Vous l’attendiez l’annonce du prochain Rallye depuis longtemps, la voici !

Le Rallye de votre FFMC préférée se tiendra le Samedi 10 Juin à Corveissiat cette année, le lieu change mais l’esprit reste inchangé alors préparez vous à un roadbook aux petits oignons cette année encore ! 

Nous vous attendrons donc à Corveissiat, sur le parking du restaurant La Pat’ de l’Ours à partir de 13h pour les inscriptions (départ à 13h30 pour les premiers) .

Le prix n’ont pas changé : 8€ par moto  (6€ pour les adhérents FFMC)

Pour les impatients qui veulent être là à midi , il y aura des délicieux Hot Dog préparés par nos FFMC Girls 😉

De nombreuses animations ainsi que le traditionnelle buvette seront bien sur présentes tout au long de l’apres midi .

Pour le soir repas concert est organisé par notre partenaire La Pat’ de l’Ours . 

(Dans un soucis d’organisation , les places sont limitées pour le repas du soir et sur réservation UNIQUEMENT à cette adresse : rallyeffmc01@gmail.com)

On compte sur vous !

 

Cette année comme tout les ans désormais , votre FFMC préférée organise deux collectes de sang à l’hopital Fleyriat .
La première de l’année se déroulera le 13 MAI de 8H à 12H , A noter d’urgence sur vos agendas !
😉

 

 

Il aura fallu la publication d’une enquête de Moto magazine (Editions de la FFMC) le 29 mars 2017 sur la privatisation annoncée des radars embarqués pour que les candidats soient invités à s’exprimer sur leur vision de la Sécurité routière. Avant la publication de cette enquête et les interviews des candidats, la Sécurité routière, pourtant érigée en « grande cause nationale » par nos dirigeants politiques depuis des années ne semblait pas tellement préoccuper les prétendants à la fonction suprême.

Avant ces interviews, la FFMC a étudié les programmes des onze candidats accessibles dans les médias et sur Internet… en activant une recherche à partir des termes « sécurité routière », « radars », « deux-roues motorisés », « mobilités », c’est le grand vide ! Rien ou presque, du moins pour la moitié des candidats annoncés à plus de 10% d’intentions de vote par les instituts de sondage. C’est à se demander si oui ou non c’est une « priorité nationale » comme ils le proclament si facilement une fois élus. D’autant que ces questions de sécurité et de répression routière, c’est quand même un sujet récurrent dans tous les foyers et entreprises du pays, sans parler des usagers de la route qui ne peuvent plus échapper aux boîtes grises qui jalonnent les bas-côtés ou qui se demandent quelle énième restriction de circulation va leur tomber dessus dès qu’ils s’installent au volant ou au guidon… Bref, tout le monde y pense, tout le monde a un avis, sauf nos prétendants à l’Élysée, si on en s’en tient à leurs professions de foi.

En revanche, si un média leur tend le micro, là, en vieux politiciens rompus à l’exercice, ils se réveillent et avancent leurs analyses et leurs propositions. Oh, rien de bien révolutionnaire toutefois, ils reprennent les tendances générales en adaptant leurs arguments au courant politique qu’ils incarnent. Leurs réponses sont à lire sur le Site de Motomag

Allez, on va regarder ça de plus près, dans l’ordre alphabétique…

Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière, ne fait aucunement référence à ces questions dans son projet présidentiel. Interrogée par Moto-magazine, elle dénonce clairement la privatisation du contrôle des vitesses et prône une sécurité routière relevant du service public. Elle regrette que pour les dirigeants en place, il y a loin des paroles aux actes et elle déplore que l’état des routes soit traité avec les « moyens du bord » tandis que les sociétés privées des autoroutes engrangent des profits sur le dos des usagers. Pour cette prof’ d’économie à Aubervilliers qui utilise sa voiture comme « monsieur et madame Tout le monde », la « conduite dangereuse », c’est d’abord celle du capitalisme. Sur la question de la mobilité des gens, Mme Arthaud défend le développement des transports en commun.

François Asselineau, ancien haut fonctionnaire n’a pas répondu à l’enquête de Moto-Magazine. Dans son projet présidentiel, il n’y a rien à propos des questions de sécurité routière… tout juste dénonce-t-il les embouteillages tout en proposant de favoriser les transports en commun et les « modes doux (fluvial et rail) ».

Nicolas Dupont-Aignan se dit scandalisé par la privatisation des radars, tout comme il dénonce la privatisation des autoroutes. Il parle de « racket par l’Etat à l’encontre des automobilistes et des motards ». En répondant à Moto-Magazine, il reprend en bloc la plupart des motifs de fâcherie des usagers, promet un allégement du dispositif « permis à points » et il propose de faire passer le permis de conduire aux jeunes dans le cadre d’un service civique de trois mois.

Jacques Cheminade s’oppose également à la privatisation des radars et déplore une vision « punitive » de la sécurité routière, préférant faire appel à la « responsabilisation des usagers », par la prévention et une meilleure formation en auto-école. Sur son site Internet, il n’y a rien sur le thème de la sécurité routière et de la mobilité des gens, sauf quand il dit qu’il faut « cesser de faire la guerre aux automobilistes » avec des « radars qui leur font les poches ».
Dans le projet présidentiel qu’il a publié, les questions de sécurité routière n’apparaissent pourtant pas, tout juste annonce-t-il le retour de la gratuité des autoroutes déjà rentabilisées et il veut « remplacer les 10 millions de véhicules les plus polluants » sans d’autres précisions.

François Fillon… alors lui, on le connaît bien, il a été le 1er ministre de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012. Durant cinq ans, l’actuel candidat du parti Les républicains a porté une politique de sécurité routière qui a généré la multiplication des radars, la privatisation des autoroutes, la criminalisation des usagers et en ce qui nous concerne, on se souvient de son Conseil Interministériel de la Sécurité routière entré dans les annales en mai 2011, avec son florilège de mesures répressives, notamment l’obligation pour les motards de porter en permanence un gilet de haute-visibilité (mesure abrogée après l’élection du Président F. Hollande). Au rayon habillement, pas besoin de lui tailler un costard, il en a un tout prêt ! D’ailleurs, il n’a pas voulu répondre aux demandes de Moto-Magazine… peut-être qu’il est fâché avec les journalistes ? Quant à son programme accessible en ligne, aucune recherche sur les mots relatifs au domaine de la sécurité routière n’a donné quoique ce soit de significatif, tout juste le mot « routes » apparaît-il dans une phrase où M. Fillon assure les avoir sillonné.

Chez Benoît Hamon, sorti en tête de la primaire de « La belle alliance populaire », la sécurité routière n’est pas non plus un sujet très actif dans son programme présidentiel : les termes récurrents ne font sonner aucune occurrence, sauf celui des « mobilités » où il dit qu’il veut développer « des alternatives à la voiture individuelle, confier la gestion d’un système d’écotaxe aux régions et favoriser le développement ferroviaire ». Toutefois, interrogé par Moto-Magazine, il a dû se faire plus précis sur la question de la sécurité routière et ses réponses semblent venir tout droit de chez l’actuel délégué interministériel à la Sécurité routière, ce qui n’a rien d’étonnant puisque c’est le boulot d’Emmanuel Barbe en poste depuis deux ans. Sans surprise, Monsieur Hamon nous ressert donc les éléments de langage habituels, sur fond de sévérité compréhensive, mais fermeté quand même, en défendant bien sûr le système des radars automatiques et pourquoi pas privés si ça peut soulager le travail des Forces de l’ordre.

Jean Lassalle n’a pas répondu aux questions de Moto-Magazine. C’est assez cohérent puisque sur son site Internet, il n’y a rien de relatif aux questions de sécurité routière.

A chaque fois que la question est posée à Marine Le Pen, la candidate d’extrême-droite ne se gêne pas pour dire tout le mal qu’elle pense des radars et de la politique des gouvernements passés et actuel sur le domaine de la sécurité routière qu’elle estime relever du régalien. Pourtant, sur son site Internet, son programme ne dit rien sur ces enjeux. Seule la question des routes et autoroutes nous renseigne sur son vœu de réinvestir dans les premières et de renationaliser les secondes. Au micro de Moto-Magazine, elle reprend ses arguments contre la « chasse aux automobilistes », elle dénonce la privatisation des radars et elle délivre un discours semblable à ceux de messieurs Dupont-Aignan et Cheminade. Comme pour d’autres questions de société, Mme Le Pen touille sa soupe avec le mécontentement des gens et concernant la sécurité routière, le gisement de mécontentement est quasiment inépuisable.

Fidèle à sa posture de bienveillance sur-jouée, Emmanuel Macron souffle le tiède plutôt que le chaud et froid. Le candidat du mouvement « En marche » qui ne se positionne ni vraiment à gauche ni trop à droite répond à Moto-Magazine avec des arguments qui semblent, tout comme chez monsieur Hamon, tout droit sortis des bureaux de la Direction de la Sécurité routière. Ainsi, il approuve la privatisation de radars, mais en mode « expérimental » et il finit son interview par la vulnérabilité des usagers de deux-roues motorisés en reprenant les arguments habituels de la propagande gouvernementale qui répète inlassablement que les motards représentent 2% du trafic pour 22% des tués. Rien de neuf donc, pour ce chantre de la modernité ! Pour notre part, on se souvient de monsieur Macron quand il était ministre de l’économie du président Hollande et du gouvernement Valls qui n’ont rien fait pour limiter la rapacité des sociétés d’autoroutes et qui ont produit cette fameuse « Loi Macron » qui a dérégulé (entre autres) l’enseignement à la conduite et lâché des lignes d’autocar à bas coût sur nos routes. Curieusement, ces « succès » de notre golden-boy ne sont pas mentionnés dans son projet présidentiel par ailleurs totalement vide sur les questions de sécurité routière.

Jean-Luc Mélenchon se proclame candidat de « la France insoumise ». Ça alors, il y a enfin d’autres insoumis que les Motards en colère dans ce pays ? Et la sécurité routière, les radars, les deux-roues motorisés ? Rien ne se rapporte à ça dans son projet baptisé « l’Avenir en commun » cogéré avec ses camarades. Par contre, il présente le programme le plus détaillé sur la question des « mobilités » : il veut d’ailleurs « repenser les mobilités individuelles », supprimer le diesel, développer le co-voiturage, les transports en commun (qu’il envisage même gratuits), le ferroutage, il veut électrifier les « flottes captives », taxer le carbone et favoriser les circuits courts… bref, ses propositions reprennent celles des écologistes, reste à savoir si ça va se faire au détriment des grosses sociétés ou des usagers. Si ça se passe comme à Paris, on connaît déjà la réponse : ce sont les usagers qui trinquent ! Concernant les autoroutes vendues au secteur privé, monsieur Mélenchon veut les renationaliser. OK, mais la sécurité routière, dans tout ça ? Interrogé par Moto-Magazine, il s’oppose farouchement à sa privatisation, domaine qu’il estime comme devant relever de la responsabilité de l’Etat et non de sociétés privées. Ensuite, il détaille assez précisément sa vision de la sécurité routière qu’il veut basée sur l’éducation et la prévention dès l’école, autant que dans le cadre d’un service citoyen où l’accès au droit de conduire serait gratuit. Quant à la vitesse (qui n’est pas une valeur positive selon lui), il la combat au point d’envisager le bridage des véhicules pour qu’ils ne puissent plus dépasser 130 km/h, tant pour des raisons de réduction des risques routiers que pour prétendre limiter les émissions polluantes. Sur les deux-roues motorisés en général et la moto en particulier, notamment leur accès en ville, il ne dit rien… on peut toutefois supposer qu’il en reconnaît l’utilité dans les déplacements en milieu urbain puisque selon nos propres sources, nous savons que Monsieur Mélenchon qui n’a pas le permis de conduire est un fervent abonné des moto-taxis. Faudra quand même lui rappeler que même si une Gold-Wing ne roule pas au gasoil, son six-cylindres est largement capable de propulser l’eurodéputé à plus de 130 à l’heure !

Philippe Poutou est le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste. Ancré bien à gauche, cet ouvrier et syndicaliste salarié dans une usine d’automobiles n’a pas développé de thématique relative à la sécurité routière dans son programme politique. En parcourant son projet en ligne, il n’y a rien sur ces questions, si ce n’est qu’il se proclame pour un « droit à la mobilité pour chacun », qu’il se prononce pour la réduction de la place de la voiture et pour le développement des déplacements à vélo et à pieds. Conformément à ses engagements politiques, il est contre le déploiement de nouvelles infrastructures de transports comme les autoroutes et les aéroports, citant le projet controversé de Notre-Dame-des-Landes. Interrogé par Moto-Magazine, il dit « qu’évidemment, nous sommes opposés à la privatisation des radars qui va dans le sens de l’ultra-libéralisme », tout comme il dénonce toutes les privatisations qui amènent toujours les usagers à payer l’addition au final. Sur la sécurité routière en particulier, tout en s’opposant à la répression, il se range à l’idée que les réglementations et les progrès techniques ont amené à la réduction des tués sur la route. Quant à la formation, il propose que le permis de conduire soit porté par le système scolaire en apprentissage continu et validé à la fin de la terminale. On ne sait pas quels sont ses rapports avec la moto et les motards, mais d’après sa déclaration de patrimoine, on sait qu’il possède une voiture, ce qui laisse à penser qu’il s’en sert pour se déplacer, comme tout le monde.

L’analyse de la FFMC
Clairement, la sécurité routière et le quotidien des usagers de la route n’est pas une préoccupation majeure des candidats… ce serait d’ailleurs plutôt rassurant si l’on pense qu’un président de la République a quand même d’autres chats à fouetter en regard des troubles planétaires et des crises auxquels les chefs d’Etat sont confrontés… comment parler de liberté de rouler en évoquant les radars quand des gens meurent de misère dans et hors de nos frontières, quand des murs s’élèvent pour parquer des populations entières et quand le fracas des armes couvre le bruit de la disparition définitive de tant d’espèces vivantes sur notre planète ? Toutefois, la liberté de se déplacer avec ou sans véhicule doit rester fondamentale et cette liberté est inscrite dans la devise républicaine, au côté des mots fraternité et égalité. Quant aux restrictions de circulation prévues pour les vieux véhicules, bizarrement, personne n’en parle !

A travers ces questions de sécurité routière, quelle est réellement l’appréhension de ces notions pour ceux qui prétendent à la fonction suprême ? On le voit, leurs réponses sont d’abord le résultat de leurs propres usages, de leur sens du Bien commun et de celui des réalités auxquelles sont confrontés tout-un-chacun. Pour les politiciens professionnels habitués aux voitures et aux privilèges de leurs fonctions (les cinq candidats crédités de +10% d’intentions de vote), les arguments développés ne sont finalement pas très… développés. En tout cas moins que leurs promesses.

A la FFMC, nous voyons que, quelle que soit la couleur (affichée) des gouvernements qui se succèdent, le prétexte de sécurité routière sert trop souvent de laboratoire aux idées les plus pourries en matière de restrictions des libertés publiques. Et le système très arbitraire du « contrôle-sanction-automatisé » bientôt délégué au privé va encore dans ce sens-là.

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Tel : 04 74 32 95 89

Retrouver les aussi sur

Trente-sept après sa création, quand elle appelait à boycotter une vignette fiscale à l’époque de Giscard d’Estaing, la Fédération française des motards en colère appelle à boycotter les vignettes Crit’Air de madame Royal.
L’appel est lancé aux usagers en deux-roues motorisés, aux automobilistes, à nos adhérents, à nos sympathisants et plus généralement à tous les usagers de la route lassés d’être traités comme les boucs émissaires des gabegies de nos dirigeants gouvernementaux pas du tout responsables.

 

Voilà trois décennies que nos dirigeants de tous bords ont poussé à la diésélisation du parc auto, encouragé la SNCF a abandonner son réseau ferré de proximité, à favoriser le fret routier, à déréguler tous les modes de transport, fait fermer des services publics de proximité désormais regroupés en ville (maternités, bureaux de poste, écoles, tribunaux, gendarmeries…), accordé des visas d’exploitations à des usines d’élevages intensifs (comme la « ferme des 1000 vaches »), à des hypermarchés, bref à porter atteinte à la Nature et à tout faire pour que l’usage d’un véhicule à moteur soit indispensable et maintenant, le gouvernement impose une vignette discriminante qui dira qui peut circuler et qui doit rester dans son ghetto.
C’est tout simplement inacceptable et il est temps que les gens se remettent à réfléchir au-delà des slogans des marchands d’apocalypse qu’on nous rabâche à longueur de journées dans les journaux télévisés. Ca fait d’ailleurs des semaines que les médias répètent à tort que cette vignette était obligatoire alors qu’on nous annonce qu’elle ne le serait vraiment qu’à partir d’aujourd’hui… et encore, pas tout-à-fait selon les cas (pas le week-end, pas pour les véhicules de +20 ans déjà interdits dans les zones à circulation restreintes, pas pour les véhicules en stationnement…). De plus, elle n’est disponible que par Internet… et avoir un compte Internet n’est pas encore obligatoire.
En appelant à refuser d’acheter et d’arborer cette vignette qui ne résoudra pas les problèmes de pollution, les Motards en colère refusent de se soumettre à cette nouvelle restriction et ce d’autant plus que l’usage des deux-roues motorisés (2RM, dont aucun ne fonctionne au gasoil) contribue au désengorgement du trafic routier dans les agglomérations et qu’ils en améliorent la fluidité.

Les deux-roues motorisés sont une solution pour peu de pollution

Un 2RM avec son conducteur seul, c’est déjà un véhicule utilisé à 50% de sa capacité contre la plupart des voitures de cinq places occupées par une seule personne et qui encombrent pourtant autant que quatre motos. Et ce avec deux, voire trois fois moins de carburant pour une moto de cylindrée moyenne. Plutôt que d’interdire ou de restreindre l’usage des 2RM en ville, il vaudrait mieux accélérer leur évolution vers des motorisations encore plus économes en carburant tout en contenant davantage leurs émissions d’échappement. C’est possible et facile à faire, avec un gros potentiel d’évolution dans les moyennes cylindrées… une telle démarche serait vraiment du développement durable !

En attendant, la FFMC appellent les insoumis à cette nouvelle règle à boycotter la vignette Crit’Air, à éviter autant que possible la surveillance des agents de la force publique qui ont bien d’autres soucis et à contester systématiquement devant les tribunaux les verbalisations que cette nouvelle réglementation arbitraire va entrainer en transformant des gens jusqu’ici en règle en illégaux.

 

A partir de dimanche 20 novembre, ne pas protéger ses mains en portant des gants lorsqu’on circule sur un deux-roues motorisé sera passible d’une amende de 68 € et du retrait d’un point sur le permis de conduire. La FFMC regrette à nouveau que le simple bon sens (mettre des gants) adopté naturellement par la majorité des usagers soit gâché par un énième règlement qui va transformer un peu plus les motards en gibiers de police, tandis que le manque d’entretien du réseau routier qui se dégrade inexorablement n’a jamais été si préoccupant.

 

Ce n’est pas contre le port des gants que la FFMC proteste, mais contre le fait qu’ils deviennent « obligatoires » sous la menace d’une verbalisation et d’un retrait de points sur le permis de conduire (alors que le non port des gants ne menace pas l’intégrité d’autrui). Tout en reconnaissant que les motards sont plutôt bien équipés, le gouvernement prétend que cette mesure va protéger ceux qui sont peu conscients de leur vulnérabilité… mais avant de brandir à nouveau le bâton de la répression, ne vaudrait-il mieux pas renforcer l’information et la formation en direction des publics les moins bien informés plutôt que de durcir encore la législation ?
Nous pensons qu’en matière de sécurité routière, il vaut mieux inciter qu’obliger, suivant l’idée qu’une personne convaincue sait ce qu’elle a à faire pour se protéger et qu’elle va également en convaincre d’autres (ce qu’a toujours fait la FFMC), alors qu’une personne contrainte a tendance à refuser la contrainte, surtout quand elle est énoncée par des gens qui décident à notre place sans même écouter nos propositions (voir http://www.ffmc.asso.fr/IMG/pdf/manifeste-BD.pdf)

D’autre part, si le gouvernement se montre si préoccupé par la vulnérabilité des usagers en deux-roues, que fait-il pour infléchir la dégradation du réseau routier ? Avant de donner des leçons de sécurité aux gens, l’Etat ferait bien d’assumer ses propres responsabilités en balayant devant sa porte !

En fait, cette obligation du port des gants est surtout une mesure « cosmétique » pour le ministère de l’intérieur qui veut faire croire qu’il agit pour la Sécurité routière.

Un de nos adhérents , Florian, nous à soumis l’idée à la rentrée de faire un défilé de motards déguisés en Père Noël dans le but de distribuer des jouets au enfants hospitalisés pendant les fêtes de fin d’année .
Nous avons décidé d’organiser ce défilé même si les choses ont un peu changé depuis l’idée de départ :

Je me suis associé avec la FFMC 01 dont je suis adhérent (en tant que particulier il est impossible de faire les démarches légalement avec la préfecture) pour mener un nouveau rassemblement et défilé de motards Père Noël pour environ 35 enfants de 4 et 18 ans d’un établissement de Bourg.
Il s’agit de donner uniquement des jouets neufs et d’occasions mais à l’état neuf et pas d’argents. Je ne dévoile volontairement pas l’établissement concerné car il s’agit d’une surprise pour les enfants et une très grande partie du personnel éducatif. Je vous promets que la surprise serra énorme pour ces enfants qui auront vraiment besoin de se changer les idées en cette période de fin d’année.

Le rassemblement aura lieu le VENDREDI 16 décembre.
Il y aura deux départs :
– Un aux alentours de 17h00 17h30 à la boulangerie Lacombe à Péronnas pour un défilé déguisé en ville.
– Puis un second lieu sur Peronnas à 19h00 pour les personnes qui ne pourraient pas se libérer suffisamment tôt et être informé des instructions et déroulement de la surprise aux enfants. Le second lieu serra dévoilé prochainement.

Le déguisement de Père Noël n’est pas obligatoire mais conseillé pour que les personnes nous voyant défiler comprennent le but de l’opération. Un vêtement rouge, une barbe blanche ou un bonnet fixé sur le casque suffit.

Privilégiez la qualité des jouets plutôt que la quantité, il ne s’agit pas de vider les placards mais faire un cadeau qui vient du cœur. Les jouets ne doivent pas être emballés de papier cadeau.
Avec la FFMC nous allons publier une affiche numérique avec une adresse ou il faudra vous inscrire afin de savoir le nombre de participants et certainement une liste avec l’âge et le sexe de chaque enfant qui vous permettra de cocher à qui votre cadeau pourrait être offert.
Les jeux de société, jeux vidéo,DVD, livre… sont les bien venu pour alimenter les salles de jeux des enfants.

Même si il risque de faire froid je vous assure que la joie des enfants nous le fera oublier et que nous passerons une excellente soirée pleine de bons souvenirs.

Réservez le vendredi 16 décembre 17h00 pour le défilé en ville ou 19h00 pour la surprise aux enfants sur vos agenda et à bientôt.

Florian.

 

La ffmc01, invite tous les titulaires d’un permis de quelque catégorie que se soit à venir participer gratuitement à une soirée

test code de la route.

Cette soirée est ouverte à tout public, tout âge, vous serez mis en situation réelle d’une épreuve au code de la route actuel

s’ensuivra un corrigé éffectué par un professionnel de l’enseignement à la conduite, qui répondra à toutes vos interrogations

du genre comment franchir un giratoire ?

 

Invitez vos amis, votre famille, vos voisins et dites leur : Vendredi 14 octobre à 20H on repasse notre code

Inscriptions conseillées par mail a codedelaroute@ffmc01.fr

Contrairement à ce qu’à pu affirmer le député Pauvros sur son site et à la tribune de l’Assemblée Nationale, nous n’avons pas apporté notre soutien à la « proposition de loi visant à lutter contre les nuisances de certains engins motorisés », votée le 15 juin à l’Assemblée nationale.

Le seul point sur lequel la FFMC et le député se sont rejoints est la volonté commune d’améliorer le vivre-ensemble et faire cesser des pratiques qui portent également préjudice à l’ensemble de la communauté motocycliste.

Nous avons obtenu que le projet de loi initial, qui concernait tout type d’équipement non homologué, soit modifié lors de la première lecture à l’Assemblée nationale : un décret devra confirmer que, pour les deux et trois-roues motorisés réceptionnés, seuls les pots d’échappement non homologués sont concernés par cette mesure.
Nous avons aussi réussi à faire ajouter la possibilité d’obtenir un certificat de circulation provisoire afin de modifier le dispositif jugé trop bruyant, là où le législateur ne proposait que l’immobilisation du véhicule, déjà prévue par le code de la route.

Les discussions sont encore en cours

La FFMC va profiter de la navette parlementaire pour essayer d’infléchir encore certains points inacceptables à ses yeux de cette loi, comme la disproportion de la peine, ou la possibilité pour les forces de l’ordre d’estimer « au jugé » du caractère bruyant d’un échappement, sans l’aide d’un sonomètre. Mais nous ne nous faisons pas d’illusion sur le résultat, dans une époque où règne l’inflation sécuritaire, cache misère d’une éducation et d’une prévention réduits à la portion congrue, à laquelle nous nous sommes toujours opposé.

Nous nous inquiétons tout particulièrement des interprétations possibles contenues dans cette loi, qui peuvent conduire à à une rupture d’égalité de traitement, voire à l’arbitraire, ainsi que de l’échelle de peines prévue rendant cette loi incompréhensible et injuste.