Face aux mesures prises par nos élus pour réglementer la circulation des citoyens avec leur véhicule particulier en fonction de l’âge de ce dernier, des citoyens attachés aux principes d’égalité, liberté, fraternité et à celui d’une écologie constructive, ont décidé de s’unir en créant le 21 juin 2016 la :

Fédération française des automobilistes citoyens .

Issue des groupes Facebook “L es Bannies du 1er juillet ” et “P arispourtous” , regroupant à eux deux plus de 10 000 personnes, et forte du soutien d’une pétition lancée sur change.org atteignant 20 000 soutiens, la F FAC poursuit un seul objectif clair et simple :

permettre à tout citoyen, usager de la route, de circuler librement sur tout le territoire national avec le véhicule homologué dont il est propriétaire, sans interdiction ni restriction d’aucune sorte, en opposition totale aux politiques actuellement mises en place par les Pouvoirs publics, et notamment au 1er juiller 2016 par la Ville de Paris, puis par 22 villes et agglomérations françaises .

Elle rejoint sur le terrain de la contestation citoyenne, les autres associations qui se sont engagées sur le sujet, parfois depuis plusieurs années comme la
FFMC, pour les citoyens en moto, 4 0 Millions d’automobilistes, parfois depuis peu comme la nouvelle association UDELCIM .

Sous couvert d’une législation européenne qu’ils ont contribué à élaborer, l es Pouvoirs publics sont en train de rompre le principe d’égalité et de fraternité, constitutionnels de notre République, e n créant de fait artificiellement, pour la première fois en France, une discrimination sociale et financière pour conserver la liberté de circuler dans le véhicule de votre choix et relatif à vos moyens financiers comme à vos contraintes.

Ces Pouvoirs publics rompent par là l’autre principe fondateur de notre démocratie, celui de la liberté des citoyens, sans pour autant démontrer ni garantir que la privation de ces libertés individuelles aura en contrepartie l’effet recherché sur la santé publique et la protection de l’environnement, mis en avant comme des justificatifs non discutables appuyés sur des données la plupart du temps biaisées et détournées de leur sens initial (cf. les
42000 décès par an liés à la pollution automobile cités par Mme Hidalgo à Paris).
Fédération Française des Automobilistes Citoyens 46
boulevard de Magenta 75010 Paris
Contact : ffacparis@gmail.com ou via les groupes facebooks cités

http://www.lesbannies.fr/

Tous les ans, chaque antenne départementale de la Fédération Française des Motards en Colère organise son assemblée générale. Saisissez cette occasion pour découvrir les actions de la FFMC et partager avec des adhérents passionnés.

A la rencontre de la FFMC

La plupart des assemblées générales sont ouvertes aux non-adhérents, venez découvrir les actions de la FFMC et partagez avec des adhérents passionnés à l’occasion de cet évènement proche de chez vous !

Chaque antenne départementale organise une assemblée générale. Si vous ne la trouvez pas dans la liste ci-dessous, n’hésitez pas à contacter votre antenne. Chaque assemblée est unique et les animations sont, la plupart du temps, organisés à cette occasion. Rejoignez-nous et partageons ce moment de convivialité et de démocratie.

Le 04/02/17 à 16h
Restaurant le « sancho plancha » à Saint Rémy, 01310
Repas sur réservation 15€ tout compris !!!
Contact ffmc01[at]ffmc.fr

En cette année 2017, 13 salariés de Moto Magazine viennent de perdre leur emploi.
La raison?
Le magazine et les diverses productions des éditions de la FFMC, n’ont plus assez de lecteurs payants pour générer de quoi rémunérer des salairiés (journalistes et administratifs) qui se sont pourtant dévoués à l’information des motocyclistes et à la défense de leurs droits.
Alors, à vous tous , motardes et motards qui préférez vous soi-disant« informer » sans débourser un centime, via internet et des sites ou des blogs à la déontologie d’autant plus douteuse qu’ils vivent de la seule publicité, je vous le dit…
Il suffirait que chacun d’entre vous,– il y a au moins deux millions d’utilisateurs de deux roues motorisés en France parmi lesquels peut – être 500 000 véritables passionnés – achète une fois, une seule fois par an, Moto Magazine ou un de ses hors séries, soit un budget ridicule de 4,90€ (prix actuel) pour que non seulement, nous ne soyons pas licenciés, mais qu’en plus nous ayons les moyens de vous informer de manière encore plus pointue sans avoir besoin de la moindre publicité.
Vous ne l’avez pas fait pour nous, qui après vous avoir servi, comme nuls autres journalistes et employés de la presse moto ne l’ont jamais fait, allons devoir pointer au chômage sans grand espoir pour les plus anciens de retrouver un véritable emploi.
Alors, faites le pour que ceux qui restent puissent continuer à travailler pour vous, que le journal puisse réembaucher. Songez y, c’est seulement 4,90€ une fois par ans si vous ne voulez pas vous habituer ou vous abonner.

Pascal Girardin: journaliste licencié, sociétaire assuré et membre fondateur de la Mutuelle des Motards, abonné payant à Moto Magazine

Les employeurs obligés de dénoncer leurs salariés en cas d’infractions routières

par Cindy Belpalme, le 03/01/2017[News]

Depuis le 1er janvier, les employeurs n’ont plus le choix. Ils sont obligés de dénoncer leurs salariés s’ils commettent des infractions routières.

Avant le 1er janvier 2017, les employeurs avaient le choix. Si leurs salariés se faisaient flasher sans se faire arrêter sur le bord de la route, les employeurs pouvaient transmettre le nom du conducteur à l’administration. Cependant, ils n’y étaient pas forcés. Ils pouvaient également payer l’amende et dans ce cas, le salarié remboursait directement son employeur. La différence, c’est que dans ce cas là, personne ne perdait de point.

A présent, la question ne se pose plus. C’est la loi. L’employeur est obligé de dénoncer le salarié qui s’est fait flasher. Ce dernier devra donc payer l’amende et perdra également les points qui vont avec son infraction. Si l’employeur ne respecte pas la loi, il risque une amende de 750 euros.

Les employeurs obligés de dénoncer leurs salariés en cas d’infractions routières

Aucune manière d’échapper à cette nouvelle loi ?

Si, il n’y en a qu’une. Pour ne pas payer l’amende et ne pas perdre les points, l’employeur devra prouver que le véhicule a été volé. Ou bien que la plaque d’immatriculation de ce dernier a été usurpé.

Une nouvelle loi qui risque de coûter cher aux entreprises quand on sait qu’en moyenne, une entreprise de 200 véhicules reçoit en moyenne 50 amendes par mois. De plus, les informations concernant le salarié dénoncé devront être envoyées par lettre recommandée.

Moto Journal
Cindy Belpalme
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Il faut décidément s’en persuader : l’ère de l’engin motorisé dans laquelle nous avons pour la plupart grandi, la moto telle que nous la connaissons encore et qui a su susciter un semblant de passion ou de dévoiement, c‘est selon, va disparaître. Plus exactement, on veut l’occire, l’éradiquer, après l’avoir tant stigmatisé. Les politiques sont prêts à l’exterminer et ce n’est pas le dernier rapport de la direction générale de l’industrie de la Commission européenne qui va nous persuader du contraire. Sa recette ? Déresponsabiliser l’individu en le soumettant à une surenchère de systèmes électroniques. Pas sûr que le monde en sorte meilleur pour autant.

La Commission européenne aime décidément ces temps-ci se pencher sur le cas des véhicules. Pour mieux les enfermer, les brider, les dénaturer. Mais la même Europe nous assure que c’est pour notre bien et celui de notre environnement. L’aliénation à des systèmes électroniques sera douce nous dit-on, sans jamais cependant nous préciser quel sera le montant de la facture. Quant à la fiabilité des systèmes, n’en parlons pas.

Mais le mouvement est enclenché et c’est un rouleau compresseur qui avance. La Commission européenne, soutenue par les gouvernements des pays membres et de nombreuses associations, souhaite multiplier les assistances électroniques à la conduite pour rendre l’automobile si intelligente qu’elle sera capable d’éviter seule les accidents. Pour imposer ses vues, elle soumet une série de mesures à intégrer dans le prochain règlement relatif à la sécurité des véhicules et des piétons.

Quelles sont ces mesures ? Nous avons actuellement l’ABS pour éviter de bloquer les roues en freinant. Il y aussi l’ESP qui permet de rester sur la trajectoire idéale. En octobre 2017, nous aurons l’appel d’urgence automatique baptisé «e-Call», un système embarqué qui permet de déclencher un appel de détresse à destination des secours.

Ensuite ? Le freinage d’urgence automatique tient la corde comme l’aide au maintien dans la trajectoire et le détecteur de somnolence. L’allumage des feux de détresse en cas de freinage d’urgence, l’enregistrement des données du véhicule en cas de collision et le contrôle de la pression des pneumatiques figurent également sur la liste des équipements préconisés par la Commission européenne.

Pour la sécurité des piétons, elle envisage l’introduction de dispositifs de détection des piétons et des cyclistes mais aussi de protection de la tête en cas de choc. La sécurité des poids-lourds et des autobus n’est pas oubliée avec l’amélioration de la conception de l’avant de ces véhicules, une meilleure protection latérale et anti-encastrement ainsi qu’une meilleure protection contre les incendies. Un monde merveilleux. En apparence ?

article vu sur Caradisiac.com

Faire chier le peuple avec tout et n’importe quoi pour le dominer et faire passer des horreurs…là est l’objectif de ces restrictions, obligations et interdits qui pullulent

La soit disant lutte contre « l’insécurité routière » et la « délinquance routière » au même titre que « l’écologie punitive » et « l’obsolescence réglementaire » (interdiction des véhicules anciens), ou le port des gants (moto)…, joue le même rôle… »Utiliser le contrôle de la « santé » pour prendre le contrôle des corps ! »

« Emmerder chaque jour le peuple avec tout et n’importe quoi, pour qu’il perde de vue les fondamentaux qui font son existence »…Et la société qu’ils nous préparent !

L’individu, contre le collectif

Le 11 mai à Paris, près de cinq mois après avoir annoncé 26 mesures pour la sécurité routière, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est à nouveau exprimé sur ce sujet qu’il place au plus haut de ses préoccupations : « à mes yeux, la sécurité routière constitue une priorité du même ordre que le combat contre le terrorisme, la lutte contre la délinquance, ou encore les secours apportés aux populations frappées par des catastrophes »…Rien que ça !

Ils enfoncent le clou avec un test 80 kmh sur certaines routes (jusqu’en 2017 ??).

Voici les trois tronçons sur lesquels cette limitation sera expérimentée : la Route Nationale 7, dans la Drôme (sur 18 km), la RN 151, dans la Nièvre (sur 17 km) et dans l’Yonne (sur 32 km) la RN 57, en Haute-Saône (sur 14 km).

Cela représente un total de 81 km de route concernée ! « Un dispositif d’évaluation permettra de suivre, sur ces tronçons, l’évolution du comportement des conducteurs. Nous maintiendrons la fréquence actuelle des contrôles routiers. Ni plus, ni moins »…

Alors que la vitesse sur route ne joue qu’un rôle limité dans l’insécurité routière, que pour l’essentiel, les progrès obtenus en matière de baisse de la mortalité sont dû à l’amélioration :
•De la sécurité passive des véhicules (ceinture, freinage, ABS, airbag, etc…)
•Du réseau routier (ronds points notamment, etc…)

Alors pourquoi cette obsession de la vitesse ?

Tout simplement parce que ça rapporte beaucoup et facilement, mais aussi parce qu’elle pénalise les comportements individuels, en isolant et en culpabilisant « l’individu ». C’est en cela que la politique de répression routière (sur la vitesse en particulier, mais pas seulement (voir le dernier texte plus bas) est plus que suspecte et contestable. Celle-ci a en réalité d’autres finalités, au même titre que « l’écologie punitive » et « l’obsolescence réglementaire » (interdiction des véhicules anciens) jouant le même rôle !

Si le gouvernement voulait vraiment notre bien, il prendrait par exemple également les décisions suivantes :

 Nationalisation des autoroutes et gratuité puisque ce sont les routes les plus sûres

 Interdiction des OGM

 Limitation des pesticides dans l’agriculture

 Il favoriserait le ferroutage (au lieu de fermer des lignes)

 Contrôles renforcés pour limiter les accidents du travail

 Ils ne réduirait pas le budget de la santé, il ne la marchandiserait pas…etc etc

Insidieux et vicieux, la peur qui paralyse !

Les usagers de la route sont en permanence « sous pression » …Les yeux rivés sur le compteur et le bord de la route, guettant le képi ou le radar, redoutant l’amende, le retrait de points, l’annulation du permis. Le système est bien rodé, personne ou presque n’y échappe ! (sauf ceux qui ont un chauffeur), cette répression permet de culpabiliser et fragiliser la population ordinaire non délinquante. Cette menace permanente restreint ses capacités de prise de conscience, de mobilisation collective et d’action sur des sujets plus graves (comme ses conditions de vie, par exemple)…Cette répression conduit en fait au repli sur soi et à la passivité.

La criminalisation des infractions routières

Le vocabulaire employé est soigneusement choisi. Les usagers en excès de vitesse sont présentés par les pouvoirs publics les « associations » (Périchon) et par les médias aux ordres comme des « délinquants »…Des expressions comme : « délinquance routière », « mise en danger de la vie d’autrui », « violence routière » sont jetés en pâture au public, le moindre fait divers en la matière fait la une des journaux et JT.

La pression exercée par « la peur du flic », les amendes, les retraits de points et les annulations de permis, participe de la guerre psychologique que mène l’oligarchie pour conserver le pouvoir et continuer à mener les politiques conformes à ses intérêts. Qu’on ne s’y trompe pas, la répression routière, par ses effets déstabilisants, et anesthésiants, joue un rôle non négligeable dans l’apathie et la résignation ambiantes.

Cherchez l’erreur…

Alors que la mortalité routière s’élève aux alentour de 6%, pour 60% par maladies cardio-vasculaire et cancers, vous noterez qu’on privilégie plus les radars que les scanners ou IRM…

La loi n’est pas la justice !

Dans le même temps, la loi (la justice ?) n’est pas la même pour tous… « Le code civil » pour les nantis, « le code pénal » pour les autres. On fait « chier » sur la route le citoyen lambda et la « délinquance en col blanc » – (grands patrons, ex présidents, députés en vue, etc.) – est épargnée…

Tous surveillés et délinquants potentiels !

C’est en cela que la politique dite « de sécurité routière » est instrumentalisée et détournée de son objet et utilisée comme une diversion paralysante. De même qu’un enfant battu devient craintif et aboulique, les usagers de la route, (hormis les motards ?) loin de protester, se font une raison et courbent l’échine…

La répression routière fut et reste le banc d’essai d’un système répressif qui ignore de plus en plus les principes fondamentaux du droit – droits de la défense et non rétroactivité des lois en particulier… La violation de ce dernier principe ayant été même sous VICHY (!) ce qui fit quelque peu hésiter certains magistrats à soutenir la création des « Sections Spéciales » de sinistre mémoire…

De même il est bon de constater que la déréglementation se fait continuellement au profit des personnes morales (surtout celles du CAC 40) tandis que les libertés des individus sont de plus en plus restreintes et que leur surveillance se fait de plus en plus pesante…

Face à l’appareil répressif et la peur, fragilisé culpabilisé et démuni, chaque citoyen est conduit (individuellement et collectivement) à accepter passivement la multitude d’autres attaques dont nous sommes aussi l’objet – (surveillance, dégradation des conditions de vie et de travail, précarité, reculs sociaux permanents, casse du service public, « Etat d’urgence » Europe, etc…) – sans se révolter ou remettre en cause les choix et décisions prises…Sans remettre en cause L’ORDRE ETABLI !!

frico
article extrait du site :http://www.frico-racing.com/

Les ports OBD, vous savez ce que sait ? Dans le monde de l’automobile, c’est déjà bien connu. Il s’agit de la prise diagnostic qui révèle tout ce qu’il y a à faire sur l’engin mécanisé. Un système déjà incontournable mais qui arrive seulement dans la moto. Une moto qui va devoir vite s’adapter car le dispositif va être obligatoire dès le 1er janvier 2017. Un accès aux informations et sa machine qui va aussi libérer le marché de l’entretien.

Les ports OBD donneront accès direct au bulletin de santé de votre moto. Une opportunité qui va révolutionner le secteur de l’après-vente dans un univers où le concessionnaire a encore prise sur le déroulé de la vie du brêlon. Une nécessité lorsque l’on sait que la rentabilité de nos concessionnaires repose beaucoup sur les ateliers de réparation.

Or, avec ces ports OBD, quiconque pourra brancher un ordinateur sur la machine pour établir son bulletin de santé, et savoir quelles réparations effectuer le cas échéant. Et impossible d’y couper : la démarche sera obligatoire sur les nouveaux deux-roues dès les 50 cm3, à compter du 1e janvier 2017. Bientôt, un mécanicien multimarque pourra tout faire.

Mieux, la moto pourrait voir surgir des Norauto et autres Feu vert dédiés, ce que connaît déjà l’automobile. On rappellera que ces enseignes prennent déjà l’entretien des scooters. Pour le moment, l’emprise des Dafy et autres Moto-Expert restent confidentiels. Mais ça pourrait vite changer.

Face à cette libéralisation du marché de l’entretien annoncé, les marques s’organisent. Les LOA se multiplient, ce qui oblige une virée chez le concessionnaire pour l’entretien. On augmente la plage d’ouverture des ateliers, et on réduit les délais de réparation et les constructeurs jouent sur le savoir- faire et la bonne réputation de son réseau.

Mais au final, ce qui emportera la décision, c’est le prix. Les OBD offrent une opportunité à une attaque d’envergure d’une puissant groupe déterminé à rafler la mise…

En 2017, il devra y avoir plus d’amendes rédigées qu’en 2016. Exactement 25%, au minimum. C’est une volonté de nos gouvernants qui vont mobiliser tous les moyens pour arriver à leurs fins.

L’annonce a été faite avant le résultat peu encourageant de la mortalité routière relevée en septembre. Comme quoi, cette dramatique comptabilité n’est pas si déterminante que ça dans les décisions gouvernementales sur une sécurité routière aux airs de fiscalité indirecte. De quoi s’agit-il ? En 2017, il devra y avoir plus d’amendes rédigées qu’en 2016. Exactement 25%, au minimum.

C’est une information relayée par le quotidien Les Echos : le gouvernement espère engranger l’an prochain 844 millions d’euros d’amendes contre 672,3 millions en 2016. En incluant les amendes majorées suite à un non-paiement, les recettes attendues montent jusqu’à 991 millions d’euros. Encore un petit effort, et le milliard sera d’actualité.

Nos politiques anticipent une multiplication des amendes en raison de l’augmentation du parc radars ainsi que le déploiement de nouveaux dispositifs de contrôle plus performants. Le parc de radars automatiques passera de 4 450 équipements cette année à environ 4 600 à la fin de l’année 2017 et jusqu’à 4 700 fin 2018.

Les radars autonomes suivront la même courbe. Sévissant dans les zones de travaux, ils seront portés à 250 fin 2016, avec un objectif de 500 équipements d’ici fin 2018. Le parc de radars sera aussi modernisé en 2017 avec notamment la mise en double-face de radars discriminants, soit les appareils fixes permettant de distinguer automatiquement les catégories de véhicules.

Les radars autonomes suivront la même courbe. Sévissant dans les zones de travaux, ils seront portés à 250 fin 2016, avec un objectif de 500 équipements d’ici fin 2018. Le parc de radars sera aussi modernisé en 2017 avec notamment la mise en double-face de radars discriminants, soit les appareils fixes permettant de distinguer automatiquement les catégories de véhicules.

Bien plus inquiétant encore, le gouvernement va accélérer son projet d’externalisation de la conduite des voitures banalisées embarquant un radar. Dès le premier trimestre 2017, des sociétés privées pourront prendre le volant de ces véhicules afin de permettre aux forces de l’ordre de se concentrer sur d’autres missions.

En cette période, c’est un véritable coup de pompe. Et rien à voir avec un réveillon bien réussi. Non. C’est le portefeuille qui est frappé à un moment où il est plus que sollicité. Les impôts sont passés par là, les cadeaux aussi et voilà que faire le plein est redevenu un crève-cœur. Un baril de pétrole bas nous avait fait oublier une hausse des taxes motivée par une écologie punitive. La réalité s’impose à présent à nous.

Et ce n’est pas fini. 2017 sera de la même veine. Entendez par là qu’il faudra s’ouvrir les nôtres pour remplir le réservoir. Les automobilistes s’effondrent devant le prix du gazole, mais les tenants du deux- roues motorisé grincent des dents devant celui du sans plomb. Le litre d’essence sans plomb (SP95) a augmenté de 1,77 centime depuis la semaine dernière et passe donc à 1,3823 euro, tandis que celui de l’essence contenant jusqu’à 10% d’éthanol (SP95-E10) progresse de 1,67 centime, passant à 1,3556 euro. L’essence SP98 grimpe, de son côté, à 1,4384 euro le litre, en hausse de 1,64 centime par rapport à la semaine précédente.

Le discours officiel sur cette inflation générale s’appuie sur un récent accord entre les pays producteurs de pétrole qui a fait repartir le cours de l’or noir à la hausse. C’est effectivement le cas. Mais pas que. On rappellera que le 1er janvier dernier, la contribution climat énergie (CCE), sorte de taxe carbone, est en effet passée de 22 à 30,5 euros la tonne, se traduisant par une hausse de 2 centimes sur le gazole. A cela s’ajoute l’augmentation de 1 centime sur le litre de gazole décidée par le gouvernement au titre du rééquilibrage avec la fiscalité sur l’essence. Enfin, la TVA a également légèrement augmenté de 0,6 centime pour ce carburant.

Les taxes appliquées à l’essence sans-plomb 95 et à l’essence sans-plomb 98 ont quant à elles augmenté d’environ 2 centimes le 1er janvier, incluant une hausse de 1,7 centime de CCE, de 0,3 centime de TVA et de 1 centime comme malus par rapport au SP95 contenant 10% d’éthanol (SP95-E10), ainsi qu’une baisse de 1 centime au titre du rééquilibrage avec la fiscalité sur le gazole.

Au bilan, depuis le 1er janvier, le prix du gazole a bondi de 19%. Le SP95 en est à 9,5%. Et les taxes vont à nouveau augmenter en 2017. Tout comme, apparemment le baril de pétrole. Une double sanction.