Futures zones à circulation restreinte

Le gouvernement français, à travers le décret n°2016-847 du 28 juin 2016 relatif à la création de zones à circulation restreinte (ZCR), permet aux communes de fixer elles-mêmes leurs ZCR et leur étendue.
Ces zones peuvent ainsi couvrir la totalité ou certaines parties seulement de la ville. La ZCR sera donc prescrite par un arrêté municipal après qu’une étude environnementale ait été menée et avec le consentement de toutes les instances politiques concernées.

Futures zones à circulation restreinte (ZCR) du projet „Villes respirables en 5 ans“.

Le gouvernement français a publié en septembre 2015 la liste des 25 communautés de communes, métropoles et agglomérations lauréates de l’appel à projet national « Ville respirable en 5 ans ». Ces villes ont jusqu’à 2020 pour mettre en place des mesure concrètes afin d’améliorer la qualité de l’air à court et long terme et ce principalement par la mise en place de zones à circulation restreinte (ZCR). Cinq des 25 ensembles de communes sélectionnés disposent d’un statut particulier, en cela qu’ils ne remplissent pas encore toutes les conditions ou parce qu’ils ont déjà mis en place certaines mesures.

Les agglomérations lauréates couvrent un ensemble de 750 communes, rassemblant environ 18,4 millions de personnes. Ces communes souhaitent désormais préparer et mettre en place 25 projets différents de mesures d’amélioration de la qualité de l’air, dans 9 régions de France, qui visent principalement à combattre la présence des particules fines et des oxydes d’azote dans l’air. La liste des lauréats est disponible ici.

Les lauréats de l’appel à projet se sont également engagés à mettre en place ou à planifier des zones à circulation restreinte (ZCR). Les 25 agglomérations, métropoles et communautés de communes recevront pour ce faire jusqu’à 1 million d’euros. Ces fonds permettront de soutenir financièrement les projets ambitieux exigés par l’appellation « Villes respirables en 5 ans » et devraient par là même soutenir le tourisme dans la région.

Vous trouverez ici des informations détaillées sur le projet « Villes respirables en 5 ans » :

La liste des villes lauréates et leur nombre d’habitants est disponible ici au format PDF:

Avignon – Communauté d’agglomération d’Avignon
Arras – Communauté urbaine d’Arras
Annemasse – Communauté d’agglomération d’Annemasse
Bordeaux – Métropole de Bordeaux
Cannes – Communauté d’agglomération du Pays de Lérins – Cannes
Clermont-Ferrand – Métropole de Clermont-Ferrand
Champlan
Côte Basque-Adour – Communauté d’agglomération Côte Basque-Adour
Dunkerque – Communauté urbaine de Dunkerque
Dijon – Communauté urbaine de Dijon
Epernay – Communauté d’agglomération d’Epernay
Faucigny, Glières, Bonneville Communauté de communes Faucigny-Glières-Bonneville
Grenoble – Métropole de Grenoble
Lyon – Métropole de Lyon
Lille – Métropole de Lille
Le Havre – Communauté d’agglomération du Havre
Montpellier – Métropole de Montpellier
Paris – Mission de préfiguration de la Métropole du Grand Paris
Reims – Métropole de Reims
Rouen – Métropole de Rouen
Saint-Etienne – Métropole de Saint-Etienne
Strasbourg Métropole de Strasbourg
Saint Maur-des-Fossés
Toulouse – Métropole de Toulouse
Vallée de la Marne – CA de la Vallée de la Marne

La vignette Crit’Air sera obligatoire dans région de la métropole de Grenoble à partir du 1er novembre 2016

Une nouvelle mesure pour la qualité de l’air, instaurant une zone environnementale (qui s’apparente à la ZCR mise en place à Paris), prend effet le 1er novembre 2016 dans la métropole de Grenoble, qui compte 49 villes et villages et environ 450 000 habitants.

L’espace de cette « zone de protection de l’air » s’étend sur près de 30 km de long et 20 km de large, soit une surface de 600 km². Cette mesure concerne toutes les routes, voies rapides et autoroutes des communes de la métropole de Grenoble. Toute infraction aux règles en vigueur dans la « zone de protection de l’air » sera punie d’une contravention de catégorie 2, soit 35 euros (les amendes sont de catégorie 3 et 4 dans les ZCR, soir à partir de 68 euros).

La mise en place de « zones à circulation restreinte » et de l’obligation du port de la vignette Crit’Air en France revient aux communes, dans les dispositions prescrites au Décret n°2016-847 relatif aux zones à circulation restreinte du 28.06.2016. La mise en place de « zones de protection de l’air » par l’instauration de la vignette Crit’Air est quant à elle inscrite dans les dispositions du décret n° 2016-858 du 29 juin 2016.
Puisque la mise en place de cette « zone de protection de l’air » ne constitue pas une « zone à circulation restreinte » (telle que celle instaurée à Paris par exemple), aucun panneau d’entrée de ZCR n’y sera installé. Ces panneaux ZCR seront toutefois comme prévu installés dans le centre de Grenoble au 1er janvier 2017, puisqu’une « zone à circulation restreinte » va y être introduite. Y seront probablement appliquées à partir de cette date des contraventions de 3ème et 4ème classe, soit comprises entre 68 euros minimum et 375 euros (en cas de majoration).

La vignette Crit’Air sera également obligatoire sur l’autoroute

D’après une annonce de la ville de Grenoble, la vignette Crit’Air sera également obligatoire pour traverser le territoire de la métropole de Grenoble par autoroute. Cette obligation prend effet à partir de la barrière de péage de Voreppe sur l’A48, au nord, de la barrière de péage du Crozet/Vif sur l’A51, au sud, et à partir de la barrière de péage de Crolles sur l’A41, à l’ouest. L’A480, qui traverse Grenoble, est également concernée.

Mesures en cas de dépassement du seuil d’alerte dans la métropole de Grenoble

Une fois la nouvelle mesure de protection de l’air mise en place sur le territoire de la métropole de Grenoble, à partir du 1er novembre 2016, les alertes pollution seront communiquées à la fois sur les panneaux électroniques du réseau routier, sur les chaînes de radio et de télévision locales ainsi que dans la presse quotidienne, dès 15h, la veille de la mise en place de la mesure. Vous trouverez ici toutes les limites légales de taux de polluants atmosphériques en France :

A partir de 5 jours consécutifs de pic de pollution, seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air des catégories 1 à 5 auront le droit de circuler.
A partir du 7ème jour, seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air des catégories 1 à 3 pourront circuler dans la zone. Les vignettes 4 et 5 seront interdites à la circulation.
Il faut toutefois tenir compte du fait que le Préfet dispose du pouvoir de mettre en place les mesures prévues pour le 5ème jour du pic de pollution dès, par exemple, le premier ou le deuxième jour, en fonction de la gravité des taux de polluants atmosphériques enregistrés. Compte tenu de ces éventuels imprévus, il est judicieux de se procurer une vignette Crit’Air pour éviter toute surprise.

Par ailleurs, à partir du 2ème jour de pic de pollution, la limite de vitesse autorisée sera réduite de 20 km/h sur les autoroutes (130 km/h) les voies rapides (110 km/h) et les routes limitées à 90 km/h.
En parallèle, la métropole de Grenoble s’engage à réduire le prix des tickets de transport en commun et des parkings relais. A partir du 7ème jour de pic de pollution, les transports en commun seront gratuits dans la métropole grenobloise.

La pollution de l’air dans la métropole de Grenoble

D’après des statistiques de la métropole de Grenoble, 16 jours en moyenne par an de dépassement de seuil de polluants atmosphériques ont été enregistrés entre 2011 et 2013. La dernière étude en date sur la qualité de l’air, mené en 2013, fait état d’un dépassement du seuil autorisé de présence de particules fines PM10 dans l’atmosphère de la métropole de Grenoble pendant, en moyenne, 45 jours dans l’année (surtout en hiver).

Mise en place d’une zone à circulation restreinte ZCR dans Grenoble le 1er janvier 2017

La ville de Grenoble a annoncé la mise en place d’une zone à circulation ZCR à partir du 1er janvier 2017. Cette zone devrait couvrir tout le centre-ville. Les interdictions de circulation liées à cette zone ne devraient en premier lieu concerner que les véhicules utilitaires légers (jusqu’à 3,5 t) immatriculés avant le 30 septembre 1997, ainsi que les poids-lourds immatriculés avant le 30 septembre 2001. Les contours exacts de la ZCR dans la ville n’ont pas encore été communiqués.

Trafic commercial et tourisme hivernal dans la région de Grenoble

L’inclusion des autoroutes et des voies rapides dans l’instauration de la vignette Crit’Air a des répercussions importantes sur le trafic commercial et le trafic touristique dans la région de Grenoble.
En effet, seront concernés tous les conducteurs voyageant du centre de la France vers le sud, via Lyon, et qui ne souhaitent pas emprunter l’A7 en direction d’Avignon et de Marseille, préférant passer par Grenoble pour rejoindre Aix-en-Provence et Nice. Seront également concernés tous les voyageurs qui souhaitent rejoindre les parcs régionaux naturels du Lubéron, du Verdon et du Queyras, ainsi que les parcs naturels nationaux du Mercantour et des Écrins, accessibles uniquement par la métropole de Grenoble depuis le nord.
Le trafic commercial sera particulièrement concerné, et aura intérêt à se munir d’une vignette Crit’Air avant les véhicules de tourisme. En effet, les poids-lourds allants de Lyon, Valence ou Chambéry vers le sud, ou de Gap, vers le nord, ne peuvent pas risquer un détour de près de 200 km pour contourner la métropole de Grenoble pour éviter de payer une amende.
Pour les touristes hivernaux, l’absence de vignette Crit’Air sur le pare-brise peut être un gros handicap en cas de pic de pollution.
Les grandes stations de ski de l’Isère et des Hautes-Alpes sont en effet toutes accessibles par Grenoble : l’Alpes d’Huez, l’Alpe du Grand Serre, Chamrousse, les 2 Alpes et toutes les autres stations des deux départements. D’expérience, les pics de pollution sont justement plus fréquents en hiver, le risque étant plus élevé à cause du froid, et le chauffage au bois dans les foyers plus intensif.
Les autoroutes A41, A48, A480 et A51 sont également très empruntées en été, puisqu’elles mènent depuis le nord et l’ouest vers la Côte d’Azur, et présentent l’intérêt d’être un axe parallèle à l’A7 vers la Provence et Marseille. Grenoble, porte des Alpes, ne pourra donc être traversée que par les véhicules munis d’une vignette Crit’Air.

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Un boulanger invente la « baguette du motard », qui se range facilement… et fait le buzz

IL FALLAIT Y PENSER – A Landernau, dans le Finistère, la boulangerie Le Darz a créé la « baguette du motard », une baguette pliée en deux avant la cuisson, qui permet de la glisser dans son sac à dos sans la couper…

20 nov 2016 17:19 ©

Il y avait la baguette longue, fine, moulée, aux graines, ou à la farine de maïs. Il faudra désormais compter avec la « baguette du motard ». Une baguette courbée, qui permet de la glisser dans un sac à dos sans la casser. Et oui, il fallait y penser. C’est en tout cas l’idée qu’a eu Nicolas Le Darz, boulanger de Landernau (Finistère) et motard : une baguette déjà pliée en deux pour la cuisson, ce qui permet de la ranger facilement dans son sac à dos… avant de redémarrer.

D’après France Bleu Breizh Izel, qui a repéré la baguette tordue, le boulanger a été inspiré par la remarque d’un de ses stagiaires, expliquant que son père, également motard, avait du mal à ranger son pain dans son sac. « Je me suis dit que le seul moyen de manger une baguette moulée et qu’elle rentre dans le sac à dos, c’est de la plier en deux ! » explique le boulanger à la radio. Et les lois de la physique et de la cuisson étant ce qu’elles sont, la seule manière de plier une baguette en deux sans la rompre… c’est bien de la la plier avant qu’elle n’aille au four.

La création se voulait un petit clin d’oeil du boulanger, une initiative légère et décalée, mais elle aussi a eu son petit succès sur les réseaux sociaux. Les publications de la boulangerie sur le sujet ont été partagées plus de 7 000 fois, et ont récolté des centaines de commentaires enthousiasmés. Des sites dédiés aux motards ont aussi repris l’information insolite.

Car la trouvaille du boulanger a l’air d’enlever un sacré casse-tête aux motards, celui de la baguette émiettée et écrasée au fond du sac. « A moins qu’une étude de marché farfelue ne décide un fabricant à fabriquer des sacs à dos « spécial boulangerie », la situation semblait devoir perdurer », écrit ainsi le journaliste de l’Equipement.fr dans son article.

Et bien, c’est terminé ! L’enthousiasme des foules face à cette invention a même dépassé les rangs des motards. D’après Nicolas Le Darz, des clients venus en vélo se sont aussi montrés conquis par le concept. Et des intéressés se manifestent dans la France entière. Nicolas Le Darz n’est pas bégueule : il invite ceux qui le souhaitent à s’inspirer de l’idée. Emballé, c’est plié.

Alors qu’en France, on limite de plus en plus nos autoroutes à 110 voire 90 km/h, certains pays choisissent de procéder à une évolution inverse en augmentant la vitesse limite. Un choix effectué après une évaluation technique réalisée par des experts.

Au Canada, plusieurs autoroutes de Colombie-Britannique vont voir leur limitation de vitesse passer de 110 à 120 km/h. Pour ceux qui connaissent, ce sera le cas sur les autoroutes 5 (Coquihalla) de Hope à Kamloops, 97C (d’Aspen Grove à l’échangeur Drought Hill, à Peachland) et 19 (Island Highway) de Parksville au sud de Willis RD. à Campbell River. La vitesse maximale sera également relevée de 10 km/h sur plus de 30 portions où elle était jusqu’à présent limitée entre 80 et 100 km/h.

Les autorités indiquent évidemment qu’il s’agit de vitesses maximales en conditions idéales et qu’il est toujours nécessaire de réduire le rythme lorsque les conditions météorologiques le réclament. Selon le communiqué, ces « hausses de vitesse sont soutenues par une évaluation technique de chaque section et sont approuvées par l’ingénieur en chef du ministère. »

Comme quoi, quand des experts doivent se prononcer sans la pression de lobbys divers, on parvient parfois à des décisions censées. Mais pas encore en France, il est vrai.

Airparif, l’organisme chargé de contrôler la qualité de l’air à Paris, livre son bilan de l’opération « Journée sans voiture » organisée dimanche dans le centre de la capitale. Alors, on respire mieux dans une ville sans moteur ? Pas tout à fait… Explications

Comme annoncé sur le Facebook officiel MNC, Paris organisait dimanche sa deuxième « Journée sans voiture » avec une zone de 38 km2 interdite à tous les moyens de transports motorisés, y compris bien sûr les motos et scooters mais aussi les véhicules électriques (!).

Sans grande surprise, Airparif constate une baisse moyenne de « 20 à 35% » de la teneur en dioxyde d’azote dans ses stations de mesure situées dans la zone interdite d’accès dimanche aux voitures, motos et scooters : « – 35% sur les stations du quai des Célestins (Paris 4ème) et des Champs-Elysées (Paris 8ème), -20% place de l’Opéra et boulevard Haussmann (Paris 9ème) », mais aussi « -13% au pied de la Tour Eiffel », selon l’organisme.

En revanche, le bilan est nettement moins positif à l’extérieur de cette zone contrôlée, par ailleurs cinq fois plus importante qu’en 2015. Comme l’an dernier, Airparif constate un transfert de la pollution en dehos de la zone interdite, notamment sur certaines portions du périphérique qui enregistrent une hausse de « +38% de teneur en dioxyde d’azote » par rapport à un dimanche ordinaire ! Et encore faut-il souligner l’arrivée d’une averse au début de l’opération, qui a « naturellement » participé à dissiper plus rapidement les émissions polluantes…

« Une augmentation des niveaux est constatée sur des grands axes, du fait du report probable de trafic ou du contournement par les automobilistes : Boulevard Soult (Paris 12ème), avec une augmentation de l’ordre de 30 % des niveaux de dioxyde d’azote, ainsi que sur le boulevard périphérique Est (entre la Porte Dorée et la Porte de St Mandé, à l’est de Paris), avec une hausse de 38% », dévoile Airparif.

En d’autres termes, Anne Hidalgo – maire de Paris jusqu’en 2020 – a déplacé la pollution de « sa » ville de l’intérieur vers l’extérieur, sans se soucier des conséquences de ce transfert toxique sur les personnes vivant extra-muros… Par ailleurs, on note qu’aucune mesure visant à promouvoir les transports en communs ou « propres » n’a été prise lors de cette « Journée sans voiture », ne serait-ce qu’une baisse exceptionnelle du prix du RER, du métro ou de la location de Vélib.

Les taxis parisiens, autorisés à circuler à l’image des véhicules d’urgence, sont finalement les principaux bénéficiaires de cette mesure. Et sinon, à quand une « Journée deux-roues à Paris », avec circulation réservée aux motos et aux scooters ? Périphériques sans bouchon, circulation fluidifiée, stationnements aisés, rejets d’émission moindres : une telle initiative réunirait une foule d’avantages…

Alexandre BARDIN – © WWW.MOTO-NET.COM

Édito : La pub sur les routes, cette insécurité

Info – Publié le mardi 20 septembre 2016 à 10:45 par Nicolas sur le site
http://www.lequipement.fr/info/1181/edito-La-pub-sur-les-routes-cette-insecurite

Afficher des pubs pour inciter les gens à ne plus utiliser leur téléphone au volant, c’est bien. Mais afficher lesdites pubs sur des bus ou en bord de route ne diminue-t-il pas la sécurité de tous ? Jetons un œil sur ce paradoxe qui ne choque pas la Sécurité Routière.

Après la vitesse excessive, l’utilisation du téléphone au volant est l’autre grand cheval de bataille de la Sécurité Routière. Il est vrai que la distraction engendrée est totalement incompatible avec une conduite sûre et les motards et scootéristess en font régulièrement l’expérience, voire les frais. Mais la dernière campagne de l’organisme nous gêne car elle met en exergue un autre souci, trop souvent ignoré.

« Ne regardez pas cette affiche ! » Perdu !

C’est à l’arrière des bus que les 6 panneaux devant « égratigner la cosncience des conducteurs » seront affichés. Le souci, c’est que pour lire ces panneaux, les conducteurs devront nécessairement quitter la route des yeux. À peu près aussi longtemps que pour consulter un SMS ou un message Facebook. Ce faisant, la Sécurité Routière oblige donc les gens à faire ce qu’elle leur reproche. Et le souci peut être élargi à tous les affichages en 4×3 qui fleurissent au bord des routes et, surtout, en agglomération. Ils sont logiquement faits pour être vus. Et donc regardés, ce qui oblige à détourenr le regard quelques secondes, souvent de trop.

Et si, au lieu de faire de telles campagnes, on interdisait les pubs affichées partout qui font quitter la route des yeux ? C’est juste une idée à la noix, nous ne faisons pas partie des décideurs pour vraiment améliorer la sécurité routière…

Interdiction de circulation à Paris : mairie et ministère lèvent les derniers obstacles…

les cons osent tout. C est même a cela qu’’on les reconnaît et ils ne s arrêtent jamais, disait Audiart.
Nos gouvernants répondent á ces deux constats mais, outre leur connerie, ce sont surtout des cretins qui ne connaissent rien de la vie de tous les jours. Jamais des gouvernants n’auront autant fait C…..leurs concitoyens et cela dans tous les domaines, croyez moi !
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auteur
frico
le 2 juin à 15:59

Interdiction de circulation à Paris : mairie et ministère lèvent les derniers obstacles…

En interdisant la circulation des véhicules anciens, la mairie de Paris tente d’obliger les parisiens (valable pour 25 villes et banlieue) à acheter un véhicule neuf au prix d’un gâchis incroyable. Déjà en « vogue » dans le bâtiment, ou les normes imposées à la construction, sont obsolètes à la livraison ! …L’obsolescence réglementaire, variante de l’obsolescence programmée ! Ici sous prétexte d’écologie, va augmenter l’impact carbone et défavoriser les revenus les plus faibles et favoriser les lobbys et l’industrie les plus polluants… Mais n’est ce pas sur le fond ce qui est vraiment recherché avec en plus des « rentrées » de TVA, taxes et amendes ?…
frico
www.frico-racing.com
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auteur
Fanou3
le 2 juin à 13:01

Interdiction de circulation à Paris : mairie et ministère lèvent les derniers obstacles…

Des primes à la casse ont été distribuées pour les bagnoles, reste plus qu’à en distribuer pour les bécanes maintenant, d’autant que le carnet de chèque pré-élection semble ouvert.
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auteur
Georges
le 2 juin à 12:45

Interdiction de circulation à Paris : mairie et ministère lèvent les derniers obstacles…

Désobéissance civile et bordel j’en serai quitte comme dit l’un à poser des jours de congés, même si j’habite en pleine campagne je fais comment pour aller d’un point À à un point B… Je contourne les villes.
Comment font les étrangers, les touristes et plus particulièrement encore ceux qui économisent longtemps pour venir visiter la France et Paris, on les arrête et on les taxe ????
Ensuite grosse communication des motards mais aussi entre motards et automobilistes et pour finir effectivement attaquer le porte-monnaie de l’Etat de singes que nous avons.
Ce gouvernement va gicler l’année prochaine, empêchons le jusque là de faire passer ces lois sectaires à la con !
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auteur
150cc
le 2 juin à 12:31

Interdiction de circulation à Paris : mairie et ministère lèvent les derniers obstacles…

C’est le moment pour la FFMC (et plus généralement les associations d’automobilistes) de faire de la communication. Expliquer les enjeux de cette loi, pourquoi il ne faut pas que ça passe et surtout appeler à la désobéissance.

Si personne n’appose cette vignette (ou du moins une toute petite minorité), les forces de l’ordre seront débordées et ils ne pourront pas au final verbaliser tout le monde.

Il faut également planifier des actions, quitte à poser des jours de congés ! L’enjeu est très important, et si rien n’est fait et que ça passe comme une fleur, alors je pense que la seule solution pour pouvoir parler d’avenir sera de quitter définitivement ce pays.
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auteur
Stimer
le 2 juin à 11:57

Interdiction de circulation à Paris : mairie et ministère lèvent les derniers obstacles…

Ne pas oublier qu’il n’y a pas que Paris qui soit concernée !!! 20 villes et ce n’est qu’une 1° étape.

désobéissance civile, mais aussi montrer combien nous sommes ! des actions choques à l’entrée des villes.
n’oublions pas l’époque ou ils ont voulu nous coller une vignette !!!
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auteur
vincent
le 2 juin à 11:29

Interdiction de circulation à Paris : mairie et ministère lèvent les derniers obstacles…

ils veulent que l’on mettre de vignettes ! OK mais celle de la FFMC
j’ai une moto neuve et je mettrai la copie FFMC de la classe des plus polluantes pour perturber les contrôles vidéos.

La suite sur:

http://www.motomag.com/spip.php?page=sujet-redaction&id_article=30720?debut_forums_fils=@114362#forum114362

« 40 millions d’automobilistes » lance le Grand Référendum pour la mobilité en Île-de-France

Publié(e) par 40 millions d’automobilistes le 14 mars 2016 à 10:24
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Mardi 07 mars 2016, TF1 diffusait dans son journal de 20h le bilan de la mairie de Paris après deux ans de baisse de la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique parisien. Un bilan plus que mitigé, que « 40 millions d’automobilistes » avait prévu dès l’annonce de la mesure en 2013 et qui renforce les doutes de l’association quant à la pertinence de la politique de mobilité menée dans la capitale. Et pour cause : force est de constater que la mairie de Paris a lamentablement échoué dans ses objectifs de réduction des nuisances sonores pour les riverains et d’amélioration de la qualité de l’air. L’association « 40 millions d’automobilistes » invite tous les habitants et usagers d’Île-de-France à s’exprimer grâce au Grand Référendum pour la mobilité : http://referendum.40ma.org/mobilite-paris.

Le bilan des deux ans du boulevard périphérique à 70 km/h

C’était le 10 janvier 2014. Le boulevard périphérique parisien passait de 80 à 70 km/h, dans le but de « fluidifier le trafic » et de « réduire la pollution ». Deux ans après la mise en place de la mesure, les bénéfices de cet abaissement de la vitesse maximale autorisée sont plus que mitigés : l’observatoire du bruit en Île-de-France, Bruitparif, a mesuré une diminution du volume sonore moyen de seulement -0,6 dB (soit une baisse de 83,6 à 83 dB du bruit de la circulation), un changement « imperceptible pour l’oreille humaine » selon les spécialistes interrogés. Le seuil de recommandation de l’Organisation mondiale pour la Santé, fixé à 70 dB, reste quant à lui franchi en permanence.

Côté accidentalité, difficile de se faire une idée précise : les statistiques pour 2015 ne sont pour l’instant pas arrêtées et les chiffres disponibles sont tellement faibles que les variations semblent démesurées : une baisse de -15% de l’accidentalité générale avait été enregistrée en 2014 par rapport à 2013 et une hausse de +75% de la mortalité (en réalité, une augmentation du nombre de personnes tuées de 4 à 7 usagers). Impossible donc d’interpréter des données aussi minces.

Dernier aspect, et non des moindres dans la mesure où il constituait le principal argument d’Anne Hidalgo pour imposer aux usagers la baisse de la limitation de vitesse sur le périphérique (mesure à laquelle 59% des Parisiens étaient opposés) : la pollution atmosphérique. Mais sur ce sujet, en deux ans, la mairie de Paris n’a pas jugé bon de demander une étude d’impact à Airparif, l’association de surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France : on se demande quelles peuvent être les réelles motivations d’une municipalité qui ne s’intéresse même pas aux conséquences des mesures qu’elle met en œuvre !

Face à l’absence de résultat, « 40 millions d’automobilistes » demande le retour de la limitation à 80 km/h

La mairie de Paris ne fait pas de la mobilité, mais seulement de la politique. Avec ce bilan à deux ans, nou ssavons déjà que la baisse de la limitation de vitesse sur le boulevard périphérique est une mauvaise mesure. Les objectifs visés n’ont pas été atteints. Pire, si la nouvelle limitation de vitesse ne change strictement rien aux conditions de circulation le jour en raison de la congestion permanente, elle est totalement inadaptée la nuit, lorsque le trafic est fluide. C’est ainsi que le nombre de flashs des radars implantés sur le boulevard a été multiplié par 3,5 entre 2013 et 2014. « 40 millions d’automobilistes » demande donc à ce que la limitation de vitesse à 80 km/h sur le périphérique soit rétablie.

Le Grand Référendum de la mobilité en Île-de-France pour redonner la parole aux usagers

Pour redonner la parole aux usagers de la route en Île-de-France, l’association met en ligne aujourd’hui le Grand Référendum pour la mobilité (http://referendum.40ma.org/mobilite-paris) et appelle tous les Franciliens qui se sentent concernés par les enjeux de mobilité à exprimer leur avis en répondant aux 20 questions qui leur seront soumises.

Tous les aspects de la politique de mobilité d’Anne Hidalgo sont évoqués : abaissement de la limitation de vitesse sur le périphérique, bien entendu, mais aussi voies réservées aux bus et taxis sur les itinéraires des aéroports, projet d’abaissement de la vitesse à 30 km/h dans Paris intra-muros, réaménagement des voies sur berges et des places emblématiques de la capitale, piétonisation, restrictions de circulation, circulation alternée… La mairie de Paris a imposé à plus d’1,3 millions d’usagers quotidiens une nouvelle réglementation sans prendre la peine de solliciter leur opinion. Grâce aux réponses apportées à ces questions, nous aurons au moins un indicateur de l’assentiment de la population à la politique menée par la Mairie et nous
espérons qu’elle aura le bon sens d’en tenir compte à l’avenir.