Depuis quelques jours on ne parle  plus que ça sur les réseaux sociaux , le fameux CISR . Mais kezako au juste ? 

Le comité interministériel de sécurité routière (CISR) , est une réunion des principaux ministres et secrétaires d’état en charge des missions de sécurité routière , sa mission initiale est de fixer les grandes orientations de la politique du gouvernement et les actions prioritaires .

Apres les « mauvais » chiffres de cet été , il fut décidé par le Premier Ministre ( un peu à la hâte d’ailleurs …) pour ce Vendredi 2 Octobre , le dernier CISR avait eut lieu en Mai 2011 quand même  …

Ils étaient donc tous là, le 2 octobre au matin, à l’Hôtel Matignon à Paris à l’appel du Premier ministre : Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira, Emmanuel Barbe… tous derrière le chef du gouvernement, Manuel Valls, pour assumer les rudes annonces du comité interministériel de la sécurité routière (CISR). À la suite des mauvaises statistiques d’accidents de la route cet été, ce CISR a été organisé dans l’urgence pour répondre à la marée médiatique qui accusait ce gouvernement de laxisme. Le 2 octobre peu après 10 heures, Manuel Valls prend le micro, l’air sombre, et annonce 22 mesures, à ajouter aux 26 mesures de Bernard Cazeneuve lancées en janvier 2015, tout en assumant le fait que l’opinion publique va l’avoir mauvaise. Et c’est peu de le dire !


Toutes Les Mesures annoncées (PDF)

Entre la désormais traditionnelle multiplication des radars (mais, cerise sur le gâteau pour un gouvernement de gôche, le déploiement des radars embarqués dans les véhicules banalisés est désormais confié… à des entreprises privées !), l’apparition de faux radars pour leurrer les conducteurs (héhé, pas mal celle-là), l’utilisation de drones pour repérer les comportements dangereux (excellent), le port du casque de vélo obligatoire pour les moins de 12 ans (attention, chutes de drones sur le crâne du petit dernier ?), le développement des éthylotests au démarrage (tiens vas-y Raymonde, souffle à ma place), l’instauration d’un permis de conduire virtuel pour les conducteurs étrangers, etc., chacun pourra choisir la mesure qui lui semblera la plus propice aux discussions de bistrot ce soir à l’apéro.

Notons enfin que pour les motards, le gouvernement confirme l’obligation de porter des gants et l’instauration d’un contrôle technique obligatoire lors de la revente d’un deux-roues, tandis que le permis A2 (motos de moins de 35 kW) s’étendra désormais à tous les nouveaux motards pendant deux ans quel que soit leur âge, en raison de la « fin de la limitation à 100 ch de la puissance des motocyclettes » au 1er janvier 2016

Pour mémoire, rappelons tout de même les principales causes de décès en France telles que recensées par l’INSEE en 2012 :

    Tumeurs (cancers, etc.) : 160 000 morts (28,7%)
    Maladies de l’appareil circulatoire (AVC, cardiopathies, etc.) : 141 000 morts (25,3%)
    Autres causes : 126 500 morts (22,7%)
    Maladies de l’appareil respiratoire : 38 000 morts (6,8%)
    Maladies de l’appareil digestif : 22 600 morts (4,1%)
    Troubles mentaux : 21 600 morts (3,9%)
    Maladies infectieuses et parasitaires (y compris le sida) : 11 500 morts (2,1%)
    Suicides : 9 700 morts (1,7%)
    Accidents de transports (route, air, mer…) : 3 400 morts (0,6%)

 

Rappelons quand même que ce ne sont pour l’instant que des propositions pour de futures lois, il nous appartient de nous faire entendre  AVANT que celles ci soient votées et validées . Ensemble nous serons plus forts alors affaire à suivre !!

 


Contrôle technique moto : des arguments pas… par Moto-Magazine

 Comment détourner le problème et te rendre responsable

Exemple : Il suffit de mettre un panneau « annonçant pollution , réduit ta vitesse » 

  pourtant en regardant cette photo les véhicules ne sont pas les principaux responsables mais il est plus facile de s’en prendre  à eux et éventuellement de les rançonner plutôt qu’à l’usine qui doit produire, produire,produire

C’est idem pour les motos un tel pollue c’est toi qui trinque et pourtant les 2 roues font partie de la solution

Il est temps de dire NON

Mobilité en ville : la moto est une solution, pas une pollution !

En février 2015, le Conseil de Paris décidé d’interdire l’accès de la capitale aux véhicules « anciens ».

Alors que les camions et bus (+ de 3,5 T) antérieurs à octobre 2001 sont déjà interdits dans Paris depuis juillet 2015, les voitures particulières et les deux-roues motorisés mis en circulation avant 2000 seront également interdits à Paris à partir du 1er juillet 2016 !

Ces restrictions vont continuer en 2017 avec les deux-roues motorisés d’avant 2004 et ça va se durcir ainsi jusqu’en 2020 où plus aucune moto ou scooter de plus sept ans n’aura le droit d’entrer à Paris en semaine. Le prétexte invoqué par les élus parisiens, c’est la pollution dont nous sommes désignés comme les coupables alors que la plus grande part des émissions toxiques est provoquée par l’industrie, le chauffage des habitations et le fret routier international.

Un deux-roues motorisé c’est 4 fois plus léger qu’une voiture moyenne, ça prend 4 fois moins de place et ça met deux à trois fois moins de temps qu’une voiture pour le faire le même trajet en zone urbaine. Un usager à moto, c’est un usager de moins dans le bus, le train ou le métro, transports déjà saturés en ville aux heures de pointe. Mettre un vieux deux-roues motorisé au rebut pour le remplacer par un neuf, c’est du gaspillage et ça génère énormément de pollution (usines délocalisées, transport de composants par avions, camions…)

Les restrictions de circulation imaginées par les technocrates sont également une discrimination sociale entre les ménages aisés qui peuvent acheter des véhicules récents et ceux qui ne peuvent pas et qui sont souvent ceux qui habitent loin de leur lieu de travail et qui ne peuvent se passer d’un véhicule. Rejoignez et soutenez la Fédération française des motards en colère (FFMC) pour défendre nos droits à une mobilité raisonnée et pour soutenir une autre politique de respect de l’Environnement. Manifestations le 10 octobre 2015 à Paris et dans plusieurs villes de France.

 

Quand on vous dit que la moto fait partie des solutions

 

Les embouteillages en France. 

 Quel est le coût des embouteillages en France en 2013 ?

17.000.000.000 euros selon Inrix, en 2013, les Français ont gaspillé 17 milliards d’euros en carburant, en usure précoce des voitures, en heures perdues de travail, etc. dans les embouteillages, En 2030, ce gaspillage serait de 22 milliards d’euros (+ 31 %), avec un temps perdu annuel pour les automobilistes de 143 heures et 36 minutes – le plus fort taux en Europe ! 1943 euros / an /foyer Les embouteillages coûteraient en moyenne 1943 euros par foyer. 135 heures en termes de temps perdu, les embouteillages ont ainsi amputé en moyenne 135 heures et 48 minutes à chaque conducteur                                                                         COMPARER : Coût des embouteillages en voiture pour l’U.E Quel est le coût des embouteillages en France en 2013 ? L’étude précédente annonçait les chiffres suivants : 677 euros / an les embouteillages coûtent en moyenne 677 € par an et par foyer avec 47 heures par an perdus !                                                                                                  Il faudrait planter 189 millions d’arbres pour compenser cette pollution.                                                                                    5.900.000.000 euros Les embouteillages coûtent 5,9 milliards € à l’économie française, dont 568 millions € attribuables à la diffusion de carbone, 3,5 milliards liés au temps perdu et 1,8 mds du fait de l’augmentation des prix de la consommation en conséquence des pertes de productivité.  Les embouteillages ont coûté plus de 5,6 milliards d’euros à la France en 2011, soit 623 euros pour chaque foyer se déplaçant en voiture.  Ce coût global est le résultat de l’addition des coûts directs (en carburant et en temps perdu) et indirect (répercussion sur les prix des biens et services vendus par les entreprises).

 Quel est le coût des embouteillages en France en 2012 ? En juillet 2012, selon une étude de la société TomTom (1), qui vend des GPS, Paris serait la 5e pire ville d’Europe en termes de circulation automobile, avec un taux de congestion moyen (les embouteillages) de 32 % allant jusqu’à 72 % aux heures de pointes du matin et 63 % le soir. La France a légèrement fluidifié son trafic et cette sensible amélioration se traduit par une perte de 2 heures en moyenne dans les embouteillages par rapport à 2012. Dans un contexte général de retour à la hausse des embouteillages en Europe depuis fin 2013 et après une baisse de 18 % en 2012, la France avec 35 heures perdues par automobiliste dans sa voiture accapare la quatrième place devant l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, qui arrive en tête avec 58 heures de bouchons par conducteur (étude Inrix) Embouteillages : le palmarès des villes de France Paris est la ville où l’on circule le moins bien et son périphérique concentre le trafic le plus dense du pays en 2013, comme en 2012. Mais il faut noter que des villes comme Marseille ou Lille ne sont pas prises en compte alors que Marseille arrivait en tête avant Paris selon une autre étude partielle menée par TomTom et portant sur le 2e trimestre 2013. Un trajet qui peut être réalisé en 14 minutes aux heures creuses prend une heure en période de pointe, avait ainsi calculé le fabricant de GPS TomTom qui avait aussi analysé la situation dans la capitale. Un trajet habituellement réalisé en 20 minutes prend ainsi à Paris une heure aux pires heures du trafic. Lyon qui garde sa deuxième place avec 43 heures de bouchons par conducteur améliore la situation de 3 heures. Arrive ensuite Grenoble qui perd sa 5e place obtenue en 2012. Coûts directs des embouteillages (carburant et temps) : · Carburant : plus de 530 millions d’euros, l’équivalent de 68 euros de carburant par voiture pour les 7,8 millions de conducteurs français. · Temps : le coût du temps passé dans les embouteillages se chiffre en moyenne à 431 euros par conducteur, soit une facture totale de 3,3 milliards d’euros pour le pays. 8 8 jours par an dans les bouchons ! Selon une étude d’un cabinet anglais (Centre for Economics and Business Research*), les conducteurs de la capitale passent l’équivalent de plus de 8 jours de travail par an, soit 58 heures. Selon ce cabinet, les embouteillages font perdre 2,6 milliards d’euros à l’économie française, soit plus de 40 % des pertes, soit 5,6 milliards du fait des bouchons pour l’ensemble du de la France si on additionne les coûts directs (en essence et en activité perdue) et indirects (l’impact négatif sur les prix des biens et services produits par les entreprises) 11.70 euros Rester bloqué dans les bouchons de Paris coûte 11,70 euros de l’heure contre une moyenne de 9,50 euros pour toute la France.                                 2013 : BAISSE DES BOUCHONS DANS LES VILLES FRANÇAISES  Selon l’étude Inrix publiée en février 2014, le périphérique parisien reste la voie la plus embouteillée de France. Le pire est la portion du périphérique intérieur sur 12 kilomètres entre la porte de Saint-Cloud et celle d’Orléans, qui enregistre 77 heures de retard par an dues aux bouchons.  Bruxelles (83 heures de bouchons en 2013, chiffre inchangé par rapport à 2012) reste la ville d’Europe la plus touchée par les embouteillages, suivie de Londres (82 heures, 9 de plus qu’en 2012),  Anvers (78 heures, une de plus),  Rotterdam (63 heures, 8 de moins),  Stuttgart (60 heures, 5 de moins),  Cologne (56 heures, 2 de moins),  Milan (56 heures, 5 de plus) ou Paris (55 heures, 8 de moins). En France, la majorité des grandes villes ont vu diminuer le nombre d’heures perdues dans les bouchons entre 2012 et 2013.

Paris est en tête, devant Lyon (43 heures, 3 heures de moins), Grenoble (42 heures, 2 de moins), Bordeaux (41 heures, 5 de moins), Toulouse (39 heures, 1 de moins), Toulon (37 heures, 4 de moins), Strasbourg (37 heures, 2 de moins) ou Rennes (33 heures, une de moins). Coût indirect des embouteillages (hausse des prix des biens de consommation courante) : · Chaque jour, les véhicules d’entreprises ou de transport de marchandises représentent 19 % du trafic sur les routes. · Le coût indirect total lié à la hausse des prix des produits et des services imposée par les entreprises françaises s’élève à 1,7 milliards d’euros, soit 147 euros par foyer chaque année.     

          Bryan Mistele, CEO d’INRIX, commente les résultats de l’enquête réalisée par son cabinet : « Les embouteillages ont un impact réel sur notre quotidien : ils influent non seulement notre temps de trajet pour se rendre à notre travail, le niveau d’essence consommé mais également le prix de la nourriture que nous achetons au supermarché.                                                                                    Alors que la France plonge petit à petit dans un climat d’austérité économique et bat des records de chômage, notre étude souligne l’importance de fluidifier et faciliter la circulation des personnes et des biens sur le réseau routier. Il s’agit là d’une clé pour dynamiser et stabiliser l’économie. »                                                                         Le coût des embouteillages explose à Paris Seuls 43 % des 11,6 millions d’habitants résidant à Paris se rendent au travail en voiture. Pourtant, Paris concentre 40 % des bouchons à elle seule.  Chaque année, les conducteurs passent 57,8 heures bloqués dans les bouchons parisiens. Dans les faits, le Parisien moyen passe l’équivalent de près de deux semaines ouvrées dans les embouteillages. Quels en sont les coûts des embouteillaes ? 9.50 euros · Rester immobilisé dans les bouchons à Paris coûte 11,7 euros de l’heure contre une moyenne nationale de 9,5 euros. · Les coûts annuels pour les foyers se rendant au travail en voiture sont plus élevés à Paris, se montant à environ 934 euros chaque année (coûts directs et indirect additionnés). · En termes de coûts directs induits par les bouchons, les déplacements en voiture à Paris seuls font perdre 1,8 milliard d’euros à l’économie française. Dans le détail, sur 10 euros gaspillés à cause de la circulation en France, 4,5 euros environ sont imputables à la capitale.

ACEF & FFMC Solidarité, bénévolat, l’ ACEF et la Fédération Française des Motards en Colère de l’Ain, ont des valeurs de partage et c’est avec la remise d’un chèque d’un montant de 800€ que l’ACEF à voulu aider la FFMC01. Cette association a pour objectif de fédérer les usagers des 2 roues, du cyclo au gros “cube“ avec un esprit de responsabilité et d’entraide avec, dans ces moyens d’action des journées pédagogiques pour éduquer les plus jeunes aux risques de la route et aux moyens de s’en prévenir. Agréés par l’éducation nationale, les bénévoles interviennent régulièrement dans les collèges et lycées du département de l’Ain pour expliquer à nos ados les risques encourus. Une mobilisation pour inciter ces jeunes à une prise de conscience sur les dangers de la route et le respect des règles de conduite, n’ayant pas encore de permis de conduire, ils sont les moins formés à la sécurité routière. Ce déplaçant très souvent en cyclomoteurs ils sont malheureusement fortement représentés dans les statistiques d’accidents de la circulation, ce que reprochent les pouvoirs publics à l’ensemble de la communauté des motards auxquels ils appartiennent. Les bénévoles de l’éducation routière des jeunes (ERJ) de la FFMC01, remercient de tout cœur l’ACEF qui avec cette aide, va leur permettre de continuer leur action tout au long de l’année scolaire 2015 & 2016 .