Le dernier rapport de l’ONISR indique une hausse de la mortalité routière de 19,2% en juillet 2015. La politique de sécurité routière basée quasi exclusivement sur le contrôle des vitesses via l’automatisation de la sanction atteint-elle son niveau d’incompétence ?

Une politique inopérante

26 mesures sont annoncées début janvier par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, dont celle sur l’obligation de détention d’un gilet haute visibilité sous la selle pour les deux roues motorisés (au 1er janvier 2016) ou l’interdiction des kits mains-libres (au 1er juillet 2015), mais aussi celle de l’augmentation du parc de radars automatiques. Quelle a été l’efficacité de ces annonces sur la mortalité des usagers en général et des 2RM en particulier ? Inefficace, semble-t-il !

Des solutions adaptées aux enjeux


Dans le cas des grands départs en vacances, périodes accidentogènes, pourquoi ne pas inciter financièrement les usagers à emprunter les autoroutes ? Ces réseaux sont les plus sûrs et sont une solution efficace pour préserver des vies. Ou les enjeux financiers sont-ils plus importants que la Sécurité routière ?

Qu’en est-il des contrôles ciblés sur les conduites à risque tels que l’alcool et les stupéfiants ? Des contrôles réalisés par les forces de l’ordre et pas par des machines, alors que les dernières annonces sont orientées autour du renouvellement et du développement du parc de radars automatiques. Force est de constater que malgré l’accroissement du recours au système Contrôle sanction automatisé, les morts sur les routes ne baissent pas. Remettons de l’humain dans les contrôles qui ressembleront plus à ce qu’ils devraient être qu’au prétexte à de juteuses rentrées d’argent …

Quelles annonces prévues au CISR de rentrée ?


Suite à la récente publication du rapport de l’IGA, intitulé « évaluation de la politique de sécurité routière » (1), le Premier ministre annonce un Comité interministériel à la sécurité routière à la fin de l’été. La FFMC demande que de réels moyens soient alloués à la compréhension de l’accidentalité routière, que ce soit au niveau National (par une réelle interministérialité), mais aussi vis-à-vis des pouvoirs décentralisés et déconcentrés de l’Etat en incluant les associations d’usagers de la route et en particulier les motards à la prise de décision.

(1) BONDAZ, 14 août 2015, Inspection Générale de l’Administration, Rapport de diagnostic d’évaluation de la politique de sécurité routière, 49p., http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/evaluation-de-la-politique-de-securite-routiere-a2012.html

A Lire sur le Site National ICI

 

En avril 2015, le ministre de l’Intérieur annonçait vouloir augmenter de 100 € le montant de l’amende forfaitaire sanctionnant les arrêts et stationnements sur les trottoirs.
La mesure est entrée en vigueur le 5 juillet. Elle crée une infraction pour stationnement « très gênant » qui sanctionne d’une amende de 135 € les automobilistes qui entraveraient la circulation des piétons ou des vélos en se garant sur leurs espaces réservés.
Heureusement, elle ne concerne pas les motards, qui restent passibles d’une amende de 35 €.

Le décret n°2015-808 relatif au plan d’actions pour les mobilités actives et au stationnement, paru au Journal officiel samedi 4 juillet, contient plusieurs dispositions pour favoriser la circulation des piétons et des vélos, issues du Plan d’actions pour les mobilités actives.

Parmi elles, la création d’un nouvel article dans le code de la route qui punit d’une amende forfaitaire de 135 € les arrêts ou stationnements « très gênants ».

Est notamment considéré comme « très gênant », l’arrêt ou le stationnement d’un véhicule :
– dans une voie de bus
– sur un emplacement réservé aux personnes handicapées ou aux transports de fonds
– sur les passages piétons
– sur les voies vertes et pistes cyclables
– à proximité des signaux lumineux de circulation ou des panneaux de signalisation lorsque le gabarit du véhicule est susceptible de masquer cette signalisation à la vue des autres usagers
– au droit des bouches d’incendie
– et sur les trottoirs « à l’exception des motocyclettes, tricycles à moteur et cyclomoteurs ».

Les motards sont donc formellement exclus du champ d’application de cette nouvelle contravention.
C’est une bonne nouvelle, surtout pour tous ceux qui circulent à Paris et qui sont contraints, faute de places en nombre suffisant dans les parking « moto », de stationner sur les trottoirs (en prenant bien sûr toujours garde à ne pas gêner la circulation des piétons !).

S’ils échapperont à l’amende à 135 €, ils resteront redevables de l’amende à 35 € au titre de la contravention pour « stationnement gênant », qui continue d’exister à l’article R417-10 du code de la route.
C’est un moindre mal, forcément peu satisfaisant pour les motards qui se font verbaliser régulièrement, mais qui laisse entendre que le gouvernement a pris en compte la problématique du stationnement des deux-roues motorisés dans les grandes villes.

Une autre mesure confirme cet espoir : l’infraction pour « stationnement très gênant » prévoit également l’interdiction de s’arrêter ou de stationner « sur une distance de cinq mètres en amont des passages piétons dans le sens de la circulation, en dehors des emplacements matérialisés à cet effet, à l’exception des motocyclettes, tricycles et cyclomoteurs ».
Lors des réunions techniques du Conseil national de la sécurité routière, la FFMC avait proposé que cet espace serve à l’aménagement de parking « moto »…
Affaire à suivre !

Dans les deux cas, la prise en compte des deux-roues motorisés n’est pas due au hasard mais bien au travail de fond que réalise la FFMC au quotidien, en participant notamment aux nombreuses réunions du Conseil national de la sécurité routière.
P.-S.

Pour vous aider à contester une verbalisation pour stationnement gênant sur le trottoir, la FFMC Paris Petite Couronne met à votre disposition une lettre-type sur son site internet :
http://www.ffmc75.net/aide-juridique/

A voir sur le site FFMC National

La FFMC du Jura organise comme chaque année un Rallye moto touristique et convivial le dimanche 05 juillet 2015.

Ce Rallye permet de découvrir des paysages et des routes magnifiques, avec des épreuves ludiques.

A l’issue de ce Rallye, de nombreux lots sont à gagner.

Réservez cette date et venez passer un agréable moment motard !!

 

Les 6 et 7 juin, la Fédération française des motards en colère de l’Ain (FFMC 01) a organisé sa 6e Fête de la moto. 115 participants ont pris part au rallye touristique, autour de la commune de Pirajoux….

Lire sur le site de Motomag -> ICI

Comme chaque année , les antennes départementales de la FFMC organisent l’opération  » Motard d’un jour » .
Le principe étant d’emmener à l’arrière d’une moto , des élus locaux pour but de leur faire prendre conscience de la réalité de la circulation en deux roues motorisées , et ainsi leur montrer concrètement les dangers de certains aménagements ou manque d’entretien de certaines routes .
L’opération a donc débuté le 29 Mai à paris et se poursuivra dans 34 départements durant le mois de Juin .

Pour ce qui est de votre antenne préférée , le mois de juin étant un peu complet , notre opération se déroulera le 22 Septembre à Bourg . Nous avons commencé à prendre contact avec les élus du département mais peu de retours pour l’instant .L’année dernière déjà , seules quelques personnes avaient fait le déplacement .
Nous espérons ne pas avoir à faire notre circuit tous seuls comme nos copains des Bouches du Rhône qui n’ont eu aucun élu présent !!

Pour Tout savoir sur Motard d’un Jour , le site national –> ICI

La mésaventure des copains Marseillais –> ICI

 

Vendredi Prochain se tiendra la réunion mensuelle de votre FFMC préferée !!!
Rallye oblige , elle se fera à Pirajoux .Pour le reste c’est comme d’hab’ on prend un truc à manger ou à boire et rdv à 19h !
Ceux qui veulent venir avant pour aider à preparer pour Samedi ont le droit de venir aussi

 

Jeudi 21 mai, Emmanuel Barbe, nouveau délégué interministériel à la sécurité routière, reçoit la FFMC. Au menu, passé le hors d’œuvre des présentations, le plat de résistance sera composé des questions qui fâchent dont nous avons eu un avant-goût lors du Conseil National de Sécurité Routière du 11 mai dernier. Rien de tel pour faire connaissance !

Comme c’est l’usage, chaque nouveau délégué à la sécurité routière rencontre les représentants des principales organisations qui prennent part aux débats de sécurité routière. Question deux-roues motorisé, les préliminaires devraient vite être expédiés puisque Monsieur Barbe a pour nous l’avantage d’être un utilisateur régulier et qu’il sait de quoi nous parlons en matière de spécificités de circulation au guidon et ça, ce n’est pas si fréquent chez les hauts fonctionnaires parfois chargés de diriger des domaines qu’ils ne connaissent pas.

Par contre, question méthode, nous attendons de voir de quelle manière il entend donner suite à ses récentes déclarations sur l’équipement des motards ou sur le contrôle technique… d’autres questions plus consensuelles comme la fin des 100 ch, l’amélioration des infrastructures et les partenariats courants seront évidement abordées.

Quoi qu’il en soit, il trouvera auprès de la FFMC des interlocuteurs volontaires, expérimentés… et très déterminés !