Les agents des compagnies de CRS autoroutières et des unités de motards touchent une prime pour celles qui verbalisent le plus les automobilistes.

Ceux qui partent en vacances sont prévenus. Oui, la politique du chiffre pour verbaliser les automobilistes existe bel et bien ! Selon un document révélé par Auto Plus, les compagnies de CRS autoroutières et les compagnies de motards qui se montrent les plus zélés toucheraient une prime de motivation de 600 euros. En d’autres termes, même si depuis des lustres, le ministère de l’intérieur affirme qu’il n’existe pas une politique de quota, les policiers le terrain sont poussés à jouer la carte du nombre.

Dans ce document interne émanant, selon l’hebdomadaire, du sommet de la police nationale, les neuf compagnies autoroutières et les vingt-deux unités de motards sont notées en fonction de leurs performances: des points sont attribués pour celles qui dressent le plus d’infractions avec pertes de points sur les permis de conduire, les excès de vitesse, les autres délits ou encore les entraînement au tir des policiers… «Le cumul des points sert à déterminer les deux unités et les deux compagnies les plus efficaces en vue de leur accorder une prime annuelle», dont le montant est «équitablement partagé entre les agents du service», ajoute Auto Plus.

Carte interactive. Les villes où les unités de motards ont reçu le plus de points

Les policiers franciliens plus zélés?

Au delà de ce système qui pousse les agents à subir des pressions de leur hiérarchie, ce «classement» montre que tous les automobilistes ne sont pas logés à la même enseigne. Entre le 1er juin 2014 et le 31 mai 2015, ce sont les CRS, des unités d’Ile-de-France Nord et Ile-de-France Ouest qui arrivent en tête du classement. Pour les motards, les unités de Pau et de Reims ont remporté la prime annuelle… En revanche, la compagnie de CRS Rhône-Alpes-Auvergne est la plus mal notée, tout comme les motards de Nice ou de Montpellier

Ces différences de notes seraient-elle dues à des comportements différents des conducteurs selon les régions? C’est peu probable, note Auto Plus, qui constate en effet que les motards de Marseille sont plutôt bien classés, alors que la CRS-Provence est avant dernière de son classement. Ce qui tendrait à prouver que l’activité des policiers n’est pas tant liée à celle des conducteurs, mais bien à leur propre degré de mobilisation.

Autre enseignement : «visiblement, on traque bien plus les infractions graves à Saint Quentin (22) qu’à Clermont-Ferrand (63) où l’on privilégie la vitesse, contrairement à Nice (06) où l’on est plus porté sur les petites infractions.»

«C’est toujours la politique du chiffre qui prime, avec les méfaits que ça engendre: la répression est privilégiée sur la prévention. Une méthode révoltante puisqu’elle empêche le policier de faire preuve de discernement et le prive de sa libre intervention sous peine de se faire remonter les bretelles», explique Phiillipe Capon, le secrétaire général du syndicat UNSA Police, en ajoutant que le PV est devenu l’un des critères importants de notation et d’évolution de carrière du fonctionnaire. Le résultat ? «L’automobiliste ne sait plus pourquoi il est verbalisé, il ne peut pas bien se défendre. Les contentieux augmentent fortement. Cette méthode n’améliore évidemment pas les relations avec la population, elle modifie le comportement des usagers, les pousse à se soustraire au contrôle», conclut-il. Vivement la voiture anti-excès de vitesse…

leparisien.fr

QUELQUES RÉACTIONS

justme

le 12 septembre 2015 à 8h30

Evidemment ces lois ne s’applique qu’au classe moyenne … un migrant qui commet un délit et qui passe à la tv ou par une association verra sa verbalisation sauté , le 4eme reich est en marche !

legrosminou

le 11 septembre 2015 à 16h37

Réponse à Phytoo a publié le 21 Juillet 2015 à 15:21 « . Cela date-t-il de la gauche au pouvoir? Elle n’est plus à un mensonge et un renoncement près. Mensonges, faussetés, mauvaise foi: tout est possible pour garder le pouvoir. » ——————————————————————————————————————– Réponse « OUI ». La droite et le centre n’a jamais fait et ne fera jamais ça. Vivement 2017, que ça change !

legrosminou

le 11 septembre 2015 à 16h34

C’est le principe de « travailler plus pour gagner plus » jadis encouragé.

labrada

le 13 août 2015 à 10h24

Pour payer ces primes, les bons outils pour verbaliser, il est indispensable de racketter jour et nuit.

atlante

le 28 juillet 2015 à 13h34

Le système de prime ne me choque pas. Le véritable problème en France c’est que tout mais absolument tout esT ramené à la vitesse. Hors avec notre parc automobile actuel il serait bon d’enfin augmenter les limitations hors agglomération quand la route est en bon état. Autoroute : 150km/h Nationale : 110 km/h. Plus la limitation est basse et moins je suis vigilant au volant et je suis loin d’être le seul… Il faut arrêter de tout mettre sur la vitesse car la majorité des accidents avec vitesse sont liés à l’alcool et à la drogue. Je ne compte même le nombre de fois que j’ai largement dépassé les limitations pour effectuer un dépassement propre afin de ne pas rester sur la voie en sens inverse pour rien comme les pecnots qui doublent pendant 1-2 min à 90km/h tout rond… Pendant ce temps là, personne met ses clignotants et ça c’est super dangereux surtout pour les deux roues ! Mais on s’en fiche car il faut faire entrer de l’argent. Bref blasé de vos réactions, l’évolution en France c’est pas pour demain. Et encore heureux d’avoir des policiers et gendarmes sympa qui appliquent pas à la lettre toutes ces procédures et qui font peuvent de discernement ! Cdt, Un automobiliste / motard

Entre le projet de Zone de Circulation Restreinte dans les cartons à Arras, la nouvelle réglementation sur les plaques d’immatriculation, l’obligation de port de gants « homologués » et le contrôle technique qui revient sur le tapis… Les motifs de la grogne sont multiples. Et la FFMC compte bien les faire entendre

Par CELINE DEBETTE | Publié le 30/12/2016 LA VOIX DU NORD

La fédération française des motards en colère (FFMC) a beau faire partie de la commission interministérielle de sécurité routière, « les décisions sont prises sans prendre en considération ce que l’on dit », estime Lionel Saussé. « On nous écoute mais on ne nous entend pas. » Le trésorier de la FFMC 62 en veut pour preuve les différentes mesures « pondues par le gouvernement ».

À commencer par les plaques d’immatriculation qui doivent toute mesurer 210 x 130 mm d’ici le mois de juillet. Une mesure destinée à mettre tout le monde (cyclos, deux roues motorisés, quads…) à la même enseigne puisque plusieurs formats existaient jusqu’alors. Une aberration pour les motards. « Les plaques actuelles sont faites pour ne pas avoir de prise au vent trop importante et là, on les agrandit encore… » Leur colère est d’autant plus forte que le changement de système d’immatriculation pour les voitures, en 2009, s’est montré bien plus souple. En effet, les véhicules achetés avant cette année-là peuvent encore présenter des plaques de l’ancien format. « Là on oblige tous les motards qui en ont déjà une à en acheter une nouvelle. » Seule exception : les bécanes de collection qui devraient bénéficier d’une dérogation.


« On a toujours l’impression d’être les dindons de la farce et de se faire plumer »

Autre grief : l’obligation, depuis novembre, du port de gants homologués pour les deux roues motorisés. Bien sûr, les motards comprennent bien que cette mesure vise principalement les conducteurs de scooters et autres qui souvent s’affranchissent de cette règle de sécurité. Néanmoins, « pour nous, motards, qui portons tous des gants, cela nécessite un sacré investissement ». Car ces derniers disposent pour la plupart de trois paires (hiver, mi-saison et été). « C’est un budget de 300 à 350 €. C’est pas rien. » Bref, « on a toujours l’impression d’être les dindons de la farce et de se faire plumer », râle Christian Bertin, coordinateur de l’antenne FFMC62.

Si on ajoute à ça le projet de décret officialisant le contrôle technique obligatoire à la revente qui pourrait être prêt pour octobre… Ça commence à faire lourd. Et c’est sans parler des ZCR (Zone de Circulation Restreinte) : 27 métropoles seraient sur la liste. « Dont Arras ou plutôt la communauté urbaine », assurent les motards qui n’ont pas hésité à manifester en octobre dernier contre ce qui n’est, selon la CUA, qu’un projet dont les contours restent à définir.

En tout cas, 2017 s’annonce « sportive », avertit Lionel Saussé. Car la FFMC 62 ne compte pas rester les bras croisés. « C’est une année électorale… Les candidats vont faire leur campagne. On ne manquera pas de les interpeller comme il se doit », lâche-t-il. Un appel qui devrait être largement entendu par les motards qui sont plus que prêts à se mobiliser.

Des combats aussi au quotidien

« Le problème, c’est qu’on a tendance à être oubliés pour ne pas dire méprisés », estiment les membres de la FFMC62. À commencer par les élus « qui ne prennent pas conscience qu’on existe ». C’est justement pour se rappeler à leur bon souvenir que l’opération Motard d’un jour a été lancée. Le principe : faire monter ces derniers sur une moto pour qu’ils se rendent compte par eux-mêmes. A Carvin, par exemple, ça a été l’occasion de pointer du doigt les « plots en bois saillants à l’embout pointu » destinés à empêcher le stationnement des voitures « sauf que si on tombe dessus, on peut se faire très très mal ».

Ou encore les dos-d’âne beaucoup trop hauts. « La norme c’est 10 cm, or, il y en a plein qui les dépassent. Depuis, certains dans la commune ont été abaissés… Pas tous. » Récemment, un Varois s’est lancé dans une lutte acharnée contre les ralentisseurs illégaux, n’hésitant pas, avec le soutien de la FFMC du département, à traîner les communes devant les tribunaux. Démarche déjà engagée dans l’Hérault en 2013 et qui avait porté ses fruits.

Autre cheval de bataille : les glissières sur les autoroutes, « qui devraient être doublées car lors d’un accident, le motard glisse souvent en dessous et s’il rencontre un piquet… ». C’est d’ailleurs pour connaître les premiers gestes à porter aux motards lors d’accident qu’une formation avait été proposée par la FFMC 62 début décembre une formation de secours. Un coup d’essai réussi qu’elle compte bien reconduire l’an prochain.

Trop peu d’adhérents

Si la Fédération Française des Motards en colère a été créée en 1980, son antenne dans le Pas-de-Calais est, quant à elle, née sur le tard. « Elle a été remise en route en 2009 après avoir connu une période de flottement suite à son lancement en 2002 », explique Lionel Saussé, le trésorier. Depuis, son nombre d’adhérents varie d’une année sur l’autre… en fonction des combats à mener. « L’année où on a dû batailler contre l’instauration du contrôle technique, on était 92, une fois qu’on a gagné, on en a perdu 20 % l’année suivante », remarque-t-il. Aujourd’hui, ils sont 54 sur les 10 000 à l’échelle nationale, « ce qui reste relativement faible compte tenu du nombre très important de motards dans le département et même dans la région qui est une terre de motards ». D’ailleurs, ils sont très nombreux dans les clubs qui proposent une adhésion souvent un peu plus chère que celle de la FFMC (39 €/an, sa seule source de financement) « mais les objectifs ne sont pas les mêmes ».

peut entrainer de graves conséquences.

Voici ce qui est mis en avant par le réalisateur Anglais Peter Watkins-Hughes à la demande de la police de la ville de Gwent dans ce court métrage destiné à être prochainement diffusé dans les écoles du Royaume-Uni.

Une sensibilisation « trash » afin de marquer les esprits.

Rappelons que l’usage d’un téléphone au volant réduit d’environ 60% les capacités de notre cerveau à analyser ce qui se passe sur la route …

La Mairie de Paris lance une consultation publique sur son site internet dans le but de boucler son dossier de Zone à circulation restreinte. C’est le moment d’exprimer son désaccord face à cette politique d’écologie punitive

La Mairie de Paris a fait installer les panneaux ZCR aux entrées de la ville en juillet 2016. La ZCR ne pourra pourtant être officiellement créée qu’après consultation publique, mi-janvier 2017 !

La mairie de Paris lance, du 19 décembre 2016 au 10 janvier 2017, une consultation publique sur la Zone à circulation restreinte (ZCR) qu’elle met en place à partir du 15 janvier 2017. L’antenne parisienne de la Fédération française des motards en colère (FFMC-PPC) et la Fédération française des automobilistes citoyens (FFAC), qui ont partagé le bitume lors des Nuits 2-roues et manifestations à Paris, appellent leurs adhérents et sympathisants à y répondre nombreux afin de défendre la voix des conducteurs lésés par les interdictions.

Grands débuts de la ZCR à Paris le 15 janvier 2017
La Mairie de Paris entend mettre en place une ZCR à compter du 15 janvier 2017 qui interdira la circulation entre 8 heures et 20 heures, sauf les week-ends et jours fériés :

 aux automobiles essence et diesel antérieures au 1er janvier …….
la suite c’est ici : http://www.motomag.com/Interdiction-de-circulation-a-Paris-participez-a-la-consultation-publique.html#.WFqpkGciw6Y

PAR Clémence Dupont Mis à jour le 13/12/2016 à 15:40

Publié le 23/12/2016 à 07:00 VAR MATIN

La Fédération française des motards en colère a introduit un recours auprès du tribunal administratif pour obtenir la destruction ou mise aux normes des ralentisseurs installés à La Garde. Une première étape.

Thierry Modolo, quinquagénaire domicilié à Solliès-Ville et dont l’épouse est installée à La Garde, s’est lancé dans une lutte acharnée contre les ralentisseurs illégaux. Ce Varois est à l’initiative d’une pétition, « Pour que les maires respectent la loi sur les ralentisseurs », qui a recueilli près de 8.000 soutiens sur la plateforme change.org. Il a aussi créé une page Facebook, « Mon maire est autophobe », une communauté de près de 1.300 abonnés, où les exemples de ralentisseurs varois, présentés comme illégaux, se multiplient.
La raison d’un tel combat se trouve dans la passion de Thierry Modolo, ancien instructeur pilote, pour l’automobile. « J’ai été obligé de vendre ma voiture de sports, à force de la voir endommagée par les dos d’âne. C’était un véritable enfer », explique-t-il.
Rien dans ces ouvrages ne trouve grâce aux yeux de ce banquier. Ils seraient générateurs, à la fois, d’une « surconsommation de carburant due à la ré-accélération », d’une « pollution aux particules fines causée par l’usure des plaquettes de frein », de « nombreux problèmes mécaniques pour les véhicules (usure prématurée des organes d’amortissement, de freinage, déformation des châssis etc.) », de « danger pour les motards » et de maux pour la colonne vertébrale des automobilistes.
« A chaque passage sur un dos d’âne, le passager reçoit deux chocs verticaux. C’est encore pire pour les enfants, qui n’anticipent pas le choc », argue-t-il. La liste des griefs ne s’arrête pas là. Thierry Modolo pointe les retards causés aux véhicules de secours et aux forces de l’ordre, et évoque aussi le calvaire des conducteurs de bus de l’agglomération. « Un chauffeur de la ligne 98 passe 272 fois par jour sur un dos d’âne. Soit environ 59.000 fois par an!, aurait calculé l’un d’eux. Imaginez ce qu’il subit, ainsi que les usagers! ».
« De Sanary à Bandol, aucun n’est légal » Il met aussi en avant des situations ubuesques, comme celle de ce minibus, à La Valette, resté coincé, à cheval, sur un dos d’âne trop haut.
Le minibus nouvelle génération de la ligne 121 ne peut franchir le ralentisseur de l’avenue Sainte-Cécile, entre l’arrêt Minimes et le carrefour à La Valette Son action ne se base cependant pas sur cette liste de reproches.
Thierry Modolo s’accommoderait sûrement des ralentisseurs s’ils respectaient la loi, qui réglemente à la fois leur hauteur et leur lieu d’implantation. « C’est simple, de Sanary à Hyères, aucun ralentisseur n’est légal. Ils ont tous au moins en commun le fait d’être trop hauts.
A cela s’ajoute, pour certains, le fait d’être implantés dans une zone limitée à 50 km/h, ou d’être installés dans un virage, des pratiques interdites ».
Il affirme avoir vérifié lui-même quarante ralentisseurs construits (de type dos d’âne ou de type trapézoïdal, excluant les coussins berlinois) à La Garde, La Crau, Hyères et Toulon. Sa conclusion? « Ils mesurent entre 18 et 25 centimètres, au lieu de 10 ».
Le Varois accuse les élus de multiplier les ralentisseurs illégaux, « en toute connaissance de cause, pour répondre aux demandes des riverains qui se plaignent de la vitesse, sans penser aux conséquences ».
Quid des impératifs de sécurité routière? « C’est comme les radars.
Leur utilité est prouvée aux abords des écoles et des points dangereux.
A force d’en mettre partout, les gens freinent fort avant et redémarrent fort après ».
Le combat de Thierry Modolo a notamment trouvé écho auprès de Bernard Darniche, grand pilote français de rallyes automobiles, et de la Fédération des motards en colère du Var (FFMC83).
L’association a introduit un recours auprès du tribunal administratif de Toulon.

Objectif: obtenir la destruction de tous les ouvrages non conformes à La Garde, et la mise aux normes de ceux installés aux abords des écoles ou des lieux touristiques.
S’il obtient gain de cause, José Loubry, coordinateur de la FFMC83, n’exclut pas de s’attaquer aux autres communes, à l’agglomération TPM (Toulon-Provence-Méditerranée), et au Département…
« Nous avons ouvert le dialogue avec M. Haslin, qui n’a rien voulu savoir. Nous sommes obligés d’en arriver là, regrette-t-il.
On demande aux usagers de respecter le code de la route, quand les élus se permettent de ne pas respecter la réglementation ».
Un précédent existe en la matière. La Fédération des motards en colère de l’Hérault avait obtenu satisfaction auprès du tribunal administratif de Montpellier, qui, par un arrêt en date du 21 juin 2013, avait renvoyé la commune de Saint-Drézery à ses responsabilités sur la mise aux normes des ralentisseurs.
Le décret n°94-447 du 27 mai 1994 réglemente les caractéristiques et conditions de réalisation des ralentisseurs de type dos d’âne ou de type trapézoïdal.
Le recours s’appuie sur ces normes pour mettre en cause les ralentisseurs de La Garde. Ils seraient construits: « Largement au-delà de la norme de hauteur de 10 cm maximum ».
« Sans aucun respect de la norme de longueur de 2,5 à 4 m maximum ». « Dans des zones à 50 km/h » « Dans des zones à 30 km/h à peine plus longues que les ralentisseurs et inventées spécialement pour l’implantation de ces derniers »  »
En entrée et sortie de rond-point ce qui constitue une installation en virage et dont l’intérêt reste à démontrer »  »
Dans des zones desservant des services d’intervention d’urgence (pompiers et police) et sans leur autorisation préalable » « Dans des zones desservies par des transports en communs et sans leur autorisation préalable. »
Il est à noter que la responsabilité d’une collectivité locale peut être engagée (article 223-1 du code pénal), en cas d’accident sur la voie publique dû à un ouvrage.
« Ils ont été rabotés » Jean-Pierre Haslin, premier adjoint à la mairie de La Garde, assure que le bureau municipal a pris la décision de ramener les ouvrages aux normes.
« Tous les ralentisseurs ont été rabotés ces six derniers mois ». Il n’y aurait donc plus lieu à engager un recours, ce que réfute sans hésiter Thierry Modolo: « Ils ont seulement allongé les rampants de quelques ralentisseurs, ce qui ne change absolument pas le problème de respect de la loi ».
S’il assure que la situation est aujourd’hui régularisée, l’élu assume avoir opté pour des ralentisseurs hors-normes pendant des années.
Un choix dicté par des impératifs de sécurité routière, en réponse aux demandes des habitants, et qui aurait prouvé son efficacité avec une « baisse de 67% de l’accidentologie en 15 ans ».
« Il y a quinze ans, on a multiplié les signalétiques, sans résultat. On a ensuite installé des plateaux « aux normes », sans résultat.
Leur installation plus élevée s’est révélée d’une efficacité flagrante pour baisser la vitesse », explique le premier adjoint.
C’est ainsi que la loi aurait été délibérément bafouée. « Dépenser 20.000€ dans un plateau aux normes de seulement 10 centimètres, ça ne sert à rien », justifie encore Jean-Pierre Haslin, qui appelle à revoir les normes légales. « On peut faire procédure sur procédure, mais le résultat est là: depuis que les ralentisseurs ont été rabotés, on constate une augmentation de la vitesse, et les habitants s’en plaignent. C’est regrettable », fustige-t-il.

ci dessous le lien du reportage de TF1 (aller à 10ml20 ou chapitre 7)

http://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/13-heures-28-decembre-2016.html

Bonjour, à tous


Bonjour, suite au message concernant le peu de prise en compte de nos revendications par nos élus, responsables sécurité routières, etc.

Nous vous proposons un petit challenge, en fait non ! Deux !

Le premier, va concerner une action anti Contrôle Technique pour la revente des deux roues motorisées.

Le challenge, imprimer la pièce jointe sur le sujet (challenge CT,pdf), faire une photo ou un selfie avec l’affiche devant une enseigne de CT (dekra, autovision, sécuritest, ………..).

Doivent être visible sur la photo, l’affiche, l’enseigne et vous si vou le souhaitez (aucune obligation).

Vous placez ensuite l’affiche dans la boite à lettre de l’enseigne.
La photo vous la postez avec l’adresse de l’enseigne et le hashtag #challenge-CT sur le/les réseaux sociaux.

Pour ceux n’ayant pas de compte sur un de ces réseaux, vous pouvez nous envoyer par mail à la boite antenne la photo et les informations de lieu, nous la posterons à votre place.

Le second, concernera une action anti-ZRC (Zone de Restriction de Circulation, Paris, Lyon, Grenoble en ce moment).

De même que pour le CT, imprimer la pièce jointe contre le CT (challenge ZRC,pdf), faire une photo ou un selfie devant la mairie, la permanence d’un député, d’un sénateur, ……
Le bâtiment et l’affiche doivent être visibles sur la photo, vous si vous le souhaitez.

Placez l’affiche dans la boite à lettre du bâtiment ou bureau que vous venez de photographier.

La photo vous la postez sur les réseaux sociaux avec les informations de lieux et le hashtag #challenge-ZRC.

De même que précédemment, si vous n’avez pas de compte sur les réseaux sociaux, vous pouvez nous faire parvenir les photos avec indication de lieu.

Il est évident que l’objectif est pour chacun des participants de faire le plus possible de selfies ou de photos sur des lieux différents, que ce soit pour le CT ou la ZRC et si vous êtes nombreux pour chaque enseigne ou pour chaque mairie/bureau, tant mieux, l’impact n’en sera que plus important.

N’oubliez pas les hashtag #challenge-CT ou #challenge-ZRC lors de vos posts sur réseaux sociaux, cela nous permettra de les suivre au mieux.

La clôture des challenges aura lieu le 15 mars 2017 date de notre réunion plénière, un bilan sera fait lors de cette réunion et le/les gagnant(s) seront désignés.

Si vous avez des connaissances qui souhaitent participer ils sont les bienvenus !

Le bureau FFMC Val d’Oise

Durant les pics de pollution, la moto est une alternative

Non à la circulation alternée pour les deux-roues motorisés


vendredi 16 décembre 2016

La « punition alternée » lors des pics de pollution est une mesure arbitraire qui ne tient pas compte des spécificités de circulation des 2RM et qui ne distingue pas les motorisations. La FFMC rappelle qu’aucun 2RM ne roule au gasoil, qu’ils n’émettent pas de particules fines et que ce mode de transport économique est reconnu par l’Union Européenne comme un élément favorable à la fluidité du trafic routier et une alternative à l’automobile.

Les autorités viennent à nouveau de décréter la circulation alternée pour cause de pic de pollution aux micro- particules. Comme d’habitude, ce sont les usagers de la route qui servent de variable d’ajustement dans le viseur des purificateurs d’atmosphère.
Tant qu’à décréter des mesures élaborées dans la précipitation, va-t-on aussi vers une alternance du chauffage urbain, un jour sur deux selon le numéro de la rue ? Va- t on demander aux compagnies aériennes de faire voler leurs avions en circulation alternée ou sommer les usines de suspendre leurs activités un jour sur deux ?
« Laissez votre voiture au garage », nous dit-on… Très bien, prenons ….la suite c’est ici ..http://www.ffmc.asso.fr/spip.php?article6690

Sous des prétextes fallacieux va re falloir sortir votre porte monnaie


Un délai et une tolérance de mise en place (ouf ! )

Si vous avez déjà ce format de plaque d’immatriculation, inutile de dire que vous n’avez rien à faire. Pour les autres, il existe un délai. Si votre 2 roues déjà immatriculé respecte l’arrêté de 2009 ( selon les 3 formats en fonction du véhicule), vous n’aurez pas à changer votre plaque. Pour les autres, vous avez jusqu’au 30 Juin 2015 pour être en conformité avec la loi.


Une amende prévue de 135€

Si votre véhicule ne possède pas de plaque d’immatriculation ou si celle-ci n’est pas conforme, vous encourez une amende de 135€ selon l’article R317-8 du Code de la route en tant qu’infraction de 4ème classe. Une immobilisation du véhicule est possible à cette occasion.

Répression un jour, répression toujours !


Plaques d’immatriculation

jeudi 15 décembre 2016

Comme annoncé en octobre 2015, le gouvernement interdit les plaques d’immatriculation des deux-roues motorisés qui ne mesurent pas 210 X 130 mm. Les usagers ont jusqu’au 1er juillet 2017 pour se conformer à ce nouveau diktat de la Sécurité routière.

Dans sa communication (ainsi que dans le décret du 6 décembre 2016 qui va avec), la Direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR) dit que :
cette réglementation « vise à protéger les usagers les plus vulnérables en généralisant l’ensemble du parc des véhicules à moteur à deux et trois roues et quadricycles à moteur non carrossés en généralisant le format unique de 210 X 130 mm des plaques d’immatriculation… »

C’est fort non ?

Nous sommes administrés par un état qui laisse les routes publiques se dégrader, qui a éteint l’éclairage public des voies express périurbaines sur lesquelles nous sommes plongés dans le noir tous les soirs d’octobre à mars, qui laisse les sociétés d’autoroutes s’engraisser ……..

la suite c’est ici
http://www.ffmc.asso.fr/spip.php?article6684

Pollution: les vieilles voitures interdites à Grenoble dès samedi

Les voitures immatriculées avant 1997 n’auront pas le droit de circuler samedi et dimanche dans l’agglomération grenobloise, pour la première fois depuis l’introduction des vignettes anti-pollution en novembre

Qualité de l’air : Grenoble adopte les vignettes automobiles anti-pollution

AFP, publié le vendredi 09 décembre 2016 à 14h35

Les voitures immatriculées avant 1997 n’auront pas le droit de circuler samedi et dimanche dans l’agglomération grenobloise

Les voitures immatriculées avant 1997 n’auront pas le droit de circuler samedi et dimanche dans l’agglomération grenobloise, pour la première fois depuis l’introduction des vignettes anti-pollution en novembre, selon la préfecture.

Les véhicules portent désormais des vignettes de couleur classées de 1 à 5 qui les identifient en fonction de leurs émissions polluantes. Les voitures immatriculées avant le 1er janvier 1997 en sont dépourvues.

Un pic de pollution sévit actuellement sur une grande partie de la France. Grenoble a passé le niveau d’information depuis mardi. Comme le prévoit le dispositif des certificats « qualité de l’air », la préfecture de l’Isère a décidé d’interdire la circulation aux voitures les plus anciennes – soit environ 8% du parc – au cinquième jour de dépassement du taux de particules fines, donc samedi.

A partir du 7e jour de pollution, les véhicules munis des vignettes 4 et 5 pourraient eux aussi être interdits de circulation, soit 26% des véhicules immatriculés au total. A ce sujet, le préfet tranchera dimanche en fonction du taux de particules mesuré.

« Ce dispositif va permettre une gestion plus fine des pics de pollution », s’était félicité en octobre le préfet de l’Isère, Lionel Beffre, en opposant ce système à la « démarche binaire » de la circulation alternée.

Grenoble est la première ville à avoir mis en place ce dispositif de vignettes. Il sera également en place à Paris dès janvier.
A Lyon, qui expérimente ce vendredi pour la première fois la circulation alternée, le préfet du Rhône devrait présenter un dispositif similaire jeudi prochain.

Orange avec AFP, publié le samedi 10 décembre 2016 à 15h26

C’est une première en région. L’agglomération de Grenoble a testé ce samedi pour la première fois le dispositif « vignettes anti-pollution » qui interdit aux véhicules trop anciens de circuler. Les contrôles sont restés « pédagogiques », la verbalisation ne devant démarrer qu’au 1er janvier 2017.

Pour lutter contre un pic de pollution persistant, les voitures immatriculées avant le 1er janvier 1997, les poids lourds et autocars antérieurs à 2001 et les deux-roues datant d’avant 2000 n’ont pas le droit de circuler sur le territoire de la métropole grenobloise, ni sur les axes autoroutiers y menant. En fonction de leurs émissions polluantes, les véhicules se voient décerner des vignettes de couleur, numérotées de 1 à 5, appelées également certificats de qualité de l’air. Les véhicules mis en service avant 1997 en sont, eux, privés.

Des gendarmes menaient des contrôles aux péages autoroutiers et la police – nationale et municipale – à des points d’accès de la ville en cette journée d’affluence pour les achats de Noël. « On mise sur la pédagogie, on ne pouvait pas être trop incisif la première fois », a déclaré à l’AFP le préfet de l’Isère, Lionel Beffre, depuis le Pont de Catane sur une importante voie d’entrée – deux fois 3 voies – dans la ville.

PLUS PERTINENT QUE LA CIRCULATION ALTERNÉE

« À Paris, le système (de circulation alternée) est simple, voire simpliste et en place depuis longtemps. Ici, le système est sophistiqué et il faut le temps de le comprendre », a-t-il plaidé. La circulation alternée n’a pas été reconduite ce week-end dans la capitale, ni à Lyon et Villeurbanne qui l’ont expérimentée vendredi pour la première fois en province.

Les vieilles voitures « représentent 8% du parc automobile du bassin de vie grenoblois mais 10% des émissions de ce parc », a souligné à l’AFP Éric Piolle, maire EELV de Genoble. Selon lui, si la pollution persistait et que la préfecture devait annoncer dimanche le passage au stade suivant de restriction de circulation pour lundi, ce serait « 25% des voitures » qui devraient théoriquement rester au stationnement (vignettes 4 et 5).

TRANSPORTS EN COMMUN MOINS CHER

L’objectif de ce premier déclenchement du dispositif et des contrôles est de pousser l’ensemble des habitants à commander leur vignette. « On est à 51.000 vignettes commandées sur un parc de 320.000 véhicules dans le bassin de vie, dont 10.000 ces deux derniers jours », s’est félicité Yann Mongaburu, président du Syndicat métropolitain des transports en commun. « Baisser le niveau de particules fines est le principal levier pour améliorer la santé des habitants de ville », a insisté Mondane Jactat, adjointe à la santé.

Plusieurs mesures restent en vigueur pour inciter les automobilistes à utiliser les transports en commun, comme le ticket unique valable toute la journée. Cela dans l’agglomération grenobloise mais aussi dans les vallées du Grésivaudan et le Pays Voironnais. Les trams et bus passent plus fréquemment et les locations de vélos sont à moitié prix

Pour répondre aux questions des automobilistes, la Métropole grenobloise s’est attachée jusqu’en février prochain les services d’une plateforme téléphonique dédiée