REVUE DE PRESSE #336

VOTRE SUPPORT POUR LA DIFFUSION DES VALEURS DE LA FFMC

ACTUALITÉS PERMIS : L’EXAMEN THÉORIQUE DÉLÉGUÉ AU SECTEUR PRIVÉ page 8
ENDURANCE : 24 HEURES DU MANS ET INTERVIEW DE MIKE DI MEGLIO page 12
GRAND-PRIX : DES PILOTES FRANÇAIS POUR NOUS FAIRE VIBRER page 15
ESSAIS NOUVEAUTÉS TRIUMPH STREET TRIPLE RS page 30 YAMAHA MT-10 SP page 37
HONDA X-ADV page 43 YAMAHA TMAX SX page 48
DUCATI SUPERSPORT page 52
KTM 1290 SUPER ADVENTURE S & 1090 ADVENTURE page 56
MATCHS KAWASAKI Z 650 CONTRE YAMAHA MT-07 page 62
HARLEY-DAVIDSON STREET GLIDE SPECIAL CONTRE INDIAN CHIEFTAIN page 76
ENQUÊTE VOITURES-RADAR PRIVATISÉES : UN SCANDALE D’ÉTAT page 90
TESTS ÉQUIPEMENTS 9 CASQUES INTÉGRAUX AUTOUR DE 150 € page 100
les produits du mois page 111
REPORTAGE LA MALAISIE : L’AUTRE PAYS DE LA MOTO page 116
NOSTALGIE HONDA XL 600 TRANSALP : ELLE A 30 ANS ! page 126 PRATIQUE MÉCANIQUE : LA CYLINDRÉE D’UNE MOTO page 132
VOS DROITS : NOUVELLES PLAQUES, LA MESURE EST-ELLE BIEN RÉTROACTIVE ? page 135

Automobilistes, attention: les motards essaiment à nouveau

En matière de sécurité nos voisins Suisse savent faire, ça semble tellement évident qu’on se demande comment les ayatollahs de la sécurité routière n’y ont pas pensé

La Suisse compte 397’000 motos et 268’000 scooters; la grande majorité des motards et des scootéristes reprennent leur essor en avril pour s’adonner à leur loisir printanier et estival. Pour les automobilistes, il s’agit dès lors de vouer une attention toute particulière à leurs nouveaux partenaires saisonniers sur la route.

Le scénario se répète chaque printemps: l’augmentation de l’ensoleillement et la hausse des températures motivent des milliers de motards et de scootéristes à reprendre le guidon de leur engin. Sur le chemin du boulot, lors d’une sortie vespérale ou au fil des méandres d’une virée prolongée – une fois qu’on a goûté au plaisir de la moto, on se prend au jeu et apprécie de plus en plus la ballade des virages.

Automobilistes et motards sont particulièrement sollicités en début de saison. Au terme de longs mois d‘hibernation, les motards doivent retrouver leurs marques sur leurs machines aux propriétés physiques particulières, tandis que les automobilistes doivent se réhabituer au retour de leurs partenaires motards dans la circulation.
La silhouette d’un biker est ténue, alors que les angles morts latéraux arrière et les larges montants du toit empiètent sur le champ de vision de l‘automobiliste. De plus, la conduite monotone en colonne et l’atmosphère moelleuse truffée d’occasions de se distraire dans l’auto estompent insidieusement la concentration de son conducteur. La situation qui guette: l’automobiliste ne perçoit pas le motard surgissant subitement ou ne parvient pas à estimer correctement sa vitesse, et c’est le choc!

Dans près des deux tiers des cas où les motards sont victimes d‘un accident grave, un autre véhicule est impliqué dans l’accident, indiquent les statistiques officielles des accidents de Suisse. Dans 8 cas sur 10, la collision implique une voiture automobile. Lors de collisions graves, les conducteurs d’automobiles portent au moins une part de responsabilité dans deux tiers des accidents.

Appel aux automobilistes et aux motards: gardez l’œil ouvert!

Les recommandations de l’Office Suisse de conseil pour deux-roues OSCD à l’attention de tous les conducteurs d’automobiles et de motos/scooters:

Automobilistes:
•Comptez toujours sur l’apparition soudaine de motards

•Ouvrez l’œil aux croisées, lorsque vous bifurquez ou changez de cap

•Prudence lors des dépassements, attention aux angles morts

•Attention avant d’ouvrir la portière lors d’un stationnement longitudinal

•Ne vous laissez pas provoquer par les motards téméraires (ça existe aussi)

Motards/scootéristes:
•Suspectez partout et à chaque instant tout automobiliste de ne pas avoir réalisé votre présence
•Ouvrez l’œil aux croisées, lorsque vous bifurquez ou changez de cap
•Prudence lors des dépassements, assurez-vous que l’automobiliste en question ne se déporte ou ne bifurque soudain
•Gardez un espace latéral suffisant en remontant des places de stationnement longitudinales
•Lors de circulation en file, gardez votre calme et dépassez avec prudence
•Portez toujours un équipement de sécurité adéquat
•Suivez des cours de perfectionnement (subventionnés à raison de Fr. 200.– par le Fonds de sécurité routière FSR, www.guidon-raison.ch)

En France on préfère verbaliser !!!

Info de chez nos voisins helvètes

Des vitres latérales et arrière étriquées comme des meurtrières, des montants de toit de la taille de piquets, des sièges profonds et des appuie-tête arrière non escamotables restreignent gravement le champ de vision vers l’extérieur chez bon nombre de voitures de tourisme. „Pas vu“, tel est le refrain dans de nombreux rapports d’accidents impliquant automobilistes et motards. „Halte aux dérives du design“, clame l’Office Suisse de conseil pour deux-roues OSCD.

Dans 54% des collisions impliquant une auto avec une moto ou un scooter, le rapport SINUS 2010 du bureau de prévention des accidents bpa atteste que le conducteur du deux-roues n’est aucunement fautif. Près de la moitié de ce genre d’accidents est causée par le non-respect de la priorité du motard de la part de l’automobiliste, c’est-à-dire que l’automobiliste n’a tout simplement «pas remarqué» le motard, par exemple à une croisée de routes.

Design et exigences sécuritaires aux dépens de la vue panoramique

Des mesures attestent que chez certaines automobiles, jusqu’au tiers des 360° de la vue panoramique est masquée. Des montants A*, B ou C trop larges ou obliques, qui plus est parés de grands caches intérieurs en plastique, des formats de vitrages restreints et des poupes relevées entravent le champ de vision vers l’avant, l’arrière et les côtés. Une position de conduite trop basse et encaissée ainsi que des appuie-tête fixes sur les sièges arrière réduisent encore davantage la vue vers l’arrière lors de manœuvres de recul ou de parcages. Si un motard – ou cycliste, ou même piéton – circule ou se trouve à l’arrêt dans cet „angle mort“, la collision est quasiment programmée.

Une bonne visibilité circulaire de l’intérieur d’une automobile semble être en conflit permanent avec un look attrayant, un aérodynamisme efficient et de hautes exigences en matière de sécurité. Une bonne protection des passagers exige un minimum de robustesse des montants du toit, tandis qu’un aérodynamisme affûté passe par un pare-brise s’opposant le moins possible à la pénétration dans l’air, etc. Mais il est difficilement admissible qu’un look coquet et de gros points au crash-test aillent de pair avec une mauvaise visibilité, potentiellement fatale aux autres usagers de la route.

Conseils à l’attention des automobilistes:

• Lors de l’achat d’une voiture: prêter attention à la visibilité. La vue panoramique est-elle bonne? Les appuie-tête des sièges arrière sont-ils escamotables? Suis-je disposé à subir les aléas d‘un pare-brise exagérément incliné, de montants de toit épais à outrance et/ou de vitres latérales ou arrière étriquées pour les années à venir, ou est-il préférable d’opter pour un modèle offrant davantage de champ de vision?

• En roulant: prêter une attention particulière aux situations entraînant le risque de masquer certains angles de vue. Les ronds-points, croisements, zones de présélection, marches arrière et dépassements sont des situations typiques où il est fréquent que motards ou scootéristes passent inaperçus.

Conseils à l’attention des motards:

• Prévoir partout et à tout moment le risque de passer inaperçu auprès des automobilistes.

• Etre particulièrement sur ses gardes aux croisées de routes, à l’approche de véhicules obliquant à gauche venant en face et lors de manœuvres de dépassement: les automobilistes risquent de s’apercevoir de ma présence au tout dernier moment. Pour réagir alors en plantant les freins ou avec force manœuvres incongrues, aussi imprévisibles que dangereuses pour le motard.

*A = Montant latéral du pare-brise, B = montant central ou de porte, C = montant latéral arrière du toit

Sous la houlette d’Anne Sixdeniers, présidente de l’association Toutes en Moto et co-fondatrice du mouvement, la 8 ème édition des défilés aura lieu le 12 mars prochain dans 10 villes en France, également pour la première fois à Cayenne en Guyane et à Genève le 9 avril.
Toujours fidèles au leitmotiv de l’association « Conduisons nos vies », les organisatrices des villes concernées auront à coeur de brandir les banderoles aux couleurs de Toutes en Moto pour célébrer la journée des droits de la femme.
Créé le 8 mars depuis 1977, date où les Nations Unies ont officialisé cet hommage fait aux femmes et à la lutte pour leurs droits, ce jour de soutien sera un mardi en 2017. Le choix s’est porté sur le dimanche 12 mars pour faciliter les déplacements des cortèges et les autorisations des différentes préfectures.Les défilés précédents avaient rassemblé près de 10 000 motardes et motards en France dont 3000 à Paris.

Les amazones de Toutes en Moto invitent donc tous les amoureux du deux roues à se joindre à elles, au départ de ces 12 villes, en début d’après midi.
Nouveauté cette année, la Guyane a rejoint l’aventure avec les Glam’s, le Team de Guyane créé en juin 2016, avec aujourd’hui une trentaine de motardes passionnées de 20 à 60 ans, arpentant dans la bonne humeur les routes de Guyane par beau temps ou sous la pluie, climat oblige!
Comme chaque année, l’association Toutes en Moto s’associe à une cause qui lui est chère et porte parole de cette journée du 8 mars. Une belle rencontre, faite avec Frédérique Martz et Pierre Foldès , tous deux à l’origine de la création de l’Institut en Santé génésique, a conduit les membres du bureau de l’association à faire cause commune la violence faite aux femmes. L’Institut, basé à l’hôpital de Saint Germain en Laye, a déjà aidé plus de 900 femmes épaulé par une équipe d’une vingtaine de bénévoles, juristes, psychologues, infirmières, avocat, et bien sûr des médecins comme Pierre Foldès, éminent urologue, dont la lutte contre l’excision est devenue son cheval de bataille, tant dans la prise en charge pré-opératoire que post-opératoire.. Fondé en 2012, l’Institut a pour mission d’accueillir ces femmes violentées, violées, victimes d’injustices physiques et psychologiques, de les prendre en charge, de les orienter vers un réseau de professionnels de la santé, du social, de la justice. La moto, symbole et vecteur de liberté, a séduit la co-fondatrice et directrice générale de l ISG, Frédérique Martz, qui sera aux côtés des organisatrices du défilé parisien. Motard également, BMiste plus particulièrement, Pierre Foldès rejoindra le cortège au guidon de sa machine.

Comme le rappelait Simone de Beauvoir « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits en sont jamais acquis. Vous devez rester vigilantes votre vie durant. » Depuis 8 ans, les organisatrices des différents défilés et les adhérentes n’ont de cesse de rappeler la citation de cette féministe éclairée.

Le rendez vous est pris une nouvelle fois cette année, dans la bonne humeur, la solidarité, en musique, où tous les véhicules à deux roues sont admis, de la mobylette aux grosses cylindrées, tant que la passion anime toutes ces amazones au grand coeur. Rappelons que 14% des permis moto sont féminins et qu’un quart des usagers scooters confondus sont des femmes. Une population grandissante et qui n’a pas dit son dernier mot : Liberté chérie…

Contact Presse : Sandrine DUFILS
Courriel : sandrinedufils75@gmail.com / Tél : 06 64 99 25 00

Journée Internationale des Droits des Femmes

Comme tous les ans, nous célébrerons la Journée Internationale des Droits des Femmes du 8 mars.

Rejoignez nous le dimanche 12 Mars 2017 en France et en Suisse

A Lyon RDV à partir de 12 H place Jean Jaurès

Cette année encore, un flashmob est proposé lors du défilé !!!

Dans son message publié sur sa page Facebook concernant le rassemblement prévu par Fillon au Trocadéro Anne Hidalgo Maire de Paris, précise que:

« Paris, notre capitale, a fondé son Histoire sur la recherche permanente de justice et de démocratie », ses habitants n’ayant jamais hésité, par les urnes, par les manifestations, parfois même par l’insurrection et les barricades, à proclamer la République, à défendre nos institutions, et à s’opposer à toute remise en cause des contre-pouvoirs

Devons nous comprendre que la mise en place des vignettes crit’air est anti sociale et quelle nous conseille d’aller jusqu’à l’insurrection, à ériger des barricades pour défendre notre droit à circuler en 2 roues motorisés ceux ci étant une des solutions à la pollution : facilité de circulation, moins de surface au sol qu’une voiture, et surtout qu’ils ne fonctionnent pas au diesel ce qui n’est pas le cas des gros 4X4 récents qui sont eux autorisés à circuler

En annonçant la privatisation des contrôles de vitesses au moyen de voitures-radars déléguées à des sociétés privées, le gouvernement s’engage dans la privatisation de la sécurité routière… qui devient toujours un peu plus « rentière ».
La chasse aux profits est lancée, avec les usagers de la route en guise de gibier.

Jusqu’où ira l’État en matière de casse du service public ? Après avoir vendu nos autoroutes (réseaux les plus sûrs) à des sociétés toujours plus avides d’année en année, les contrôles de vitesse au moyen de voitures radars se feront désormais via des sociétés privées. Et la « grande » idée de la sécurité routière est encore réduite à la vitesse et son contrôle, avec toujours plus d’amendes automatisées au profit des caisses de l’État.
Si au moins cette manne servait à renforcer les actions pédagogiques en faveur de l’enseignement aux risques routiers, à doubler les glissières de retenue qui sont toujours de vrais hachoirs à motards, à rétablir l’éclairage supprimé sur les voies express peri-urbaines, à mieux entretenir un réseau routier laissé à l’abandon…

Mais non ! Avec la « sécurité rentière », c’est toujours gaz en grand vers plus de privatisation des recettes… à fond !

Le Conseil européen de la Sécurité des Transports (ETSC), et l’Association Prévention Routière (APR) ont organisé un débat Le LAVIA : le temps de l’action.

Mardi 31 janvier 2017, 9h30 – 13h30

Auditorium – Fédération française de l’assurance, 26 boulevard Haussmann – 75009 Paris

La vitesse est connue comme l’un des principaux facteurs qui contribuent aux tués et blessés graves sur nos routes. L’ISA (Intelligent Speed Assistance), connue aussi sous son acronyme français, le LAVIA (limiteur s’adaptant à la vitesse autorisée), est conçu pour aider les conducteurs à ne pas dépasser les vitesses autorisées. Le LAVIA prend en compte la position du véhicule grâce au GPS et, en fonction de cette position, recherche dans une base de données embarquée les vitesses limites autorisées à cet endroit. Le système limite alors la vitesse maximum du véhicule en fonction de cette vitesse réglementaire. Le système peut néanmoins être neutralisé en cas d’urgence par un simple appui fort sur la pédale d’accélérateur (le « kick-down »).

Les premiers véhicules équipés de l’ISA en série ont commencé à apparaître sur le marché en 2015 – afin notamment d’obtenir 5 étoiles au classement Euro NCAP. La Commission européenne doit proposer courant 2017 une révision des standards minimums obligatoires pour les nouvelles voitures vendues sur le marché européen, dont l’ISA et d’autres ITS ou systèmes de transport intelligent, comme l’assistance au freinage d’urgence. La Commission européenne suit ainsi les recommandations d’un rapport de 2015 par les consultants TRL qui ont classé ISA comme la technologie offrant un rapport coût-bénéfice parmi les plus positifs et déjà disponible sur le marché. L’ISA a été testé dans de nombreux Etats membres, notamment en France dans le cadre du programme de recherche PREDIT.

Si tous les conducteurs respectaient les vitesses limites autorisées, on estime que 717 vies pourraient être préservées en moyenne en France- soit 18 % de l’ensemble de la mortalité routière.

9h30 Accueil et inscriptions

10h00 Mots de bienvenue: Anne Lavaud, Déléguée Générale, Association Prévention Routière et Antonio Avenoso, Directeur exécutif, ETSC

10h05 L’ISA : pourquoi maintenant ? Graziella Jost, ETSC

10h15 Film de ETSC sur l’ISA

10h20 Les chiffres derrière l’ISA, Prof. Oliver Carsten, Institute for Transport Studies, Université de Leeds (Royaume-Uni)

10h35 Questions réponses

10h40 Cartographie numérique pour les ITS, Alain Chaumet, Institut Géographique National (IGN)

10h55 Questions réponses

11h00 Les bus londoniens équipés de l’ISA dès 2018, Naomi Baster, Transport for London

11h15 Questions réponses

11h20 Pause café

11h45 Table ronde animée par Anne Lavaud: Quelles pistes pour accélérer une mise en œuvre de l’ISA/LAVIA en France et en Europe ?
• Emmanuel Barbe, Délégué Interministériel à la Sécurité routière
• Nicolas Bertholon, LAB / PSA – Renault
• Jérome Paschal, UTAC CERAM
• Commandant Christophe Rougeot, Unité de Coordination de Lutte contre l’Insécurité Routière (UCLIR), Ministère de l’Intérieur
• Stéphane Pénet, Fédération française de l’assurance

12h50 Mot de conclusion

13h Buffet déjeuner

Les participants bénéficieront d’un service d’interprétation simultanée français/anglais.

L’objectif du projet iSAFER d’ETSC est de contribuer à la réduction des tués et des blessés graves des accidents de la route liés à la vitesse grâce à l’identification et la promotion des meilleures pratiques. Le projet comprend un accent particulier sur l’assistance intelligente à la vitesse (ISA) et la promotion de son utilisation au niveau européen et national. Dans le cadre de ce projet, l’ETSC organise une série de débats nationaux. Plus d’information sur www.etsc.eu/isafer et https://www.preventionroutiere.asso.fr/2016/04/05/les-aides-electroniques-a-la-conduite/. Le projet est soutenu par la Fondation MAPFRE, la région flamande et 3M.

L’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins est responsable de 41 % des particules fines en suspension émises par le trafic routier francilien


les moteurs ne sont pas seuls en cause dans la pollution liée au trafic automobile.

Selon l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France, 41 % des particules fines en suspension (PM10) émises par le trafic routier francilien viennent de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins. Au cours d’une table ronde sur les effets du diesel sur la santé et l’environnement, organisée le 14 janvier par la commission du développement durable du Sénat.

la question des émissions de particules générées par l’abrasion a fait irruption dans le débat, à la surprise de bien des présents qui découvraient cette source de pollution pourtant bien réelle.

Le freinage responsable de 20 % des particules du trafic routier

Selon une évaluation réalisée en Allemagne par l’Institut de génie de l’environnement de l’université technique de Berlin, la seule usure des plaquettes de freins représenterait 20 % de l’ensemble des particules émises par le trafic routier. A chaque fois que l’on presse la pédale de frein, les frottements entre les plaquettes et le disque rejettent une importante quantité de particules fines. L’Institut de sciences appliquées (INSA) de Lyon estime que l’usure des plaquettes produit 20 000 tonnes de poussières par an en France.

Pour un véhicule type Renault Scénic, le freinage engendre une production d’environ 30 milligrammes (mg) de particules par kilomètre parcouru. A titre de comparaison, la norme Euro 6, qui s’appliquera à tous les véhicules neufs à compter du 1er septembre 2015, limitera à 5 mg/km la masse de particules émises par les diesels, et 4,5 mg/km celle des moteurs essence, soit six fois moins. Même les voitures électriques ne peuvent être considérées comme propres : sur ce type de véhicule, les freins sont certes moins sollicités, mais ils libèrent eux aussi des particules.


Effets nocifs sur la santé

Ainsi paradoxalement, si l’usure des plaquettes de freins, indispensable à un freinage de qualité, est un gage de sécurité, elle peut aussi avoir des effets nocifs sur la santé. D’autant que les poussières issues du freinage sont au moins aussi dangereuses que celles des particules issues des pots d’échappement. Principalement constituées de noir de carbone et de métaux lourds hautement toxiques − cuivre, cadmium, baryum, nickel, chrome, manganèse, plomb, zinc…−, elles peuvent engendrer des inflammations, des crises d’asthme, des bronchites chroniques, voire sur le long terme des cancers.

Ces particules fines ou très fines – leur taille pouvant aller jusqu’à quelques nanomètres –, peuvent en effet pénétrer en toute aisance dans les alvéoles pulmonaires et les bronches. « Les particules de freins peuvent se montrer très agressives. Elles accroissent le phénomène inflammatoire des bronches et endommagent leur revêtement cellulaire intérieur, explique Michaël Riediker, directeur du groupe Particules et santé à l’Institut universitaire romand de santé au travail (IST) de Lausanne (Suisse), qui a mené des études sur les effets cardiovasculaires des particules selon leur source. La paroi interne des poumons est constituée d’un épithélium, c’est-à-dire d’un tissu composé de cellules étroitement jointes, à l’image d’un dallage. Or les particules de freins provoquent un phénomène oxydatif qui va rompre l’étanchéité entre ces cellules. »

Sujet émergent en Europe et en France

Les Etats-Unis ont commencé à prendre la question en main, et six Etats – Californie, New-York, Washington, Rhode Island, Oregon et Hawaï – ont adopté une loi qui limitera à compter de 2020 à 5 % maximum le taux de cuivre dans les plaquettes de frein, et programme sa disparition pour 2025. En Europe, le sujet commence à peine à émerger. Dans le cadre de son programme de recherche 2014-2015, baptisé Horizon 2020, la Commission européenne a lancé un appel à projets dans le domaine des « transports intelligents, écologiques et intégrés » pour développer des méthodes de limitation de ces émissions issues de l’abrasion, avec un objectif de réduction de 50 %.

En France, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a elle aussi inscrit la question des particules hors pot d’échappement dans son appel à projets Cortea 2015 sur la connaissance, la réduction à la source et le traitement des émissions dans l’air. Cet appel à projets comporte notamment un volet de recherche de solutions technologiques pour réduire les émissions liées au freinage ou les rendre moins nocives. Une première PME, Tallano Technologie, vient même de lui soumettre une solution : celle-ci a mis au point une miniturbine aspirante qui collecte les particules de freins sortant des plaquettes.

Néanmoins, pour les pouvoirs publics, « les gaz d’échappement demeurent la question prioritaire », reconnaît Gilles Aymoz, responsable du service qualité de l’air à l’Ademe.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/19/le-diesel-n-est-pas-seul-responsable-de-la-pollution-automobile_4558887_3244.html#PP0Fc701Mivf4AbQ.99

La ffmc présente au nouveau conseil national de la sécurité routière pour mieux nous défendre


Le nouveau-futur-ex-ministre de l’intérieur, Bruno Leroux, vient d’installer officiellement le nouveau Conseil national de la sécurité routière (CNSR), qui sera présidé pendant trois ans par le député de l’Orne Yves Goasdoué. Présentations.

C’est donc Yves Goasdoué, député (PS) de l’Orne (61), qui présidera le nouveau Conseil national de la sécurité routière (CNSR), rénové en application du Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015. Proche de Jean-Pierre Chevènement dans les années 1980 , M. Goasdoué se définit lui-même comme « un gars de la Manche (nul n’est parfait) élevé dans une cité HLM de la petite ville de Périers » (50). Agé de 57 ans, il est titulaire d’un DEA de droit public et d’un DESS de gestion des collectivités.
•Dossier spécial MNC : CISR du 2 octobre 2015 et nouvelles mesures gouvernementales

Le CNSR, « instance de concertation et de propositions créée en 2001, est confortée dans son rôle de conseil du gouvernement et voit son indépendance encore renforcée », assure le gouvernement. Le CNSR compte désormais 67 membres titulaires et 44 membres suppléants, avec « un panel élargi des acteurs de la sécurité routière (personnalités qualifiées, élus nationaux et locaux, représentants de l’Etat, représentants d’associations, représentants des professions médicales, représentants des gestionnaires de voirie, représentants des entreprises et institutions intéressées par la sécurité routière) », conformément à l’appel à candidatures lancé fin 2016.

67 titulaires et 44 suppléants, de la FFMC à la LCVR…

« Organe essentiel dans la définition des politiques publiques en matière de sécurité routière, il aura pour objectif de formuler des avis et des recommandations au gouvernement, à l’heure de la transformation numérique, de l’apparition du véhicule autonome et du vieillissement de la population », souligne la Sécurité routière.

•MNC du 2 octobre 2015 : Manuel Valls annonce 22 nouvelles mesures pour endormir les Français

On y retrouve notamment l’ancien délégué interministériel sarkozyste Frédéric Péchenard en tant que membre titulaire en qualité de représentants des régions, Thierry Archambault et Annick Ducrocq de la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle (CSIAM), Nadine Annelot et Alain Clerc de la Fédération nationale du commerce et de la réparation du cycle et du motocycle (FNCRM, qui vient de fusionner avec le CNPA), le président de la Mutuelle des Motards Patrick Jacquot et de nombreux représentants d’associations oeuvrant dans le domaine de la sécurité routière : FFMC (France Wolf et Marc Bertrand), FFM (Philippe Thiebaut et Floriane Lamarra), Prévention routière, 40 millions d’automobilistes, l’inamovible Chantal Perrichon de la Ligue contre la violence routière, etc.

Décret officiel di 21 janvier 2017


JORF n°0018 du 21 janvier 2017
texte n° 76

Décret du 20 janvier 2017 portant nomination du président et des membres du Conseil national de la sécurité routière

NOR: INTS1632578D
ELI: Non disponible

Par décret en date du 20 janvier 2017, M. Yves GOASDOUE est nommé président du Conseil national de la sécurité routière.
Sont nommés membres du Conseil national de la sécurité routière :

1° En qualité de personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière de sécurité routière

M. Antonio AVENOSO, Mme Barbara CHARBOTEL, Mme Elisabeth DUPONT-KERLAN, M. Jean-Paul GAILLY, Mme Anne GUILLAUME et M. Jean TODT.

2° En qualité de membres du Sénat

Mme Lana TETUANUI et M. Louis-Jean NICOLAY

3° En qualité de membres de l’Assemblée nationale

M. Yves GOASDOUE et Mme Valérie LACROUTE.

4° En qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental

M. Jean-Claude DELAGE, membre titulaire.

5° En qualité de représentants des régions

M. Frédéric PECHENARD, membre titulaire.

6° En qualité de représentants des départements

M. Marcel CANNAT, membre titulaire, et Mme Laurence LAMY, membre suppléant.

7° En qualité de représentant des communes ou des groupements de communes

M. Jean-Luc RIGAUT, membre titulaire.

8° En qualité de représentants des personnes morales et gestionnaires de la voirie publique

Mme Annie CANNEL, membre titulaire, et M. Arnaud QUEMARD, membre suppléant, représentant l’Association des sociétés françaises d’autoroute ;
M. Patrick LAFONT, membre titulaire, et Mme Sophie BANETTE-COX, membre suppléant, représentant l’Association des ingénieurs territoriaux de France ;
M. Claude LASHERMES, membre titulaire, et Mme Céline BIBARD, membre suppléant, représentant l’Association des directeurs des services techniques départementaux.

9° En qualité de représentants des entreprises et institutions intéressées par la sécurité routière

M. Christian PEUGEOT, membre titulaire, et Mme Stéphanie de SAINT-GERMAIN, membre suppléant, représentant le Comité des constructeurs français d’automobiles ;
M. Patrick BESSONNE, membre titulaire, et M. Fabrice CESBRON, membre suppléant, représentant le Conseil national des professions de l’automobile ;
M. Thierry ARCHAMBAULT, membre titulaire, et Mme Annick DUCROCQ, membre suppléant, représentant la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle ;
Mme Nadine ANNELOT, membre titulaire, et M. Alain CLERC, membre suppléant, représentant la Fédération nationale du commerce et de la réparation du cycle et du motocycle ;
M. Philippe OUVRARD, membre titulaire, et M. Pascal JUSSELME, membre suppléant, représentant la Confédération française des experts en automobile ;
Mme Bénédicte BARBRY, membre titulaire, et M. Matthieu FOUCART, membre suppléant, représentant le groupe Mobivia ;
Mme Claire DORLAND-CLAUZEL, membre titulaire, et M. Emmanuel PUVIS DE CHAVANNES, membre suppléant, représentant la société MICHELIN ;
Mme Ludivine DANIEL, M. Patrick JACQUOT, membres titulaires, et M. Alexis MERKLING, Mme Nathalie IRISSON, membres suppléants, représentant la Fédération française de l’assurance
M. Gérard ACOURT, membre titulaire, et M. Bruno GARANCHER, membre suppléant, représentant le groupe Ecole de conduite française-International (federation of safety networks) ;
Mme Elisabeth CHARRIER, membre titulaire, et M. Benoît DALY, membre suppléant, représentant la Fédération nationale des transporteurs routiers ;
Mme Marine JEANTET, membre titulaire, et M. Thierry FASSENOT, membre suppléant, représentant la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés ;
M. Jean-Claude ROBERT, membre titulaire, et M. Stéphane PENET, membre suppléant, représentant le groupe Promotion et suivi de la sécurité routière en entreprises ;
M. Jean-Yves BIGNON, membre titulaire, et Mme Myriam HAIOUN, membre suppléant, représentant le groupe Colas s.a ;
M. Jean-Louis PERALTA, membre titulaire, et M. Alain DUNEUFJARDIN, membre suppléant, représentant le Groupement des préventeurs du risque routier.

10° En qualité de représentants d’associations agissant dans le domaine de la sécurité routière

Mme Anne LAVAUD, membre titulaire, et, M. Stéphane DAESCHNER, membre suppléant, représentant l’association Prévention routière ;
Mme Céline KASTNER, membre titulaire, et M. Didier BOLLECKER, membre suppléant, représentant l’Automobile club association ;
M. Philippe LAUWICK, membre titulaire, et Mme Marie-Thérèse GIORGIO, membre suppléant, représentant l’Automobile club médical de France ;
M. Daniel QUERO, membre titulaire, et Mme Laetitia HOOGHIEMSTRA, membre suppléant, représentant l’association 40 millions d’automobilistes ;
M. Philippe THIEBAUT, membre titulaire, et Mme Floriane LAMARRA, membre suppléant, représentant la Fédération française de motocyclisme ;
M. Serge MORELLI, membre titulaire, et M. Hervé GICQUEL, membre suppléant, représentant l’association Club 14 ;
Mme France WOLF, membre titulaire, et M. Marc BERTRAND, membre suppléant, représentant la Fédération française des motards en colère ;

M. Olivier SCHNEIDER, membre titulaire, et Mme Geneviève LAFERRERE, membre suppléant, représentant la Fédération française des usagers de la bicyclette ;
Mme Anne FAURE, membre titulaire, et M François PROCHASSON, membre suppléant, représentant l’association Rue de l’avenir.
Mme Chantal PERRICHON, membre titulaire, et M. Michel TERNIER, membre suppléant, représentant la Ligue contre la violence routière.
M. Julien THIBAULT, membre titulaire, et Mme Stéphanie VINSOT, membre suppléant, représentant l’association Victimes et citoyens.
M. , Serge DEXET, membre titulaire, et Mme Sylvie MOUCHARD, membre suppléant, représentant l’Association des paralysés de France.
Mme Marie-Christine CAZALS, membre titulaire, et M. Philippe VIMONT, membre suppléant, représentant l’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens.
Mme Florence GILBERT, membre titulaire, et Mme Hélène EXBRAYAT, membre suppléant, représentant l’association Wimoov ;
M. Denis ASTAGNEAU, membre titulaire, et M. Alexandre GUILLET, membre suppléant, représentant l’Association nationale de la presse automobile ;
Mme Martine DUVAL, membre titulaire, et M Christophe TREBOSC, membre suppléant, représentant l’Association nationale pour les transports éducatifs de l’enseignement public ;
Mme Christiane THERRY, membre titulaire, et M. Stéphane BERNARDELLI, membre suppléant, représentant l’Union nationale des associations familiales ;
Mme Yvette TRIMAILLE, membre titulaire, et M. Olivier BLOT, membre suppléant, représentant l’association Familles rurales ;
Mme Florence URVOIS, membre titulaire, et M. Renaud BOUTHIER, membre suppléant, représentant l’association Avenir santé France.

10° En qualité de représentants des professions médicales et des associations et fondations oeuvrant dans le domaine de l’hospitalisation ou de la santé publique ou du secours aux victimes

Mme Céline GUILBERT, membre titulaire, et M. Eric FAURE, membre suppléant, représentant la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France ;
M. Olivier LANGERON, membre titulaire, et M. Marc FREYSZ, membre suppléant, représentant l’association Samu-urgences de France ;
M. Régis GONTHIER, membre titulaire, et Mme Sylvie BONIN-GUILLAUME, membre suppléant, professeurs en gériatrie ;
M. Patrick DAIME, membre titulaire, et Mme Catherine SIMON, membre suppléant, représentant l’Association nationale de prévention en alcoologie.

Certains annonçaient sa disparition, il n’en est rien, le numéro 334 vient de paraître .

Encore plus incisif, toujours instructif concernant cette mise au banc que l’ on nous promet tous les jours

Des essais, des comparatifs, des idées d’évasion  ….

Rdv chez votre dealer habituel sans tarder pour rester informé

Non MOTOMAGAZINE n’est pas mort, il bande encore