Quel rapport me direz-vous? Eh bien malheureusement il y en a un… et il est très sérieux. Il pourrait même vilainement entacher votre budget moto/scooter annuel.

Je ne vais rien vous apprendre, un pneu, c’est une carcasse et du caoutchouc. Ok, il y a d’autres matériaux synthétiques, la silice, etc, mais le caoutchouc reste indispensable à l’heure actuelle. Et c’est là où le bât blesse.

La Thaïlande est le plus grand producteur de caoutchouc au monde avec sa première plantation mondiale d’hévéas. Et une vague de grosses sécheresses, suivie de belles intempéries ont sérieusement mis à mal la production de caoutchouc. Ok, il n’y a pas que la Thaïlande, mais ce pays représente à lui seul un tiers de la production mondiale… Ouaip, ça fait beaucoup !

On entre ensuite dans le côté compliqué de l’affaire, que je vais tenter de simplifier au maximum pour ne pas rendre cette info soporifique. La baisse de production de caoutchouc a eu une incidence importante en bourse, en faisant s’envoler le cours du caoutchouc, ce qui va (normalement) faire augmenter les prix de nos boudins.

Du côté de nos voisins français, Michelin et Bridgestone ont d’ores et déjà annoncé une augmentation générale des prix de 8%, alors que Pirelli et Metzeler augmenteront eux de 9%.

Ces nouveaux prix entreront en vigueur dès le mois d’avril.

De nôtre côté de la frontière, il est relativement dur d’obtenir des renseignements à ce sujet. Toutefois, pour ce qui est de Pirelli (et donc de Metzeler), il y aura bien une hausse, mais minime. Les prix augmenteront de 0,2 à 0,3%. Du reste, si vous voulez suivre les prix pour cette marque, le site Motochic.com assure de donner le prix « mis à jour » des pneus.

Pour ce qui est du manufacturier français, Michelin prévoit également une hausse de ses tarifs. Mais nous ne sommes pas en mesure (pour l’instant) de chiffrer cette augmentation.

Le sénateur Les Républicains, Alain Fouché, a déposé un projet de loi afin de « sanctionner d’un simple retrait de points et non d’une amende les excès de vitesse inférieurs à dix kilomètres / heure ». Perrine Tarneaud, directrice de l’information de ‘Public Sénat’ a confirmé l’information sur Twitter. Cette proposition a été rédigée en collaboration avec l’association « 40 millions d’automobilistes » qui appelle d’ailleurs les usagers à soutenir le projet via la signature d’une pétition.

90% des sanctions

Actuellement, un excès de vitesse inférieur à 20 kilomètres par heure, où la limitation est de plus de 50 km/h est sanctionnée d’une amende forfaitaire de 68 euros – minorée à 45 euros et majorée 180 euros – et du retrait d’un point sur le permis de conduire. Or, dans sa pétition, l’association fait remarquer que, 90% des infractions pour excès de vitesse – 780 millions d’euros en 2015 – sont des dépassements inférieurs à 20 kilomètres / heure. « À cause de cette répression à outrance, les radars ne traquent plus les chauffards, mais majoritairement les automobilistes responsables qui ont involontairement dépassé la limitation de vitesse », déplore-t-elle.

Dans son message publié sur sa page Facebook concernant le rassemblement prévu par Fillon au Trocadéro Anne Hidalgo Maire de Paris, précise que:

« Paris, notre capitale, a fondé son Histoire sur la recherche permanente de justice et de démocratie », ses habitants n’ayant jamais hésité, par les urnes, par les manifestations, parfois même par l’insurrection et les barricades, à proclamer la République, à défendre nos institutions, et à s’opposer à toute remise en cause des contre-pouvoirs

Devons nous comprendre que la mise en place des vignettes crit’air est anti sociale et quelle nous conseille d’aller jusqu’à l’insurrection, à ériger des barricades pour défendre notre droit à circuler en 2 roues motorisés ceux ci étant une des solutions à la pollution : facilité de circulation, moins de surface au sol qu’une voiture, et surtout qu’ils ne fonctionnent pas au diesel ce qui n’est pas le cas des gros 4X4 récents qui sont eux autorisés à circuler

Malgré le cadre réglementaire de 2015 sur l’usage du téléphone au volant, 4 conducteurs sur 10 utiliseraient encore leur smartphone en conduisant, selon une étude réalisée par l’Institut français des sciences et technologies, des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) et la fondation de l’assureur MAIF…

Parmi ces 40% de conducteurs incapables de se déconnecter, « 70% » lisent ou écrivent des SMS (!), « 20% » prennent des photos ou des selfies (!!) et « 17% » échangent sur les réseaux sociaux (!!!)… Selon ce sondage mené en ligne auprès de 2843 personnes, « près de 60% » se seraient déjà faits peur en faisant joujou avec leur mobile au lieu de se concentrer sur la route.

« Le recours aux commandes vocales et kit mains-libres n’est que très peu exploité », conclut l’étude. Rappelons que le port à l’oreille d’un téléphone ou l’usage d’un dispositif de type écouteurs est interdit depuis le 1er juillet 2015. Désormais, seuls sont autorisés les systèmes dits « intégrés » avec commande vocale, que ce soit en automobile ou à deux-roues (oreillette Bluetooth avec haut-parleur et micro, le tout solidaire du casque). L’amende encourue est de 135 € et d’un retrait de 3 point sur le permis.

•MNC du 8 avril 2015 : Les écouteurs et oreillettes interdits au volant et au guidon

Les auteurs de ce sondage pointent « la nécessité, pour réduire les manipulations du téléphone au volant, d’encourager le recours aux kits mains-libres et les dispositifs à commandes vocales qui perturbent moins l’activité de conduite ». Toutefois, utiliser son téléphone en conduisant par quelque biais que ce soit « détourne l’attention et doit être évité autant que possible », rappellent-ils prudemment.

Par ailleurs, les usages observés témoignent « davantage d’un effet générationnel que d’un effet de l’âge ». Autrement dit, les jeunes qui ont pris l’habitude de conduire avec un œil rivé sur leur smartphone conservent par la suite cette mauvaise habitude.
Et l’on s’étonne ensuite du nombre d’accidents où le fautif déclare « ne pas avoir vu » sa victime, notamment dans le cadre d’un accrochage entre une voiture et une moto…

Alexandre BARDIN – © WWW.MOTO-NET.COM

En annonçant la privatisation des contrôles de vitesses au moyen de voitures-radars déléguées à des sociétés privées, le gouvernement s’engage dans la privatisation de la sécurité routière… qui devient toujours un peu plus « rentière ».
La chasse aux profits est lancée, avec les usagers de la route en guise de gibier.

Jusqu’où ira l’État en matière de casse du service public ? Après avoir vendu nos autoroutes (réseaux les plus sûrs) à des sociétés toujours plus avides d’année en année, les contrôles de vitesse au moyen de voitures radars se feront désormais via des sociétés privées. Et la « grande » idée de la sécurité routière est encore réduite à la vitesse et son contrôle, avec toujours plus d’amendes automatisées au profit des caisses de l’État.
Si au moins cette manne servait à renforcer les actions pédagogiques en faveur de l’enseignement aux risques routiers, à doubler les glissières de retenue qui sont toujours de vrais hachoirs à motards, à rétablir l’éclairage supprimé sur les voies express peri-urbaines, à mieux entretenir un réseau routier laissé à l’abandon…

Mais non ! Avec la « sécurité rentière », c’est toujours gaz en grand vers plus de privatisation des recettes… à fond !

Radars embarqués invisibles : bientôt la privatisation !


Magnifique démonstration !!! Exemples simples :

Pourquoi y a-t-il 1 flic (de toute sorte) pour 270 citoyens dans le domaine public, et 32 FOIS MOINS (1 pour 8500 salariés environ) dans le monde du travail ???
Pourquoi la délinquance financière, qui coûte pourtant a elle seule PLUS QUE TOUTES LES AUTRES, n’est pas poursuivie avec la même assiduité que les autres ???
Pourquoi les sanctions prévues en matière de circulation routière sont-elles systématiquement appliquées voire automatisées, alors que dans d’autres domaines qui troublent largement plus l’ordre public elles sont carrément ignorées ???
.
Dans le domaine de la circulation routière, on est toujours dans la démarche « quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage ». Il est facile de déployer toutes les névroses obsessionnelles répressives émanant des différents décideurs et membres d’ organismes concernés. Et c’est ce qui se passe. C’est avant tout le défouloir absolu des malades du contrôle absolu…

un membre du forum motomag.com

La Pat’ de l’Ours – Bar-Restaurant Motards

C’est la rencontre

d’une cuisine familiale faite maison

et d’une ambiance rock/motards !

Ouvert tous les Dimanches de 7h30 à 19h ( Horaires complets sur la page Facebook)

 

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Tel : 04 74 32 95 89

Retrouver les aussi sur

Faire chier le peuple avec tout et n’importe quoi pour le dominer et faire passer des horreurs…là est l’objectif de ces restrictions, obligations et interdits qui pullulent

La soit disant lutte contre « l’insécurité routière » et la « délinquance routière » au même titre que « l’écologie punitive » et « l’obsolescence réglementaire » (interdiction des véhicules anciens), ou le port des gants (moto)…, joue le même rôle… »Utiliser le contrôle de la « santé » pour prendre le contrôle des corps ! »

« Emmerder chaque jour le peuple avec tout et n’importe quoi, pour qu’il perde de vue les fondamentaux qui font son existence »…Et la société qu’ils nous préparent !

L’individu, contre le collectif


Le 11 mai à Paris, près de cinq mois après avoir annoncé 26 mesures pour la sécurité routière, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est à nouveau exprimé sur ce sujet qu’il place au plus haut de ses préoccupations : « à mes yeux, la sécurité routière constitue une priorité du même ordre que le combat contre le terrorisme, la lutte contre la délinquance, ou encore les secours apportés aux populations frappées par des catastrophes »…Rien que ça !

Ils enfoncent le clou avec un test 80 kmh sur certaines routes (jusqu’en 2017 ??).

Voici les trois tronçons sur lesquels cette limitation sera expérimentée : la Route Nationale 7, dans la Drôme (sur 18 km), la RN 151, dans la Nièvre (sur 17 km) et dans l’Yonne (sur 32 km) la RN 57, en Haute-Saône (sur 14 km).

Cela représente un total de 81 km de route concernée ! « Un dispositif d’évaluation permettra de suivre, sur ces tronçons, l’évolution du comportement des conducteurs. Nous maintiendrons la fréquence actuelle des contrôles routiers. Ni plus, ni moins »…

Alors que la vitesse sur route ne joue qu’un rôle limité dans l’insécurité routière, que pour l’essentiel, les progrès obtenus en matière de baisse de la mortalité sont dû à l’amélioration :
•De la sécurité passive des véhicules (ceinture, freinage, ABS, airbag, etc…)
•Du réseau routier (ronds points notamment, etc…)

Alors pourquoi cette obsession de la vitesse ?


Tout simplement parce que ça rapporte beaucoup et facilement, mais aussi parce qu’elle pénalise les comportements individuels, en isolant et en culpabilisant « l’individu ». C’est en cela que la politique de répression routière (sur la vitesse en particulier, mais pas seulement (voir le dernier texte plus bas) est plus que suspecte et contestable. Celle-ci a en réalité d’autres finalités, au même titre que « l’écologie punitive » et « l’obsolescence réglementaire » (interdiction des véhicules anciens) jouant le même rôle !

Si le gouvernement voulait vraiment notre bien, il prendrait par exemple également les décisions suivantes :

 Nationalisation des autoroutes et gratuité puisque ce sont les routes les plus sûres

 Interdiction des OGM

 Limitation des pesticides dans l’agriculture

 Il favoriserait le ferroutage (au lieu de fermer des lignes)

 Contrôles renforcés pour limiter les accidents du travail

 Ils ne réduirait pas le budget de la santé, il ne la marchandiserait pas…etc etc

Insidieux et vicieux, la peur qui paralyse !

Les usagers de la route sont en permanence « sous pression » …Les yeux rivés sur le compteur et le bord de la route, guettant le képi ou le radar, redoutant l’amende, le retrait de points, l’annulation du permis. Le système est bien rodé, personne ou presque n’y échappe ! (sauf ceux qui ont un chauffeur), cette répression permet de culpabiliser et fragiliser la population ordinaire non délinquante. Cette menace permanente restreint ses capacités de prise de conscience, de mobilisation collective et d’action sur des sujets plus graves (comme ses conditions de vie, par exemple)…Cette répression conduit en fait au repli sur soi et à la passivité.

La criminalisation des infractions routières


Le vocabulaire employé est soigneusement choisi. Les usagers en excès de vitesse sont présentés par les pouvoirs publics les « associations » (Périchon) et par les médias aux ordres comme des « délinquants »…Des expressions comme : « délinquance routière », « mise en danger de la vie d’autrui », « violence routière » sont jetés en pâture au public, le moindre fait divers en la matière fait la une des journaux et JT.

La pression exercée par « la peur du flic », les amendes, les retraits de points et les annulations de permis, participe de la guerre psychologique que mène l’oligarchie pour conserver le pouvoir et continuer à mener les politiques conformes à ses intérêts. Qu’on ne s’y trompe pas, la répression routière, par ses effets déstabilisants, et anesthésiants, joue un rôle non négligeable dans l’apathie et la résignation ambiantes.

Cherchez l’erreur…

Alors que la mortalité routière s’élève aux alentour de 6%, pour 60% par maladies cardio-vasculaire et cancers, vous noterez qu’on privilégie plus les radars que les scanners ou IRM…

La loi n’est pas la justice !


Dans le même temps, la loi (la justice ?) n’est pas la même pour tous… « Le code civil » pour les nantis, « le code pénal » pour les autres. On fait « chier » sur la route le citoyen lambda et la « délinquance en col blanc » – (grands patrons, ex présidents, députés en vue, etc.) – est épargnée…

Tous surveillés et délinquants potentiels !


C’est en cela que la politique dite « de sécurité routière » est instrumentalisée et détournée de son objet et utilisée comme une diversion paralysante. De même qu’un enfant battu devient craintif et aboulique, les usagers de la route, (hormis les motards ?) loin de protester, se font une raison et courbent l’échine…

La répression routière fut et reste le banc d’essai d’un système répressif qui ignore de plus en plus les principes fondamentaux du droit – droits de la défense et non rétroactivité des lois en particulier… La violation de ce dernier principe ayant été même sous VICHY (!) ce qui fit quelque peu hésiter certains magistrats à soutenir la création des « Sections Spéciales » de sinistre mémoire…

De même il est bon de constater que la déréglementation se fait continuellement au profit des personnes morales (surtout celles du CAC 40) tandis que les libertés des individus sont de plus en plus restreintes et que leur surveillance se fait de plus en plus pesante…

Face à l’appareil répressif et la peur, fragilisé culpabilisé et démuni, chaque citoyen est conduit (individuellement et collectivement) à accepter passivement la multitude d’autres attaques dont nous sommes aussi l’objet – (surveillance, dégradation des conditions de vie et de travail, précarité, reculs sociaux permanents, casse du service public, « Etat d’urgence » Europe, etc…) – sans se révolter ou remettre en cause les choix et décisions prises…Sans remettre en cause L’ORDRE ETABLI !!

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L’association 40 millions d’automobilistes a dénoncé lundi la « privatisation » des radars embarqués, dictée par l' »excellente opération financière » pour l’Etat qui engrangera selon elle 2,2 milliards d’euros par an de recettes issues des amendes.

Le gouvernement a annoncé le 2 octobre 2015 l' »externalisation » du pilotage des voitures transportant les radars mobiles nouvelle génération (RMNG), qui sera confié à des « prestataires agréés » par l’Etat afin de multiplier le nombre de contrôles. Un appel d’offres a été lancé, avant une expérimentation puis une généralisation.

« La privatisation des radars embarqués n’a d’autre but que de générer, grâce aux amendes issues des contraventions, d’importantes sommes d’argent qui finiront dans les caisses de l’Etat (…) En revanche, il n’existe aucune preuve que cette mesure ait un quelconque effet positif sur la sécurité routière », affirme le président de 40 millions d’automobilistes, Daniel Quero.

L’association estime qu’à plein régime, ce dispositif permettra à l’Etat d’engranger 2,2 milliards d’euros par an.

Après avoir réuni près de 300.000 signatures dans une pétition contre cette « mesure scandaleuse », elle appelle les automobilistes à lui faire parvenir leurs photos qui seront ensuite diffusées pour une « manifestation numérique ».

Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a annoncé le 8 janvier que l’appel d’offres avait été lancé « pour que ces radars (embarqués, ndlr) soient confiés à des sociétés qui vont uniquement les faire rouler ».

« Ils resteront sous la responsabilité de l’Etat », a-t-il assuré, puisque les infractions sont constatées par le radar automatique embarqué et que le PV est rédigé par un officier de police au centre de traitement des infractions routières de Rennes.

« La moyenne d’utilisation d’un de ces radars est d’un peu plus une heure par jour (1h13, ndlr), c’est du matériel qui est sous-utilisé. Il faut beaucoup plus l’utiliser pour faire en sorte que les comportements de dépassement de vitesse soient sanctionnés », a expliqué M. Le Roux.

Les sociétés privées « ne seront pas rémunérées au nombre d’infractions mais au temps que le radar aura passé sur la route », a-t-il rappelé.

Cette mesure s’inscrit dans une stratégie pour tenter d’enrayer la hausse de la mortalité routière enregistrée depuis 2014. En 2016, 3.469 personnes sont mortes sur les routes, pour la troisième année consécutive, une première depuis 1972.
lu sur orange actu