Commission ERJ (Education Routière de la Jeunesse) •  

   La Commission permanente « Éducation Routière de la Jeunesse » (ERJ) est née, lors des Assises 2006 de la FFMC, de la volonté commune des structures de son Mouvement (FFMC, FFMC-Loisirs, Assurance Mutuelle des Motards, Association de Formation Des Motards, Éditions de la FFMC) de promouvoir ensemble le développement d’une politique d’éducation à la sécurité routière cohérente.   

                                                                                                             En effet, depuis la création de la FFMC en 1980, chacune de ses structures a investi le domaine de la sensibilisation et de l’éducation de la jeunesse au travers de ses propres activités. 

 Au sein des antennes FFMC, des militants sont régulièrement intervenus auprès d’adolescents en collège pour leur présenter leur vision du partage de la route et de la prévention du risque routier, en appuyant leurs interventions sur « Rouler n’est pas jouer », fascicule pédagogique conçu et réalisé par les Éditions de la FFMC en collaboration avec l’AFDM.

 La Commission ERJ est transversale.                                               Elle permet à des militants issus de chaque structure du Mouvement FFMC, experts en leur domaine de compétence, de travailler ensemble sous la conduite du Bureau National de la FFMC.                              Le financement de son fonctionnement est assuré par les cotisations versée par chaque structure.                                                                 Sa première tâche a été l’élaboration d’un projet pédagogique propre à la FFMC et à son Mouvement, basé sur ces expertises respectives et prenant appui sur nos valeurs (solidarité, partage, tolérance, laïcité).

L’ambition d’ERJ est de pouvoir proposer à chaque tranche d’âge scolaire, de la maternelle au lycée, un ensemble d’actions de sensibilisation à la sécurité routière cohérentes et adaptées. 

  Compte tenu de l’expérience acquise depuis 30 ans, il a été décidé que le premier public visé serait constitué par les jeunes scolarisés et/ou en apprentissage.                                                                         Cette formation a d’ailleurs été soumise à une demande d’agrément formulée auprès du Ministère de L’Education Nationale qui a rendu positif en mai 2010 Arrêté du 10-06-2010 (NOR : MENE1000568A)

Pourquoi eux ? 

Ce sont les moins formés à la sécurité routière, ils n’ont pas encore de permis de conduire et, très souvent, ils roulent en cyclomoteur… 

 De plus, ils sont malheureusement fortement représentés dans les statistiques d’accidents de la circulation, ce que reprochent les pouvoirs publics à l’ensemble de la communauté des motards. 

      Pour mieux sensibiliser ces ados, la commission ERJ s’est engagée à former les militants du Mouvement FFMC pour mieux les préparer à intervenir dans les collèges. Cette formation est dispensée au cours de deux sessions de deux jours (en weekend) accessibles à tout adhérent volontaire de la FFMC et de son Mouvement présenté par son antenne locale ou par une structure du Mouvement FFMC.

   La formation est dispensée par des enseignants à la conduite qui sont d’abord des animateurs de l’Association pour la Formation Des Motards (AFDM).                                                                                De son côté, l’Assurance Mutuelle Des Motards, qui joue un rôle moteur au sein de la commission depuis l’origine du projet, prend en charge la formation de ses délégués bénévoles motivés par l’éducation routière de la jeunesse.                                                                         Le contenu de cette formation n’a pas pour but de fournir aux futurs intervenants une valise d’outils calibrés.    

 Il s’agit avant tout de comprendre les mécanismes parfois subtils de l’animation de groupes d’adolescents, l’art de leur transmettre un message et celui d’être davantage à l’écoute, pour mieux les responsabiliser.                                                                                     Car la démarche ERJ repose avant tout sur le dialogue et la libre expression : permettre au jeune d’exprimer sa vision personnelle de la route ou de la rue, la confronter à celle des autres et l’amener à s’interroger sur les solutions les plus pertinentes aux problématiques rencontrées.                                                                                        Une fois formés, les motards passent à la phase active de leur programme en proposant et en réalisant des interventions auprès des adolescents.                                                                                            Il ne s’agit pas de remplacer le professeur mais d’apporter une vision complémentaire à l’enseignement du « vivre ensemble » sur la route et de renforcer, sur la base de leur propre expérience d’usagers du 2-RM, un message de prévention des risques portant autant sur la manière de conduire que sur l’importance de se protéger soi-même tout en développant les principes de bon sens fondés sur le respect d’autrui et la richesse qu’on retire du partage. 

 Il va sans dire que pour capter l’attention de leur jeune public, les motards militants profitent de l’excellente image dont ils jouissent auprès de celui-ci et de l’attrait exercé par leurs machines.

Ils s’expriment avec le franc-parler imagé qui leur est propre, en apportant leur vécu, leur expérience, tout en se gardant de donner des leçons et de faire la morale.

Ils tiennent un discours franc et sincère généralement bien ressenti par les adolescents.

En 2009, 81 intervenants ERJ ont été formés, répartis sur tout le territoire. Mais les besoins augmentent sans cesse car la réputation des interventions réalisées se répand d’un collège à l’autre, d’un département à l’autre.

De nouveaux stages de formation sont programmés au fur et à mesure que les antennes FFMC expriment le besoin de renforcer leurs équipes.

L’ensemble des intervenants constitue désormais un véritable réseau où chacun peut compter sur les autres.

Un premier séminaire s’est tenu en avril 2010 afin que les intervenants formés puissent se rencontrer, échanger sur leurs expériences et leurs projets et aider à l’évolution d’ERJ et de ses formations.

Car ERJ est désormais plus qu’une commission permanente et transversale. C’est aussi un ensemble de militants unis dans l’action autour d’un projet qui forme l’un des piliers les plus intangibles du Mouvement FFMC depuis sa naissance : le continuum éducatif pour former les citoyens de demain sur la route.

Trop de mesures tue la voiture.

Le grand ras-le-bol : les automobilistes en ont assez ! Trop c’est trop.

C’est la surenchère permanente. Avec un arsenal de mesures répressives sans cesse augmenté, les règles s’empilent et les automobilistes n’y croient plus.

La France est devenue le catalogue mondial des mesures de répression sans pour autant figurer dans le top 10 des meilleurs pays européens en matière de sécurité routière.

Ensemble, changeons les comportements ! Mais n’infligeons plus de punition collective ! Trop, c’est trop !

•Les radars : fixes, tronçons, de feu, double-face, double-sens, mobiles, discriminants, cachés dans la plaque d’immatriculation, chantier, passage à niveau…

La « radarothérapie » à la Française ! Sans oublier la suppression des panneaux avertissant des radars, puis leur restitution (et tant mieux !) …

•Les limitations de vitesse incohérentes (pour sauver la planète, bien sûr !) : expérimentation du 80 km/h sur le réseau secondaire, autoroutes urbaines à 90km/h, abaissement de la limitation sur les rocades et périphériques, généralisation du 30km/h en ville…

•Les restrictions de circulation (…également pour sauver la planète) : fermeture des voies sur berges, circulation alternée, le bonus-malus qui est devenu un malus-malus, la vignette écologique, projets ZAPA…

•Stationnement : suppression des places, hausse des tarifs, mises en fourrière abusives, tarifs des fourrières, dépénalisation des PV de stationnement (laissant aux maires la possibilité d’augmenter le montant de l’amende), stationnement au 1/4 d’heure qui, mal encadré, a engendré une hausse globale des tarifs…

•Les PV majorés sans avoir reçu l’amende initiale •PV électroniques pour empêcher la contestation •Double-sens cyclable •Les sens interdits, mais pas pour tout le monde

•Ralentisseurs et dos-d’âne hors norme

•Augmentation des tarifs des péages d’autoroutes •Augmentation des taxes sur les carburants

•Interdictions de circulation pour les vieux véhicules (mais si vous les gardez au garage quelques années, ils deviendront des véhicules de collection et vous aurez le droit de les ré-utiliser… Logique ?)

•Etc.

Certaines des mesures prises par le Gouvernement pourraient être bonnes, mais noyées dans une masse de mesures absurdes, elle finissent par ne plus être acceptées ! Et pendant ce temps-là, le réseau routier se dégrade…

Plus de 50 000 manifestants contre les interdictions de circulation des 2RM
Le 10 octobre 2015, la FFMC organisait 34 manifestations qui ont rassemblé plus de 50 000 personnes venues protester contre les interdictions de circulation des deux-roues motorisés (2RM) dans les villes.


Ségolène Royal : « il faut sortir de ce problème par le haut et essayer de trouver des solutions tous ensemble »

En déplacement dans le Puy de Dôme, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a commenté, dans le quotidien La Montagne, les manifestations de la FFMC : « Les motards manifestent un peu partout, oui, mais il ne s’agit pourtant pas de prôner l’extinction des deux-roues. Pour réduire la pollution, tous les moteurs doivent s’améliorer, y compris ceux des deux-roues même s’ils ne sont pas les plus polluants. Au lieu de manifester, il faut sortir de ce problème par le haut et essayer de trouver des solutions tous ensemble », a estimé Ségolène Royal.


La FFMC demande à être reçue par la ministre de l’écologie

Nathanaël Gagnaire, délégué général de la FFMC, se réjouit de cette déclaration. Il indique : « bien que les spécificités deux-roues motorisés soient rarement prises en compte dans les plans de déplacement urbain (PDU), nous souhaitons que cela évolue et qu’une réelle concertation ait lieu afin de trouver des solutions pour lutter, avec toutes les parties prenantes, contre les problèmes de pollution dans les villes ».
Il ajoute, « malgré une demande de rendez-vous envoyée en février dernier, qui a visiblement été ignorée, nous restons prêts à discuter avec Madame Royal afin de trouver une issue positive à ce problème. Si elle le souhaite, nous sommes dès à présent à sa disposition pour convenir d’un rendez-vous ».


Pour une réelle prise en compte des 2RM

Pour conclure, Nathanaël Gagnaire déclare : « si Madame Royal accepte de nous rencontrer, […] nous serons vigilants à ce que cette discussion avec la ministre de l’Écologie ne tourne pas au simulacre de concertation, comme celui que nous avons subi ces dernières années avec le ministère de l’Intérieur en matière de sécurité routière. »

L’antenne FFMC 01 à fait une apparition dans Motomag la semaine derniere apres l’opération de marquage préparatoire à Motard d’un jour.

Une quinzaine de militants de l’antenne FFMC de l’Ain s’est retrouvée, le dimanche 20 septembre, pour effectuer une identification d’infrastructures routières dangereuses dans l’agglomération de Bourg-en-Bresse. Voici ce qu’ils ont découvert, en images.

 

Armés de pochoirs et de bombes de peinture, les militants de la Fédération française des motards en colère de l’Ain (FFMC 01) se sont réunis, le 20 septembre, pour effectuer une opération marquage d’infrastructures routières dangereuses dans l’agglomération de Bourg-en-Bresse.

Comme par magie…

Comme par magie, sur l’itinéraire qu’avait défini la FFMC 01, faisant donc préalablement l’objet d’un dépôt en préfecture comme le stipule la loi, nombres de points noirs (chaussées déformées, ornières, défauts de marquage…) ont été résorbés quelques jours avant le passage des militants motards !

Itinéraire bis

Face à ce constat, les militants ont décidé de suivre un itinéraire bis ! Et la chasse à l’infrastructure dangereuse a bel et bien été fructueuse. En tout, les motards ont « tagué » 17 zones dangereuses.

 

Motard d’un jour ? Non motard de toujours ! Une bonne entrée en matière pour leur prochaine action, où il est prévu d’amener en balade sur l’agglomération le préfet de l’Ain, Laurent Touvet qui, au passage, est également motard. État de la chaussée, pièges à motards ou autres problèmes d’infrastructures seront abordés…

 

(Merci à Willy , notre correspondant Motomag préféré pour ce super acticle 😉 )

Dans un climat d’attaque en règle de la moto, par les pouvoirs public, tant à Paris qu’en province, informez vous avec Moto magazine, le seul canard qui défend les motards

Mesdames, Messieurs,

Quelques jours seulement après l’annonce de la mise en place à venir d’un nouvel arsenal hautement répressif à l’encontre des automobilistes, la Sécurité routière diffuse les chiffres de l’accidentalité routière révélant une chute de -17,4% du nombre de morts sur les routes pour le mois de septembre 2015. Des données qui en font le meilleur mois de septembre en termes de sécurité routière depuis 1948…

 » 40 millions d’automobilistes  » est ravi de cette nette amélioration mais dénonce aussi une communication gouvernementale volontairement tardive , permettant de focaliser la réunion du Comité interministériel de Sécurité routière (CISR) sur les mauvais chiffres de l’été .

En effet, c’est en ayant à l’esprit les seuls chiffres négatifs des mois de l’été 2015 que les membres du CISR ont statué sur les nouvelles mesures à mettre en œuvre pour réduire l’accidentalité routière. Des mesures qui, bien entendu, ne consistent qu’en le renforcement de l’axe répressif à l’encontre des usagers de la route , avec, en particulier, la multiplication des radars et l’apparition de drones pour traquer les automobilistes. 

 » 40 millions d’automobilistes  » dénonce une manipulation de l’opinion publique : en ne mentionnant que les mauvais chiffres de l’été, Manuel Valls a cherché à culpabiliser les automobilistes pour mieux faire passer la pilule des mesures punitives prises lors du CISR . Il aurait en effet été impossible pour lui d’annoncer une nouvelle vague de répression intensive s’il avait révélé qu’en réalité la situation s’était nettement améliorée dès le mois de septembre !

D’autre part, quel plus mauvais signal envoyer aux automobilistes que de punir toute la classe alors qu’elle n’a jamais obtenu de meilleurs résultats ? Cela ne peut qu’engendrer un ras-le-bol généralisé des mesures prises à l’encontre des automobilistes.

Pour preuve, la pétition mise en ligne par  » 40 millions d’automobilistes  » sur le site internet

www.legrandraslebol.com: http://www.legrandraslebol.com/ le 1er octobre dernier compte déjà plus de 145000 signatures. Nous remercions tous ceux qui ont pris part à la pétition.

Si ce n’est pas déjà fait, rejoignez vous aussi le mouvement « Le Grand Ras-le-bol » en signant la pétition et en apposant l’autocollant « Trop de mesures tue la voiture » sur votre véhicule :

SIGNER LA PÉTITION MAINTENANT: http://www.legrandraslebol.com/

 » 40 millions d’automobilistes  » demande au Premier ministre de retirer l’ensemble des mesures annoncées lors du CISR .

Unis, Solidaires, Ensemble !

Liste des villes et communautés d’agglo en zones à circulation restreinte (ZCR) à partir de janvier 2016 (information d’octobre 2015) Une ZRC est une zone où l’accès sera limité ou interdit aux véhicules classés comme « polluants », c’est-à-dire les véhicules à moteur thermique mis en circulation avant 2002 puis 2004 (selon classification de 2012). Abréviations : CA = communauté d’agglomérations, CU = communauté urbaine, CC = communauté de communes, M = métropole CA Annemasse (74) CU Arras (62) CA Avignon (84) M Bordeaux (33) Champlan (91) projet à l’étude M Clermont-Ferrand (63) projet en cours de validation CA Côte basque – Adour (64) CU Dijon (21) CY Dunkerque (59) CA Epernay (51) CC Faucigny-Glières-Bonneville (74) M Grand Paris M Grenoble (38) Ca Le Havre (76) projet en cours de validation M Lille (59) M Lyon (69) M Montpellier (34) CA Pays Lérins-Cannes (06) M Reims (51) M Rouen (76) M Saint-Etienne (42) Saint-Maur-des-Fossées (94) projet à l’étude M Strasbourg (67) M Toulouse (31) CA Vallée de la Marne (94) projet en cours de validation

 

Les dernières mesures annoncées par le CISR du 2 octobre confirment des méthodes politiques indignes d’une démocratie. En annonçant un contrôle technique des deux-roues motorisés, le port obligatoire des gants et un énième durcissement du permis moto, le gouvernement de M. Valls vient de s’asseoir sur trois années de concertation avec les représentants de la FFMC que l’actuel locataire de Matignon était pourtant allé chercher pour légitimer la remise en selle du Conseil national de sécurité routière (CNSR).

Les commissions du CNSR auxquelles participe la FFMC ont examiné et retoqué ce qui vient d’être annoncé lors du CISR du 2 octobre qui nous ressort par la fenêtre ce qui avait été gentiment reconduit à la porte du CNSR. Alors qu’il devient vital d’associer durablement les usagers de la route aux enjeux de sécurité routière, le gouvernement fait un pas de plus dans une surenchère réglementaire et punitive qui ne fait qu’éloigner les gens non seulement des questions de sécurité routière, mais plus grave, de la politique en général en ce qu’elle peut avoir de plus noble.

A l’heure ou M. Valls et ses conseillers nous annoncent des « radars leurres », on voit déjà que les concertations et autres « tables rondes » avec eux sont aussi des leurres… c’est en tout cas le message que ce CISR nous envoie et les Motards en colère ont reçu le message 5 sur 5.

La suite, on la verra dans la rue, rendez-vous le 10 octobre dans plusieurs villes de France.