MOBILITÉ – Le gouvernement va accorder une subvention à ceux qui veulent effectuer leurs déplacements en vélo électrique. Le coup de pouce, d’ores et déjà effectif, sera valable jusqu’à fin janvier 2018.

L’aide concerne toute personne qui fait l’acquisition ou qui loue un vélo à assistance électrique (VAE).

Similaire au bonus écologique, la subvention s’élève à 200 euros, et ce quel que soit le montant d’achat du vélo. Le décret d’application de cette mesure a été publié au Journal officiel samedi 18 février.

Pour en bénéficier, il suffira de présenter la facture d’achat ou de location à l’Agence de services et de paiement qui organisera le remboursement, comme l’explique Le Figaro. Un site Internet sur lequel il sera possible de faire sa déclaration devrait être actif dans quelques semaines , selon le ministère de l’Environnement.

Ségolène Royal avait annoncé la mise en place de la mesure dans la semaine, via un message sur Twitter. Ce bonus ne pourra être perçu qu’une fois par la même personne, quand bien même elle achèterait plusieurs vélos.

 DES TARIFS ÉLEVÉS –

Dans les faits, les vélos électriques ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Leur prix peur varier de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros. En France, le prix moyen d’un appareil est de 1.060 euros, selon une étude du bureau d’études 6T, repérée par Le Figaro.

En 2015, 100.000 vélos à assistance électrique ont été vendus dans l’Hexagone. Jusqu’à présent, seules les mairies ou les collectivités offraient un coup de pouce aux personnes qui souhaitaient changer leurs habitudes de transport et s’orienter vers des modes de déplacement plus écologiques.

Au total, une quarantaine de villes proposent actuellement une aide à l’achat, selon Le Figaro. La Ville de Paris subventionne ainsi 33% du prix d’achat d’un vélo électrique, dans la limite de 400 euros.

Et …pour les vélos non électriques…( vous savez , ceux qui ne consomme pas d’électricité nucléaire quand on les recharges ) …il y a prime ?

Après la poste voici de nouveaux arrivants pour suppléer au manque d’examinateurs pour l’épreuve au code de la route

L’état ayant été obligé de reculer devant la colère des motards opposés à un contrôle technique à la revente des motos qui ne servait à rien concernant la sécurité routière se devait de ne pas perdre la face, d’où le cadeau

C’est officiel depuis le 8 février.
Dekra et Veritas sont autorisés à faire passer l épreuve théorique du code de la route pour 10ans!

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/2/8/INTS1704138A/jo/texte

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Petit billet d’humeur aujourd’hui sur le thème très actuel de la pollution. Il fut un temps où l’homme créa le moteur à explosion. Après les moteurs à vapeur, l’homme inventa le moteur à essence et gazole. Aujourd’hui, chaque type de moteur a ses adeptes et ses détracteurs. Quand le moteur essence est présenté comme performant, le moteur diesel est présenté comme plus économique (avec la même quantité de carburant, nous pouvons faire plus de trajet à un coût moins élevé, même avec l’ajout d’un turbo depuis quelques années, installation qui vient gonfler les performances de notre moteur de tracteur). Conséquences malgré tout ? Le moteur diesel ne brûle pas complétement le carburant comme un moteur essence, et rejette des particules fines malgré la bonne volonté des constructeurs. Pour pallier à cela, on a inventé la vanne EGR pour récupérer une partie des gaz non brûlés pour les réinjecter dans l’arrivée d’air. Problème : la vanne s’encrasse et vous êtes bons pour la changer tous les 60 000 kilomètres voir moins si vous ne roulez pas assez. Le filtre à particules a ensuite été mis en place pour filtrer les gazs et récupérer ces particules fines. Bilan, si vous ne roulez pas assez non plus, il faut changer le filtre. Chacun de ces remplacements vous coûtera environ 800 EUR (sauf erreur).

Le problème du moteur diesel, c’est aussi que sa pollution est visible. Le moteur essence pollue aussi même si on ne voit rien sortir du pot d’échappement, car lui rejette de l’azote dans l’air ce qui n’est pas mieux (gaz à effet de serre)… bref, aucun moteur n’est parfait !

Petite question : qui rejette des particules fines ? on a vu qu’il y a les moteurs diesel, mais il y a la combustion de bois (cheminées personnelles ou industrielles), et les systèmes de freinages des véhicules ! un métro ou un RER, bien que véhicules électriques, émettent des particules fines à cause de leur système de freinage ! (pareil que la Zoe de Renault 100% électrique).

Alors oui, le moteur essence a subi une grosse transformation depuis les années 80, il est passé au 4 temps ! adieu le mélange d’huile à 3% comme je le fais dans mon Solex, adieu les fumées. Est-ce suffisant ? non a priori, car Mme Hildago, avec l’aide de Mme Royal, a mis en place la vignette crit’air ! Qu’est donc que cette vignette ? un moyen de stigmatiser la population, afin d’écarter les véhicules les plus polluants (et par la même occasion les travailleurs qui ne pourraient pas se payer un nouveau véhicule) des zones de circulation réduites (exemple : Paris du lundi au vendredi de 8h à 20h). Sanction en cas de non-respect ? 135 EUR. Ceci est cependant à relativiser, car quand une 2cv est interdite car trop ancienne, un 4×4 récent qui pollue plus sera autorisé car plus récent. On voit donc la stupidité de cette mesure.

Ce qui est embêtant, c’est que nous nous sommes aperçus fin 2016 que la pollution en région parisienne ne provenait pas de la France, mais des pays de l’est. Les vents nous les ont gentiment apportés, et les conditions météo les ont bloqué sur le bassin parisien. Bref, circulation alternée et mise en place de Crit’air à cause des autres ^^. Ce qui est plutôt rigolo, c’est que nous sommes en hiver, période relativement froide (-6 pour cette semaine) et que EDF a mis 5 centrales électriques en maintenance (les vedettes). Le bilan ? les français vont devoir se chauffer, et la France ne peut pas fournir assez d’électricité, nous allons donc devoir en acheter aux pays de l’est (pour le nord de la France) car l’éolien n’est pas suffisant pour nous aider (il y a d’ailleurs 30% du parc éolien non utilisé, mais c’est un autre sujet). Comment les pays de l’est fabriquent leur électricité? Grâce à des centrales à charbon ou au gazoil (EDF en a aussi, mais ne communique pas trop dessus pour leur image de marque). Nous avons vu plus haut que la combustion de bois/gazoil entraînent l’émission de particules fines… s’il a du vent en Europe, ça va nous revenir dessus, merci EDF !

Alors existe-il des solutions ? mais bien sûr que oui ! je vais commencer par les voitures électriques, tellement plébiscité en ce moment ! si on remonte dans les années 90, Général Motor avait inventé la meilleure : l’EV1 (https://www.youtube.com/watch?v=fLknNrrL6QU). Allez voir son histoire ! Tellement d’engouement que pour limiter sa production, elle était uniquement disponible en crédit-bail, et qu’elle a terminé sa vie à la casse à cause des lobbies du pétrole. Et pour le diesel ? regardez YouTube, ça regorge d’idée, comme le moteur pantone (http://www.moteurpantone.net/ : https://www.youtube.com/watch?v=Lq9TtZD9a9Y) qui installe un simple bidon à eau sous le capot, et qui permet d’économiser du carburant et de diminuer les rejets toxiques dans l’air ! ou encore le carburant issu d’algues (voir « Algocarburant » : https://www.youtube.com/watch?v=K1wIbxXU8UQ) qui permet de réduire considérablement les rejets toxiques. Alors pourquoi l’état ne met rien en place ? pourquoi rien n’est exploité ? à croire que les pouvoirs publics préfèrent avoir des coupables et des payeurs au lieu de trouver des solutions. Si nous parlons moteurs diesel, je pense donc qu’il faudrait revoir le moyen de propulsion de tous les navires commerciaux, de tous les navires de guerre car à eux seuls, ils doivent polluer plus que toutes les voitures réunies. Cependant, il faudrait aller encore plus loin ? pourquoi a-t-on laissé les constructeurs fabriquer des moteurs polluants ? on se rend compte en 2016 que le cahier des charges pour les moteurs est une aberration ! ils respectent tous les normes, mais pas dans des conditions normales d’utilisation ! si la norme dit qu’il faut rejeter moins de 120g de co2 sur une distance de 2 kilomètres pour une vitesse de 13km/h, c’est respecté ! mais qui roule à 13km/h ? tout le système est pourri depuis des années. Mais que dire face aux lobbies encore une fois ? le président Hollande est allé en Afrique pour montrer sa détermination d’apporter l’électricité, et c’est très noble de sa part, mais il a gentiment imposé Total sur le marché africain, car Total a des champs de panneau solaire dans le désert depuis des années. Il fallait trouver un marché, il l’a trouvé ! mais plus proche de nous, Total continue de vendre du carburant polluant en France, mais ces ventes rapportent des taxes (revenus) à l’Etat. On voit la limite de l’exercice, et on voit que le changement aura du mal à se faire tans qu’il y aura des copinages au plus haut de l’Etat. Qui peut lutter contre ça ?

Aller, une dernière info, avez-vous déjà entendu parler du moteur Stirling ? je vous invite à regarder cette vidéo, car on aurait pu éviter de passer des dizaines d’années à polluer notre planète si il y avait eu la volonté de porter le projet plus loin que dans un labo : https://www.youtube.com/watch?v=b9ue52PaMtw

Pour les 2RM, je n’ai qu’une seule chose à dire : en région parisienne, ça fluidifie la circulation. Je ne sais pas si c’est mieux d’obliger les gens à changer leur véhicule, car ça mettrait les véhicules sur le marché de l’occasion, et déplacerai le problème dans d’autres régions. C’est facile de « refiler » le bébé ailleurs !

Que faire ? se réunir auprès de la FFMC comme lors de la manifestation du lundi 16 janvier 2016 par exemple. De mon côté, n’ayant pas pu aller sur paris ce lundi 16, j’ai fait un logo tout simple que j’ai collé sur mon cask’ de « rebelle-de-la-vie ». Parti d’une blague potache, elle résume ma pensée sur cette vignette Crit’air. Attention caricature, parce que la France c’est aussi le pays de la libre expression (au moins 160 partages sur fb depuis le 16/01… je vois qu’il y a pas mal de monde qui ressentent la même chose que moi) :

Article vu sur le blog: http://lesblogs.motomag.com/jlaumaillerphotos/

C’est quand même grave, pas un jour sans que l’on ne nous montre du doigt les décès sur nos routes

et pourtant l’alcool semble être le dernier des soucis de notre état ultra protecteur

Un rapport de la Cour des Comptes pointe du doigt la complaisance et l’immobilisme de l’État français en matière de consommation de boissons alcoolisées : « l’État ne se donn[e] pas les moyens d’infléchir les comportements à risques en n’agissant qu’imparfaitement sur les leviers disponibles », parmi lesquels la prévention des risques liés à l’alcool au volant ou les contrôles d’alcoolémie sur les routes .

Nous savons pourtant tous que l’alcoolémie au volant reste la première cause de mortalité sur les routes françaises, plus de 1000 décès chaque année.

Ce texte écrit par un avocat (voir fin d’article) devrait (enfin j’espère) vous permettre de voir la nullité des gens (politiques et haut fonctionnaires) qui nous gouvernent.

Moi j’ai rien compris !!!! alors les percepteurs en uniformes ???

Vignette Crit’Air à Paris : dans quels cas risque-t-on une amende ?

AUTOMOBILE – A partir de ce lundi 16 janvier 2017, il faudra avoir une vignette Crit’air pour rouler dans Paris. Pastille obligatoire ou pas ? PV ou pas ? Quid du stationnement ? Maître Jean-Baptiste le Dall nous éclaire sur ces autocollants et sur les lacunes du dispositif.
16 janv 08:00Maître Jean-Baptiste le Dall (édité par L.V.)
Les automobilistes franciliens la découvrent petit à petit : la vignette Crit’air permettra aux véhicules de se déplacer dans l’agglomération parisienne à compter du 15 janvier 2017 (ndlr : la mesure, qui entre en vigueur le dimanche 15 janvier, ne s’applique pas le week-end et sera donc effective lundi 16). Mais, selon les textes en vigueur, pendant quelques semaines encore, l’apposition sur le pare-brise de cet autocollant n’est obligatoire que pour stationner dans les zones à circulation restreinte mais pas pour y circuler ! De futurs textes vont donner l’occasion au gouvernement de revoir sa copie et rendre l’apposition de la vignette incontournable. Explications.
En vidéo
La vignette anti-pollution Crit’air devient obligatoire à Paris

Amende et immobilisation pour le véhicule en infraction
Le conducteur qui circulerait, à Paris, avec un véhicule non autorisé, en semaine, risque la verbalisation. C’est ce que précise l’article R411-19-1 du Code de la route :

« Le fait, pour un conducteur, de circuler en violation des restrictions d’une zone à circulation restreinte, instituée en application de l’article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales, est puni de l’amende prévue pour les contraventions : 1) De la quatrième classe, lorsque le véhicule relève des catégories M2, M3, N2 ou N3 définies à l’article R. 311-1 ; 2) De la troisième classe, lorsque le véhicule relève des catégories M1, N1 ou L. »

C’est-à-dire, une amende de 135 euros (minorée à 90 euros) pour les bus et poids lourds et une amende de 68 euros (minorée à 45 euros) pour les véhicules de particulier et les camionnettes de moins de 3,5 tonnes. Il est également signalé que le véhicule peut être immobilisé.

Vignette Crit’Air obligatoire lundi à Paris : 8 points pour tout comprendre
Mais au-delà de la sanction, la lecture de ce texte montre que l’infraction qui peut être reprochée au conducteur ne réside pas dans l’absence de vignette Crit’air mais dans la violation éventuelle de la restriction à la circulation qui elle est édictée en fonction du certificat qualité de l’air autrement dit de la vignette Crit’air. Pour être plus clair, rien, aujourd’hui, n’oblige à apposer la vignette sur son pare-brise si l’on souhaite circuler à Paris.

En pratique, l’attribution d’une classe de vignette découle d’une motorisation essence, diesel, électrique et du respect d’une norme euro 2, 3, 4, 5 ou 6 classant les véhicules selon leurs niveau d’émissions de gaz polluants. Autant dire que même un vendeur de véhicule d’occasion ne pourrait pas identifier au premier coup d’œil une voiture ayant le droit de rouler ou pas.

Les forces de l’ordre ne pourront, donc, que se fier à la vignette. Et si le véhicule en est dépourvu, le conducteur risque fort de se faire contrôler. Outre la perte de temps, le risque de se faire verbaliser pour une autre infraction qui du coup aura pu être constatée par les agents devrait inciter les automobilistes à adopter la fameuse vignette.
La vignette n’est donc pas obligatoire pour circuler mais elle l’est pour stationner
Il est évident que la rédaction des textes n’obéit à aucune logique d’ordre écologique mais le constat est bien là : on ne pourra pas, par exemple, verbaliser le diesel qui roule, mais on pourra dresser un avis de contravention s’il se stationne alors qu’il a cessé tout rejet polluant.

Le même article R411-19-1 du Code de la route prévoit, en effet, qu’est puni de l’amende prévue pour les contraventions de troisième classe, pour les véhicules de particuliers et les camionnettes, le fait de stationner dans le périmètre de la zone à circulation restreinte lorsque le véhicule n’est pas identifié avec sa vignette ou lorsque l’accès de ce véhicule à la zone de circulation restreinte est interdit en permanence.
Pas d’amende au stationnement pour les véhicules de plus de 20 ans
Là encore, la stricte lecture du texte peut faire sourire. Les véhicules les plus anciens (antérieurs à 1997) ne pouvant prétendre à la délivrance d’aucune vignette, ne sont pas concernés par l’obligation de s’identifier par une vignette. Et comme les zones de circulation restreinte ne le sont pas en permanence (tous les véhicules sans distinction peuvent circuler le week-end), il en sera déduit que les véhicules les plus anciens n’auront pas à craindre la verbalisation au stationnement même en l’absence de vignette.

Le dispositif présente, donc, encore aujourd’hui de nombreuses incongruités, mais quoi de plus logique lorsque l’on réalise que les restrictions à la circulation barrent la route à une petite citadine certes un peu ancienne mais pas forcément très polluante mais ouvre ses portes à un énorme SUV diesel dont on n’est jamais certain de la véracité des données constructeurs en termes de consommation et de pollution.
Une remise à niveau des textes en perspective
Sans doute alertée des incohérences du dispositif actuel et de ces vides juridiques, la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal a d’ores et déjà annoncé l’arrivée d’un futur décret visant à rendre l’apposition de la vignette obligatoire dans les zones à circulation restreinte (ZCR). Aux conducteurs qui se rassurent en pensant que le dispositif est exclusivement parisien, on rappellera que 25 villes seront bientôt également concernées par ces ZCR…

L’arrivée des vignettes Crit’air permettra, également, d’abandonner le système arbitraire de la circulation alternée au profit d’une interdiction de circuler plus ciblée à destination prioritairement des véhicules les plus polluants. Les préfets devraient être sensibilisés à l’intérêt de prévoir dans leurs arrêtés l’obligation d’apposition sur le pare-brise de l’autocollant pour circuler lors des pics de pollution.

Maître Le Dall, docteur en droit et vice-président de l’Automobile Club des Avocats

Faire chier le peuple avec tout et n’importe quoi pour le dominer et faire passer des horreurs…là est l’objectif de ces restrictions, obligations et interdits qui pullulent

La soit disant lutte contre « l’insécurité routière » et la « délinquance routière » au même titre que « l’écologie punitive » et « l’obsolescence réglementaire » (interdiction des véhicules anciens), ou le port des gants (moto)…, joue le même rôle… »Utiliser le contrôle de la « santé » pour prendre le contrôle des corps ! »

« Emmerder chaque jour le peuple avec tout et n’importe quoi, pour qu’il perde de vue les fondamentaux qui font son existence »…Et la société qu’ils nous préparent !

L’individu, contre le collectif

Le 11 mai à Paris, près de cinq mois après avoir annoncé 26 mesures pour la sécurité routière, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est à nouveau exprimé sur ce sujet qu’il place au plus haut de ses préoccupations : « à mes yeux, la sécurité routière constitue une priorité du même ordre que le combat contre le terrorisme, la lutte contre la délinquance, ou encore les secours apportés aux populations frappées par des catastrophes »…Rien que ça !

Ils enfoncent le clou avec un test 80 kmh sur certaines routes (jusqu’en 2017 ??).

Voici les trois tronçons sur lesquels cette limitation sera expérimentée : la Route Nationale 7, dans la Drôme (sur 18 km), la RN 151, dans la Nièvre (sur 17 km) et dans l’Yonne (sur 32 km) la RN 57, en Haute-Saône (sur 14 km).

Cela représente un total de 81 km de route concernée ! « Un dispositif d’évaluation permettra de suivre, sur ces tronçons, l’évolution du comportement des conducteurs. Nous maintiendrons la fréquence actuelle des contrôles routiers. Ni plus, ni moins »…

Alors que la vitesse sur route ne joue qu’un rôle limité dans l’insécurité routière, que pour l’essentiel, les progrès obtenus en matière de baisse de la mortalité sont dû à l’amélioration :
•De la sécurité passive des véhicules (ceinture, freinage, ABS, airbag, etc…)
•Du réseau routier (ronds points notamment, etc…)

Alors pourquoi cette obsession de la vitesse ?

Tout simplement parce que ça rapporte beaucoup et facilement, mais aussi parce qu’elle pénalise les comportements individuels, en isolant et en culpabilisant « l’individu ». C’est en cela que la politique de répression routière (sur la vitesse en particulier, mais pas seulement (voir le dernier texte plus bas) est plus que suspecte et contestable. Celle-ci a en réalité d’autres finalités, au même titre que « l’écologie punitive » et « l’obsolescence réglementaire » (interdiction des véhicules anciens) jouant le même rôle !

Si le gouvernement voulait vraiment notre bien, il prendrait par exemple également les décisions suivantes :

 Nationalisation des autoroutes et gratuité puisque ce sont les routes les plus sûres

 Interdiction des OGM

 Limitation des pesticides dans l’agriculture

 Il favoriserait le ferroutage (au lieu de fermer des lignes)

 Contrôles renforcés pour limiter les accidents du travail

 Ils ne réduirait pas le budget de la santé, il ne la marchandiserait pas…etc etc

Insidieux et vicieux, la peur qui paralyse !

Les usagers de la route sont en permanence « sous pression » …Les yeux rivés sur le compteur et le bord de la route, guettant le képi ou le radar, redoutant l’amende, le retrait de points, l’annulation du permis. Le système est bien rodé, personne ou presque n’y échappe ! (sauf ceux qui ont un chauffeur), cette répression permet de culpabiliser et fragiliser la population ordinaire non délinquante. Cette menace permanente restreint ses capacités de prise de conscience, de mobilisation collective et d’action sur des sujets plus graves (comme ses conditions de vie, par exemple)…Cette répression conduit en fait au repli sur soi et à la passivité.

La criminalisation des infractions routières

Le vocabulaire employé est soigneusement choisi. Les usagers en excès de vitesse sont présentés par les pouvoirs publics les « associations » (Périchon) et par les médias aux ordres comme des « délinquants »…Des expressions comme : « délinquance routière », « mise en danger de la vie d’autrui », « violence routière » sont jetés en pâture au public, le moindre fait divers en la matière fait la une des journaux et JT.

La pression exercée par « la peur du flic », les amendes, les retraits de points et les annulations de permis, participe de la guerre psychologique que mène l’oligarchie pour conserver le pouvoir et continuer à mener les politiques conformes à ses intérêts. Qu’on ne s’y trompe pas, la répression routière, par ses effets déstabilisants, et anesthésiants, joue un rôle non négligeable dans l’apathie et la résignation ambiantes.

Cherchez l’erreur…

Alors que la mortalité routière s’élève aux alentour de 6%, pour 60% par maladies cardio-vasculaire et cancers, vous noterez qu’on privilégie plus les radars que les scanners ou IRM…

La loi n’est pas la justice !

Dans le même temps, la loi (la justice ?) n’est pas la même pour tous… « Le code civil » pour les nantis, « le code pénal » pour les autres. On fait « chier » sur la route le citoyen lambda et la « délinquance en col blanc » – (grands patrons, ex présidents, députés en vue, etc.) – est épargnée…

Tous surveillés et délinquants potentiels !

C’est en cela que la politique dite « de sécurité routière » est instrumentalisée et détournée de son objet et utilisée comme une diversion paralysante. De même qu’un enfant battu devient craintif et aboulique, les usagers de la route, (hormis les motards ?) loin de protester, se font une raison et courbent l’échine…

La répression routière fut et reste le banc d’essai d’un système répressif qui ignore de plus en plus les principes fondamentaux du droit – droits de la défense et non rétroactivité des lois en particulier… La violation de ce dernier principe ayant été même sous VICHY (!) ce qui fit quelque peu hésiter certains magistrats à soutenir la création des « Sections Spéciales » de sinistre mémoire…

De même il est bon de constater que la déréglementation se fait continuellement au profit des personnes morales (surtout celles du CAC 40) tandis que les libertés des individus sont de plus en plus restreintes et que leur surveillance se fait de plus en plus pesante…

Face à l’appareil répressif et la peur, fragilisé culpabilisé et démuni, chaque citoyen est conduit (individuellement et collectivement) à accepter passivement la multitude d’autres attaques dont nous sommes aussi l’objet – (surveillance, dégradation des conditions de vie et de travail, précarité, reculs sociaux permanents, casse du service public, « Etat d’urgence » Europe, etc…) – sans se révolter ou remettre en cause les choix et décisions prises…Sans remettre en cause L’ORDRE ETABLI !!

frico
article extrait du site :http://www.frico-racing.com/

Voilà un peu plus de six ans maintenant que l’évaluation de l’activité des forces de l’ordre se base sur les chiffres. L’obligation de résultats liée à chaque intervention induit une pression qui se répand comme une trainée de poudre sur l’ensemble de la hiérarchie, du Ministère jusqu’aux brigades, en prenant de l’ampleur au passage de chaque échelon. Impossible alors de déroger à la règle mathématique définissant si un officier est suffisamment rentable ou non. Les quotas sont instaurés, le procès verbal est légion. Naissent alors les vagues de répression, opérations « coup de poing » et autres « tolérance zéro » pour répondre aux exigences gouvernementales, et surtout en remplir les caisses. Récit d’un week-end de juin 2008 qui montre que la déferlante ne s’essouffle pas et que l’on n’est pas prêt d’en voir le bout…

Après quasiment deux mois de ciel breton, ce samedi 14 juin semblait décidé à redonner au Sud-Est le soleil qui fait sa réputation. Ca tombe bien, j’ai rendez-vous à 9h chez Chomat à Manosque pour la révision de titine. Quelque chose me dit que je ne vais pas être le seul à emmener ma moto se dégourdir les gommes.

Ca sent la journée motard à plein nez. A moitié réveillé, je fais quelques bornes sur l’autoroute, je réussi à ne pas manquer la sortie « Pertuis », qui se matérialise par une longue ligne droite en dévers… et là, qu’est-ce qu’on trouve tout en bas : deux gendarmes avec une paire de jumelles.

Autour d’eux, c’est désert, à part le panneau « 50 » qui les précède. Eh oui, forcément, passer de 130 km/h à 50 dans une ligne droite en descente, c’est pas évident. L’Alfa Roméo qui est devant moi n’y échappera pas. Du coup, je passe entre les gouttes : ouf ! En fin de matinée, je récupère ma belle toute pimpante et me voilà reparti dans le sens inverse.

Peu pressé, je rêvasse en admirant le paysage sur la longue et rectiligne D 4096, je passe le petit hameau de Corbières (700 habitants), je continue paisiblement quand tout à coup, d’un buisson sur le bas-côté, surgit un gardien de la paix. Il me demande mes papiers, j’en déduis alors que c’est un contrôle de routine. Mais non, très vite, je comprends qu’il veut que je le suive dans les bois, retrouver son acolyte, pour qu’il puisse alléger mon chéquier de quelques deniers et mon permis de plusieurs points. Intrigué et n’ayant absolument rien vu sur le bord de la route en venant, je me permets d’être curieux sur la position du radar : « A 2 km d’ici, en contrebas de la route ».

Abasourdi, j’ose la remarque : « Juste après Corbières ?!? C’est un endroit où il y a des accidents fréquents, ça ? ». Il me répond avec un calme blasé et déconcertant : « Non non, pas particulièrement, mais il y a du passage le week-end ».

Je ne me suis pas attardé, j’ai reconnu l’infraction et salué les deux policiers. Je n’ai pas eu le temps de ranger mes papiers qu’un autre motard se faisait épingler.

Et quand je suis reparti, c’était le tour d’un couple au volant d’une Citroën Berlingo… Quel rythme ! Je rentre donc gentiment, l’œil focalisé sur le compteur et le poignet rigide pour éviter toute imprudence.

Arrivé au niveau de l’embranchement de l’autoroute, je retrouve les mêmes gendarmes, qui regardent avec leur laser dans l’autre direction maintenant. Le lendemain, le hasard des fêtes paternelles dominicales a fait que je me suis retrouvé encore une fois à Manosque.

Décidemment. Pour en repartir, nous décidons de prendre cette bonne vieille D 4096. Au passage de Corbières, toujours ce petit village calme et paisible, les phares des voitures que l’on croisait se sont mis à scintiller comme des stroboscopes. Ca sentait le contrôle à plein nez.

La traversée du village se termine par une petite bute au milieu de rien. Enfin presque, puisque juste là, à côté du panneau de fin de limitation à 50 km/h, se trouve une jeune gardienne de la paix,

déguisée en radar automatique derrière sa paire de jumelle laser. A côté d’elle, ses collègues qui tentent de tuer le temps, en tirant à pile ou face le tour de celui qui dressera le prochain PV. Heureusement, la solidarité des usagers de la route a permis de limiter la casse, seuls les plus distraits se faisaient avoir. Un peu plus loin, c’est un camion de gendarmes que l’on croise.

Juste après le Pont-de-Mirabeau, ce seront trois gendarmes sur leur moto, prêts à partir à l’action. Et enfin, toujours au niveau de l’embranchement d’autoroute à Meyrargues, les policiers auront toujours leur laser fixé sur la sortie en dévers.

Si on fait le calcul, il y avait ce dimanche dans cette petite région tranquille des Alpes de Hautes Provence, à peu près autant de forces de l’ordre que si l’Al Qaida y avait annoncé l’atterrissage forcé d’un Boeing 757. Je ne pouvais m’empêcher de penser à tous ces policiers, placidement disposés derrière leurs jumelles. Ils avaient forcément signé pour autre chose.

Ils avaient du souhaiter servir leur pays et protéger les citoyens. Ils se lèvent maintenant le matin en sachant qu’il faut faire du chiffre, qu’il faut distribuer du PV coûte que coûte, qu’il faut être à l’affût du moindre écart et frapper sans arrière pensée, avoir la main lourde parce que ça rapporte, parce que son poste en dépend, parce que l’évaluation de la brigade est en jeu, parce qu’on ne se détourne pas des ordres.

N’y a-t-il pas mieux à faire que cette mobilisation dantesque focalisée sur les délits de manque d’attention ?

Quand on pense au nombre de personnes qui ont, sur ce week-end, étaient affectées au contrôle de la route, on se dit qu’ils auraient certainement étaient beaucoup plus utiles ailleurs.

Bien sur que la sécurité routière est importante, mais le matraquage excessif n’en sert en rien la cause. A ce propos, quand les radars automatiques ont été installés un peu partout, il y a eu en parallèle une diminution du nombre de morts sur la route et le gouvernement s’en est très vite appropriée la raison.

Au mois de mars dernier, alors qu’il n’y a jamais eu autant de radars sur le territoire dans l’histoire du pays, on note une augmentation de 7,5% de tués sur la route. D’autre part, si le nombre de mort tend à baisser depuis plusieurs années, le nombre de blessés graves ne suit pas.

Alors, jusqu’à quand va durer l’hypocrisie ? L’Etat policier, où la répression est le maître mot dans l’action menée par le gouvernement.

Le contrôle, absolu et systématique. Huxley et Orwell l’avaient imaginé, le petit Nicolas et ses acolytes l’ont mis en place. « On ne peut plus rouler », voilà ce que disent les motards blasés comme la plupart des usagers de la route. Et je crois que ce week-end m’a convaincu.

Voilà pourquoi j’ai décidé de mettre en vente mon CBR et d’arrêter la moto.

Tant pis pour les belles balades, rouler la peur au ventre vous enlève vite le goût de l’exercice.

Je suis lassé d’être pris de panique quand je vois quelque chose de bleu. Tout ceci ne rime plus à rien. Alors tant pis… Eh non, bien sur que non, je ne vais pas arrêter la moto. Comment le pourrais-je ? Oui, je vais continuer d’assouvir cette passion qui me dévore et qui m’enivre dès que je tiens un guidon entre mes mains.

Bien sur je vais continuer à user les gommes de mes pneus sur les routes sinueuses de ma région.

Plus de jamais, je veux ressentir l’adrénaline de la juste trajectoire, le plaisir d’une sortie avec ma douce, la joie des virées entre potes. Mais je ferais tout ça en développant discrètement une paranoïa psychotique rivée sur mon tachymètre, en regardant plutôt le bas-côté que le point de fuite, en ayant toujours peur qu’il soit là, partout, tout le temps. Puisque c’est dans l’air du temps…

Les caméras devaient servir à votre sécurité, finalement elles serviront surtout à mieux vous pruner quant à la garantie d’être tous couverts par une assurance … ben ça peut attendre, ce qui importe c’est rentrer de la tune dans les caisses


AFP, publié le vendredi 30 décembre 2016 à 14h57

Sécurité routière: les conducteurs pourront désormais recevoir des amendes éditées à partir de la vidéosurveillance

Les conducteurs pourront désormais recevoir des amendes éditées à partir de la vidéosurveillance et être verbalisés sur des infractions au port de la ceinture, au respect des distances de sécurité ou liées à l’usage du téléphone au volant, selon un décret paru vendredi au Journal Officiel.

Le décret « modifie le code de la route afin d’étendre le champ des infractions pouvant être constatées par le biais du contrôle sanction automatisé et de la vidéoprotection ».

Ces appareils de contrôle automatique devront en outre avoir fait l’objet d’une homologation.

A partir de samedi, date d’entrée en vigueur du décret, pourront être constatées « les infractions effectuées par ou à partir des appareils de contrôle automatique ayant fait l’objet d’une homologation » relatives notamment: au port de la ceinture, à l’usage du téléphone au volant, au stationnement sur les bandes d’arrêt d’urgence, à l’usage des voies réservées à certaines catégories de véhicules, au respect des distances de sécurité, au franchissement des lignes continues, au port du casque pour les deux roues à moteur et, bien sûr, aux vitesses maximales autorisées.

Enfin, l’infraction à l’obligation d’être couvert par une assurance garantissant la responsabilité civile « pour faire circuler un véhicule terrestre à moteur » entre également dans cette nouvelle catégorie mais cette disposition n’entrera en vigueur qu' »au plus tard le 31 décembre 2018″.

A force de faire monter la pression, la soupape va sauter

De l intox, rien que de l intox pour mieux racquéter les Parisiens. Quant aux Touristes, ils ne viendront plus sur Paris qui pue le sale socialisme et le sale écolo.

VOSGESPAT (privé) – Il y a 9 heures

Comme d’habitude nos bobos de politiques avec en tête nos barjos d’écolos, c’est haros sur la voiture alors que l’on sait ces dernières ne représentent que 12% de la pollution, on refuse de voir les vrais problèmes, tous ça pour nous faire mieux avaler les taxes et tous les prélèvements sur les carburants et les véhicules, nos politiques sont assoiffés de ces prélèvements en tous genres afin de boucher le gouffre qu’ils creuse dans les finances publiques.

bigeard (privé) – Il y a 9 heures

Pollution oui mais il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles ,les gesticulation de nos écolos ne font pas assez de vent pour changer l’air ,mais pour cette bande (Hidalgo etc…)l’objectif est politique .

giloma – Il y a 10 heures

Pollution: mesures contraignantes à Paris mais pas de circulation alternée ????
Je n’entends pas parler de ces mesures en Chine – en Amérique – En Russie ! alors que ce sont les pays qui polluent le plus et même l’Allemagne qui nous envoie ses particules de centrales au charbon pour avoir voulu suivre les écolos et arrêter les centrales nucléaires !! pourquoi alors toutes ces mesures qui rythmes à RIEN !

Bouzbirmachina – Il y a 10 heures

Dans 30 ans les décès par les maladies pulmonaires dans grandes capitales se compterons par millions à cause des pollutions dues au chauffage aux diesels et surtout à nos politicards véreux aux ordres depuis plus d’un siècle aux lobbys pétroliers et du tabac qui les ont achetés ! ! !

mari995 – Il y a 10 heures

C est terrible, on fait gober n’importe quoi aux gens ! la planète a toujours subi des transformations et ça continuera jusqu’à sa fin ! ensuite, il y a très peu de camions qui polluent, ils sont tous contrôlés comme les autos, à présent il y a très peu de gens qui se chauffent au bois par rapport au gaz et à l’électricité, etc … on nous em….e, tout va mal les dingos mettent le feu aux puits de pétrole (par ex) et on n’en parle pas ou très peu, cela ne pollue pas peut-être ? des tonnes de pétrole brûlés à l’air libre ! vraiment c’est honteux et on nous colle des robots partout bientôt plus de boulot pour nos enfants … on nous enfume, par contre, pépère pose ses pions un peu partout et on laisse faire comme des moutons, à quand une bonne Révolution ?

dd13 – Il y a 10 heures

On nous aura tout fait et tout raconté comme bobards !!! entendu ce jour le maire de Chamonix raconter que sa ville est très polluée et qu’il faut arrêter les camions et les chauffages au bois !!! on se chauffait avec quoi dans le temps ? à présent, presque tous on est chauffé au gaz ou à l’électricité ! bientôt on va nous interdire de péter comme les vaches ! ensuite, entendu il y a quelques minutes sur LCI que Paris est moins pollué ??? on se demande bien comment et pourquoi ? ce n’est quand même pas grâce aux 2 ou 3 jours de circulation alternée ?

minnie-moocher (privé) – Il y a 10 heures

CE qui est injuste aussi est qu’il y a plus de jours impairs que de jours pairs.

Mandrake – Il y a 10 heures

Intégristes écolos voilà comment je qualifie tous ces bobos écolos…. Les avions sont toujours en l’air( aller voir sur flightradar) les stations de skis attendent les vacanciers avec leurs polluantes voitures….. Trop facile de culpabiliser une fois de plus l’automobiliste.

chico – Il y a 11 heures

Juste pour mémoire : depuis 2001 Paris est administrée par les socialistes Delanoë puis Hidalgo . Et par ailleurs – mais ça c’était avant – quelle idée de faire passer les autoroutes en ville ! Ils n’ont donc rien vu venir nos brillants technocrates ?