PAR Clémence Dupont Mis à jour le 13/12/2016 à 15:40

Publié le 23/12/2016 à 07:00 VAR MATIN

La Fédération française des motards en colère a introduit un recours auprès du tribunal administratif pour obtenir la destruction ou mise aux normes des ralentisseurs installés à La Garde. Une première étape.

Thierry Modolo, quinquagénaire domicilié à Solliès-Ville et dont l’épouse est installée à La Garde, s’est lancé dans une lutte acharnée contre les ralentisseurs illégaux. Ce Varois est à l’initiative d’une pétition, « Pour que les maires respectent la loi sur les ralentisseurs », qui a recueilli près de 8.000 soutiens sur la plateforme change.org. Il a aussi créé une page Facebook, « Mon maire est autophobe », une communauté de près de 1.300 abonnés, où les exemples de ralentisseurs varois, présentés comme illégaux, se multiplient.
La raison d’un tel combat se trouve dans la passion de Thierry Modolo, ancien instructeur pilote, pour l’automobile. « J’ai été obligé de vendre ma voiture de sports, à force de la voir endommagée par les dos d’âne. C’était un véritable enfer », explique-t-il.
Rien dans ces ouvrages ne trouve grâce aux yeux de ce banquier. Ils seraient générateurs, à la fois, d’une « surconsommation de carburant due à la ré-accélération », d’une « pollution aux particules fines causée par l’usure des plaquettes de frein », de « nombreux problèmes mécaniques pour les véhicules (usure prématurée des organes d’amortissement, de freinage, déformation des châssis etc.) », de « danger pour les motards » et de maux pour la colonne vertébrale des automobilistes.
« A chaque passage sur un dos d’âne, le passager reçoit deux chocs verticaux. C’est encore pire pour les enfants, qui n’anticipent pas le choc », argue-t-il. La liste des griefs ne s’arrête pas là. Thierry Modolo pointe les retards causés aux véhicules de secours et aux forces de l’ordre, et évoque aussi le calvaire des conducteurs de bus de l’agglomération. « Un chauffeur de la ligne 98 passe 272 fois par jour sur un dos d’âne. Soit environ 59.000 fois par an!, aurait calculé l’un d’eux. Imaginez ce qu’il subit, ainsi que les usagers! ».
« De Sanary à Bandol, aucun n’est légal » Il met aussi en avant des situations ubuesques, comme celle de ce minibus, à La Valette, resté coincé, à cheval, sur un dos d’âne trop haut.
Le minibus nouvelle génération de la ligne 121 ne peut franchir le ralentisseur de l’avenue Sainte-Cécile, entre l’arrêt Minimes et le carrefour à La Valette Son action ne se base cependant pas sur cette liste de reproches.
Thierry Modolo s’accommoderait sûrement des ralentisseurs s’ils respectaient la loi, qui réglemente à la fois leur hauteur et leur lieu d’implantation. « C’est simple, de Sanary à Hyères, aucun ralentisseur n’est légal. Ils ont tous au moins en commun le fait d’être trop hauts.
A cela s’ajoute, pour certains, le fait d’être implantés dans une zone limitée à 50 km/h, ou d’être installés dans un virage, des pratiques interdites ».
Il affirme avoir vérifié lui-même quarante ralentisseurs construits (de type dos d’âne ou de type trapézoïdal, excluant les coussins berlinois) à La Garde, La Crau, Hyères et Toulon. Sa conclusion? « Ils mesurent entre 18 et 25 centimètres, au lieu de 10 ».
Le Varois accuse les élus de multiplier les ralentisseurs illégaux, « en toute connaissance de cause, pour répondre aux demandes des riverains qui se plaignent de la vitesse, sans penser aux conséquences ».
Quid des impératifs de sécurité routière? « C’est comme les radars.
Leur utilité est prouvée aux abords des écoles et des points dangereux.
A force d’en mettre partout, les gens freinent fort avant et redémarrent fort après ».
Le combat de Thierry Modolo a notamment trouvé écho auprès de Bernard Darniche, grand pilote français de rallyes automobiles, et de la Fédération des motards en colère du Var (FFMC83).
L’association a introduit un recours auprès du tribunal administratif de Toulon.

Objectif: obtenir la destruction de tous les ouvrages non conformes à La Garde, et la mise aux normes de ceux installés aux abords des écoles ou des lieux touristiques.
S’il obtient gain de cause, José Loubry, coordinateur de la FFMC83, n’exclut pas de s’attaquer aux autres communes, à l’agglomération TPM (Toulon-Provence-Méditerranée), et au Département…
« Nous avons ouvert le dialogue avec M. Haslin, qui n’a rien voulu savoir. Nous sommes obligés d’en arriver là, regrette-t-il.
On demande aux usagers de respecter le code de la route, quand les élus se permettent de ne pas respecter la réglementation ».
Un précédent existe en la matière. La Fédération des motards en colère de l’Hérault avait obtenu satisfaction auprès du tribunal administratif de Montpellier, qui, par un arrêt en date du 21 juin 2013, avait renvoyé la commune de Saint-Drézery à ses responsabilités sur la mise aux normes des ralentisseurs.
Le décret n°94-447 du 27 mai 1994 réglemente les caractéristiques et conditions de réalisation des ralentisseurs de type dos d’âne ou de type trapézoïdal.
Le recours s’appuie sur ces normes pour mettre en cause les ralentisseurs de La Garde. Ils seraient construits: « Largement au-delà de la norme de hauteur de 10 cm maximum ».
« Sans aucun respect de la norme de longueur de 2,5 à 4 m maximum ». « Dans des zones à 50 km/h » « Dans des zones à 30 km/h à peine plus longues que les ralentisseurs et inventées spécialement pour l’implantation de ces derniers »  »
En entrée et sortie de rond-point ce qui constitue une installation en virage et dont l’intérêt reste à démontrer »  »
Dans des zones desservant des services d’intervention d’urgence (pompiers et police) et sans leur autorisation préalable » « Dans des zones desservies par des transports en communs et sans leur autorisation préalable. »
Il est à noter que la responsabilité d’une collectivité locale peut être engagée (article 223-1 du code pénal), en cas d’accident sur la voie publique dû à un ouvrage.
« Ils ont été rabotés » Jean-Pierre Haslin, premier adjoint à la mairie de La Garde, assure que le bureau municipal a pris la décision de ramener les ouvrages aux normes.
« Tous les ralentisseurs ont été rabotés ces six derniers mois ». Il n’y aurait donc plus lieu à engager un recours, ce que réfute sans hésiter Thierry Modolo: « Ils ont seulement allongé les rampants de quelques ralentisseurs, ce qui ne change absolument pas le problème de respect de la loi ».
S’il assure que la situation est aujourd’hui régularisée, l’élu assume avoir opté pour des ralentisseurs hors-normes pendant des années.
Un choix dicté par des impératifs de sécurité routière, en réponse aux demandes des habitants, et qui aurait prouvé son efficacité avec une « baisse de 67% de l’accidentologie en 15 ans ».
« Il y a quinze ans, on a multiplié les signalétiques, sans résultat. On a ensuite installé des plateaux « aux normes », sans résultat.
Leur installation plus élevée s’est révélée d’une efficacité flagrante pour baisser la vitesse », explique le premier adjoint.
C’est ainsi que la loi aurait été délibérément bafouée. « Dépenser 20.000€ dans un plateau aux normes de seulement 10 centimètres, ça ne sert à rien », justifie encore Jean-Pierre Haslin, qui appelle à revoir les normes légales. « On peut faire procédure sur procédure, mais le résultat est là: depuis que les ralentisseurs ont été rabotés, on constate une augmentation de la vitesse, et les habitants s’en plaignent. C’est regrettable », fustige-t-il.

ci dessous le lien du reportage de TF1 (aller à 10ml20 ou chapitre 7)

http://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/13-heures-28-decembre-2016.html

Bonjour, à tous


Bonjour, suite au message concernant le peu de prise en compte de nos revendications par nos élus, responsables sécurité routières, etc.

Nous vous proposons un petit challenge, en fait non ! Deux !

Le premier, va concerner une action anti Contrôle Technique pour la revente des deux roues motorisées.

Le challenge, imprimer la pièce jointe sur le sujet (challenge CT,pdf), faire une photo ou un selfie avec l’affiche devant une enseigne de CT (dekra, autovision, sécuritest, ………..).

Doivent être visible sur la photo, l’affiche, l’enseigne et vous si vou le souhaitez (aucune obligation).

Vous placez ensuite l’affiche dans la boite à lettre de l’enseigne.
La photo vous la postez avec l’adresse de l’enseigne et le hashtag #challenge-CT sur le/les réseaux sociaux.

Pour ceux n’ayant pas de compte sur un de ces réseaux, vous pouvez nous envoyer par mail à la boite antenne la photo et les informations de lieu, nous la posterons à votre place.

Le second, concernera une action anti-ZRC (Zone de Restriction de Circulation, Paris, Lyon, Grenoble en ce moment).

De même que pour le CT, imprimer la pièce jointe contre le CT (challenge ZRC,pdf), faire une photo ou un selfie devant la mairie, la permanence d’un député, d’un sénateur, ……
Le bâtiment et l’affiche doivent être visibles sur la photo, vous si vous le souhaitez.

Placez l’affiche dans la boite à lettre du bâtiment ou bureau que vous venez de photographier.

La photo vous la postez sur les réseaux sociaux avec les informations de lieux et le hashtag #challenge-ZRC.

De même que précédemment, si vous n’avez pas de compte sur les réseaux sociaux, vous pouvez nous faire parvenir les photos avec indication de lieu.

Il est évident que l’objectif est pour chacun des participants de faire le plus possible de selfies ou de photos sur des lieux différents, que ce soit pour le CT ou la ZRC et si vous êtes nombreux pour chaque enseigne ou pour chaque mairie/bureau, tant mieux, l’impact n’en sera que plus important.

N’oubliez pas les hashtag #challenge-CT ou #challenge-ZRC lors de vos posts sur réseaux sociaux, cela nous permettra de les suivre au mieux.

La clôture des challenges aura lieu le 15 mars 2017 date de notre réunion plénière, un bilan sera fait lors de cette réunion et le/les gagnant(s) seront désignés.

Si vous avez des connaissances qui souhaitent participer ils sont les bienvenus !

Le bureau FFMC Val d’Oise

Durant les pics de pollution, la moto est une alternative

Non à la circulation alternée pour les deux-roues motorisés


vendredi 16 décembre 2016

La « punition alternée » lors des pics de pollution est une mesure arbitraire qui ne tient pas compte des spécificités de circulation des 2RM et qui ne distingue pas les motorisations. La FFMC rappelle qu’aucun 2RM ne roule au gasoil, qu’ils n’émettent pas de particules fines et que ce mode de transport économique est reconnu par l’Union Européenne comme un élément favorable à la fluidité du trafic routier et une alternative à l’automobile.

Les autorités viennent à nouveau de décréter la circulation alternée pour cause de pic de pollution aux micro- particules. Comme d’habitude, ce sont les usagers de la route qui servent de variable d’ajustement dans le viseur des purificateurs d’atmosphère.
Tant qu’à décréter des mesures élaborées dans la précipitation, va-t-on aussi vers une alternance du chauffage urbain, un jour sur deux selon le numéro de la rue ? Va- t on demander aux compagnies aériennes de faire voler leurs avions en circulation alternée ou sommer les usines de suspendre leurs activités un jour sur deux ?
« Laissez votre voiture au garage », nous dit-on… Très bien, prenons ….la suite c’est ici ..http://www.ffmc.asso.fr/spip.php?article6690

Sous des prétextes fallacieux va re falloir sortir votre porte monnaie


Un délai et une tolérance de mise en place (ouf ! )

Si vous avez déjà ce format de plaque d’immatriculation, inutile de dire que vous n’avez rien à faire. Pour les autres, il existe un délai. Si votre 2 roues déjà immatriculé respecte l’arrêté de 2009 ( selon les 3 formats en fonction du véhicule), vous n’aurez pas à changer votre plaque. Pour les autres, vous avez jusqu’au 30 Juin 2015 pour être en conformité avec la loi.


Une amende prévue de 135€

Si votre véhicule ne possède pas de plaque d’immatriculation ou si celle-ci n’est pas conforme, vous encourez une amende de 135€ selon l’article R317-8 du Code de la route en tant qu’infraction de 4ème classe. Une immobilisation du véhicule est possible à cette occasion.

Répression un jour, répression toujours !


Plaques d’immatriculation

jeudi 15 décembre 2016

Comme annoncé en octobre 2015, le gouvernement interdit les plaques d’immatriculation des deux-roues motorisés qui ne mesurent pas 210 X 130 mm. Les usagers ont jusqu’au 1er juillet 2017 pour se conformer à ce nouveau diktat de la Sécurité routière.

Dans sa communication (ainsi que dans le décret du 6 décembre 2016 qui va avec), la Direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR) dit que :
cette réglementation « vise à protéger les usagers les plus vulnérables en généralisant l’ensemble du parc des véhicules à moteur à deux et trois roues et quadricycles à moteur non carrossés en généralisant le format unique de 210 X 130 mm des plaques d’immatriculation… »

C’est fort non ?

Nous sommes administrés par un état qui laisse les routes publiques se dégrader, qui a éteint l’éclairage public des voies express périurbaines sur lesquelles nous sommes plongés dans le noir tous les soirs d’octobre à mars, qui laisse les sociétés d’autoroutes s’engraisser ……..

la suite c’est ici
http://www.ffmc.asso.fr/spip.php?article6684

Pollution: les vieilles voitures interdites à Grenoble dès samedi

Les voitures immatriculées avant 1997 n’auront pas le droit de circuler samedi et dimanche dans l’agglomération grenobloise, pour la première fois depuis l’introduction des vignettes anti-pollution en novembre

Qualité de l’air : Grenoble adopte les vignettes automobiles anti-pollution

AFP, publié le vendredi 09 décembre 2016 à 14h35

Les voitures immatriculées avant 1997 n’auront pas le droit de circuler samedi et dimanche dans l’agglomération grenobloise

Les voitures immatriculées avant 1997 n’auront pas le droit de circuler samedi et dimanche dans l’agglomération grenobloise, pour la première fois depuis l’introduction des vignettes anti-pollution en novembre, selon la préfecture.

Les véhicules portent désormais des vignettes de couleur classées de 1 à 5 qui les identifient en fonction de leurs émissions polluantes. Les voitures immatriculées avant le 1er janvier 1997 en sont dépourvues.

Un pic de pollution sévit actuellement sur une grande partie de la France. Grenoble a passé le niveau d’information depuis mardi. Comme le prévoit le dispositif des certificats « qualité de l’air », la préfecture de l’Isère a décidé d’interdire la circulation aux voitures les plus anciennes – soit environ 8% du parc – au cinquième jour de dépassement du taux de particules fines, donc samedi.

A partir du 7e jour de pollution, les véhicules munis des vignettes 4 et 5 pourraient eux aussi être interdits de circulation, soit 26% des véhicules immatriculés au total. A ce sujet, le préfet tranchera dimanche en fonction du taux de particules mesuré.

« Ce dispositif va permettre une gestion plus fine des pics de pollution », s’était félicité en octobre le préfet de l’Isère, Lionel Beffre, en opposant ce système à la « démarche binaire » de la circulation alternée.

Grenoble est la première ville à avoir mis en place ce dispositif de vignettes. Il sera également en place à Paris dès janvier.
A Lyon, qui expérimente ce vendredi pour la première fois la circulation alternée, le préfet du Rhône devrait présenter un dispositif similaire jeudi prochain.

Orange avec AFP, publié le samedi 10 décembre 2016 à 15h26

C’est une première en région. L’agglomération de Grenoble a testé ce samedi pour la première fois le dispositif « vignettes anti-pollution » qui interdit aux véhicules trop anciens de circuler. Les contrôles sont restés « pédagogiques », la verbalisation ne devant démarrer qu’au 1er janvier 2017.

Pour lutter contre un pic de pollution persistant, les voitures immatriculées avant le 1er janvier 1997, les poids lourds et autocars antérieurs à 2001 et les deux-roues datant d’avant 2000 n’ont pas le droit de circuler sur le territoire de la métropole grenobloise, ni sur les axes autoroutiers y menant. En fonction de leurs émissions polluantes, les véhicules se voient décerner des vignettes de couleur, numérotées de 1 à 5, appelées également certificats de qualité de l’air. Les véhicules mis en service avant 1997 en sont, eux, privés.

Des gendarmes menaient des contrôles aux péages autoroutiers et la police – nationale et municipale – à des points d’accès de la ville en cette journée d’affluence pour les achats de Noël. « On mise sur la pédagogie, on ne pouvait pas être trop incisif la première fois », a déclaré à l’AFP le préfet de l’Isère, Lionel Beffre, depuis le Pont de Catane sur une importante voie d’entrée – deux fois 3 voies – dans la ville.

PLUS PERTINENT QUE LA CIRCULATION ALTERNÉE

« À Paris, le système (de circulation alternée) est simple, voire simpliste et en place depuis longtemps. Ici, le système est sophistiqué et il faut le temps de le comprendre », a-t-il plaidé. La circulation alternée n’a pas été reconduite ce week-end dans la capitale, ni à Lyon et Villeurbanne qui l’ont expérimentée vendredi pour la première fois en province.

Les vieilles voitures « représentent 8% du parc automobile du bassin de vie grenoblois mais 10% des émissions de ce parc », a souligné à l’AFP Éric Piolle, maire EELV de Genoble. Selon lui, si la pollution persistait et que la préfecture devait annoncer dimanche le passage au stade suivant de restriction de circulation pour lundi, ce serait « 25% des voitures » qui devraient théoriquement rester au stationnement (vignettes 4 et 5).

TRANSPORTS EN COMMUN MOINS CHER

L’objectif de ce premier déclenchement du dispositif et des contrôles est de pousser l’ensemble des habitants à commander leur vignette. « On est à 51.000 vignettes commandées sur un parc de 320.000 véhicules dans le bassin de vie, dont 10.000 ces deux derniers jours », s’est félicité Yann Mongaburu, président du Syndicat métropolitain des transports en commun. « Baisser le niveau de particules fines est le principal levier pour améliorer la santé des habitants de ville », a insisté Mondane Jactat, adjointe à la santé.

Plusieurs mesures restent en vigueur pour inciter les automobilistes à utiliser les transports en commun, comme le ticket unique valable toute la journée. Cela dans l’agglomération grenobloise mais aussi dans les vallées du Grésivaudan et le Pays Voironnais. Les trams et bus passent plus fréquemment et les locations de vélos sont à moitié prix

Pour répondre aux questions des automobilistes, la Métropole grenobloise s’est attachée jusqu’en février prochain les services d’une plateforme téléphonique dédiée

Parce que l’on ne sait jamais tout, suivez, tous les bons conseils pour plus de sécurité sont sur le lien ci dessous

http://www.motomag.com/-conduite-securite-motard-.html#.WErOd2frs6a

Conduite moto en hiver : éviter les zones glissantes


Certaines portions de chaussée sont plus exposées au phénomène de glissance que d’autres. Délicat en moto. Apprendre à les repérer permet de traverser la saison froide sans dommages.

Ombre et humidité
Les tronçons qui restent à l’ombre toute la journée (sous-bois, versant non ensoleillé…) sont potentiellement dangereux. De même, les routes situées aux abords de zones humides (lacs, étangs, mares, cours d’eau…) peuvent rester gelées sous l’effet de la condensation. C’est aussi le cas en arrivant à la station de lavage, où le brouillard émis se transforme en verglas au contact du sol gelé.

Boues et dépôts

Faites spécialement attention aux :

 entrées et sorties d’exploitations agricoles,

 de chantiers BTP et d’entrepôts,
où la chaussée est « nettoyée » des produits antigel par les passages successifs de véhicules, et en même temps souillée de résidus qui peuvent accroître la glissance (végétaux, gravats, boue…).

Certaines routes sont traversées de ruissellements (fossés qui débordent, écoulements des eaux de surfaces…). Autant d’endroits qui deviennent des patinoires en puissance.

Courants d’air

Il faut se méfier de toutes les chaussées surélevées soumises aux courants d’air :

 ponts,

 certaines bretelles d’entrées et sorties de voies rapides.
Sur ces ouvrages, souvent à armature métallique, le givre prend immédiatement du fait de l’absence d’inertie thermique du sol. Le gel peut donc coloniser ces endroits alors que toutes les autres routes sont épargnées. Redoubler d’attention à l’approche de toutes les parties de routes en surplomb (plateaux, lignes de crêtes…), exposées en permanence aux vents.

En ville
Les entrées et sorties de parkings souterrains sont très exposées aux courants d’air générateurs de verglas. Un phénomène souvent aggravé par les marquages au sol. Les autres endroits à risque sont les grands boulevards, les vastes carrefours, les couloirs de vent entre immeubles…
Gare aussi aux dispositifs d’arrosage automatique de massifs fleuris mis en fonction inopinément au cœur de la saison froide ! Et aux zones d’attente (feux tricolores, ronds-points, stations-service…) où s’accumulent résidus de sel et condensation des échappements s’épanchant des véhicules lors de leur arrêt.


Le premier radar de passage piéton est actuellement en test. Auto Plus l’a débusqué et vous révèle tout sur son fonctionnement avant son installation en 2017.

En février 2017, Auto Plus révélait l’existence et l’arrivée prochaine du « radar de stop » et de sa variante « passage piéton ». Dix mois plus tard, nous dévoilons la mise en test de ce fameux radar de passage piéton et son fonctionnement. Il est en effet capable de détecter, d’une part, la présence d’un piéton s’apprêtant à traverser, et d’autre part, un véhicule en approche. Il est équipé de caméras qui filment la scène et de radars qui scannent la plaque d’immatriculation.

En cas de non-respect du passage protégé par l’automobiliste, les images sont envoyées pour être visionnées par un agent de police qui décidera -selon les circonstances- de verbaliser ou non (135€ et 4 points). En prime, le modèle que nous avons débusqué en test dans le sud de la France, est une version « mobile », déplaçable à loisir… Retrouvez tous les détails de ce nouveau dispositif de radar de passage piéton dans le numéro 1475 d’Auto Plus, en kiosque ce vendredi 9 décembre 2016.

Le mercredi 7 décembre 2016

    L’ OBLIGATION DU PORT DES GANTS, L’IMPOSITION  N’ ENTRAINERA PAS L’ACCEPTATION

La FFM et la FFMC s’engagent depuis plusieurs décennies sur le sujet des équipements de sécurité des conducteurs de deux et trois roues motorisés, chacune dans leur domaine. Elles connaissent l’importance d’un équipement adapté, sur la route comme en compétition.

Forts de cette expérience, nous pensons que c’est avec l’adhésion des pratiquants qu’une mesure obtient le succès. Parce que nous sommes issus du terrain et au contact de nos adhérents tous les jours, nous savons que la question de l’équipement de sécurité ne peut pas être réglée depuis le seul bureau d’un ministère : de trop nombreuses disparités géographiques, mais aussi climatiques, imposent une approche différenciée face à des pratiques locales souvent très spécifiques.

Ainsi, comme le souligne France WOLF, Coordinatrice de la FFMC, « imposer le port des gants par la menace d’une double sanction est particulièrement stupide, sur le fond comme sur la forme. Quand on sait que le premier enjeu, par exemple sur les régions du littoral, est d’avoir une vraie prise de conscience sur l’ensemble des équipements (chaussure, pantalon, blouson), verbaliser le non port des gants est d’un ridicule absolu..

« Trop de règles tuent la règle’, ajoute Jacques BOLLE, Président de la FFM. « Nous militons depuis longtemps pour plus de pédagogie et de communication autour de la nécessité, et les avantages, d’utiliser des équipements adaptés ù chacun, et à sa pratique ».

Le Président Bolle déclare également que si nous ne pouvons qu’être favorable ù une meilleure protection des motocyclistes, nous regrettons la forme de cette évolution à travers une contrainte réglementaire. « 

ll serait temps – mieux vaut tard que jamais – que l’État, au-delà des effets d’annonce répressifs, évolue lui aussi dans sa pratique, tout comme il exige que tout un chacun le fasse.

S’il a nommé la FFM et la FFMC au Conseil National de la Sécurité Routière, c’est qu’il reconnaît leur expérience, leur engagement, la force de leurs propositions et leurs réussites sur le terrain dans ce domaine. Les deux fédérations, conjointement, aimeraient que [État aille jusqu’au bout de sa démarche, en cohérence, en travaillant avec elles en véritable partenaire.

La sécurité des usagers et sportifs en 2 ou 3 roues motorisés que nous représentons mérite mieux que des effets de manches incohérents.

Obligation du port des gants : faut-il l’étiquette CE ?

L’obligation du port des gants fait couler beaucoup d’encre : il existe une marge d’interprétation entre les règlements et leur application, qui se transforme en sanction pécuniaire pour les motards lors des contrôles routiers. En cause, l’étiquette CE…

Rendre le port des gants obligatoire à moto, rien de plus simple ? C’est sans doute ce qu’on pensait à la Direction à la sécurité et circulation routières (DSCR) du ministère de l’Intérieur. Et bien c’est raté…

Le marquage CE en question
Sur le terrain des contrôles routiers, mais aussi chez les inspecteurs qui font passer le permis de conduire, on semble exiger que le marquage CE soit inscrit sur les gants. De même que le logotype du motard indiquant que le gant respecte la norme de fabrication (numérotée 13594 : 2015).

L’enjeu, négligé par la Sécurité routière, est d’importance : en l’absence de ces étiquettes sur les gants, on risque 68 euros d’amende et le retrait d’un point de permis.

Les motards se demandent en conséquence s’ils doivent acheter une nouvelle paire de gants ou bien circuler avec ceux qui possèdent des protections mais ne contiennent ni marquage CE ni logotype motard.

Moto Mag’ a tout relu… la suite c’est ici : http://www.motomag.com/Obligation-du-port-des-gants-faut-il-l-etiquette-CE.html#.WEf3qWfrs6Y