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Motomagazine nous informe:

Par un communiqué officiel, le ministère de l’intérieur, fait état d’une arnaque qui invite les particuliers, par un message vocal, à appeler au 01 78 90 44 90 pour connaître le solde du nombre de points sur leur permis.

Cette information ,n’étant pas communicable par téléphone, il s’agit évidemment d’une escroquerie sur un numéro surtaxé.

Si vous recevez ce message, un seul conseil: Ignorez-le

Pleins d’autres infos à découvrir sur le numéro de décembre sans oublier les idées cadeaux du motard

Moto magazine nous apprend que l’info était passé incognito à travers les radars de la presse, sauf dans l’Express du 04 novembre qui nous apprenait que le nouveau marché de 4 ans pour le développement informatique des radars venait d’être attribué à Capgemini qui remplace Atos, société détenant depuis l’origine le contrôle sanction automatisé en 2003.

Précision utile, le patron de Capgémini est un proche de François

Hollande !!

Il s’agit donc bien de sécurité rentière comme le dit la FFMC

Bonjour,

Une fois n’est pas coutume, la FFMC appelle ses antennes à la retenue quant aux actions de terrain et autres mobilisations fortes suite aux attaques terroristes qui ont secoué la France et le monde ce vendredi 13 novembre 2015.

Si ces dernières semaines, le National encourageait les militants à se mobiliser contre le contrôle technique moto et les interdictions de circulations, l’actualité récente doit nous inciter à une certaine retenue et à mettre de côté, du moins temporairement, certains modes d’actions, dont les manifestations de terrain que juridiquement, l’état d’urgence rendraient de toute façon pratiquement impossibles.

De plus, les médias sont focalisés sur ce drame et ses conséquences. L’opinion publique est profondément touchée et scandalisée, et les motards en colère doivent prendre leurs part de responsabilités et pour ne pas ajouter ce qui pourrait être considéré comme du chaos et de l’affolement à une situation déjà très compliquée.

A circonstances exceptionnelles, décision exceptionnelle. Cela ne signifie pas du tout que la FFMC est paralysée, mais que pour les prochains jours, elle se concentrera plutôt vers les institutionnels. La FFMC continue à œuvrer pour la défense des usagers de 2 et 3 RM, mais elle est avant tout solidaire d’une actualité lourde et dramatique.

FEMME et MOTARDE. Nouveau, c’est le premier magazine féminin dédié à la pratique de la moto et du scooter… Pour toutes celles qui rêvent de franchir le pas comme pour celles qui roulent depuis longtemps.

Les femmes conduisant un deux-roues motorisé sont de plus en plus nombreuses et ça se voit partout sur la route et dans le monde. Conscients de cette tendance, les équipementiers et constructeurs se sont pencher sur la question alors que les acteurs du milieu cosmétique loupent le coche pour le moment…

Dans ce numéro 1 de FEMME et MOTARDE, découvrez cette féminisation du monde du deux-roues motorisés au travers de conseils pratiques, de pages mode, d’essais de machines mais aussi de portraits et témoignages de femmes passionnées, anonymes ou non.

Ce numéro a été réalisé avec la participation de plusieurs utilisatrices de scooters et passionnées de motos. Elles ont largement contribué à enrichir ce numéro et apportée une aide précieuse à nos rédactrices et rédacteurs.

Le projet du Gouvernement : la mise en place d’un contrôle technique à la revente
Le 2 octobre 2015, le Comité interministériel de la sécurité routière, présidé par le Premier ministre Manuel Valls, a présenté 22 mesures dont l’objectif revendiqué est de réduire le nombre de morts sur les routes pour descendre sous la barre des 2000 tués en 2020.
Ce « plan d’action interministériel en faveur de la sécurité routière » intervient alors que, après douze années de baisse continue, la mortalité routière, toutes catégories confondues, a augmenté de 3,5 % en 2014 et de plus de 4% en 2015.
Dans ce contexte, et bien que les usagers de 2 et 3 roues motorisés (2 et 3 RM) aient connu une baisse de 11% de leur mortalité depuis 2010, 3 mesures les visent spécifiquement, officiellement pour « mieux les protéger ».
Parmi elles, la mesure n°13 consiste à instaurer, dans les 2 prochaines années, un contrôle technique lors de la vente des 2 et 3 RM d’occasion pour « sécuriser le parc d’occasion et protéger l’acheteur ».
Une mesure sans lien avec la sécurité routière
Calée sur ce qui existe déjà pour les voitures de plus de 4 ans, la mesure n’a pas vocation à protéger le conducteur de 2 ou 3 RM en tant qu’usager de la route mais simplement en tant qu’acheteur d’un véhicule. On est alors très loin des objectifs affichés par le gouvernement au point de se demander ce qui a motivé une telle décision.
La question est d’autant plus légitime que la présentation de cette mesure ne s’est accompagnée d’aucun élément concret, d’aucune statistique, qui aurait permis d’en comprendre l’intérêt.
Pour la FFMC, ce contrôle technique à la revente n’a aucun sens puisqu’il se bornera à effectuer, contre rémunération, une vérification visuelle des éléments de sécurité du véhicule que l’usager un peu informé peut tout à fait réaliser lui-même, gratuitement.
Il apparait clairement que cette mesure vient satisfaire l’appétit des enseignes de contrôle technique qui lorgnent depuis 10 ans sur l’importante source de profit que représenteraient les 3 millions de 2 et 3 RM aujourd’hui en circulation.
Une mesure qui cache un futur contrôle technique périodique
Il y a fort à parier que, dès que le réseau de centres de contrôle sera en place, ce même lobby obtiendra, toujours au prétexte de la sécurité routière, l’instauration du contrôle technique périodique pour le rentabiliser.
C’est aussi contre ce futur contrôle technique périodique que la FFMC se mobilise dès à présent en refusant ce qui en est les prémisses : le contrôle technique à la revente.
Par le passé, elle a déjà démontré que le contrôle technique périodique des 2 et 3 RM serait sans effet sur leur accidentalité.
Le rapport MAIDS (Motorcycle Accident In Depth Study), publié en 2005 après une étude approfondie de près de 1000 accidents de 2RM dans 5 pays d’Europe, a clairement établi que seul 0.7% de ces accidents avaient été directement causés par une défaillance technique du véhicule.
En 2007, le Conseil général des Ponts et Chaussées reconnaissait également, dans un rapport officiel sur le contrôle technique des 2RM, qu’il était « difficile d’établir une corrélation entre l’état du véhicule et la survenance des accidents ».
Au contraire, les chiffres de l’ONISR (Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière) établissent que ce sont les véhicules les plus récents, et donc ceux qui sont en bon état, qui sont les plus impliqués dans les accidents de la circulation. Cela n’a rien d’étonnant lorsqu’on sait que la majorité des accidents impliquant des 2RM ont pour origine des défaillances humaines.
De fait, un contrôle périodique de l’état des 2 et 3 RM s’avèrerait complètement inutile du point de vue de la sécurité routière. Ce serait une mauvaise réponse à une question qui ne se pose même pas !
Mobilisons-nous !
Dans un contexte économique de plus en plus difficile, les usagers de 2 et 3 RM refusent de payer, même quelques dizaines d’euros, une prestation dont ils n’ont pas besoin pour assurer leur sécurité. Et si le contrôle technique devait maintenir l’activité, et donc la rentabilité, des grandes enseignes de contrôle, elle condamnerait à terme celle de tous les préparateurs et accessoiristes moto puisque leurs clients ne pourraient plus « personnaliser » leur véhicule, même pour lui apporter des améliorations, qu’elles soient techniques ou esthétiques. Ce serait alors la fin de la « culture moto » telle qu’on la connait depuis toujours.
Pour qu’elle survive, mobilisons-nous, en signant la pétition et diffusant notre message sur les réseaux sociaux : stop au contrôle technique !