Au programme du N° 327 de MOTOMAG de mai vous trouverez tout ce qu’il faut savoir de la forte mobilisation des manifs du 16 et 17 avril dernier.

Manifs auxquelles vous avez surement participés et une enquête faite par les fins limiers du Mag  sur la pollution que les fondamentalistes  verts veulent nous faire gober en plus de payer l’octroi pour pouvoir circuler librement

      s’informer c’est ouvrir les yeux pour refuser l’inacceptable

 

Fin des 100 chevaux et « rétrofit » : la Délégation à la sécurité routière reste ancrée dans ses fantasmes
Après plus de quatre mois d’attente, l’arrêté validant l’autorisation de circuler des motos de plus de 100 ch équipées de l’ABS vient d’être publié au Journal officiel. C’est enfin le dénouement d’un imbroglio administratif qui met un terme au bridage à 73,6 kW des deux-roues motorisés (2RM), exception française qui perdurait depuis 1984.
Durant 32 ans, la France a soumis les détenteurs du permis moto à un bridage à 100 ch. Cette mesure « anti-moto » décidée en novembre 1984 avait pour unique objectif de montrer que le gouvernement de l’époque agissait pour la sécurité routière… tout en stigmatisant les motards. Toujours soupçonnés pour leur supposé manque de modération. Le problème, c’est que la corrélation entre puissance du véhicule et accidentalité routière n’a jamais pu être démontrée, comme l’a confirmé le rapport TNO (laboratoire néerlandais équivalent de notre Observatoire interministériel de la sécurité routière, l’ONISR). Le caractère injuste de cette brimade est d’ailleurs patent puisqu’il n’a jamais été appliqué aux automobilistes, même novices. Ce bridage constituait en outre une différence de traitement entre les motards de France et ceux des autres états de l’UE, en contradiction des principes européens.
Aujourd’hui, toujours aussi psycho-rigide dans ses mocassins, le gouvernement a imaginé cette nouvelle exception franco-française qui consiste à conditionner le débridage des motos anciennement bridées à 100 ch à la présence d’un freinage ABS.
La FFMC dénonce cette nouvelle usine à gaz au motif qu’elle n’a toujours pas de fondement sérieux en termes de sécurité routière : conditionner l’autorisation de circuler des motos de plus de 100 ch à la présence d’un ABS d’origine revient à établir une relation entre puissance et freinage, ce qui n’a pas de sens puisque l’ABS ne se déclenche qu’à basse vitesse.
La FFMC sollicitera très prochainement la Direction Marché intérieur, industrie, entreprenariat et PME de la Commission européenne afin de s’assurer que le présent arrêté soit conforme aux règles communautaires.

Venez en parler avec nous sur notre Forum ICI

Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique…

Excellentes réactions , je viens de tout lire, des réactions de gens passionnés mais responsables, bravo les gars, je suis fier d’être motard avec vous et ce gouvernement de m. on va lui en foutre plein la gueule. De toutes façons je n’ai plus rien à perdre, après 48 ans de moto si le CT passe j’arrête et revend ma moto, elle aura 300 kms entre chaque contrôle ! Répondre à ce message auteur RAPHAEL le 21 avril à 08:27

Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique… Je suis médecin et motard. L’an dernier, 50.000 médecins descendaient dans la rue pour manifester contre la loi Touraine. (Incroyable : faire descendre des médecins dans la rue ! cela ne s’est jamais produit) Cette dame n’en a eu que faire, mais c’est les mutuelles qui ont mis à mal sa loi. Les gouvernementaux n’ont que faire de 50.000 motards qui manifestent dans les grandes villes : combien paye Dekkra et consorts les responsables politiques ? Il ne faut pas se leurrer sur la corruption de l’état. Il vaut mieux négocier ou s’attaquer aux lobbies qu’à l’état. Répondre à ce message auteur Anonyme le 21 avril à 08:09

Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique…

Non reportage sur BFM TV et un article sur MSN mais ce n est peut etre pas tout Répondre à ce message auteur Anonyme le 21 avril à 07:53

Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique… Tout à fait daccord et la FFMC au su faire cela dans la passé Hasta la victoria Siempre ! Répondre à ce message auteur Anonyme le 21 avril à 07:49

Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique… 600000 qu’i dit le C….Eh bien on va essayer de les mettre dans la rue ces motards la et on verra bien qui rira le dernier ! Motards du 78 restez à l’écoute de votre antenne car de nouvelles mobilisations sont à prévoir dans les prochaines semaines au vu de la situation. Si E. Barbe fait du CT son cheval de bataille qu’il sache que le troupeau des motards saura endiguer son petit cheval. A bon entendeur Salut

Répondre à ce message auteur Marcel le 20 avril à 23:17 Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique…

On comprend facilement pourquoi l’ONISR ne communique pas sur le chiffre de 5-6 % des accidents qui seraient dus à des défaillances techniques.

Ce chiffre est pile-poil celui qu’on trouve dans l’argumentaire de DEKRA quand il leur a fallu convaincre les instances européennes.

Je me suis amusé à compulser les différents bilans de la sécurité routière depuis 5 ou 6 ans. Vous savez quoi ? Jusqu’en 2013, les rapports de la sécurité routière sont totalement muets sur les défaillances techniques.

Rien, nada, que dalle !

Cela n’apparaît qu’à partir de 2013, comme par hasard, juste au moment où DEKRA manoeuvrait au niveau européen.

Je vous livre ci-dessous le seul commentaire qui y a trait dans tout le bilan de l’administration. Pour un sujet qu’on nous présente désormais comme de la première urgence, il faut avouer que c’est vraiment court.

Tellement court que ça pue l’arnaque à plein nez ! « 6 % des accidents mortels sont à mettre en relation avec un problème mécanique ». Vous pourriez développer un peu Monsieur Barbe ? On est suspendu à vos lèvres…

Répondre à ce message auteur Marcel le 20 avril à 23:03 Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique…

Si vous voulez mon avis, Barbe qui n’y connaissait rien quand il est arrivé à la DSCR, et qui visiblement est toujours aussi incompétent, ou de mauvaise foi pour balancer autant d’incongruités, n’a pas inventé ces mesures tout seul. A lui aussi, on a du les souffler. Je pencherais pour Dunikowski, qui me semble avoir une dent contre la FFMC… Répondre à ce message auteur Anonyme le 20 avril à 22:31

Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique…

Pour en revenir au contrôle technique … il est vrai qu’un échappement d’origine va me sauver la vie !!!!…

je pense plutôt le contraire n’en déplaise à quelques uns car un petit coup de gaz a un moment ou j’ai cru y passer ma certainement éviter de gros ennuis.

En ce qui concerne la manif , il faudrait casser des vitrines , brûler des poubelles , détruire des abris bus etc etc etc…… pour qu’on nous voient , qu’on parle de nous , qu’on nous écoutes ….. nannnn !!!! je déconne !!!… quoique !!!!!

Répondre à ce message auteur RAPHAEL le 20 avril à 21:55 Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique…

Si vis pacem, para bellum ! Si notre mouvement, monumental, samedi est ignoré comme les mouvements de bien d’autres citoyens mécontents et scandalisés par un pouvoir ignorants et aveugles, il faut agir durement et il en existent des actions dures…. Répondre à ce message auteur Anonyme le 20 avril à 21:13

Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique… Et une poignée de 50 000 passionnés qui défoncent tout sur leur passage, ça va continuer à les faire rire ???

Répondre à ce message auteur Anonyme le 20 avril à 19:58 Réponse à la mobilisation FFMC : la Sécurité Routière maintient le contrôle technique…

Ce triste sire est bien sur aux ordres. Il faut peut etre recommencer a bruler nos cartes d’electeur comme au moment de la creation de la ffmC ( oui COLERE et plus citoyen ). Faut vraiment ne pas avoir de honte pour penser motard=escroc qui rev

 

Tout ceci n’est qu’un extrait de messages qui ne cessent de s’accumuler sur le forum motomag.com

la colère est grandissante suivez les forums

Les motards rejettent massivement le contrôle technique

Plusieurs dizaines de milliers de motards se sont mobilisés contre le projet de contrôle technique deux-roues motorisés (2RM) du gouvernement.

Le gouvernement et les grandes enseignes de contrôle technique persistent à imposer un contrôle technique pour les 2RM. Face à cela, les usagers concernés ont manifesté massivement les 16 et 17 avril. Cette mobilisation démontre une nouvelle fois qu’une sécurité routière mise en place sans concertation continuera à se heurter aux réalités de terrain. La contestation devrait s’intensifier dans les prochaines semaines.

Des manifestations très suivies
Plus de 10 000 manifestants à Paris, 3 000 à Lyon, 2 000 à Toulouse et bien d’autres. Près de 70 manifestations ont été organisées dans toute la France pour protester contre le projet de contrôle technique à la revente des 2RM. Cette grande mobilisation nationale montre la détermination et l’exaspération des usagers de 2RM face à un projet inutile et coûteux !

Rappel des principaux arguments
Ce projet de contrôle technique moto ne repose sur aucun élément objectif et constitue un mensonge pour l’ensemble des usagers de 2 et 3 RM. Et ce, au seul profit des centres de contrôles techniques qui ne voient dans cette mesure que la possibilité d’un contrôle périodique généralisé, ce que dénoncent les usagers concernés depuis 2007. Pour rappel, ce contrôle nous revient aujourd’hui par la volonté d’Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière nommé il y a tout juste un an. 

Le Conseil national de sécurité routière (CNSR) désavoué 
La commission deux-roues du CNSR, n’avait pas retenu la proposition de mise en place d’un contrôle technique. Passant outre, le Premier ministre a désavoué l’instance qu’il a lui-même réactivé en 2012. Ce passage en force ne peut conduire qu’à une défiance de plus en plus grande entre les politiques et les usagers, au détriment d’une réelle politique de sécurité routière.

La FFMC souhaite aujourd’hui un retrait du projet de CT et la mise en place d’une réelle participation des acteurs concernés aux politiques de sécurité routière, afin d’arriver, ensemble, à faire baisser l’accidentalité routière. Si ces revendications n’étaient pas entendues, elle appelle à durcir la mobilisation.

 

Enquête : 58%des motards pour le Contrôle technique !


La Sécurité Routière n’apprécie pas le site Internet de campagne anti-contrôle technique lancé par la FFMC

Contrôle technique : la Sécurité Routière répond à la FFMCCe week-end, les 16 et 17 avril, auront lieu en France plus de 70 rassemblements et manifestations motardes organisés pour protester contre le projet de contrôle technique moto. Une mobilisation qui répond à l’appel de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC). Afin de sensibiliser les motards sur l’importance de cette mobilisation, la FFMC a lancé récemment un site Internet de campagne à l’attention des motards. Une initiative qui ne plait pas à la délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) qui vient de publier une mise au point officielle.


Un rappel des risques

La DSCR insiste en premier lieu sur le fait qu’aujourd’hui encore, les motards ont 23 fois plus de risques de mourir sur la route que les automobilistes. Autre signal d’alerte selon la DSCR, le fait que la mortalité sur les routes soit repartie à la hausse en France au cours des deux dernières années, tout comme ce fut le cas en mars dernier.


La DSCR justifie le contrôle technique

Pour les membres de la DSCR, la mise en place d’un contrôle technique moto sera appliquée quoi qu’il arrive dès le début de l’année prochaine :

    L’instauration du contrôle technique des deux-roues motorisés à la revente entrera en vigueur en France au second semestre 2017. Cette mesure élémentaire de protection du consommateur – protection au sens fort du terme puisqu’il s’agit de son intégrité physique – est déjà en vigueur dans 17 États de l’Union européenne sur 28. Elle s’imposera à tous les États membres via la directive européenne 2014/45/UE du Parlement et du Conseil du 3 avril 2014, au plus tard le1er janvier 2022. La France, comme les autres Etats européens, a l’obligation de transposer cette directive avant mai 2017.

Une majorité des motards serait favorable au contrôle technique

Les membres de la DSCR insistent également sur le fait que la grande majorité des motards serait elle-même favorable à l’instauration d’un contrôle technique pour les motos :

    Selon une enquête BVA pour la Sécurité routière d’avril 2015, 75% des Français sont favorables à l’instauration d’un contrôle technique à l’occasion de la revente d’un deux roues motorisé, tout comme 66% des conducteurs de cyclomoteurs et 58% des motocyclistes.

Les membres actifs de la FFMC ne seront sans doute pas sur la même longueur d’onde que les conclusions du sondage BVA sur lequel la DSCR fonde sa réflexion. Mais les membres de la DSCR vont plus loin, en affirmant que la FFMC n’informe pas correctement les motards :

    Contrairement aux affirmations de la FFMC, il n’a jamais été question d’un contrôle périodique, mais d’un contrôle effectué par un organisme agréé uniquement au moment de la revente d’un véhicule. L’objectif est de renseigner l’acheteur, mais aussi de le rassurer sur l’état du véhicule qu’il souhaite acquérir. Cette mesure concernera environ 600 000 transactions annuelles, soit un cinquième du parc roulant.

Une déclaration qui se heurte aux convictions des membres de la FFMC, pour qui le contrôle technique moto n’est qu’un prétexte pour forcer les motards à mettre une nouvelle fois la main à la poche.


Querelle de statistiques

Autre point de désaccord profond entre la DSCR et la FFMC au sujet du contrôle technique, l’argument de la sécurité. Selon la FFMC, le défaut technique d’un véhicule n’est mis en cause que dans 0,3%. Un chiffre que nuance la DSCR :

    La FFMC s’appuie sur le rapport Maids (Motorcycle Accident In Depth Study) pour affirmer que les accidents mortels de deux roues sont le fait d’une anomalie technique du véhicule dans seulement 0,3% des cas. Or les statistiques de l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR) démontrent que ce chiffre doit être mis en perspective d’une accidentologie routière très multifactorielle. En réalité, l’anomalie technique, associée à d’autres facteurs, est en cause dans 5% des accidents mortels.

Enfin, si la FFMC affirme que les centres de contrôles techniques n’ont pas les compétences requises pour effectuer une vérification des motos, la DSCR pense exactement le contraire :

    Dans le projet du gouvernement, les points de contrôle porteront principalement sur la signalisation, le freinage, la vitesse (pour les cyclomoteurs), les émissions polluantes, l’état général du véhicule (comme l’usure des pneus), ainsi que sur la bonne conformité du certificat d’immatriculation en relation avec le véhicule examiné. Ce contrôle ne sera donc pas uniquement visuel comme l’affirme la FFMC. Il nécessitera, au contraire, un équipement technique commun à tous les centres de contrôle en matière de vérification de l’éclairage et de la pollution, mais aussi un équipement particulier : un céléromètre utilisé pour vérifier la vitesse des cyclomoteurs. La découverte d’une défectuosité susceptible de mettre en danger le conducteur et les autres usagers de la route entraînera une contre-visite après réparation.

En vigueur depuis 1992 pour les voitures, le projet d’un contrôle technique moto est régulièrement remis sur le devant de la scène depuis plusieurs années et a déjà donné lieu à de grandes manifestations en 2012.

 

Venez en discuter sur notre FORUM

Nous pouvons constater que nous sommes en plein dans l’application de la stratégie de Chomsky, enseignée à l’’ENA.
 Et ça marche : lucide le bonhomme !

 Les membres de la PROMOTION VOLTAIRE étaient d’excellents élèves (Hollande & Co).
 On peut constater que cette « stratégie » est largement employée depuis des décennies… et malheureusement, que ça marche !

 
 ET NOS POLITIQUES de gauche, du centre et de droite ont les mêmes profs !

 UN COURS LARGEMENT ENSEIGNE A L’ENA ET DONT LES ANCIENS ELEVES TIRENT LE PLUS GRAND PROFIT.

 Le philosophe nord-américain Noam Chomsky, activiste et penseur politique, professeur de linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné toute sa carrière, a fondé la linguistique générative.

Il s’est fait connaître du grand public, à la fois dans son pays et à l’étranger par son parcours d’intellectuel engagé.

Il a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les médias.

Elle couvre un large éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation et en allant jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité.

1/ LA STRATEGIE DE LA DISTRACTION :

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.

La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.

Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.

Garder le public occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux.

Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » (Le foot, les jeux olympiques, Johnny, etc) [« Panem et circenses » « Donnez leur du pain et des jeux ! »].

2/ CREER DES PROBLEMES, PUIS OFFRIR DES SOLUTIONS :
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ».
On crée d’abord un problème, une « situation », qui est définie pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.

Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. (Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.).

3/ LA STRATEGIE DE LA DEGRADATION :

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans.
C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990.

Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement. (Baisse des retraites et allongement de la durée du travail).

4/ LA STRATEGIE DU DIFFERE :

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur.

Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite.

Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.

Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. (L’augmentation importante de la pression fiscale ne s’est pas faite avant les élections de 2012). 

5/ S’ADRESSER AU PUBLIC COMME A DES ENFANTS EN BAS AGE :

La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou un handicapé mental.
Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant.

Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans  ».

Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles » (Les français sont trop gros, trop gros, trop gros. Les boissons sucrées sont surtaxées : nous les paierons plus cher).

6/ FAIRE APPEL A L’EMOTIONNEL PLUTOT QU’A LA REFLEXION :

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus.

De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements (La Terre se réchauffe dangereusement du fait des seules activités humaines (sic), ce sera terrible pour nos enfants : les carburants sont encore plus taxés).

7/ MAINTENIR LE PUBLIC DANS L’IGNORANCE ET LA BETISE :
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

« La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures ».

Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »(80 % des élèves des universités ou des grandes écoles sont issus des classes moyenne ou supérieure).

8/ ENCOURAGER LE PUBLIC A SE COMPLAIRE DANS LA MEDIOCRITE :

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte (voir certaines émissions de TV particulièrement populaires).

9/ REMPLACER LA REVOLTE PAR LA CULPABILITE :

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts.

Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution ! (vous êtes au chômage par manque de formation : suivez un stage et tout ira mieux).

10/ CONNAITRE LES INDIVIDUS MIEUX QU’ILS NE SE CONNAISSENT EUX-MEMES :

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.

Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.

Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. (Pourquoi croyez-vous que les grands politiques utilisent et payent largement des instituts importants des sciences humaines ou des grandes sociétés de publicité ce qui revient au même).

PEU IMPORTE LA COULEUR POLITIQUE, VOILA COMMENT NOS CHERS DIRIGEANTS NOUS MANIPULENT !



Question sur le contrôle technique à Emmanuel Barbe



sur le projet de contrôle technique, à 10 jours des manifestations de la FFMC.



Alors que la mobilisation promet d’être massive, l’homme reste sur ses positions : « Si nous n’avions que des motards responsables comme le sont ceux de la FFMC, nous n’aurions pas besoin de contrôle technique.



CE qui signifie que si vous adhérez à la FFMC vous êtes un bon motard, les autres… pouah .



les motards peuvent rouler avec des pneus lisses, un feu stop défectueux, sans clignotants ou sans rétroviseurs.



C’est bien pour ça qu’ils emmènent leur moto régulièrement chez leur concessionnaire celui-ci en plus de l’entretient vérifie l’ensemble de la machine et propose des solutions, ce qui est aussi dans son intérêt bizness



Ils se mettent alors en danger.



Non !!! et ils ne le savent pas s’ils ne sont pas adhérents ffmc !!! les cons



Pourtant ils sont souvent de bonne foi



Ah bon ça me rassure



et nous indiquent avoir acheté la moto en l’état sans savoir qu’elle ne respectait pas la réglementation.



Sont vraiment cons alors !!



C’est pour cela que nous pensons qu’un contrôle technique à la revente d’une moto d’occasion sera bénéfique en termes de sécurité ».



C’est trop gentil, après faut pas penser , faut aussi réfléchir



Un point de vue démenti par le rapport MAIDS qui indique que l’état du véhicule n’est responsable que de 0,3 % de l’accidentalité des usagers de 2RM.



Un chiffre que conteste M. Barbe : « Ces statistiques ne prennent pas en compte l’ensemble des accidents. Si l’on considère également les sinistres sans décès, le taux d’accident dû à une défaillance mécanique monte à 5 %.



La magie des chiffres



Nous allons donc cibler l’intégralité du parc deux-roues. Le véhicule devra être analysé par un tiers neutre avant d’être vendu en seconde main ».



Bien fait ils n’avaient qu’à adhérer à la FFMC



Pascal Dunikowski poursuit, inversant au passage l’ordre des événements : « Le Premier ministre a annoncé son souhait d’imposer le contrôle technique. Nous n’allons pas nous opposer à sa volonté ». En réalité, c’est Emmanuel Barbe qui a conseillé à Manuel Valls d’instaurer le contrôle technique…



Et menteur en plus  !!!



Voila vous savez maintenant pourquoi il faut manifester contre toute cette hypocrisie



propos recueillis le 07 avril au matin porte de Vincennes à Paris lors d’une » opération de contrôle pédagogique » (en vérité de verbalisation appelons un âne un âne) en présence du scootériste E. Barbe qui c’est fait enfler à ses dires lors de l’achat de son burgman* , comme quoi s’il avait adhéré à la ffmc il se serait pas fait avoir et du chargé de mission deux-roues motorisé son conseiller

* C’est 2 mois après qu’il c’est aperçu de l’usure de ses pneumatiques ?? doit pas faire souvent le tour de son engin

La totalité de l’article est visible sur motomag.com dans rubrique défense des motards

 

- Parce qu’une simple inspection visuelle ne pourra jamais déceler certains problèmes …
-Parce que 0,3% des accidents mortels sont dus à une défaillance mécanique contre 38% dus à une défaillance humaine (MAIDS).
-Parce que nous refusons d’engraisser des entreprises ne pensant uniquement à leurs profits sous couvert de la sécurité routière.
-Parce que notre emblème est un Coq nous n’aimons pas être pris pour des pigeons !
Pour toutes ces raisons et bien plus encore nous te demandons à TOI le motard de nous montrer ton soutien à la FFMC .
RdV le Samedi 16 Avril à 9h sur le parking de l’ancien magasin BESSON à Peronnas pour manifester dans les rues de BOURG EN BRESSE.
L’après midi même , départ pour le circuit Carole ou nous attendent les copains de PPC pour y passer la nuit .

Le 17 AVRIL , manif Nationale à Paris . (Toutes les infos sur Motomag.com)


Plus que Jamais montrons de quoi nous sommes capables ,
PLUS NOMBREUX, PLUS FORTS
V

Le Sinistre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a adressé une circulaire à tous les préfets de France, le 31 mars dernier, « destinée à renforcer la lutte contre l’insécurité routière ».

Au menu des « réjouissances », les contrôles routiers que le ministre conseille aux préfets de mener avec célérité : lutte contre l’alcool, utilisation à plein temps des voitures-radar, mais aussi des contrôles spécifiques des deux-roues motorisés (2RM).

Cible : motos et scooters
Ainsi, peut-on lire en page 2 de cette circulaire :
« À ce titre, une attention particulière sera portée au taux d’utilisation journalier des voitures-radar qu’il conviendra de doubler à très court terme. Par ailleurs, au regard des singularités attachées à leur accidentalité, je vous demande de veiller à ce que des contrôles spécifiques des deux-roues motorisés soient mis en œuvre, portant sur le respect des vitesses pratiquées et des caractéristiques techniques d’homologation ».

Malgré de bons résultats statistiques…
Un consigne qui n’est pas justifié par les statistiques produites par la Sécurité routière :
– « Depuis 15 ans, le nombre de décès sur la route dans la catégorie 2-roues motorisés enregistre une baisse de 35 % pour les motos et de 68 % pour les cyclomoteurs », précise la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC).
– Le nombre de tués sur un 2RM était de 624 entre janvier 2014 et janv. 2015, et il a baissé à 619 entre janv. 2015 et janv. 2016 (source : Observatoire national de sécurité routière – ONISR).

À la lecture de cette circulaire, on comprend mieux pourquoi la Direction à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) a rendu publique, le 25 mars, une étude du Département du contrôle automatisé (DCA) sur les excès de vitesse des motards. Étude à charge contre les motards, bien évidemment…

Enfin, la consigne du ministre d’orienter les contrôles sur les caractéristiques d’homologation des véhicules répond à la volonté de la DSCR d’imposer un contrôle technique à la revente des motos et scooters. Ce n’est donc certainement pas un hasard si cette circulaire arrive dans les préfectures deux semaines avant la grande mobilisation des motards orchestrée par la FFMC…

La Circulaire en PDF –> Circulaire.pdf

Venez en discuter avec nous sur le Faux-rhum 😉