Info de chez nos voisins helvètes

Des vitres latérales et arrière étriquées comme des meurtrières, des montants de toit de la taille de piquets, des sièges profonds et des appuie-tête arrière non escamotables restreignent gravement le champ de vision vers l’extérieur chez bon nombre de voitures de tourisme. „Pas vu“, tel est le refrain dans de nombreux rapports d’accidents impliquant automobilistes et motards. „Halte aux dérives du design“, clame l’Office Suisse de conseil pour deux-roues OSCD.

Dans 54% des collisions impliquant une auto avec une moto ou un scooter, le rapport SINUS 2010 du bureau de prévention des accidents bpa atteste que le conducteur du deux-roues n’est aucunement fautif. Près de la moitié de ce genre d’accidents est causée par le non-respect de la priorité du motard de la part de l’automobiliste, c’est-à-dire que l’automobiliste n’a tout simplement «pas remarqué» le motard, par exemple à une croisée de routes.

Design et exigences sécuritaires aux dépens de la vue panoramique

Des mesures attestent que chez certaines automobiles, jusqu’au tiers des 360° de la vue panoramique est masquée. Des montants A*, B ou C trop larges ou obliques, qui plus est parés de grands caches intérieurs en plastique, des formats de vitrages restreints et des poupes relevées entravent le champ de vision vers l’avant, l’arrière et les côtés. Une position de conduite trop basse et encaissée ainsi que des appuie-tête fixes sur les sièges arrière réduisent encore davantage la vue vers l’arrière lors de manœuvres de recul ou de parcages. Si un motard – ou cycliste, ou même piéton – circule ou se trouve à l’arrêt dans cet „angle mort“, la collision est quasiment programmée.

Une bonne visibilité circulaire de l’intérieur d’une automobile semble être en conflit permanent avec un look attrayant, un aérodynamisme efficient et de hautes exigences en matière de sécurité. Une bonne protection des passagers exige un minimum de robustesse des montants du toit, tandis qu’un aérodynamisme affûté passe par un pare-brise s’opposant le moins possible à la pénétration dans l’air, etc. Mais il est difficilement admissible qu’un look coquet et de gros points au crash-test aillent de pair avec une mauvaise visibilité, potentiellement fatale aux autres usagers de la route.

Conseils à l’attention des automobilistes:

• Lors de l’achat d’une voiture: prêter attention à la visibilité. La vue panoramique est-elle bonne? Les appuie-tête des sièges arrière sont-ils escamotables? Suis-je disposé à subir les aléas d‘un pare-brise exagérément incliné, de montants de toit épais à outrance et/ou de vitres latérales ou arrière étriquées pour les années à venir, ou est-il préférable d’opter pour un modèle offrant davantage de champ de vision?

• En roulant: prêter une attention particulière aux situations entraînant le risque de masquer certains angles de vue. Les ronds-points, croisements, zones de présélection, marches arrière et dépassements sont des situations typiques où il est fréquent que motards ou scootéristes passent inaperçus.

Conseils à l’attention des motards:

• Prévoir partout et à tout moment le risque de passer inaperçu auprès des automobilistes.

• Etre particulièrement sur ses gardes aux croisées de routes, à l’approche de véhicules obliquant à gauche venant en face et lors de manœuvres de dépassement: les automobilistes risquent de s’apercevoir de ma présence au tout dernier moment. Pour réagir alors en plantant les freins ou avec force manœuvres incongrues, aussi imprévisibles que dangereuses pour le motard.

*A = Montant latéral du pare-brise, B = montant central ou de porte, C = montant latéral arrière du toit

Sous la houlette d’Anne Sixdeniers, présidente de l’association Toutes en Moto et co-fondatrice du mouvement, la 8 ème édition des défilés aura lieu le 12 mars prochain dans 10 villes en France, également pour la première fois à Cayenne en Guyane et à Genève le 9 avril.
Toujours fidèles au leitmotiv de l’association « Conduisons nos vies », les organisatrices des villes concernées auront à coeur de brandir les banderoles aux couleurs de Toutes en Moto pour célébrer la journée des droits de la femme.
Créé le 8 mars depuis 1977, date où les Nations Unies ont officialisé cet hommage fait aux femmes et à la lutte pour leurs droits, ce jour de soutien sera un mardi en 2017. Le choix s’est porté sur le dimanche 12 mars pour faciliter les déplacements des cortèges et les autorisations des différentes préfectures.Les défilés précédents avaient rassemblé près de 10 000 motardes et motards en France dont 3000 à Paris.

Les amazones de Toutes en Moto invitent donc tous les amoureux du deux roues à se joindre à elles, au départ de ces 12 villes, en début d’après midi.
Nouveauté cette année, la Guyane a rejoint l’aventure avec les Glam’s, le Team de Guyane créé en juin 2016, avec aujourd’hui une trentaine de motardes passionnées de 20 à 60 ans, arpentant dans la bonne humeur les routes de Guyane par beau temps ou sous la pluie, climat oblige!
Comme chaque année, l’association Toutes en Moto s’associe à une cause qui lui est chère et porte parole de cette journée du 8 mars. Une belle rencontre, faite avec Frédérique Martz et Pierre Foldès , tous deux à l’origine de la création de l’Institut en Santé génésique, a conduit les membres du bureau de l’association à faire cause commune la violence faite aux femmes. L’Institut, basé à l’hôpital de Saint Germain en Laye, a déjà aidé plus de 900 femmes épaulé par une équipe d’une vingtaine de bénévoles, juristes, psychologues, infirmières, avocat, et bien sûr des médecins comme Pierre Foldès, éminent urologue, dont la lutte contre l’excision est devenue son cheval de bataille, tant dans la prise en charge pré-opératoire que post-opératoire.. Fondé en 2012, l’Institut a pour mission d’accueillir ces femmes violentées, violées, victimes d’injustices physiques et psychologiques, de les prendre en charge, de les orienter vers un réseau de professionnels de la santé, du social, de la justice. La moto, symbole et vecteur de liberté, a séduit la co-fondatrice et directrice générale de l ISG, Frédérique Martz, qui sera aux côtés des organisatrices du défilé parisien. Motard également, BMiste plus particulièrement, Pierre Foldès rejoindra le cortège au guidon de sa machine.

Comme le rappelait Simone de Beauvoir « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits en sont jamais acquis. Vous devez rester vigilantes votre vie durant. » Depuis 8 ans, les organisatrices des différents défilés et les adhérentes n’ont de cesse de rappeler la citation de cette féministe éclairée.

Le rendez vous est pris une nouvelle fois cette année, dans la bonne humeur, la solidarité, en musique, où tous les véhicules à deux roues sont admis, de la mobylette aux grosses cylindrées, tant que la passion anime toutes ces amazones au grand coeur. Rappelons que 14% des permis moto sont féminins et qu’un quart des usagers scooters confondus sont des femmes. Une population grandissante et qui n’a pas dit son dernier mot : Liberté chérie…

Contact Presse : Sandrine DUFILS
Courriel : sandrinedufils75@gmail.com / Tél : 06 64 99 25 00

Journée Internationale des Droits des Femmes

Comme tous les ans, nous célébrerons la Journée Internationale des Droits des Femmes du 8 mars.

Rejoignez nous le dimanche 12 Mars 2017 en France et en Suisse

A Lyon RDV à partir de 12 H place Jean Jaurès

Cette année encore, un flashmob est proposé lors du défilé !!!

Dans son message publié sur sa page Facebook concernant le rassemblement prévu par Fillon au Trocadéro Anne Hidalgo Maire de Paris, précise que:

« Paris, notre capitale, a fondé son Histoire sur la recherche permanente de justice et de démocratie », ses habitants n’ayant jamais hésité, par les urnes, par les manifestations, parfois même par l’insurrection et les barricades, à proclamer la République, à défendre nos institutions, et à s’opposer à toute remise en cause des contre-pouvoirs

Devons nous comprendre que la mise en place des vignettes crit’air est anti sociale et quelle nous conseille d’aller jusqu’à l’insurrection, à ériger des barricades pour défendre notre droit à circuler en 2 roues motorisés ceux ci étant une des solutions à la pollution : facilité de circulation, moins de surface au sol qu’une voiture, et surtout qu’ils ne fonctionnent pas au diesel ce qui n’est pas le cas des gros 4X4 récents qui sont eux autorisés à circuler

En annonçant la privatisation des contrôles de vitesses au moyen de voitures-radars déléguées à des sociétés privées, le gouvernement s’engage dans la privatisation de la sécurité routière… qui devient toujours un peu plus « rentière ».
La chasse aux profits est lancée, avec les usagers de la route en guise de gibier.

Jusqu’où ira l’État en matière de casse du service public ? Après avoir vendu nos autoroutes (réseaux les plus sûrs) à des sociétés toujours plus avides d’année en année, les contrôles de vitesse au moyen de voitures radars se feront désormais via des sociétés privées. Et la « grande » idée de la sécurité routière est encore réduite à la vitesse et son contrôle, avec toujours plus d’amendes automatisées au profit des caisses de l’État.
Si au moins cette manne servait à renforcer les actions pédagogiques en faveur de l’enseignement aux risques routiers, à doubler les glissières de retenue qui sont toujours de vrais hachoirs à motards, à rétablir l’éclairage supprimé sur les voies express peri-urbaines, à mieux entretenir un réseau routier laissé à l’abandon…

Mais non ! Avec la « sécurité rentière », c’est toujours gaz en grand vers plus de privatisation des recettes… à fond !

Le Conseil européen de la Sécurité des Transports (ETSC), et l’Association Prévention Routière (APR) ont organisé un débat Le LAVIA : le temps de l’action.

Mardi 31 janvier 2017, 9h30 – 13h30

Auditorium – Fédération française de l’assurance, 26 boulevard Haussmann – 75009 Paris

La vitesse est connue comme l’un des principaux facteurs qui contribuent aux tués et blessés graves sur nos routes. L’ISA (Intelligent Speed Assistance), connue aussi sous son acronyme français, le LAVIA (limiteur s’adaptant à la vitesse autorisée), est conçu pour aider les conducteurs à ne pas dépasser les vitesses autorisées. Le LAVIA prend en compte la position du véhicule grâce au GPS et, en fonction de cette position, recherche dans une base de données embarquée les vitesses limites autorisées à cet endroit. Le système limite alors la vitesse maximum du véhicule en fonction de cette vitesse réglementaire. Le système peut néanmoins être neutralisé en cas d’urgence par un simple appui fort sur la pédale d’accélérateur (le « kick-down »).

Les premiers véhicules équipés de l’ISA en série ont commencé à apparaître sur le marché en 2015 – afin notamment d’obtenir 5 étoiles au classement Euro NCAP. La Commission européenne doit proposer courant 2017 une révision des standards minimums obligatoires pour les nouvelles voitures vendues sur le marché européen, dont l’ISA et d’autres ITS ou systèmes de transport intelligent, comme l’assistance au freinage d’urgence. La Commission européenne suit ainsi les recommandations d’un rapport de 2015 par les consultants TRL qui ont classé ISA comme la technologie offrant un rapport coût-bénéfice parmi les plus positifs et déjà disponible sur le marché. L’ISA a été testé dans de nombreux Etats membres, notamment en France dans le cadre du programme de recherche PREDIT.

Si tous les conducteurs respectaient les vitesses limites autorisées, on estime que 717 vies pourraient être préservées en moyenne en France- soit 18 % de l’ensemble de la mortalité routière.

9h30 Accueil et inscriptions

10h00 Mots de bienvenue: Anne Lavaud, Déléguée Générale, Association Prévention Routière et Antonio Avenoso, Directeur exécutif, ETSC

10h05 L’ISA : pourquoi maintenant ? Graziella Jost, ETSC

10h15 Film de ETSC sur l’ISA

10h20 Les chiffres derrière l’ISA, Prof. Oliver Carsten, Institute for Transport Studies, Université de Leeds (Royaume-Uni)

10h35 Questions réponses

10h40 Cartographie numérique pour les ITS, Alain Chaumet, Institut Géographique National (IGN)

10h55 Questions réponses

11h00 Les bus londoniens équipés de l’ISA dès 2018, Naomi Baster, Transport for London

11h15 Questions réponses

11h20 Pause café

11h45 Table ronde animée par Anne Lavaud: Quelles pistes pour accélérer une mise en œuvre de l’ISA/LAVIA en France et en Europe ?
• Emmanuel Barbe, Délégué Interministériel à la Sécurité routière
• Nicolas Bertholon, LAB / PSA – Renault
• Jérome Paschal, UTAC CERAM
• Commandant Christophe Rougeot, Unité de Coordination de Lutte contre l’Insécurité Routière (UCLIR), Ministère de l’Intérieur
• Stéphane Pénet, Fédération française de l’assurance

12h50 Mot de conclusion

13h Buffet déjeuner

Les participants bénéficieront d’un service d’interprétation simultanée français/anglais.

L’objectif du projet iSAFER d’ETSC est de contribuer à la réduction des tués et des blessés graves des accidents de la route liés à la vitesse grâce à l’identification et la promotion des meilleures pratiques. Le projet comprend un accent particulier sur l’assistance intelligente à la vitesse (ISA) et la promotion de son utilisation au niveau européen et national. Dans le cadre de ce projet, l’ETSC organise une série de débats nationaux. Plus d’information sur www.etsc.eu/isafer et https://www.preventionroutiere.asso.fr/2016/04/05/les-aides-electroniques-a-la-conduite/. Le projet est soutenu par la Fondation MAPFRE, la région flamande et 3M.

L’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins est responsable de 41 % des particules fines en suspension émises par le trafic routier francilien


les moteurs ne sont pas seuls en cause dans la pollution liée au trafic automobile.

Selon l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France, 41 % des particules fines en suspension (PM10) émises par le trafic routier francilien viennent de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins. Au cours d’une table ronde sur les effets du diesel sur la santé et l’environnement, organisée le 14 janvier par la commission du développement durable du Sénat.

la question des émissions de particules générées par l’abrasion a fait irruption dans le débat, à la surprise de bien des présents qui découvraient cette source de pollution pourtant bien réelle.

Le freinage responsable de 20 % des particules du trafic routier

Selon une évaluation réalisée en Allemagne par l’Institut de génie de l’environnement de l’université technique de Berlin, la seule usure des plaquettes de freins représenterait 20 % de l’ensemble des particules émises par le trafic routier. A chaque fois que l’on presse la pédale de frein, les frottements entre les plaquettes et le disque rejettent une importante quantité de particules fines. L’Institut de sciences appliquées (INSA) de Lyon estime que l’usure des plaquettes produit 20 000 tonnes de poussières par an en France.

Pour un véhicule type Renault Scénic, le freinage engendre une production d’environ 30 milligrammes (mg) de particules par kilomètre parcouru. A titre de comparaison, la norme Euro 6, qui s’appliquera à tous les véhicules neufs à compter du 1er septembre 2015, limitera à 5 mg/km la masse de particules émises par les diesels, et 4,5 mg/km celle des moteurs essence, soit six fois moins. Même les voitures électriques ne peuvent être considérées comme propres : sur ce type de véhicule, les freins sont certes moins sollicités, mais ils libèrent eux aussi des particules.


Effets nocifs sur la santé

Ainsi paradoxalement, si l’usure des plaquettes de freins, indispensable à un freinage de qualité, est un gage de sécurité, elle peut aussi avoir des effets nocifs sur la santé. D’autant que les poussières issues du freinage sont au moins aussi dangereuses que celles des particules issues des pots d’échappement. Principalement constituées de noir de carbone et de métaux lourds hautement toxiques − cuivre, cadmium, baryum, nickel, chrome, manganèse, plomb, zinc…−, elles peuvent engendrer des inflammations, des crises d’asthme, des bronchites chroniques, voire sur le long terme des cancers.

Ces particules fines ou très fines – leur taille pouvant aller jusqu’à quelques nanomètres –, peuvent en effet pénétrer en toute aisance dans les alvéoles pulmonaires et les bronches. « Les particules de freins peuvent se montrer très agressives. Elles accroissent le phénomène inflammatoire des bronches et endommagent leur revêtement cellulaire intérieur, explique Michaël Riediker, directeur du groupe Particules et santé à l’Institut universitaire romand de santé au travail (IST) de Lausanne (Suisse), qui a mené des études sur les effets cardiovasculaires des particules selon leur source. La paroi interne des poumons est constituée d’un épithélium, c’est-à-dire d’un tissu composé de cellules étroitement jointes, à l’image d’un dallage. Or les particules de freins provoquent un phénomène oxydatif qui va rompre l’étanchéité entre ces cellules. »

Sujet émergent en Europe et en France

Les Etats-Unis ont commencé à prendre la question en main, et six Etats – Californie, New-York, Washington, Rhode Island, Oregon et Hawaï – ont adopté une loi qui limitera à compter de 2020 à 5 % maximum le taux de cuivre dans les plaquettes de frein, et programme sa disparition pour 2025. En Europe, le sujet commence à peine à émerger. Dans le cadre de son programme de recherche 2014-2015, baptisé Horizon 2020, la Commission européenne a lancé un appel à projets dans le domaine des « transports intelligents, écologiques et intégrés » pour développer des méthodes de limitation de ces émissions issues de l’abrasion, avec un objectif de réduction de 50 %.

En France, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a elle aussi inscrit la question des particules hors pot d’échappement dans son appel à projets Cortea 2015 sur la connaissance, la réduction à la source et le traitement des émissions dans l’air. Cet appel à projets comporte notamment un volet de recherche de solutions technologiques pour réduire les émissions liées au freinage ou les rendre moins nocives. Une première PME, Tallano Technologie, vient même de lui soumettre une solution : celle-ci a mis au point une miniturbine aspirante qui collecte les particules de freins sortant des plaquettes.

Néanmoins, pour les pouvoirs publics, « les gaz d’échappement demeurent la question prioritaire », reconnaît Gilles Aymoz, responsable du service qualité de l’air à l’Ademe.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/19/le-diesel-n-est-pas-seul-responsable-de-la-pollution-automobile_4558887_3244.html#PP0Fc701Mivf4AbQ.99

La ffmc présente au nouveau conseil national de la sécurité routière pour mieux nous défendre


Le nouveau-futur-ex-ministre de l’intérieur, Bruno Leroux, vient d’installer officiellement le nouveau Conseil national de la sécurité routière (CNSR), qui sera présidé pendant trois ans par le député de l’Orne Yves Goasdoué. Présentations.

C’est donc Yves Goasdoué, député (PS) de l’Orne (61), qui présidera le nouveau Conseil national de la sécurité routière (CNSR), rénové en application du Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015. Proche de Jean-Pierre Chevènement dans les années 1980 , M. Goasdoué se définit lui-même comme « un gars de la Manche (nul n’est parfait) élevé dans une cité HLM de la petite ville de Périers » (50). Agé de 57 ans, il est titulaire d’un DEA de droit public et d’un DESS de gestion des collectivités.
•Dossier spécial MNC : CISR du 2 octobre 2015 et nouvelles mesures gouvernementales

Le CNSR, « instance de concertation et de propositions créée en 2001, est confortée dans son rôle de conseil du gouvernement et voit son indépendance encore renforcée », assure le gouvernement. Le CNSR compte désormais 67 membres titulaires et 44 membres suppléants, avec « un panel élargi des acteurs de la sécurité routière (personnalités qualifiées, élus nationaux et locaux, représentants de l’Etat, représentants d’associations, représentants des professions médicales, représentants des gestionnaires de voirie, représentants des entreprises et institutions intéressées par la sécurité routière) », conformément à l’appel à candidatures lancé fin 2016.

67 titulaires et 44 suppléants, de la FFMC à la LCVR…

« Organe essentiel dans la définition des politiques publiques en matière de sécurité routière, il aura pour objectif de formuler des avis et des recommandations au gouvernement, à l’heure de la transformation numérique, de l’apparition du véhicule autonome et du vieillissement de la population », souligne la Sécurité routière.

•MNC du 2 octobre 2015 : Manuel Valls annonce 22 nouvelles mesures pour endormir les Français

On y retrouve notamment l’ancien délégué interministériel sarkozyste Frédéric Péchenard en tant que membre titulaire en qualité de représentants des régions, Thierry Archambault et Annick Ducrocq de la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle (CSIAM), Nadine Annelot et Alain Clerc de la Fédération nationale du commerce et de la réparation du cycle et du motocycle (FNCRM, qui vient de fusionner avec le CNPA), le président de la Mutuelle des Motards Patrick Jacquot et de nombreux représentants d’associations oeuvrant dans le domaine de la sécurité routière : FFMC (France Wolf et Marc Bertrand), FFM (Philippe Thiebaut et Floriane Lamarra), Prévention routière, 40 millions d’automobilistes, l’inamovible Chantal Perrichon de la Ligue contre la violence routière, etc.

Décret officiel di 21 janvier 2017


JORF n°0018 du 21 janvier 2017
texte n° 76

Décret du 20 janvier 2017 portant nomination du président et des membres du Conseil national de la sécurité routière

NOR: INTS1632578D
ELI: Non disponible

Par décret en date du 20 janvier 2017, M. Yves GOASDOUE est nommé président du Conseil national de la sécurité routière.
Sont nommés membres du Conseil national de la sécurité routière :

1° En qualité de personnalités désignées en raison de leurs compétences en matière de sécurité routière

M. Antonio AVENOSO, Mme Barbara CHARBOTEL, Mme Elisabeth DUPONT-KERLAN, M. Jean-Paul GAILLY, Mme Anne GUILLAUME et M. Jean TODT.

2° En qualité de membres du Sénat

Mme Lana TETUANUI et M. Louis-Jean NICOLAY

3° En qualité de membres de l’Assemblée nationale

M. Yves GOASDOUE et Mme Valérie LACROUTE.

4° En qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental

M. Jean-Claude DELAGE, membre titulaire.

5° En qualité de représentants des régions

M. Frédéric PECHENARD, membre titulaire.

6° En qualité de représentants des départements

M. Marcel CANNAT, membre titulaire, et Mme Laurence LAMY, membre suppléant.

7° En qualité de représentant des communes ou des groupements de communes

M. Jean-Luc RIGAUT, membre titulaire.

8° En qualité de représentants des personnes morales et gestionnaires de la voirie publique

Mme Annie CANNEL, membre titulaire, et M. Arnaud QUEMARD, membre suppléant, représentant l’Association des sociétés françaises d’autoroute ;
M. Patrick LAFONT, membre titulaire, et Mme Sophie BANETTE-COX, membre suppléant, représentant l’Association des ingénieurs territoriaux de France ;
M. Claude LASHERMES, membre titulaire, et Mme Céline BIBARD, membre suppléant, représentant l’Association des directeurs des services techniques départementaux.

9° En qualité de représentants des entreprises et institutions intéressées par la sécurité routière

M. Christian PEUGEOT, membre titulaire, et Mme Stéphanie de SAINT-GERMAIN, membre suppléant, représentant le Comité des constructeurs français d’automobiles ;
M. Patrick BESSONNE, membre titulaire, et M. Fabrice CESBRON, membre suppléant, représentant le Conseil national des professions de l’automobile ;
M. Thierry ARCHAMBAULT, membre titulaire, et Mme Annick DUCROCQ, membre suppléant, représentant la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle ;
Mme Nadine ANNELOT, membre titulaire, et M. Alain CLERC, membre suppléant, représentant la Fédération nationale du commerce et de la réparation du cycle et du motocycle ;
M. Philippe OUVRARD, membre titulaire, et M. Pascal JUSSELME, membre suppléant, représentant la Confédération française des experts en automobile ;
Mme Bénédicte BARBRY, membre titulaire, et M. Matthieu FOUCART, membre suppléant, représentant le groupe Mobivia ;
Mme Claire DORLAND-CLAUZEL, membre titulaire, et M. Emmanuel PUVIS DE CHAVANNES, membre suppléant, représentant la société MICHELIN ;
Mme Ludivine DANIEL, M. Patrick JACQUOT, membres titulaires, et M. Alexis MERKLING, Mme Nathalie IRISSON, membres suppléants, représentant la Fédération française de l’assurance
M. Gérard ACOURT, membre titulaire, et M. Bruno GARANCHER, membre suppléant, représentant le groupe Ecole de conduite française-International (federation of safety networks) ;
Mme Elisabeth CHARRIER, membre titulaire, et M. Benoît DALY, membre suppléant, représentant la Fédération nationale des transporteurs routiers ;
Mme Marine JEANTET, membre titulaire, et M. Thierry FASSENOT, membre suppléant, représentant la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés ;
M. Jean-Claude ROBERT, membre titulaire, et M. Stéphane PENET, membre suppléant, représentant le groupe Promotion et suivi de la sécurité routière en entreprises ;
M. Jean-Yves BIGNON, membre titulaire, et Mme Myriam HAIOUN, membre suppléant, représentant le groupe Colas s.a ;
M. Jean-Louis PERALTA, membre titulaire, et M. Alain DUNEUFJARDIN, membre suppléant, représentant le Groupement des préventeurs du risque routier.

10° En qualité de représentants d’associations agissant dans le domaine de la sécurité routière

Mme Anne LAVAUD, membre titulaire, et, M. Stéphane DAESCHNER, membre suppléant, représentant l’association Prévention routière ;
Mme Céline KASTNER, membre titulaire, et M. Didier BOLLECKER, membre suppléant, représentant l’Automobile club association ;
M. Philippe LAUWICK, membre titulaire, et Mme Marie-Thérèse GIORGIO, membre suppléant, représentant l’Automobile club médical de France ;
M. Daniel QUERO, membre titulaire, et Mme Laetitia HOOGHIEMSTRA, membre suppléant, représentant l’association 40 millions d’automobilistes ;
M. Philippe THIEBAUT, membre titulaire, et Mme Floriane LAMARRA, membre suppléant, représentant la Fédération française de motocyclisme ;
M. Serge MORELLI, membre titulaire, et M. Hervé GICQUEL, membre suppléant, représentant l’association Club 14 ;
Mme France WOLF, membre titulaire, et M. Marc BERTRAND, membre suppléant, représentant la Fédération française des motards en colère ;

M. Olivier SCHNEIDER, membre titulaire, et Mme Geneviève LAFERRERE, membre suppléant, représentant la Fédération française des usagers de la bicyclette ;
Mme Anne FAURE, membre titulaire, et M François PROCHASSON, membre suppléant, représentant l’association Rue de l’avenir.
Mme Chantal PERRICHON, membre titulaire, et M. Michel TERNIER, membre suppléant, représentant la Ligue contre la violence routière.
M. Julien THIBAULT, membre titulaire, et Mme Stéphanie VINSOT, membre suppléant, représentant l’association Victimes et citoyens.
M. , Serge DEXET, membre titulaire, et Mme Sylvie MOUCHARD, membre suppléant, représentant l’Association des paralysés de France.
Mme Marie-Christine CAZALS, membre titulaire, et M. Philippe VIMONT, membre suppléant, représentant l’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens.
Mme Florence GILBERT, membre titulaire, et Mme Hélène EXBRAYAT, membre suppléant, représentant l’association Wimoov ;
M. Denis ASTAGNEAU, membre titulaire, et M. Alexandre GUILLET, membre suppléant, représentant l’Association nationale de la presse automobile ;
Mme Martine DUVAL, membre titulaire, et M Christophe TREBOSC, membre suppléant, représentant l’Association nationale pour les transports éducatifs de l’enseignement public ;
Mme Christiane THERRY, membre titulaire, et M. Stéphane BERNARDELLI, membre suppléant, représentant l’Union nationale des associations familiales ;
Mme Yvette TRIMAILLE, membre titulaire, et M. Olivier BLOT, membre suppléant, représentant l’association Familles rurales ;
Mme Florence URVOIS, membre titulaire, et M. Renaud BOUTHIER, membre suppléant, représentant l’association Avenir santé France.

10° En qualité de représentants des professions médicales et des associations et fondations oeuvrant dans le domaine de l’hospitalisation ou de la santé publique ou du secours aux victimes

Mme Céline GUILBERT, membre titulaire, et M. Eric FAURE, membre suppléant, représentant la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France ;
M. Olivier LANGERON, membre titulaire, et M. Marc FREYSZ, membre suppléant, représentant l’association Samu-urgences de France ;
M. Régis GONTHIER, membre titulaire, et Mme Sylvie BONIN-GUILLAUME, membre suppléant, professeurs en gériatrie ;
M. Patrick DAIME, membre titulaire, et Mme Catherine SIMON, membre suppléant, représentant l’Association nationale de prévention en alcoologie.

Certains annonçaient sa disparition, il n’en est rien, le numéro 334 vient de paraître .

Encore plus incisif, toujours instructif concernant cette mise au banc que l’ on nous promet tous les jours

Des essais, des comparatifs, des idées d’évasion  ….

Rdv chez votre dealer habituel sans tarder pour rester informé

Non MOTOMAGAZINE n’est pas mort, il bande encore

Trente-sept après sa création, quand elle appelait à boycotter une vignette fiscale à l’époque de Giscard d’Estaing, la Fédération française des motards en colère appelle à boycotter les vignettes Crit’Air de madame Royal.
L’appel est lancé aux usagers en deux-roues motorisés, aux automobilistes, à nos adhérents, à nos sympathisants et plus généralement à tous les usagers de la route lassés d’être traités comme les boucs émissaires des gabegies de nos dirigeants gouvernementaux pas du tout responsables.

 

Voilà trois décennies que nos dirigeants de tous bords ont poussé à la diésélisation du parc auto, encouragé la SNCF a abandonner son réseau ferré de proximité, à favoriser le fret routier, à déréguler tous les modes de transport, fait fermer des services publics de proximité désormais regroupés en ville (maternités, bureaux de poste, écoles, tribunaux, gendarmeries…), accordé des visas d’exploitations à des usines d’élevages intensifs (comme la « ferme des 1000 vaches »), à des hypermarchés, bref à porter atteinte à la Nature et à tout faire pour que l’usage d’un véhicule à moteur soit indispensable et maintenant, le gouvernement impose une vignette discriminante qui dira qui peut circuler et qui doit rester dans son ghetto.
C’est tout simplement inacceptable et il est temps que les gens se remettent à réfléchir au-delà des slogans des marchands d’apocalypse qu’on nous rabâche à longueur de journées dans les journaux télévisés. Ca fait d’ailleurs des semaines que les médias répètent à tort que cette vignette était obligatoire alors qu’on nous annonce qu’elle ne le serait vraiment qu’à partir d’aujourd’hui… et encore, pas tout-à-fait selon les cas (pas le week-end, pas pour les véhicules de +20 ans déjà interdits dans les zones à circulation restreintes, pas pour les véhicules en stationnement…). De plus, elle n’est disponible que par Internet… et avoir un compte Internet n’est pas encore obligatoire.
En appelant à refuser d’acheter et d’arborer cette vignette qui ne résoudra pas les problèmes de pollution, les Motards en colère refusent de se soumettre à cette nouvelle restriction et ce d’autant plus que l’usage des deux-roues motorisés (2RM, dont aucun ne fonctionne au gasoil) contribue au désengorgement du trafic routier dans les agglomérations et qu’ils en améliorent la fluidité.

Les deux-roues motorisés sont une solution pour peu de pollution

Un 2RM avec son conducteur seul, c’est déjà un véhicule utilisé à 50% de sa capacité contre la plupart des voitures de cinq places occupées par une seule personne et qui encombrent pourtant autant que quatre motos. Et ce avec deux, voire trois fois moins de carburant pour une moto de cylindrée moyenne. Plutôt que d’interdire ou de restreindre l’usage des 2RM en ville, il vaudrait mieux accélérer leur évolution vers des motorisations encore plus économes en carburant tout en contenant davantage leurs émissions d’échappement. C’est possible et facile à faire, avec un gros potentiel d’évolution dans les moyennes cylindrées… une telle démarche serait vraiment du développement durable !

En attendant, la FFMC appellent les insoumis à cette nouvelle règle à boycotter la vignette Crit’Air, à éviter autant que possible la surveillance des agents de la force publique qui ont bien d’autres soucis et à contester systématiquement devant les tribunaux les verbalisations que cette nouvelle réglementation arbitraire va entrainer en transformant des gens jusqu’ici en règle en illégaux.

 

En cette période, c’est un véritable coup de pompe. Et rien à voir avec un réveillon bien réussi. Non. C’est le portefeuille qui est frappé à un moment où il est plus que sollicité. Les impôts sont passés par là, les cadeaux aussi et voilà que faire le plein est redevenu un crève-cœur. Un baril de pétrole bas nous avait fait oublier une hausse des taxes motivée par une écologie punitive. La réalité s’impose à présent à nous.

Et ce n’est pas fini. 2017 sera de la même veine. Entendez par là qu’il faudra s’ouvrir les nôtres pour remplir le réservoir. Les automobilistes s’effondrent devant le prix du gazole, mais les tenants du deux- roues motorisé grincent des dents devant celui du sans plomb. Le litre d’essence sans plomb (SP95) a augmenté de 1,77 centime depuis la semaine dernière et passe donc à 1,3823 euro, tandis que celui de l’essence contenant jusqu’à 10% d’éthanol (SP95-E10) progresse de 1,67 centime, passant à 1,3556 euro. L’essence SP98 grimpe, de son côté, à 1,4384 euro le litre, en hausse de 1,64 centime par rapport à la semaine précédente.

Le discours officiel sur cette inflation générale s’appuie sur un récent accord entre les pays producteurs de pétrole qui a fait repartir le cours de l’or noir à la hausse. C’est effectivement le cas. Mais pas que. On rappellera que le 1er janvier dernier, la contribution climat énergie (CCE), sorte de taxe carbone, est en effet passée de 22 à 30,5 euros la tonne, se traduisant par une hausse de 2 centimes sur le gazole. A cela s’ajoute l’augmentation de 1 centime sur le litre de gazole décidée par le gouvernement au titre du rééquilibrage avec la fiscalité sur l’essence. Enfin, la TVA a également légèrement augmenté de 0,6 centime pour ce carburant.

Les taxes appliquées à l’essence sans-plomb 95 et à l’essence sans-plomb 98 ont quant à elles augmenté d’environ 2 centimes le 1er janvier, incluant une hausse de 1,7 centime de CCE, de 0,3 centime de TVA et de 1 centime comme malus par rapport au SP95 contenant 10% d’éthanol (SP95-E10), ainsi qu’une baisse de 1 centime au titre du rééquilibrage avec la fiscalité sur le gazole.

Au bilan, depuis le 1er janvier, le prix du gazole a bondi de 19%. Le SP95 en est à 9,5%. Et les taxes vont à nouveau augmenter en 2017. Tout comme, apparemment le baril de pétrole. Une double sanction.