avec leurs véhicules, aux manifestations organisées par l’Association des Motards en Colère,

l’Association des Automobilistes Citoyens et autres collectifs, le 1er octobre 2016 en province (horaires à voir avec la FFMC dans chaque département) et le 2 octobre à Paris (rendez-vous à 14 heures au Château de Vincennes, pour ceux qui partent du 91, 12H30 parking de la Préfecture).

Action N°2 : les Maires Franciliens vont édicter des arrêtés de circulation dans les communes de Petite et Grande Couronne, interdisant durant les journées du 3 et 4 octobre 2016 le transit des transports de marchandises à destination de Paris. Les entreprises de transports, informées depuis la semaine dernière par leurs fédérations, sont invitées à décaler leurs tournées dans Paris, qui pourront reprendre le 5 octobre 2016. Action N°3 : chacun est appelé, là où il se trouve, à participer et proposer toute action visant à exprimer le caractère interdépendant de Paris et sa banlieue.

Dès à présent, l’Association des Maires Franciliens invite les franciliens à arborer l’affichette « Paris, sans la banlieue tu n’es rien ! » sur la lunette arrière de leur véhicule. .. .

Port des gants obligatoires à moto : la FFMC dénonce une surenchère réglementaire

mardi 20 septembre 2016

Droits dans leurs bottes qu’ils ne portent pas même quand ils circulent sur leur scooter, les « Père fouettard » de la sécurité routière gouvernementale viennent de publier le décret qui rendra le port des gants obligatoire d’ici deux mois pour tous les usagers de véhicules à deux et trois-roues motorisés. La FFMC regrette à nouveau qu’une mesure de bon sens soit gâchée par un énième règlement qui va transformer un peu plus les usagers en gibiers de police.

La FFMC s’est toujours opposée à l’obligation du port des gants… tout en préconisant depuis toujours le port complet d’équipements de protection. En d’autres termes, ce n’est pas contre le port des gants que la FFMC proteste, mais contre le fait qu’ils deviennent « obligatoires » sous la menace d’une verbalisation et d’un retrait de points sur le permis de conduire (alors qu’aucune vie n’est en jeu et que le non port des gants ne menace pas l’intégrité d’autrui).
Nous pensons en effet qu’en matière de sécurité routière, il vaut mieux inciter qu’obliger, suivant l’idée qu’une personne convaincue sait ce qu’elle à faire pour se protéger et qu’elle peut également tenter d’en convaincre d’autres (ce qu’a toujours fait la FFMC), alors qu’une personne contrainte a tendance à refuser la contrainte, surtout quand elle est énoncée par des gens qui décident à notre place sans même écouter nos propositions.

En fait, cette obligation du port des gants est surtout une mesure « cosmétique » pour le gouvernement qui veut faire croire qu’il agit pour la Sécurité routière… et voici pourquoi.

En revanche, les motards de la FFMC portent des bottes, ce qui peut s’avérer utile aussi pour décocher quelques coups de pieds électoraux le moment venu.

A bon entendeur…

Le décret n°2016-1232 du ministère de l’Intérieur du 19 septembre 2016 a été publié au Journal officiel. Il prévoit l’obligation du port des gants pour les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle à moteur, de quadricycle à moteur ou de cyclomoteur. La sanction en cas de non-port est une amende de 3e classe et le retrait d’un point sur le permis de conduire.

Qui doit porter des gants ?
Selon l’article premier de ce décret : « En circulation, tout conducteur ou passager d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur, d’un quadricycle à moteur ou d’un cyclomoteur doit porter des gants conformes à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle.
Le fait, pour tout conducteur ou passager, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe. Lorsque cette contravention est commise par un conducteur tenu de détenir un permis de conduire à points pour conduire ce véhicule, elle donne lieu de plein droit à la réduction d’un point du permis de conduire.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux conducteurs ou passagers des motocyclettes, des tricycles à moteur, des quadricycles à moteur ou des cyclomoteurs, équipés de portières et portant la ceinture de sécurité lorsque le véhicule a été réceptionné avec ce dispositif. »

Quels gants et quand l’obligation sera-t-elle effective ?
L’article 3 du décret le précise : « Les dispositions de l’article 1er entrent en vigueur deux mois après la publication de l’arrêté déterminant les caractéristiques des gants, conformes à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle. »

Le règlement 2016/425 (abrogeant la Directive EPI 89/686/CE) est sorti en mars 2016 et les gants moto n’en sont pas exclus. Dès lors, ces gants doivent être marqués « CE » pour être mis sur le marché européen et les fabricants doivent établir une déclaration CE de conformité ; il y a présomption de conformité si ils répondent à la norme (volontaire et non obligatoire) applicable : EN 13594 révisée en novembre 2015.

L’application de l’obligation du port des gants sera effective à partir du 20 novembre 2016.

Quelle amende risque-t-on ?
Tout contrevenant risque une amende de 3e classe et le retrait d’un point de permis.

 Amende forfaitaire minorée : 45 euros

 Amende forfaitaire simple : 68 euros

 Amende forfaitaire majorée : 180 euros
Pour une contravention de classe 3, le délai de récupération des points est de 2 ans sans infraction.

D’autres équipements moto seront-ils bientôt obligatoires ?
Ni le gouvernement, ni la Sécurité routière au ministère de l’Intérieur ne se sont encore prononcés sur d’autres obligations. Cependant, cette première obligation du port des gants correspond à une préconisation du rapport du préfet Guyot, « Équipements de protection individuelle des utilisateurs de deux-roues motorisés », remis à la commission 2-roues du Conseil national de sécurité routière (CNSR) fin 2012.

Le préfet y recommandait, dans le but de généraliser le port d’équipements de protection individuelle (EPI) à deux-roues, de débuter par l’obligation du port des gants, puis, une fois cette obligation acceptée, de rendre obligatoire progressivement d’autres équipements.

Une stratégie révélée par Moto Magazine sur le site Motomag.com. On y est. Il y a donc fort à parier que, dans quelques mois, on reparlera de l’obligation de porter d’autres « équipements de protection individuelle »…

Nicolas Grumel – 20/09/2016