Il faut décidément s’en persuader : l’ère de l’engin motorisé dans laquelle nous avons pour la plupart grandi, la moto telle que nous la connaissons encore et qui a su susciter un semblant de passion ou de dévoiement, c‘est selon, va disparaître. Plus exactement, on veut l’occire, l’éradiquer, après l’avoir tant stigmatisé. Les politiques sont prêts à l’exterminer et ce n’est pas le dernier rapport de la direction générale de l’industrie de la Commission européenne qui va nous persuader du contraire. Sa recette ? Déresponsabiliser l’individu en le soumettant à une surenchère de systèmes électroniques. Pas sûr que le monde en sorte meilleur pour autant.

La Commission européenne aime décidément ces temps-ci se pencher sur le cas des véhicules. Pour mieux les enfermer, les brider, les dénaturer. Mais la même Europe nous assure que c’est pour notre bien et celui de notre environnement. L’aliénation à des systèmes électroniques sera douce nous dit-on, sans jamais cependant nous préciser quel sera le montant de la facture. Quant à la fiabilité des systèmes, n’en parlons pas.

Mais le mouvement est enclenché et c’est un rouleau compresseur qui avance. La Commission européenne, soutenue par les gouvernements des pays membres et de nombreuses associations, souhaite multiplier les assistances électroniques à la conduite pour rendre l’automobile si intelligente qu’elle sera capable d’éviter seule les accidents. Pour imposer ses vues, elle soumet une série de mesures à intégrer dans le prochain règlement relatif à la sécurité des véhicules et des piétons.

Quelles sont ces mesures ? Nous avons actuellement l’ABS pour éviter de bloquer les roues en freinant. Il y aussi l’ESP qui permet de rester sur la trajectoire idéale. En octobre 2017, nous aurons l’appel d’urgence automatique baptisé «e-Call», un système embarqué qui permet de déclencher un appel de détresse à destination des secours.

Ensuite ? Le freinage d’urgence automatique tient la corde comme l’aide au maintien dans la trajectoire et le détecteur de somnolence. L’allumage des feux de détresse en cas de freinage d’urgence, l’enregistrement des données du véhicule en cas de collision et le contrôle de la pression des pneumatiques figurent également sur la liste des équipements préconisés par la Commission européenne.

Pour la sécurité des piétons, elle envisage l’introduction de dispositifs de détection des piétons et des cyclistes mais aussi de protection de la tête en cas de choc. La sécurité des poids-lourds et des autobus n’est pas oubliée avec l’amélioration de la conception de l’avant de ces véhicules, une meilleure protection latérale et anti-encastrement ainsi qu’une meilleure protection contre les incendies. Un monde merveilleux. En apparence ?

article vu sur Caradisiac.com

Faire chier le peuple avec tout et n’importe quoi pour le dominer et faire passer des horreurs…là est l’objectif de ces restrictions, obligations et interdits qui pullulent

La soit disant lutte contre « l’insécurité routière » et la « délinquance routière » au même titre que « l’écologie punitive » et « l’obsolescence réglementaire » (interdiction des véhicules anciens), ou le port des gants (moto)…, joue le même rôle… »Utiliser le contrôle de la « santé » pour prendre le contrôle des corps ! »

« Emmerder chaque jour le peuple avec tout et n’importe quoi, pour qu’il perde de vue les fondamentaux qui font son existence »…Et la société qu’ils nous préparent !

L’individu, contre le collectif

Le 11 mai à Paris, près de cinq mois après avoir annoncé 26 mesures pour la sécurité routière, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est à nouveau exprimé sur ce sujet qu’il place au plus haut de ses préoccupations : « à mes yeux, la sécurité routière constitue une priorité du même ordre que le combat contre le terrorisme, la lutte contre la délinquance, ou encore les secours apportés aux populations frappées par des catastrophes »…Rien que ça !

Ils enfoncent le clou avec un test 80 kmh sur certaines routes (jusqu’en 2017 ??).

Voici les trois tronçons sur lesquels cette limitation sera expérimentée : la Route Nationale 7, dans la Drôme (sur 18 km), la RN 151, dans la Nièvre (sur 17 km) et dans l’Yonne (sur 32 km) la RN 57, en Haute-Saône (sur 14 km).

Cela représente un total de 81 km de route concernée ! « Un dispositif d’évaluation permettra de suivre, sur ces tronçons, l’évolution du comportement des conducteurs. Nous maintiendrons la fréquence actuelle des contrôles routiers. Ni plus, ni moins »…

Alors que la vitesse sur route ne joue qu’un rôle limité dans l’insécurité routière, que pour l’essentiel, les progrès obtenus en matière de baisse de la mortalité sont dû à l’amélioration :
•De la sécurité passive des véhicules (ceinture, freinage, ABS, airbag, etc…)
•Du réseau routier (ronds points notamment, etc…)

Alors pourquoi cette obsession de la vitesse ?

Tout simplement parce que ça rapporte beaucoup et facilement, mais aussi parce qu’elle pénalise les comportements individuels, en isolant et en culpabilisant « l’individu ». C’est en cela que la politique de répression routière (sur la vitesse en particulier, mais pas seulement (voir le dernier texte plus bas) est plus que suspecte et contestable. Celle-ci a en réalité d’autres finalités, au même titre que « l’écologie punitive » et « l’obsolescence réglementaire » (interdiction des véhicules anciens) jouant le même rôle !

Si le gouvernement voulait vraiment notre bien, il prendrait par exemple également les décisions suivantes :

 Nationalisation des autoroutes et gratuité puisque ce sont les routes les plus sûres

 Interdiction des OGM

 Limitation des pesticides dans l’agriculture

 Il favoriserait le ferroutage (au lieu de fermer des lignes)

 Contrôles renforcés pour limiter les accidents du travail

 Ils ne réduirait pas le budget de la santé, il ne la marchandiserait pas…etc etc

Insidieux et vicieux, la peur qui paralyse !

Les usagers de la route sont en permanence « sous pression » …Les yeux rivés sur le compteur et le bord de la route, guettant le képi ou le radar, redoutant l’amende, le retrait de points, l’annulation du permis. Le système est bien rodé, personne ou presque n’y échappe ! (sauf ceux qui ont un chauffeur), cette répression permet de culpabiliser et fragiliser la population ordinaire non délinquante. Cette menace permanente restreint ses capacités de prise de conscience, de mobilisation collective et d’action sur des sujets plus graves (comme ses conditions de vie, par exemple)…Cette répression conduit en fait au repli sur soi et à la passivité.

La criminalisation des infractions routières

Le vocabulaire employé est soigneusement choisi. Les usagers en excès de vitesse sont présentés par les pouvoirs publics les « associations » (Périchon) et par les médias aux ordres comme des « délinquants »…Des expressions comme : « délinquance routière », « mise en danger de la vie d’autrui », « violence routière » sont jetés en pâture au public, le moindre fait divers en la matière fait la une des journaux et JT.

La pression exercée par « la peur du flic », les amendes, les retraits de points et les annulations de permis, participe de la guerre psychologique que mène l’oligarchie pour conserver le pouvoir et continuer à mener les politiques conformes à ses intérêts. Qu’on ne s’y trompe pas, la répression routière, par ses effets déstabilisants, et anesthésiants, joue un rôle non négligeable dans l’apathie et la résignation ambiantes.

Cherchez l’erreur…

Alors que la mortalité routière s’élève aux alentour de 6%, pour 60% par maladies cardio-vasculaire et cancers, vous noterez qu’on privilégie plus les radars que les scanners ou IRM…

La loi n’est pas la justice !

Dans le même temps, la loi (la justice ?) n’est pas la même pour tous… « Le code civil » pour les nantis, « le code pénal » pour les autres. On fait « chier » sur la route le citoyen lambda et la « délinquance en col blanc » – (grands patrons, ex présidents, députés en vue, etc.) – est épargnée…

Tous surveillés et délinquants potentiels !

C’est en cela que la politique dite « de sécurité routière » est instrumentalisée et détournée de son objet et utilisée comme une diversion paralysante. De même qu’un enfant battu devient craintif et aboulique, les usagers de la route, (hormis les motards ?) loin de protester, se font une raison et courbent l’échine…

La répression routière fut et reste le banc d’essai d’un système répressif qui ignore de plus en plus les principes fondamentaux du droit – droits de la défense et non rétroactivité des lois en particulier… La violation de ce dernier principe ayant été même sous VICHY (!) ce qui fit quelque peu hésiter certains magistrats à soutenir la création des « Sections Spéciales » de sinistre mémoire…

De même il est bon de constater que la déréglementation se fait continuellement au profit des personnes morales (surtout celles du CAC 40) tandis que les libertés des individus sont de plus en plus restreintes et que leur surveillance se fait de plus en plus pesante…

Face à l’appareil répressif et la peur, fragilisé culpabilisé et démuni, chaque citoyen est conduit (individuellement et collectivement) à accepter passivement la multitude d’autres attaques dont nous sommes aussi l’objet – (surveillance, dégradation des conditions de vie et de travail, précarité, reculs sociaux permanents, casse du service public, « Etat d’urgence » Europe, etc…) – sans se révolter ou remettre en cause les choix et décisions prises…Sans remettre en cause L’ORDRE ETABLI !!

frico
article extrait du site :http://www.frico-racing.com/

Les ports OBD, vous savez ce que sait ? Dans le monde de l’automobile, c’est déjà bien connu. Il s’agit de la prise diagnostic qui révèle tout ce qu’il y a à faire sur l’engin mécanisé. Un système déjà incontournable mais qui arrive seulement dans la moto. Une moto qui va devoir vite s’adapter car le dispositif va être obligatoire dès le 1er janvier 2017. Un accès aux informations et sa machine qui va aussi libérer le marché de l’entretien.

Les ports OBD donneront accès direct au bulletin de santé de votre moto. Une opportunité qui va révolutionner le secteur de l’après-vente dans un univers où le concessionnaire a encore prise sur le déroulé de la vie du brêlon. Une nécessité lorsque l’on sait que la rentabilité de nos concessionnaires repose beaucoup sur les ateliers de réparation.

Or, avec ces ports OBD, quiconque pourra brancher un ordinateur sur la machine pour établir son bulletin de santé, et savoir quelles réparations effectuer le cas échéant. Et impossible d’y couper : la démarche sera obligatoire sur les nouveaux deux-roues dès les 50 cm3, à compter du 1e janvier 2017. Bientôt, un mécanicien multimarque pourra tout faire.

Mieux, la moto pourrait voir surgir des Norauto et autres Feu vert dédiés, ce que connaît déjà l’automobile. On rappellera que ces enseignes prennent déjà l’entretien des scooters. Pour le moment, l’emprise des Dafy et autres Moto-Expert restent confidentiels. Mais ça pourrait vite changer.

Face à cette libéralisation du marché de l’entretien annoncé, les marques s’organisent. Les LOA se multiplient, ce qui oblige une virée chez le concessionnaire pour l’entretien. On augmente la plage d’ouverture des ateliers, et on réduit les délais de réparation et les constructeurs jouent sur le savoir- faire et la bonne réputation de son réseau.

Mais au final, ce qui emportera la décision, c’est le prix. Les OBD offrent une opportunité à une attaque d’envergure d’une puissant groupe déterminé à rafler la mise…

En 2017, il devra y avoir plus d’amendes rédigées qu’en 2016. Exactement 25%, au minimum. C’est une volonté de nos gouvernants qui vont mobiliser tous les moyens pour arriver à leurs fins.

L’annonce a été faite avant le résultat peu encourageant de la mortalité routière relevée en septembre. Comme quoi, cette dramatique comptabilité n’est pas si déterminante que ça dans les décisions gouvernementales sur une sécurité routière aux airs de fiscalité indirecte. De quoi s’agit-il ? En 2017, il devra y avoir plus d’amendes rédigées qu’en 2016. Exactement 25%, au minimum.

C’est une information relayée par le quotidien Les Echos : le gouvernement espère engranger l’an prochain 844 millions d’euros d’amendes contre 672,3 millions en 2016. En incluant les amendes majorées suite à un non-paiement, les recettes attendues montent jusqu’à 991 millions d’euros. Encore un petit effort, et le milliard sera d’actualité.

Nos politiques anticipent une multiplication des amendes en raison de l’augmentation du parc radars ainsi que le déploiement de nouveaux dispositifs de contrôle plus performants. Le parc de radars automatiques passera de 4 450 équipements cette année à environ 4 600 à la fin de l’année 2017 et jusqu’à 4 700 fin 2018.

Les radars autonomes suivront la même courbe. Sévissant dans les zones de travaux, ils seront portés à 250 fin 2016, avec un objectif de 500 équipements d’ici fin 2018. Le parc de radars sera aussi modernisé en 2017 avec notamment la mise en double-face de radars discriminants, soit les appareils fixes permettant de distinguer automatiquement les catégories de véhicules.

Les radars autonomes suivront la même courbe. Sévissant dans les zones de travaux, ils seront portés à 250 fin 2016, avec un objectif de 500 équipements d’ici fin 2018. Le parc de radars sera aussi modernisé en 2017 avec notamment la mise en double-face de radars discriminants, soit les appareils fixes permettant de distinguer automatiquement les catégories de véhicules.

Bien plus inquiétant encore, le gouvernement va accélérer son projet d’externalisation de la conduite des voitures banalisées embarquant un radar. Dès le premier trimestre 2017, des sociétés privées pourront prendre le volant de ces véhicules afin de permettre aux forces de l’ordre de se concentrer sur d’autres missions.

En cette période, c’est un véritable coup de pompe. Et rien à voir avec un réveillon bien réussi. Non. C’est le portefeuille qui est frappé à un moment où il est plus que sollicité. Les impôts sont passés par là, les cadeaux aussi et voilà que faire le plein est redevenu un crève-cœur. Un baril de pétrole bas nous avait fait oublier une hausse des taxes motivée par une écologie punitive. La réalité s’impose à présent à nous.

Et ce n’est pas fini. 2017 sera de la même veine. Entendez par là qu’il faudra s’ouvrir les nôtres pour remplir le réservoir. Les automobilistes s’effondrent devant le prix du gazole, mais les tenants du deux- roues motorisé grincent des dents devant celui du sans plomb. Le litre d’essence sans plomb (SP95) a augmenté de 1,77 centime depuis la semaine dernière et passe donc à 1,3823 euro, tandis que celui de l’essence contenant jusqu’à 10% d’éthanol (SP95-E10) progresse de 1,67 centime, passant à 1,3556 euro. L’essence SP98 grimpe, de son côté, à 1,4384 euro le litre, en hausse de 1,64 centime par rapport à la semaine précédente.

Le discours officiel sur cette inflation générale s’appuie sur un récent accord entre les pays producteurs de pétrole qui a fait repartir le cours de l’or noir à la hausse. C’est effectivement le cas. Mais pas que. On rappellera que le 1er janvier dernier, la contribution climat énergie (CCE), sorte de taxe carbone, est en effet passée de 22 à 30,5 euros la tonne, se traduisant par une hausse de 2 centimes sur le gazole. A cela s’ajoute l’augmentation de 1 centime sur le litre de gazole décidée par le gouvernement au titre du rééquilibrage avec la fiscalité sur l’essence. Enfin, la TVA a également légèrement augmenté de 0,6 centime pour ce carburant.

Les taxes appliquées à l’essence sans-plomb 95 et à l’essence sans-plomb 98 ont quant à elles augmenté d’environ 2 centimes le 1er janvier, incluant une hausse de 1,7 centime de CCE, de 0,3 centime de TVA et de 1 centime comme malus par rapport au SP95 contenant 10% d’éthanol (SP95-E10), ainsi qu’une baisse de 1 centime au titre du rééquilibrage avec la fiscalité sur le gazole.

Au bilan, depuis le 1er janvier, le prix du gazole a bondi de 19%. Le SP95 en est à 9,5%. Et les taxes vont à nouveau augmenter en 2017. Tout comme, apparemment le baril de pétrole. Une double sanction.

NE VOUS LAISSEZ PAS SURPRENDRE PAR LES MOTARDS

« Motards assurez vous d’être vus ! » : Voilà la dernière campagne en date de l’homologue de notre à la Sécurité routière en Belgique, l’ IBSR (Institut belge pour la sécurité routière).
Ce film diffusé au mois d’avril sensibilise avec humour les usagers Belges, particulièrement au sujet des erreurs de perception des moto sur la route par les automobilistes, source d’un accident sur deux.

Les agents des compagnies de CRS autoroutières et des unités de motards touchent une prime pour celles qui verbalisent le plus les automobilistes.

Ceux qui partent en vacances sont prévenus. Oui, la politique du chiffre pour verbaliser les automobilistes existe bel et bien ! Selon un document révélé par Auto Plus, les compagnies de CRS autoroutières et les compagnies de motards qui se montrent les plus zélés toucheraient une prime de motivation de 600 euros. En d’autres termes, même si depuis des lustres, le ministère de l’intérieur affirme qu’il n’existe pas une politique de quota, les policiers le terrain sont poussés à jouer la carte du nombre.

Dans ce document interne émanant, selon l’hebdomadaire, du sommet de la police nationale, les neuf compagnies autoroutières et les vingt-deux unités de motards sont notées en fonction de leurs performances: des points sont attribués pour celles qui dressent le plus d’infractions avec pertes de points sur les permis de conduire, les excès de vitesse, les autres délits ou encore les entraînement au tir des policiers… «Le cumul des points sert à déterminer les deux unités et les deux compagnies les plus efficaces en vue de leur accorder une prime annuelle», dont le montant est «équitablement partagé entre les agents du service», ajoute Auto Plus.

Carte interactive. Les villes où les unités de motards ont reçu le plus de points

Les policiers franciliens plus zélés?

Au delà de ce système qui pousse les agents à subir des pressions de leur hiérarchie, ce «classement» montre que tous les automobilistes ne sont pas logés à la même enseigne. Entre le 1er juin 2014 et le 31 mai 2015, ce sont les CRS, des unités d’Ile-de-France Nord et Ile-de-France Ouest qui arrivent en tête du classement. Pour les motards, les unités de Pau et de Reims ont remporté la prime annuelle… En revanche, la compagnie de CRS Rhône-Alpes-Auvergne est la plus mal notée, tout comme les motards de Nice ou de Montpellier

Ces différences de notes seraient-elle dues à des comportements différents des conducteurs selon les régions? C’est peu probable, note Auto Plus, qui constate en effet que les motards de Marseille sont plutôt bien classés, alors que la CRS-Provence est avant dernière de son classement. Ce qui tendrait à prouver que l’activité des policiers n’est pas tant liée à celle des conducteurs, mais bien à leur propre degré de mobilisation.

Autre enseignement : «visiblement, on traque bien plus les infractions graves à Saint Quentin (22) qu’à Clermont-Ferrand (63) où l’on privilégie la vitesse, contrairement à Nice (06) où l’on est plus porté sur les petites infractions.»

«C’est toujours la politique du chiffre qui prime, avec les méfaits que ça engendre: la répression est privilégiée sur la prévention. Une méthode révoltante puisqu’elle empêche le policier de faire preuve de discernement et le prive de sa libre intervention sous peine de se faire remonter les bretelles», explique Phiillipe Capon, le secrétaire général du syndicat UNSA Police, en ajoutant que le PV est devenu l’un des critères importants de notation et d’évolution de carrière du fonctionnaire. Le résultat ? «L’automobiliste ne sait plus pourquoi il est verbalisé, il ne peut pas bien se défendre. Les contentieux augmentent fortement. Cette méthode n’améliore évidemment pas les relations avec la population, elle modifie le comportement des usagers, les pousse à se soustraire au contrôle», conclut-il. Vivement la voiture anti-excès de vitesse…

leparisien.fr

QUELQUES RÉACTIONS

justme

le 12 septembre 2015 à 8h30

Evidemment ces lois ne s’applique qu’au classe moyenne … un migrant qui commet un délit et qui passe à la tv ou par une association verra sa verbalisation sauté , le 4eme reich est en marche !

legrosminou

le 11 septembre 2015 à 16h37

Réponse à Phytoo a publié le 21 Juillet 2015 à 15:21 « . Cela date-t-il de la gauche au pouvoir? Elle n’est plus à un mensonge et un renoncement près. Mensonges, faussetés, mauvaise foi: tout est possible pour garder le pouvoir. » ——————————————————————————————————————– Réponse « OUI ». La droite et le centre n’a jamais fait et ne fera jamais ça. Vivement 2017, que ça change !

legrosminou

le 11 septembre 2015 à 16h34

C’est le principe de « travailler plus pour gagner plus » jadis encouragé.

labrada

le 13 août 2015 à 10h24

Pour payer ces primes, les bons outils pour verbaliser, il est indispensable de racketter jour et nuit.

atlante

le 28 juillet 2015 à 13h34

Le système de prime ne me choque pas. Le véritable problème en France c’est que tout mais absolument tout esT ramené à la vitesse. Hors avec notre parc automobile actuel il serait bon d’enfin augmenter les limitations hors agglomération quand la route est en bon état. Autoroute : 150km/h Nationale : 110 km/h. Plus la limitation est basse et moins je suis vigilant au volant et je suis loin d’être le seul… Il faut arrêter de tout mettre sur la vitesse car la majorité des accidents avec vitesse sont liés à l’alcool et à la drogue. Je ne compte même le nombre de fois que j’ai largement dépassé les limitations pour effectuer un dépassement propre afin de ne pas rester sur la voie en sens inverse pour rien comme les pecnots qui doublent pendant 1-2 min à 90km/h tout rond… Pendant ce temps là, personne met ses clignotants et ça c’est super dangereux surtout pour les deux roues ! Mais on s’en fiche car il faut faire entrer de l’argent. Bref blasé de vos réactions, l’évolution en France c’est pas pour demain. Et encore heureux d’avoir des policiers et gendarmes sympa qui appliquent pas à la lettre toutes ces procédures et qui font peuvent de discernement ! Cdt, Un automobiliste / motard

Voilà un peu plus de six ans maintenant que l’évaluation de l’activité des forces de l’ordre se base sur les chiffres. L’obligation de résultats liée à chaque intervention induit une pression qui se répand comme une trainée de poudre sur l’ensemble de la hiérarchie, du Ministère jusqu’aux brigades, en prenant de l’ampleur au passage de chaque échelon. Impossible alors de déroger à la règle mathématique définissant si un officier est suffisamment rentable ou non. Les quotas sont instaurés, le procès verbal est légion. Naissent alors les vagues de répression, opérations « coup de poing » et autres « tolérance zéro » pour répondre aux exigences gouvernementales, et surtout en remplir les caisses. Récit d’un week-end de juin 2008 qui montre que la déferlante ne s’essouffle pas et que l’on n’est pas prêt d’en voir le bout…

Après quasiment deux mois de ciel breton, ce samedi 14 juin semblait décidé à redonner au Sud-Est le soleil qui fait sa réputation. Ca tombe bien, j’ai rendez-vous à 9h chez Chomat à Manosque pour la révision de titine. Quelque chose me dit que je ne vais pas être le seul à emmener ma moto se dégourdir les gommes.

Ca sent la journée motard à plein nez. A moitié réveillé, je fais quelques bornes sur l’autoroute, je réussi à ne pas manquer la sortie « Pertuis », qui se matérialise par une longue ligne droite en dévers… et là, qu’est-ce qu’on trouve tout en bas : deux gendarmes avec une paire de jumelles.

Autour d’eux, c’est désert, à part le panneau « 50 » qui les précède. Eh oui, forcément, passer de 130 km/h à 50 dans une ligne droite en descente, c’est pas évident. L’Alfa Roméo qui est devant moi n’y échappera pas. Du coup, je passe entre les gouttes : ouf ! En fin de matinée, je récupère ma belle toute pimpante et me voilà reparti dans le sens inverse.

Peu pressé, je rêvasse en admirant le paysage sur la longue et rectiligne D 4096, je passe le petit hameau de Corbières (700 habitants), je continue paisiblement quand tout à coup, d’un buisson sur le bas-côté, surgit un gardien de la paix. Il me demande mes papiers, j’en déduis alors que c’est un contrôle de routine. Mais non, très vite, je comprends qu’il veut que je le suive dans les bois, retrouver son acolyte, pour qu’il puisse alléger mon chéquier de quelques deniers et mon permis de plusieurs points. Intrigué et n’ayant absolument rien vu sur le bord de la route en venant, je me permets d’être curieux sur la position du radar : « A 2 km d’ici, en contrebas de la route ».

Abasourdi, j’ose la remarque : « Juste après Corbières ?!? C’est un endroit où il y a des accidents fréquents, ça ? ». Il me répond avec un calme blasé et déconcertant : « Non non, pas particulièrement, mais il y a du passage le week-end ».

Je ne me suis pas attardé, j’ai reconnu l’infraction et salué les deux policiers. Je n’ai pas eu le temps de ranger mes papiers qu’un autre motard se faisait épingler.

Et quand je suis reparti, c’était le tour d’un couple au volant d’une Citroën Berlingo… Quel rythme ! Je rentre donc gentiment, l’œil focalisé sur le compteur et le poignet rigide pour éviter toute imprudence.

Arrivé au niveau de l’embranchement de l’autoroute, je retrouve les mêmes gendarmes, qui regardent avec leur laser dans l’autre direction maintenant. Le lendemain, le hasard des fêtes paternelles dominicales a fait que je me suis retrouvé encore une fois à Manosque.

Décidemment. Pour en repartir, nous décidons de prendre cette bonne vieille D 4096. Au passage de Corbières, toujours ce petit village calme et paisible, les phares des voitures que l’on croisait se sont mis à scintiller comme des stroboscopes. Ca sentait le contrôle à plein nez.

La traversée du village se termine par une petite bute au milieu de rien. Enfin presque, puisque juste là, à côté du panneau de fin de limitation à 50 km/h, se trouve une jeune gardienne de la paix,

déguisée en radar automatique derrière sa paire de jumelle laser. A côté d’elle, ses collègues qui tentent de tuer le temps, en tirant à pile ou face le tour de celui qui dressera le prochain PV. Heureusement, la solidarité des usagers de la route a permis de limiter la casse, seuls les plus distraits se faisaient avoir. Un peu plus loin, c’est un camion de gendarmes que l’on croise.

Juste après le Pont-de-Mirabeau, ce seront trois gendarmes sur leur moto, prêts à partir à l’action. Et enfin, toujours au niveau de l’embranchement d’autoroute à Meyrargues, les policiers auront toujours leur laser fixé sur la sortie en dévers.

Si on fait le calcul, il y avait ce dimanche dans cette petite région tranquille des Alpes de Hautes Provence, à peu près autant de forces de l’ordre que si l’Al Qaida y avait annoncé l’atterrissage forcé d’un Boeing 757. Je ne pouvais m’empêcher de penser à tous ces policiers, placidement disposés derrière leurs jumelles. Ils avaient forcément signé pour autre chose.

Ils avaient du souhaiter servir leur pays et protéger les citoyens. Ils se lèvent maintenant le matin en sachant qu’il faut faire du chiffre, qu’il faut distribuer du PV coûte que coûte, qu’il faut être à l’affût du moindre écart et frapper sans arrière pensée, avoir la main lourde parce que ça rapporte, parce que son poste en dépend, parce que l’évaluation de la brigade est en jeu, parce qu’on ne se détourne pas des ordres.

N’y a-t-il pas mieux à faire que cette mobilisation dantesque focalisée sur les délits de manque d’attention ?

Quand on pense au nombre de personnes qui ont, sur ce week-end, étaient affectées au contrôle de la route, on se dit qu’ils auraient certainement étaient beaucoup plus utiles ailleurs.

Bien sur que la sécurité routière est importante, mais le matraquage excessif n’en sert en rien la cause. A ce propos, quand les radars automatiques ont été installés un peu partout, il y a eu en parallèle une diminution du nombre de morts sur la route et le gouvernement s’en est très vite appropriée la raison.

Au mois de mars dernier, alors qu’il n’y a jamais eu autant de radars sur le territoire dans l’histoire du pays, on note une augmentation de 7,5% de tués sur la route. D’autre part, si le nombre de mort tend à baisser depuis plusieurs années, le nombre de blessés graves ne suit pas.

Alors, jusqu’à quand va durer l’hypocrisie ? L’Etat policier, où la répression est le maître mot dans l’action menée par le gouvernement.

Le contrôle, absolu et systématique. Huxley et Orwell l’avaient imaginé, le petit Nicolas et ses acolytes l’ont mis en place. « On ne peut plus rouler », voilà ce que disent les motards blasés comme la plupart des usagers de la route. Et je crois que ce week-end m’a convaincu.

Voilà pourquoi j’ai décidé de mettre en vente mon CBR et d’arrêter la moto.

Tant pis pour les belles balades, rouler la peur au ventre vous enlève vite le goût de l’exercice.

Je suis lassé d’être pris de panique quand je vois quelque chose de bleu. Tout ceci ne rime plus à rien. Alors tant pis… Eh non, bien sur que non, je ne vais pas arrêter la moto. Comment le pourrais-je ? Oui, je vais continuer d’assouvir cette passion qui me dévore et qui m’enivre dès que je tiens un guidon entre mes mains.

Bien sur je vais continuer à user les gommes de mes pneus sur les routes sinueuses de ma région.

Plus de jamais, je veux ressentir l’adrénaline de la juste trajectoire, le plaisir d’une sortie avec ma douce, la joie des virées entre potes. Mais je ferais tout ça en développant discrètement une paranoïa psychotique rivée sur mon tachymètre, en regardant plutôt le bas-côté que le point de fuite, en ayant toujours peur qu’il soit là, partout, tout le temps. Puisque c’est dans l’air du temps…

Entre le projet de Zone de Circulation Restreinte dans les cartons à Arras, la nouvelle réglementation sur les plaques d’immatriculation, l’obligation de port de gants « homologués » et le contrôle technique qui revient sur le tapis… Les motifs de la grogne sont multiples. Et la FFMC compte bien les faire entendre

Par CELINE DEBETTE | Publié le 30/12/2016 LA VOIX DU NORD

La fédération française des motards en colère (FFMC) a beau faire partie de la commission interministérielle de sécurité routière, « les décisions sont prises sans prendre en considération ce que l’on dit », estime Lionel Saussé. « On nous écoute mais on ne nous entend pas. » Le trésorier de la FFMC 62 en veut pour preuve les différentes mesures « pondues par le gouvernement ».

À commencer par les plaques d’immatriculation qui doivent toute mesurer 210 x 130 mm d’ici le mois de juillet. Une mesure destinée à mettre tout le monde (cyclos, deux roues motorisés, quads…) à la même enseigne puisque plusieurs formats existaient jusqu’alors. Une aberration pour les motards. « Les plaques actuelles sont faites pour ne pas avoir de prise au vent trop importante et là, on les agrandit encore… » Leur colère est d’autant plus forte que le changement de système d’immatriculation pour les voitures, en 2009, s’est montré bien plus souple. En effet, les véhicules achetés avant cette année-là peuvent encore présenter des plaques de l’ancien format. « Là on oblige tous les motards qui en ont déjà une à en acheter une nouvelle. » Seule exception : les bécanes de collection qui devraient bénéficier d’une dérogation.


« On a toujours l’impression d’être les dindons de la farce et de se faire plumer »

Autre grief : l’obligation, depuis novembre, du port de gants homologués pour les deux roues motorisés. Bien sûr, les motards comprennent bien que cette mesure vise principalement les conducteurs de scooters et autres qui souvent s’affranchissent de cette règle de sécurité. Néanmoins, « pour nous, motards, qui portons tous des gants, cela nécessite un sacré investissement ». Car ces derniers disposent pour la plupart de trois paires (hiver, mi-saison et été). « C’est un budget de 300 à 350 €. C’est pas rien. » Bref, « on a toujours l’impression d’être les dindons de la farce et de se faire plumer », râle Christian Bertin, coordinateur de l’antenne FFMC62.

Si on ajoute à ça le projet de décret officialisant le contrôle technique obligatoire à la revente qui pourrait être prêt pour octobre… Ça commence à faire lourd. Et c’est sans parler des ZCR (Zone de Circulation Restreinte) : 27 métropoles seraient sur la liste. « Dont Arras ou plutôt la communauté urbaine », assurent les motards qui n’ont pas hésité à manifester en octobre dernier contre ce qui n’est, selon la CUA, qu’un projet dont les contours restent à définir.

En tout cas, 2017 s’annonce « sportive », avertit Lionel Saussé. Car la FFMC 62 ne compte pas rester les bras croisés. « C’est une année électorale… Les candidats vont faire leur campagne. On ne manquera pas de les interpeller comme il se doit », lâche-t-il. Un appel qui devrait être largement entendu par les motards qui sont plus que prêts à se mobiliser.

Des combats aussi au quotidien

« Le problème, c’est qu’on a tendance à être oubliés pour ne pas dire méprisés », estiment les membres de la FFMC62. À commencer par les élus « qui ne prennent pas conscience qu’on existe ». C’est justement pour se rappeler à leur bon souvenir que l’opération Motard d’un jour a été lancée. Le principe : faire monter ces derniers sur une moto pour qu’ils se rendent compte par eux-mêmes. A Carvin, par exemple, ça a été l’occasion de pointer du doigt les « plots en bois saillants à l’embout pointu » destinés à empêcher le stationnement des voitures « sauf que si on tombe dessus, on peut se faire très très mal ».

Ou encore les dos-d’âne beaucoup trop hauts. « La norme c’est 10 cm, or, il y en a plein qui les dépassent. Depuis, certains dans la commune ont été abaissés… Pas tous. » Récemment, un Varois s’est lancé dans une lutte acharnée contre les ralentisseurs illégaux, n’hésitant pas, avec le soutien de la FFMC du département, à traîner les communes devant les tribunaux. Démarche déjà engagée dans l’Hérault en 2013 et qui avait porté ses fruits.

Autre cheval de bataille : les glissières sur les autoroutes, « qui devraient être doublées car lors d’un accident, le motard glisse souvent en dessous et s’il rencontre un piquet… ». C’est d’ailleurs pour connaître les premiers gestes à porter aux motards lors d’accident qu’une formation avait été proposée par la FFMC 62 début décembre une formation de secours. Un coup d’essai réussi qu’elle compte bien reconduire l’an prochain.

Trop peu d’adhérents

Si la Fédération Française des Motards en colère a été créée en 1980, son antenne dans le Pas-de-Calais est, quant à elle, née sur le tard. « Elle a été remise en route en 2009 après avoir connu une période de flottement suite à son lancement en 2002 », explique Lionel Saussé, le trésorier. Depuis, son nombre d’adhérents varie d’une année sur l’autre… en fonction des combats à mener. « L’année où on a dû batailler contre l’instauration du contrôle technique, on était 92, une fois qu’on a gagné, on en a perdu 20 % l’année suivante », remarque-t-il. Aujourd’hui, ils sont 54 sur les 10 000 à l’échelle nationale, « ce qui reste relativement faible compte tenu du nombre très important de motards dans le département et même dans la région qui est une terre de motards ». D’ailleurs, ils sont très nombreux dans les clubs qui proposent une adhésion souvent un peu plus chère que celle de la FFMC (39 €/an, sa seule source de financement) « mais les objectifs ne sont pas les mêmes ».

peut entrainer de graves conséquences.

Voici ce qui est mis en avant par le réalisateur Anglais Peter Watkins-Hughes à la demande de la police de la ville de Gwent dans ce court métrage destiné à être prochainement diffusé dans les écoles du Royaume-Uni.

Une sensibilisation « trash » afin de marquer les esprits.

Rappelons que l’usage d’un téléphone au volant réduit d’environ 60% les capacités de notre cerveau à analyser ce qui se passe sur la route …