Chaque année, la FFM et la FFMC organisent, en partenariat avec Moto Magazine et la Mutuelle des Motards, 26 week-ends de roulages gratuits sur le Circuit Carole. L’objectif principal est de permettre à tous les motards d’accéder à la piste, dans des conditions de sécurité optimales.

Géré par des motards, pour des motards

Arrivé sur le circuit, le motard est accueilli par les bénévoles de la FFMC qui vérifient que son équipement est adapté à la pratique de la piste (bottes de moto, combinaison ou pantalon et blouson de cuir, gants, casque intégral). Après l’inscription auprès du personnel ou des bénévoles du circuit, il accède à la piste pour des sessions de 15 minutes renouvelables plusieurs fois, si la fréquentation le permet.
Accueil et Animations

Situé dans la partie centrale du circuit, le local du mouvement FFMC (Motothèque), est ouvert à tous. Cet espace de 60 m² entièrement rénové est équipé d’un grand écran TV, d’ordinateurs et de tout le matériel nécessaire pour recevoir le public. Ce qui en fait un lieu d’accueil dédiée à la convivialité, ainsi qu’une boutique Moto Magazine (vente de livres, DVD, BD, T-shirts et autres produits dérivés FFMC) et un point d’information FFMC (documentations, adhésions, conseils, etc…).
Un circuit unique en France

Deuxième équipement le plus visité de Seine-Saint-Denis après le Stade de France, le Circuit Carole, a été créé en 1979 sous la pression des motards qui dénonçaient les nombreuses victimes des « runs » sauvages de Rungis et voulaient pouvoir s’adonner à leur passion en toute sécurité. Son nom lui a été donné en hommage à Carole Le Fol, motarde décédée lors d’une de ces courses, à l’âge de 18 ans. Dès lors, le circuit a toujours gardé sa vocation initiale et la conserve aujourd’hui grâce à ces 26 week-ends de roulages gratuits.
Jours et horaires d’ouverture de la piste lors des weekends gratuits

De 13h à 17h en horaires d’hiver et de 13h à 18h en horaire d’été les vendredis, samedis et dimanches.
Calendrier des week-ends gratuits

 Du 8 au 10 janvier
 Du 15 au 17 janvier
 Du 22 au 24 janvier
 Du 29 au 31 janvier

 Du 5 au 7 février
 Du 12 au 14 février
 Du 19 au 21 février
 Du 26 au 28 février

 Du 4 au 6 mars

 Du 8 au 10 avril

 Du 13 au 15 mai

 Du 17 au 19 juin

 Du 22 au 24 juillet
 Du 29 au 31 juillet

 Du 19 au 21 août

 Du 9 au 11 septembre

 Du 14 au 16 octobre
 Du 21 au 23 octobre
 Du 28 au 30 octobre

 Du 4 au 6 novembre
 Du 11 au 13 novembre
 Du 18 au 20 novembre
 Du 25 au 27 novembre

 Du 2 au 4 décembre
 Du 9 au 11 décembre
 Du 16 au 18 décembre

Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication

l’entraide et la solidarité visant à un but commun

l’épanouissement de chacun dans le respect des différences

(F.DOLTO)

 

Rejoignez  la FFMC01 à l’occasion de son A.G le 16 janvier 2016

Communiqué de presse du 27 décembre 2015

La circulation « interfiles » des deux-roues motorisés sur les rails

C’est officiel, un décret paru le samedi 26 décembre 2015 au Journal officiel annonce la mise en place de « l’expérimentation interfile des deux-roues motorisés » sur les voies rapides en Ile-de-France, dans les Bouches-du-Rhône, la Gironde et le Rhône, à partir du 1er février 2016.

Pour la Fédération française des motards en colère, ce décret concrétise un combat mené depuis plus de 20 ans (un décret avait d’ailleurs été rédigé en 1999 par les ministères concernés, mais il n’avait pas été signé par le Ministère de l’Intérieur). Ce que les autorités appellent « expérimentation » est en réalité une phase d’observation pour une pratique réalisée dans toutes les grandes villes de France en cas d’embouteillages et qui permet aux usagers en moto ou en scooter de ne pas rester coincés entre des files de voitures serrées dans les embouteillages. Cette pratique spécifique aux deux-roues motorisés qui peut sembler stressante pour tous les usagers de la route dans de telles circonstances s’avère en réalité plutôt sûre, comme en témoignent les chiffres de mortalité des usagers 2RM très faibles sur le périphérique parisien (voie la plus empruntée d’Europe) où l’interfile est pratiquée depuis des années sans problèmes.
La Belgique a d’ailleurs reconnue officiellement la circulation interfiles depuis 2012 en s’inspirant des discussions menées entre la FFMC et les autorités françaises.

L’intérêt d’une telle mesure, c’est qu’en étant enfin reconnue, cette pratique va pouvoir être enseignée dans les écoles de conduite, tant en direction des apprentis motards que des automobilistes également confrontés à l’interfiles des 2RM dans les embouteillages des voies rapides menant aux principales villes de France. Jusqu’à présent, cet enseignement nous était refusé par les autorités au motif qu’on ne peut pas enseigner une pratique non officielle.
Ce sera maintenant possible et cela permettra en outre de rappeler quelques règles de bon sens et de partage de la route à ceux qui persistent à conduire et à se conduire comme si la route leur appartenait.

Cette annonce acte une mesure de bon sens que les motards de la FFMC revendiquent depuis des années et qu’ils ont contribué, par leur ténacité lors de dizaines de réunions et de groupes de travail avec les fonctionnaires ministériels à faire admettre face à l’évolution des enjeux de mobilité des grandes métropoles.

Le décret complet –>ICI

L’article de Motomag  –> Motomag

Mise à Jour du 4.01:

Une petite revue de presse –> http://www.scoop.it/t/revue-de-presse-ffmc

Suite aux attentats du 13 novembre dernier à Paris et à la mise en place par les pouvoirs publics de l’état d’urgence, le Bureau national de la FFMC a pris la seule décision qui lui semblait adaptée sur le moment : appeler ses militants à ne pas entraver l’action des forces de l’ordre mobilisées sur le terrain par des manifestations ou actions dont les tenants et aboutissants pouvaient paraître bien dérisoire en un pareil moment.

Or depuis, la FFMC constate un « état d’urgence » qui permet, sous couvert de lutte contre le terrorisme, de tracer, surveiller, interpeller et emprisonner des militants de la société civile, quels que soient leurs domaines d’action.

Par conséquent, au nom de ses statuts en faveur de la Liberté et des solidarités, le Bureau National de la FFMC appelle chacun à agir selon sa conscience et non selon les ordres d’un état policier qui en tant que tel, bafoue les valeurs républicaines dont il se prétend le dépositaire et le garant.

La FFMC considère plus que jamais nécessaire de reprendre le cours de ses actions dans le strict respect de ses statuts (extrait ci-dessous).

 « La FFMC agit également pour promouvoir les valeurs de solidarité, d’égalité et de liberté, visant à permettre au plus grand nombre la pratique du deux ou trois roues motorisés (du cyclo au gros cube) dans un esprit de responsabilité et d’entraide.

 Elle se prononce contre le racisme et tout ce qui tendrait à instaurer des discriminations, que ce soit l’origine ethnique, le niveau social, les choix politiques ou religieux, l’âge, le sexe ou les préférences sexuelles.

 Elle fonde son action sur la responsabilisation et la tolérance. »

Le Bureau national

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Motomagazine nous informe:

Par un communiqué officiel, le ministère de l’intérieur, fait état d’une arnaque qui invite les particuliers, par un message vocal, à appeler au 01 78 90 44 90 pour connaître le solde du nombre de points sur leur permis.

Cette information ,n’étant pas communicable par téléphone, il s’agit évidemment d’une escroquerie sur un numéro surtaxé.

Si vous recevez ce message, un seul conseil: Ignorez-le

Pleins d’autres infos à découvrir sur le numéro de décembre sans oublier les idées cadeaux du motard

Moto magazine nous apprend que l’info était passé incognito à travers les radars de la presse, sauf dans l’Express du 04 novembre qui nous apprenait que le nouveau marché de 4 ans pour le développement informatique des radars venait d’être attribué à Capgemini qui remplace Atos, société détenant depuis l’origine le contrôle sanction automatisé en 2003.

Précision utile, le patron de Capgémini est un proche de François

Hollande !!

Il s’agit donc bien de sécurité rentière comme le dit la FFMC

Bonjour,

Une fois n’est pas coutume, la FFMC appelle ses antennes à la retenue quant aux actions de terrain et autres mobilisations fortes suite aux attaques terroristes qui ont secoué la France et le monde ce vendredi 13 novembre 2015.

Si ces dernières semaines, le National encourageait les militants à se mobiliser contre le contrôle technique moto et les interdictions de circulations, l’actualité récente doit nous inciter à une certaine retenue et à mettre de côté, du moins temporairement, certains modes d’actions, dont les manifestations de terrain que juridiquement, l’état d’urgence rendraient de toute façon pratiquement impossibles.

De plus, les médias sont focalisés sur ce drame et ses conséquences. L’opinion publique est profondément touchée et scandalisée, et les motards en colère doivent prendre leurs part de responsabilités et pour ne pas ajouter ce qui pourrait être considéré comme du chaos et de l’affolement à une situation déjà très compliquée.

A circonstances exceptionnelles, décision exceptionnelle. Cela ne signifie pas du tout que la FFMC est paralysée, mais que pour les prochains jours, elle se concentrera plutôt vers les institutionnels. La FFMC continue à œuvrer pour la défense des usagers de 2 et 3 RM, mais elle est avant tout solidaire d’une actualité lourde et dramatique.

FEMME et MOTARDE. Nouveau, c’est le premier magazine féminin dédié à la pratique de la moto et du scooter… Pour toutes celles qui rêvent de franchir le pas comme pour celles qui roulent depuis longtemps.

Les femmes conduisant un deux-roues motorisé sont de plus en plus nombreuses et ça se voit partout sur la route et dans le monde. Conscients de cette tendance, les équipementiers et constructeurs se sont pencher sur la question alors que les acteurs du milieu cosmétique loupent le coche pour le moment…

Dans ce numéro 1 de FEMME et MOTARDE, découvrez cette féminisation du monde du deux-roues motorisés au travers de conseils pratiques, de pages mode, d’essais de machines mais aussi de portraits et témoignages de femmes passionnées, anonymes ou non.

Ce numéro a été réalisé avec la participation de plusieurs utilisatrices de scooters et passionnées de motos. Elles ont largement contribué à enrichir ce numéro et apportée une aide précieuse à nos rédactrices et rédacteurs.

Le projet du Gouvernement : la mise en place d’un contrôle technique à la revente
Le 2 octobre 2015, le Comité interministériel de la sécurité routière, présidé par le Premier ministre Manuel Valls, a présenté 22 mesures dont l’objectif revendiqué est de réduire le nombre de morts sur les routes pour descendre sous la barre des 2000 tués en 2020.
Ce « plan d’action interministériel en faveur de la sécurité routière » intervient alors que, après douze années de baisse continue, la mortalité routière, toutes catégories confondues, a augmenté de 3,5 % en 2014 et de plus de 4% en 2015.
Dans ce contexte, et bien que les usagers de 2 et 3 roues motorisés (2 et 3 RM) aient connu une baisse de 11% de leur mortalité depuis 2010, 3 mesures les visent spécifiquement, officiellement pour « mieux les protéger ».
Parmi elles, la mesure n°13 consiste à instaurer, dans les 2 prochaines années, un contrôle technique lors de la vente des 2 et 3 RM d’occasion pour « sécuriser le parc d’occasion et protéger l’acheteur ».
Une mesure sans lien avec la sécurité routière
Calée sur ce qui existe déjà pour les voitures de plus de 4 ans, la mesure n’a pas vocation à protéger le conducteur de 2 ou 3 RM en tant qu’usager de la route mais simplement en tant qu’acheteur d’un véhicule. On est alors très loin des objectifs affichés par le gouvernement au point de se demander ce qui a motivé une telle décision.
La question est d’autant plus légitime que la présentation de cette mesure ne s’est accompagnée d’aucun élément concret, d’aucune statistique, qui aurait permis d’en comprendre l’intérêt.
Pour la FFMC, ce contrôle technique à la revente n’a aucun sens puisqu’il se bornera à effectuer, contre rémunération, une vérification visuelle des éléments de sécurité du véhicule que l’usager un peu informé peut tout à fait réaliser lui-même, gratuitement.
Il apparait clairement que cette mesure vient satisfaire l’appétit des enseignes de contrôle technique qui lorgnent depuis 10 ans sur l’importante source de profit que représenteraient les 3 millions de 2 et 3 RM aujourd’hui en circulation.
Une mesure qui cache un futur contrôle technique périodique
Il y a fort à parier que, dès que le réseau de centres de contrôle sera en place, ce même lobby obtiendra, toujours au prétexte de la sécurité routière, l’instauration du contrôle technique périodique pour le rentabiliser.
C’est aussi contre ce futur contrôle technique périodique que la FFMC se mobilise dès à présent en refusant ce qui en est les prémisses : le contrôle technique à la revente.
Par le passé, elle a déjà démontré que le contrôle technique périodique des 2 et 3 RM serait sans effet sur leur accidentalité.
Le rapport MAIDS (Motorcycle Accident In Depth Study), publié en 2005 après une étude approfondie de près de 1000 accidents de 2RM dans 5 pays d’Europe, a clairement établi que seul 0.7% de ces accidents avaient été directement causés par une défaillance technique du véhicule.
En 2007, le Conseil général des Ponts et Chaussées reconnaissait également, dans un rapport officiel sur le contrôle technique des 2RM, qu’il était « difficile d’établir une corrélation entre l’état du véhicule et la survenance des accidents ».
Au contraire, les chiffres de l’ONISR (Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière) établissent que ce sont les véhicules les plus récents, et donc ceux qui sont en bon état, qui sont les plus impliqués dans les accidents de la circulation. Cela n’a rien d’étonnant lorsqu’on sait que la majorité des accidents impliquant des 2RM ont pour origine des défaillances humaines.
De fait, un contrôle périodique de l’état des 2 et 3 RM s’avèrerait complètement inutile du point de vue de la sécurité routière. Ce serait une mauvaise réponse à une question qui ne se pose même pas !
Mobilisons-nous !
Dans un contexte économique de plus en plus difficile, les usagers de 2 et 3 RM refusent de payer, même quelques dizaines d’euros, une prestation dont ils n’ont pas besoin pour assurer leur sécurité. Et si le contrôle technique devait maintenir l’activité, et donc la rentabilité, des grandes enseignes de contrôle, elle condamnerait à terme celle de tous les préparateurs et accessoiristes moto puisque leurs clients ne pourraient plus « personnaliser » leur véhicule, même pour lui apporter des améliorations, qu’elles soient techniques ou esthétiques. Ce serait alors la fin de la « culture moto » telle qu’on la connait depuis toujours.
Pour qu’elle survive, mobilisons-nous, en signant la pétition et diffusant notre message sur les réseaux sociaux : stop au contrôle technique !