40 millions d’automobilistes dénonce les mensonges d’Anne Hidalgo en vidéo

par Cindy Belpalme, le 02/12/2016[News]

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche le 22 octobre dernier, la maire de Paris Anne Hidalgo accusait les automobilistes français d’être des fraudeurs. Selon elle, « 91% [d’entre eux] ne mettent pas d’argent dans le parcmètre » à Paris.

Sceptique quant à la réalité de ces chiffres, l’association « 40 millions d’automobilistes » a donc mené l’enquête avec le magazine Marianne. Ils révèlent aujourd’hui, dans une vidéo en ligne, les mensonges de l’édile pour justifier sa « réforme du stationnement ». L’enquête complète est publiée aujourd’hui par Marianne.

La vidéo « 40 millions d’automobilistes » : les automobilistes ne sont pas des fraudeurs

Selon Anne Hidalgo, 91% des automobilistes seraient des fraudeurs

« Les automobilistes qui paient le stationnement rotatif de surface ne sont que… 9 % ! Autrement dit, 91 % ne mettent pas d’argent dans le parcmètre. C’est de la fraude et c’est scandaleux ! Pour la Ville, cela représente chaque année un manque à gagner de 300 millions d’euros » fulminait Anne Hidalgo lors d’une interview au JDD en octobre dernier.

Daniel QUÉRO, président de « 40 millions d’automobilistes »

Des accusations basées sur les chiffres résultant d’une méthode de calcul du taux de paiement du stationnement sur voirie plus qu’alambiquée. « Il ne s’agit pas d’une constatation du nombre réel d’usagers qui s’acquittent du paiement de leur stationnement, mais d’une estimation du manque à gagner pour la Municipalité en fonction de la rentabilité maximum du stationnement payant, partant de l’hypothèse que toutes les places sont occupées et que chaque automobiliste paie le tarif maximum pour son stationnement. »

C’est nier le fait que, d’une part, tous les emplacements de stationnement ne sont pas occupés 24h/24 et 7j/7. Et, d’autre part, que certaines catégories d’usagers – sans être des « fraudeurs » – sont autorisées à payer un tarif préférentiel pour se garer sur la voirie (résidents, professionnels), voire à ne pas payer du tout (porteurs de la carte PMR, véhicules « propres »)

En réalité, 57,1% des automobilistes paient leur stationnement

Pour rétablir la vérité, l’association « 40 millions d’automobilistes » a mené son enquête avec l’hebdomadaire Marianne dans les rues de Paris. L’association a fait constater le taux réel de paiement du stationnement sur voirie dans la capitale par le cabinet d’huissiers de justice CHERKI et RIGOT et l’avocat en droit routier Jean-Baptiste IOSCA.

Pierre Chasseray, délégué général de l’association

« Sur l’ensemble des rues que nous avons parcourues, 57,1% des automobilistes stationnés étaient en règle. On est bien loin des hypothétiques 91% de fraudeurs évoqués par la maire de Paris. Grâce à ce relevé et au constat d’huissier, on a maintenant la preuve qu’Anne Hidalgo ment pour justifier une « réforme du stationnement » fortement impopulaire. Mais aussi une répression à outrance, qui sera encore renforcée par le recours à des sociétés privées pour verbaliser les usagers en infraction. »

Cindy Belpalme

Une route chauffante à l’essai dans le Tarn pour éviter les accidents

800m de route chauffante viennent d’être créés dans le Tarn. Une première pour le département, mais également une première en France pour ce qui concerne la technologie utilisée et la société italienne qui la mise au point, « Golden-House-Réalizzazionni ».

Le secteur routier de Lacaune a été retenu pour faire cet essai : une portion de 400m sur les deux voies de la RD 622 (1re catégorie), située à la sortie de Lacaune direction Brassac. Coût de la réalisation expérimentale : environ 150 000 €.

L’objectif ? Eviter de nombreux accidents sur ce secteur de la RD 622 réputé dangeureux.

Le procédé consiste à poser des cordons chauffants espacés d’une dizaine de centimètres par trace de roue, soit 16 cordons sur la largeur de la chaussée. Ici, le projet fait 400 mètres de long donc 64 cordons sont nécessaires pour sécuriser la route départementale, constamment à l’ombre et humide, la faute à un cours d’eau quelques dizaines de mètres en contrebas.

Plusieurs capteurs de gel seront encastrés dans la chaussée et des sondes sont positionnées à l’extérieur mesurant en permanence les températures et l’hygrométrie.

Le Département effectue ce test mais imagine déjà, si les résultats sont concluants, disposer de ce dispositif sur d’autres secteurs dangereux.

Une info de la dépêche.fr

SERGE BOULBES ET SAMUEL PRIEUR

Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris, a séduit une partie de son électorat en promettant de piétonniser la capitale au maximum, au détriment de ceux qui sont obligés d’utiliser un mode de déplacement motorisé. Dernier exemple en date : sa décision d’interdire la circulation sur les voies sur berges, attaquée en justice par près de 200 maires.

Anne Hidalgo n’aime décidément pas plus les voitures que les motos, qu’elle a décidé d’interdire dans Paris en semaine de 8h à 20h, à partir des millésimes d’avant 1999. Son rêve ? Eradiquer la plupart des véhicules motorisés de la capitale afin que chacun se déplace en transports en commun. Ou mieux à Vélib’. C’est cool, les Vélib’, ça ne pollue pas et ça fait faire du sport aux Parisiens ! Alors que demande le peuple ?

[Dernière minute : circulation alternée à Paris mardi 6 décembre]

Eh bien le peuple, il fait régulièrement remarquer à l’édile que toute la population parisienne n’habite pas le centre-ville, ni à côté d’une station de métro. Pire : selon certaines informations, certains résideraient même à l’extérieur de la capitale (kwâââ, de l’autre côté du périph ?!) et ils se voient mal enfourcher un – lourd – Vélib’ pour aller travailler. Bon, c’est vrai : travailler, c’est aussi un drôle de concept…

« L’absolue nécessité d’offrir aux piétons les voies de la rive droite »

Mais de tout cela, Anne Hidalgo n’en a cure : la maire poursuit crânement ses actions anti-véhicules motorisés, à l’image de sa récente décision de fermer la voie Georges-Pompidou sur 3,3 km – entre le tunnel des Tuileries (1er) et le port de l’Arsenal (12ème) -, alors même qu’une commission publique avait rendu un avis défavorable sur le sujet en août…

« En tant que Maire de Paris, représentante des Parisiens et ayant la responsabilité de protéger et d’améliorer leur cadre de vie, j’ai décidé, dans le respect du droit, de ne pas suivre cet avis consultatif de la commission d’enquête », expliquait alors Anne Hidalgo, soulignant « l’absolue nécessité d’offrir aux piétons les voies de la rive droite ».

Paris : les recours se multiplient contre la fermeture des voies sur berges

Bref, circulez (à pied), y a rien à voir. Sauf que de nombreuses voix s’élèvent contre cette fermeture des voies sur berges rive droite, le seul grand axe permettant une traversée rapide de Paris d’ouest en est. A commencer par la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR), qui a déposé le 24 novembre un recours devant le tribunal administratif de Paris, suivi par cinq départements franciliens (Hauts-de-Seine, Yvelines, Val-d’Oise, Essonne et Seine-et-Marne).

Depuis cette semaine, quelque 168 maires de communes d’Ile-de-France se sont joints au mouvement en signant une lettre ouverte adressée à la maire de Paris et publiée dans Le Figaro. Les élus y réclament que tous les projets de piétonnisation de Paris soient « réexaminés dans la concertation, la transparence et avec le souci de la cohésion des territoires ». Autrement dit, sans qu’une personne décide du sort de millions d’autres sans tenir compte de l’avis de quiconque, comme à l’époque féodale…

Régionalisation Vs Piétonisation

« L’aggravation des encombrements entraîne une détérioration de la vie quotidienne de dizaine de milliers de Franciliens qui ne demandent qu’à exercer leur activité professionnelle, parfois à plus d’une heure de leur domicile », écrivent-ils. « Voilà pourquoi nous avons décidé de déposer des recours en annulation de cette décision, ou de nous associer au recours déposé par la région et des départements d’Ile-de-France ».

Reste à savoir si Anne Hidalgo prendra acte de cette farouche opposition, ou si son entêtement lui fera passer outre. Et sachant que les banlieusards ne votent pas à Paris, la maire pourrait bien conserver l’avantage sur le plan électoral. C’est pourquoi l’association 40 millions d’automobilistes milite pour la « régionalisation » des voies sur berges, qui seraient ainsi placées sous la responsabilité de Valérie Pécrese. ..

Alexandre BARDIN – © WWW.MOTO-NET.COM


Cela n’aura guère traîné : moins de 2 semaines après l’obligation du port des gants, les premiers contrôles ont eu lieu, avec les sanctions afférentes. Souci : les préfets n’ont pas bien compris le décret et les forces de l’ordre sanctionnent abusivement. Voici comment vous défendre.

Logo CE indiquant que le produit répond bien à la directive européenne sur les EPILe décret publié le 20 septembre dernier et indiquant que le port des gants à moto serait obligatoire à partir du 20 novembre ne sera pas passé inaperçu. Entre les inquiétudes des revendeurs se demandant quoi faire de leurs gants ne portant de pictogramme motard et celles des lecteurs qui ne savent pas quoi acheter pour éviter l’amende et la perte de points, nous avons reçu notre lot de questions. C’était d’ailleurs la raison principale à la mise en ligne de gantsmotoce.fr.

Après les prévisibles premiers contrôles qui ont eu lieu le 21 novembre et avaient pour but de sensibiliser les motards parisiens, nous avons cependant eu vent de nouveaux contrôles à Paris, Nice et Marseille. Mais, cette fois-ci, avec verbalisation et retrait de point à la clef en cas de port de gants ne disposant que de l’étiquette CE, sans le pictogramme.
« Il faut impérativement ce pictogramme pour qu’un gant de moto soit homologué. » C’est ce qu’indique la sécurité routière sur son site et le dépliant remis aux motards (PDF). C’est également ce sur quoi se basent les forces de l’ordre et la préfecture de police de Paris. Problème ? C’est totalement faux !

Norme et directive ne sont pas interchangeables

Relisons donc le décret n° 2016-1232 publié au Journal Officiel du 20 septembre 2016. L’article R. 431-1-2 du code de la route est ainsi rétabli : « En circulation, tout conducteur ou passager d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur, d’un quadricycle à moteur ou d’un cyclomoteur doit porter des gants conformes à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle. »
Tout tient dans ces 10 derniers mots.
Car la directive européenne sur les EPI porte le numéro 89/686/CEE. Et c’est tout ! Vous en trouverez le texte intégral à cette adresse et une synthèse sur cette page. Pour s’assurer qu’un gant a été déclaré conforme aux exigences essentielles de sécurité de la directive sur les EPI, il faut donc vérifier qu’il porte bien une étiquette CE mentionnant la référence 89/686/CEE.

Seule obligation : Le respect de la directive

Il ne faut pas confondre réglementation (directive) et normalisation (norme). La norme n’est qu’un outil d’application volontaire. Une norme harmonisée comme l’est la EN 13594:2015 est le moyen le plus rapide pour vérifier la conformité. Mais ce n’est pas le seul et, surtout, ce n’est pas nécessaire (au sens premier du terme). Une paire de gants peut tout à fait être conforme à la directive sans présenter l’étiquette avec le pictogramme motard et le numéro de la norme.

Les logos présentés comme nécessaires sont faux !Plus inquiétant, sur le dépliant donné lors des 1ers contrôles le 21 novembre (voir ci-contre) et sur le PDF officiel de la sécurité routière, il n’y a même pas de mention de la norme sous le pictogramme motard. Or, cette mention est, pour le coup, obligatoire pour un gant répondant à la norme. Exiger le seul pictogramme (à dire d’expert donc) est un non-sens car la conformité à la norme n’est alors pas demandée.

Oui, si vous achetez des gants neufs et que vous souhaitez vraiment être tranquilles, préférez des gants affichant le logo CE et le pictogramme accompagné de la référence de la norme (voir ici). Mais si seule l’étiquette CE 89/686/CEE est disponible, les gants restent conformes à la directive européenne sur les EPI et vous serez donc en règle. N’en déplaise aux forces de l’ordre qui, pour le coup, se basent sur des informations totalement erronées pour mettre des amendes et retirer des points.

En résumé : la seule obligation légale pour que des gants de moto répondent au décret, c’est l’étiquette CE 89/686/CEE, preuve de la conformité à la directive européenne sur les EPI. Si celle-ci est présente, toute sanction est abusive. N’hésitez pas à imprimer cet article et à vous en servir afin de montrer que vous êtes dans votre droit avec vos « vieux » gants d’il y a quatre ans.
Et si le pandore sort quand même son carnet à souche, il y a des avocats qui vont se frotter les mains et ne prendront pas de gants.

Sources : CRITT, Ministère de l’Industrie, Europa-Lex
www.lequipement.fr

Futures zones à circulation restreinte

Le gouvernement français, à travers le décret n°2016-847 du 28 juin 2016 relatif à la création de zones à circulation restreinte (ZCR), permet aux communes de fixer elles-mêmes leurs ZCR et leur étendue.
Ces zones peuvent ainsi couvrir la totalité ou certaines parties seulement de la ville. La ZCR sera donc prescrite par un arrêté municipal après qu’une étude environnementale ait été menée et avec le consentement de toutes les instances politiques concernées.

Futures zones à circulation restreinte (ZCR) du projet „Villes respirables en 5 ans“.

Le gouvernement français a publié en septembre 2015 la liste des 25 communautés de communes, métropoles et agglomérations lauréates de l’appel à projet national « Ville respirable en 5 ans ». Ces villes ont jusqu’à 2020 pour mettre en place des mesure concrètes afin d’améliorer la qualité de l’air à court et long terme et ce principalement par la mise en place de zones à circulation restreinte (ZCR). Cinq des 25 ensembles de communes sélectionnés disposent d’un statut particulier, en cela qu’ils ne remplissent pas encore toutes les conditions ou parce qu’ils ont déjà mis en place certaines mesures.

Les agglomérations lauréates couvrent un ensemble de 750 communes, rassemblant environ 18,4 millions de personnes. Ces communes souhaitent désormais préparer et mettre en place 25 projets différents de mesures d’amélioration de la qualité de l’air, dans 9 régions de France, qui visent principalement à combattre la présence des particules fines et des oxydes d’azote dans l’air. La liste des lauréats est disponible ici.

Les lauréats de l’appel à projet se sont également engagés à mettre en place ou à planifier des zones à circulation restreinte (ZCR). Les 25 agglomérations, métropoles et communautés de communes recevront pour ce faire jusqu’à 1 million d’euros. Ces fonds permettront de soutenir financièrement les projets ambitieux exigés par l’appellation « Villes respirables en 5 ans » et devraient par là même soutenir le tourisme dans la région.

Vous trouverez ici des informations détaillées sur le projet « Villes respirables en 5 ans » :

La liste des villes lauréates et leur nombre d’habitants est disponible ici au format PDF:

Avignon – Communauté d’agglomération d’Avignon
Arras – Communauté urbaine d’Arras
Annemasse – Communauté d’agglomération d’Annemasse
Bordeaux – Métropole de Bordeaux
Cannes – Communauté d’agglomération du Pays de Lérins – Cannes
Clermont-Ferrand – Métropole de Clermont-Ferrand
Champlan
Côte Basque-Adour – Communauté d’agglomération Côte Basque-Adour
Dunkerque – Communauté urbaine de Dunkerque
Dijon – Communauté urbaine de Dijon
Epernay – Communauté d’agglomération d’Epernay
Faucigny, Glières, Bonneville Communauté de communes Faucigny-Glières-Bonneville
Grenoble – Métropole de Grenoble
Lyon – Métropole de Lyon
Lille – Métropole de Lille
Le Havre – Communauté d’agglomération du Havre
Montpellier – Métropole de Montpellier
Paris – Mission de préfiguration de la Métropole du Grand Paris
Reims – Métropole de Reims
Rouen – Métropole de Rouen
Saint-Etienne – Métropole de Saint-Etienne
Strasbourg Métropole de Strasbourg
Saint Maur-des-Fossés
Toulouse – Métropole de Toulouse
Vallée de la Marne – CA de la Vallée de la Marne

La vignette Crit’Air sera obligatoire dans région de la métropole de Grenoble à partir du 1er novembre 2016

Une nouvelle mesure pour la qualité de l’air, instaurant une zone environnementale (qui s’apparente à la ZCR mise en place à Paris), prend effet le 1er novembre 2016 dans la métropole de Grenoble, qui compte 49 villes et villages et environ 450 000 habitants.

L’espace de cette « zone de protection de l’air » s’étend sur près de 30 km de long et 20 km de large, soit une surface de 600 km². Cette mesure concerne toutes les routes, voies rapides et autoroutes des communes de la métropole de Grenoble. Toute infraction aux règles en vigueur dans la « zone de protection de l’air » sera punie d’une contravention de catégorie 2, soit 35 euros (les amendes sont de catégorie 3 et 4 dans les ZCR, soir à partir de 68 euros).

La mise en place de « zones à circulation restreinte » et de l’obligation du port de la vignette Crit’Air en France revient aux communes, dans les dispositions prescrites au Décret n°2016-847 relatif aux zones à circulation restreinte du 28.06.2016. La mise en place de « zones de protection de l’air » par l’instauration de la vignette Crit’Air est quant à elle inscrite dans les dispositions du décret n° 2016-858 du 29 juin 2016.
Puisque la mise en place de cette « zone de protection de l’air » ne constitue pas une « zone à circulation restreinte » (telle que celle instaurée à Paris par exemple), aucun panneau d’entrée de ZCR n’y sera installé. Ces panneaux ZCR seront toutefois comme prévu installés dans le centre de Grenoble au 1er janvier 2017, puisqu’une « zone à circulation restreinte » va y être introduite. Y seront probablement appliquées à partir de cette date des contraventions de 3ème et 4ème classe, soit comprises entre 68 euros minimum et 375 euros (en cas de majoration).

La vignette Crit’Air sera également obligatoire sur l’autoroute

D’après une annonce de la ville de Grenoble, la vignette Crit’Air sera également obligatoire pour traverser le territoire de la métropole de Grenoble par autoroute. Cette obligation prend effet à partir de la barrière de péage de Voreppe sur l’A48, au nord, de la barrière de péage du Crozet/Vif sur l’A51, au sud, et à partir de la barrière de péage de Crolles sur l’A41, à l’ouest. L’A480, qui traverse Grenoble, est également concernée.

Mesures en cas de dépassement du seuil d’alerte dans la métropole de Grenoble

Une fois la nouvelle mesure de protection de l’air mise en place sur le territoire de la métropole de Grenoble, à partir du 1er novembre 2016, les alertes pollution seront communiquées à la fois sur les panneaux électroniques du réseau routier, sur les chaînes de radio et de télévision locales ainsi que dans la presse quotidienne, dès 15h, la veille de la mise en place de la mesure. Vous trouverez ici toutes les limites légales de taux de polluants atmosphériques en France :

A partir de 5 jours consécutifs de pic de pollution, seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air des catégories 1 à 5 auront le droit de circuler.
A partir du 7ème jour, seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’Air des catégories 1 à 3 pourront circuler dans la zone. Les vignettes 4 et 5 seront interdites à la circulation.
Il faut toutefois tenir compte du fait que le Préfet dispose du pouvoir de mettre en place les mesures prévues pour le 5ème jour du pic de pollution dès, par exemple, le premier ou le deuxième jour, en fonction de la gravité des taux de polluants atmosphériques enregistrés. Compte tenu de ces éventuels imprévus, il est judicieux de se procurer une vignette Crit’Air pour éviter toute surprise.

Par ailleurs, à partir du 2ème jour de pic de pollution, la limite de vitesse autorisée sera réduite de 20 km/h sur les autoroutes (130 km/h) les voies rapides (110 km/h) et les routes limitées à 90 km/h.
En parallèle, la métropole de Grenoble s’engage à réduire le prix des tickets de transport en commun et des parkings relais. A partir du 7ème jour de pic de pollution, les transports en commun seront gratuits dans la métropole grenobloise.

La pollution de l’air dans la métropole de Grenoble

D’après des statistiques de la métropole de Grenoble, 16 jours en moyenne par an de dépassement de seuil de polluants atmosphériques ont été enregistrés entre 2011 et 2013. La dernière étude en date sur la qualité de l’air, mené en 2013, fait état d’un dépassement du seuil autorisé de présence de particules fines PM10 dans l’atmosphère de la métropole de Grenoble pendant, en moyenne, 45 jours dans l’année (surtout en hiver).

Mise en place d’une zone à circulation restreinte ZCR dans Grenoble le 1er janvier 2017

La ville de Grenoble a annoncé la mise en place d’une zone à circulation ZCR à partir du 1er janvier 2017. Cette zone devrait couvrir tout le centre-ville. Les interdictions de circulation liées à cette zone ne devraient en premier lieu concerner que les véhicules utilitaires légers (jusqu’à 3,5 t) immatriculés avant le 30 septembre 1997, ainsi que les poids-lourds immatriculés avant le 30 septembre 2001. Les contours exacts de la ZCR dans la ville n’ont pas encore été communiqués.

Trafic commercial et tourisme hivernal dans la région de Grenoble

L’inclusion des autoroutes et des voies rapides dans l’instauration de la vignette Crit’Air a des répercussions importantes sur le trafic commercial et le trafic touristique dans la région de Grenoble.
En effet, seront concernés tous les conducteurs voyageant du centre de la France vers le sud, via Lyon, et qui ne souhaitent pas emprunter l’A7 en direction d’Avignon et de Marseille, préférant passer par Grenoble pour rejoindre Aix-en-Provence et Nice. Seront également concernés tous les voyageurs qui souhaitent rejoindre les parcs régionaux naturels du Lubéron, du Verdon et du Queyras, ainsi que les parcs naturels nationaux du Mercantour et des Écrins, accessibles uniquement par la métropole de Grenoble depuis le nord.
Le trafic commercial sera particulièrement concerné, et aura intérêt à se munir d’une vignette Crit’Air avant les véhicules de tourisme. En effet, les poids-lourds allants de Lyon, Valence ou Chambéry vers le sud, ou de Gap, vers le nord, ne peuvent pas risquer un détour de près de 200 km pour contourner la métropole de Grenoble pour éviter de payer une amende.
Pour les touristes hivernaux, l’absence de vignette Crit’Air sur le pare-brise peut être un gros handicap en cas de pic de pollution.
Les grandes stations de ski de l’Isère et des Hautes-Alpes sont en effet toutes accessibles par Grenoble : l’Alpes d’Huez, l’Alpe du Grand Serre, Chamrousse, les 2 Alpes et toutes les autres stations des deux départements. D’expérience, les pics de pollution sont justement plus fréquents en hiver, le risque étant plus élevé à cause du froid, et le chauffage au bois dans les foyers plus intensif.
Les autoroutes A41, A48, A480 et A51 sont également très empruntées en été, puisqu’elles mènent depuis le nord et l’ouest vers la Côte d’Azur, et présentent l’intérêt d’être un axe parallèle à l’A7 vers la Provence et Marseille. Grenoble, porte des Alpes, ne pourra donc être traversée que par les véhicules munis d’une vignette Crit’Air.

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Les deux décrets nécessaires aux interdictions de circulation viennent de paraître. De nombreuses villes vont lancer des études.

Les communes les plus engagées dans la lutte antipollution disposent depuis mercredi de l’arsenal qu’elles attendent depuis des mois. Avec pour commencer le décret relatif aux zones à circulation restreinte (ZCR). Désormais, le maire ou le président d’une intercommunalité peut prendre un arrêté d’interdiction de circulation des véhicules polluants dans tout ou partie de son territoire. Seconde arme : l’arrêté créant les 6 vignettes de couleur classant les niveaux d’émission des véhicules vient de paraître.

Le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) a émis des critiques sur leur application trop restrictive pour les transports publics, mais, dans l’ensemble, les élus locaux disposent désormais d’un dispositif à leur main. Les décrets leur laissent une large autonomie de décision. C’était la condition posée par les collectivités pour s’engager dans ces ZCR. Ils devront simplement produire une étude environnementale et recueillir l’avis de quelques parties prenantes (conseils municipaux des communes limitrophes, chambres consulaires concernées, etc).

La ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, a confirmé au « Parisien » mardi qu’une dizaine de villes étaient prêtes à franchir le pas. Grâce à la souplesse du dispositif, les maires entendent l’appliquer sur mesure. Paris joue en première ligne dès ce vendredi avec une interdiction de circuler pour les voitures d’avant 1997 les jours de semaine. En embuscade figure Versailles, qui a adopté le même schéma.

La ville de Strasbourg envisage, elle, d’appliquer les restrictions de circulation uniquement pour les poids lourds dans le centre-ville à partir du 1er janvier 2018. La métropole de Grenoble était initialement dans les starting-blocks, mais les discussions patinent : dans un premier temps, les vignettes de couleur serviront à réguler un nouveau règlement de livraison non polluante en ville. Elles serviront aussi pour la gestion des pics de pollution en permettant un meilleur filtrage des véhicules.

Aide de l’Etat

A plus long terme, de nombreuses villes pourraient embrayer le pas de Paris. Le ministère de l’Environnement avait sélectionné il y a un an dans l’appel à projets « Villes respirables en cinq ans  » 25 groupements de collectivités, représentant 735 communes et près de 15 millions d’habitants. L’Etat promet d’aider les collectivités volontaires à étudier leurs ZCR d’ici à cinq ans. Par exemple, la vice-présidente de Bordeaux Métropole chargée de la transition énergétique, Anne Walryck, explique à « Sud-Ouest » qu’une étude sera lancée « pour identifier les endroits de l’agglomération où une ZCR est nécessaire « .

Ces prochaines années, les collectivités devront aussi résoudre les questions encore en suspens. Notamment la meilleure façon de contrôler les véhicules interdits de circulation, sachant que les vignettes ne sont pas encore obligatoires. Des conflits politiques pourraient émerger de ces discussions, sachant qu’une intercommunalité peut imposer une ZCR à l’une de ses communes. Voilà pourquoi le passage de la réflexion à l’action risque de prendre plusieurs années.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/01/07/2016/LesEchos/22225-075-ECH_des-restrictions-a-l-etude-dans-une-dizaine-de-villes.htm#UCbeYOw14kvmDEdY.99

Le principe «pollueur-payeur» va très bientôt s’appliquer aux automobilistes qui traversent Paris. Tous – sauf exception – devront en effet s’acquitter d’une vignette anti-pollution à partir du lundi 16 janvier. Ces autocollants «Crit’Air» à coller sur un pare-brise ou une fourche de moto seront obligatoires. Cette mesure intervient après six mois d’une période «pédagogique» pour informer les automobilistes des nouvelles restrictions de circulation dans la capitale.

Histoire de rafraîchir les mémoires juste avant les fêtes, la Ville va lancer, en décembre, une campagne d’affichage et de distribution de brochures pour rappeler qu’à partir de la mi-janvier, «tout le monde s’y colle», selon le slogan de la campagne lancée mardi par Christophe Najdovski, adjoint Europe Écologie-Les Verts aux Transports de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo. L’élu a rappelé «l’engagement fort de la maire et son équipe de reconquérir la qualité de l’air» dans la capitale qui subit une «situation préoccupante où un Parisien sur deux est exposé à un air qui ne respecte pas la règlementation». Paris est désormais une Zone à circulation restreinte (ZCR), la première en France, comme lui permet la loi sur la transition énergétique de 2015.

À chacun sa vignette !

À partir du 16 janvier, pour pouvoir circuler normalement, les véhicules devront ainsi afficher une des six vignettes rondes mises en place par le gouvernement et qui identifient par des couleurs différentes les véhicules en fonction de leur niveau de pollution. Les véhicules les plus polluants, dont les voitures essence ou diesel immatriculées avant 1997, seront interdits de circulation en semaine de 8 à 20 heures. Aucune vignette spéciale n’est prévue pour ces véhicules. C’est donc le fait de ne pas en porter qui les signalera en infraction si elles roulent en journée en semaine.

>>>>>>Tous les détails peuvent être consultés sur http://www.paris.fr/stoppollution.

Qui est concerné et comment ça marche ?

Tout véhicule circulant dans Paris devra afficher sa vignette : du véhicule électrique à la voiture ou utilitaire léger immatriculés pour la première fois jusqu’en 1997, ou au camion immatriculé pour la première fois jusqu’en 2001.

Les véhicules particuliers immatriculés pour la première fois avant le 1er janvier 1997, les véhicules utilitaires légers d’avant le 1er octobre 1997, les deux-roues d’avant le 1er juin 2000, «non classés», sont interdits à la circulation en semaine de 8 à 20 heures, dans Paris intramuros (hors bois et périphérique). Ces véhicules représentent selon la Ville 2% du flux et 5% des émissions polluantes. S’ils n’ont pas le droit de circuler tout le temps, ils peuvent restés stationnés.

Tout le monde est concerné, qu’on habite Paris ou que l’on vienne d’ailleurs. Paris est désormais une zone à circulation restreinte (ZCR), comme le permet la loi de transition énergétique de 2015 donnant aux communes la possibilité de se déclarer ZCR. Selon la municipalité, quelque 600 000 véhicules roulent chaque jour à Paris.

Il existe des dérogations pour les véhicules d’urgences, les véhicules de collection qui détiennent une carte grise de collection, et, pendant un certain temps, les véhicules approvisionnant les marchés parisiens. Les taxis, comme les autres, devront se soumettre à la mesure.

Une amende en cas d’infraction : 68 euros pour les voitures, 135 pour les camions

Ces mesures de restriction de circulation, qui a provoqué l’été dernier une levée de boucliers des associations d’automobilistes, sont déjà en application depuis le 1er juillet, mais la Ville avait opté pour une période «pédagogique» d’information, sans verbalisation. À partir de janvier, le contrevenant risquera une amende de 68 euros pour les automobiles, 135 pour les poids-lourds. Aucune amende n’est pour l’instant prévue pour un véhicule qui serait en règle mais ne porterait pas de vignettes.

Article vu sur le journal: LE PARISIEN

Grenoble (Isère). Lors de pics de pollution dans la métropole alpine, les véhicules anciens n’auront pas le droit de circuler.
PHOTOPQR/« LE PROGRÈS »/JOËL PHILIPPON

Alors que la mairie de Paris a détaillé mardi son dispositif de restriction de circulation applicable en janvier, Grenoble s’est elle aussi lancée à titre expérimental depuis le 1er novembre.

Si les Parisiens semblent avoir zappé l’entrée en vigueur de la vignette, les Grenoblois font figure de bons élèves. La ville-préfecture de l’Isère ainsi que 48 communes de l’agglomération ont lancé le dispositif le 1er novembre à titre expérimental. « A la mi-novembre, on avait déjà enregistré en Isère 20 000 commandes de certificats de qualité de l’air sur la plate-forme dédiée à ce dispositif. Par rapport à Paris (NDLR : 10 000 vignettes achetées), c’est un bon chiffre qui correspond environ à 10 % de l’objectif final que nous visons », explique Yann Mongaburu, le vice-président chargé des déplacements à la Métro (surnom de la communauté d’agglomération Grenoble-Alpes Métropole).

Pour booster les ventes de ces vignettes, le Syndicat mixte des transports en commun (SMTC) a lancé une opération originale : « Avant le 1er janvier, date de l’entrée en vigueur du dispositif de restriction de circulation en cas de pic de pollution, nous offrons, sur présentation de la facture d’achat du certificat de qualité de l’air, trois tickets de transport en commun, bus ou tram. Soit l’équivalent de 4,50 €. Ce qui devrait inciter les automobilistes à acheter leur vignette. »

Une restriction de circulation mise en place 3 ou 4 jours par an

Mardi, les automobilistes étaient nombreux à venir retirer leurs tickets dans une agence du centre. « C’est vrai que cette opération m’a incitée à acheter ma vignette rapidement pour profiter de l’offre. Et surtout, cela m’évitera d’avoir un PV », confie Christelle, une habitante de Seyssinet, ville de la Métro. L’amende variera de 22 à 35 € pour absence de vignette lorsque le dispositif sera effectif, dès l’année prochaine.

A Grenoble, il sera déclenché après cinq jours de pic de pollution. On estime que 8 % des véhicules ne pourront plus entrer dans l’agglomération. Une mesure qui devrait être effective trois ou quatre jours par an dans cette cuvette coincée entre plusieurs massifs montagneux.

LE FAIT DU JOUR. La mairie de Paris a détaillé mardi son dispositif de restriction de circulation applicable en janvier. Grenoble se lance aussi et d’autres villes y réfléchissent.

Voilà un pic de pollution qui ne pouvait pas mieux tomber. Alors qu’une alerte aux particules fines est annoncée ce mercredi à Paris, 800 affiches seront collées dans les prochains jours pour inciter Parisiens et banlieusards à acheter leur certificat de qualité de l’air. Cette vignette de couleur, classant les véhicules selon leur niveau de pollution, sera désormais votre laissez-passer si vous circulez intra-muros. La mairie ayant décidé de bouter hors de ses murs les moteurs les plus nocifs, la préfecture de police fera la chasse aux vieux tacots dès la mi-janvier. Dans sa ligne de mire : les voitures de plus de 20 ans qu’Anne Hidalgo ne veut plus voir circuler. Depuis le 1er juillet, 120 000 de ces vignettes Crit’Air ont été vendues en France. D’ores et déjà, 45 000 Franciliens, dont 10 000 Parisiens, l’ont apposée sur leur pare-brise. « Il y a aujourd’hui 6 500 décès prématurés dus à la pollution de l’air à l’échelle du Grand Paris et il y a donc urgence à agir, plaide l’adjoint aux transports à la maire de Paris, Christophe Najdovski. Nous assumons de dire qu’en semaine et en journée on peut se passer d’un véhicule polluant à Paris.

Des artisans inquiets

Selon les chiffres de la mairie, 600 000 véhicules roulent dans la capitale chaque jour, dont près de 38 000 sont trop anciens pour bénéficier d’une vignette. Mais 40 Millions d’automobilistes fait un autre calcul, basé sur le nombre de voitures franciliennes immatriculées avant le 1er janvier 1997. « A terme, plus de 500 000 véhicules seront frappés d’interdiction et le préjudice pour leurs usagers est estimé à plus d’un milliard d’euros », s’étrangle le président de l’association ,Daniel Quéro.

A la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), on s’inquiète aussi des conséquences de ces restrictions. « Remplacer nos véhicules ne pourra pas se faire du jour au lendemain, d’autant qu’il n’existe pas aujourd’hui de fourgons électriques correspondant à nos besoins, souligne le président de la Capeb du Grand Paris, Antony Hadjipanayotou. Si la mairie continue à vouloir nous fermer la porte au nez, les Parisiens se débrouilleront tout seuls avec leurs travaux et leurs dépannages. »

Le ministère de l’Ecologie défend bec et ongles le principe des zones de circulation restreinte étrenné par Grenoble et Paris. Les conseillers de Ségolène Royal mettent en avant le coût de la pollution de l’air : 100 Mds€ par an. Son impact sur la santé ensuite : « Près de la moitié des Français respirent un air dont les teneurs en polluants dépassent les normes. »

Ce processus déborde largement le cas de Paris, souligne Guilhem Isaac Georges, conseiller qualité de l’air auprès de la ministre de l’Ecologie. Saint-Etienne, Dijon, Strasbourg, Bordeaux, Rouen et la métropole du Grand Lyon ont tous lancé des études pour limiter les voitures dans leur centre-ville. »

QUESTION DU JOUR.

Faut-il étendre la vignette antipollution à toutes les villes ?

Londres, précurseur du péage urbain

Bruxelles y réfléchit. La capitale danoise, Copenhague, aussi. En Europe, plusieurs grandes villes ont déjà banni ou veulent limiter les voitures dans les centres avec les mêmes arguments : lutter contre les embouteillages, diminuer la pollution et promouvoir les circulations douces (vélo, voies fluviales…). En 2005, Londres a été la première à franchir le pas en instaurant un péage urbain très dissuasif : tout automobiliste qui souhaite circuler dans la zone payante de 7 heures à 18 heures, du lundi au vendredi, doit s’acquitter de la congestion charge, un péage de 11,50 £ (13,50 €) par jour. Cette zone est identifiée par un marquage au sol d’un C blanc dans un rond rouge ; des caméras enregistrent les plaques d’immatriculation des voitures roulant sans avoir payé le péage. Tout aussi dissuasive, depuis janvier 2015, la capitale espagnole, Madrid, inflige une amende de 90 € aux automobilistes qui circulent dans le centre sans y vivre ou qui ne disposent pas d’une place dans l’un des 13 parkings officiels.

S.C.

Vers la fin de la circulation alternée

Banlieusards, provinciaux et bien sûr Parisiens ; véhicules légers, scooters ou poids lourds : le 16 janvier, officiellement, tout le monde devra afficher la couleur sous forme d’une vignette ronde pour rouler dans la capitale, déclarée zone à circulation restreinte (ZCR). Mais paradoxalement, dans un premier temps, seuls les vieux véhicules d’avant 1997 (pour lesquels il n’existe pas de vignette) seront passibles d’une amende en cas de contrôle, du lundi au vendredi de 8 heures à 20 heures.

Au 1er juillet, les voitures porteuses de la vignette 5 (immatriculées avant 2001) deviendront à leur tour indésirables. Et ainsi de suite chaque année jusqu’à 2020, date à laquelle Paris s’est promis d’éradiquer le diesel. Les pastilles signent aussi la fin de la circulation alternée (en fonction des plaques paires ou impaires) en cas de pic de pollution. Lorsque l’Ile-de-France suffoquera, la circulation ne sera autorisée qu’à certaines catégories de vignette. Lesquelles ? Mystère pour l’instant. « On attend encore un arrêté interpréfectoral pour en définir les modalités », souligne le maire adjoint aux transports de Paris.

Article vu sur LE PARISIEN

J.D.